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Actualité | samedi 24 décembre 2011


 

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Tronçon autoroutier Lakhdaria-Larbatache

Les tunnels de tous les dangers

le 24.12.11 | 01h00

 
 

Ouverte à la circulation routière, il y a de cela une vingtaine de jours, en présence d’une «armada» de chefs d’exécutif ayant accompagné le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, l’unique voie du tronçon autoroutier (27 km), allant de Lakhdaria (Bouira) à Larbatache (Boumerdès), met sérieusement en danger la vie des usagers.

Et pour cause : les deux tunnels implantés dans les communes de Bouderbala et de Bouzegza ont été livrés avec de grandes lacunes au niveau des équipements de sécurité. Ni le système de ventilation et d’aération ni les panneaux de signalisation électroniques n’étaient visibles au niveau des deux tunnels longs de plusieurs kilomètres, a-t-on constaté sur place.
Les usagers de la route, particulièrement la RN5 qui relie l’est du pays à la capitale, peuvent emprunter la voie à partir de l’échangeur de Lakhdaria. Le ministre des Travaux publics avait déclaré à l’ouverture de ce tronçon que l’autre voie sera ouverte à la circulation à la fin de l’année en cours. Mais des spécialistes et experts en travaux publics que nous avons consultés affirment bien autre chose. Nos interlocuteurs indiquent que cette voie ne sera pas livrée d’ici le mois de juin prochain.

Il y a lieu de rappeler que le ministre ayant effectué une visite d’inspection à Bouzegza, le 5 juillet de l’année écoulée, avait annoncé ce jour-là que ce tronçon autoroutier sera ouvert en novembre 2010. L’entreprise chinoise Citic-CRCC, en charge du projet, n’ayant pas respecté ses engagements, le ministre avait, à chaque fois, trouvé des circonstances atténuantes en justifiant les retards et en promettant de mettre les moyens de pointe pour contourner les obstacles générés par le relief accidenté de cette région montagneuse.
Présenté comme un trophée et la journée de son inauguration ayant été qualifiée d’«historique», le premier tunnel traversant la commune de Bouderbala, sur plus de 1,2 km, cause des désagréments à des centaines d’automobilistes. L’ouverture de ce tronçon devrait, comme l’a promis le ministre, décongestionner et désencombrer plus de 80% du trafic routier de la RN5.

«Les automobilistes pourront désormais faire l’axe Lakhdaria-Dar El Beïda (Alger) en une dizaine de minutes», comme il l’a maintes fois déclaré. Il n’en demeure pas moins que son ouverture semble bien prématurée et obéir à des considérations autres que techniques. Les usagers empruntant cette route courent en tout cas un grand risque, notamment quand ils empruntent les tunnels.
Jeudi dernier, lors de la tournée qui nous a conduits jusqu’à la limite de Khemis El Khechna, dans la wilaya de Boumerdès, nous avons pu avoir une idée du danger qui guette les passagers. A l’intérieur des tunnels, notamment celui de Bouderbala, la fumée des gaz d’échappement réduit considérablement la visibilité. Le système de ventilation est inexistant. La majorité des lampadaires ne fonctionnent pas. L’axe est emprunté par un nombre important de véhicules légers, puisque les poids lourds et autres de transport de produits inflammables ne sont pas autorisés à y accéder. Les automobilistes, dont nous avons recueilli les avis, ne cachent pas leur inquiétude.


Les tunnels sans équipements de sécurité


Samir, un automobiliste en provenance de Jijel, juge qu’«il n’y a aucune différence entre ces tunnels et celui traversant la commune de Kherrata (sur la route reliant Sétif à Jijel). C’est un véritable danger. Aucun système d’aération n’existe. Les extracteurs de fumée et les équipements anti-incendie sont invisibles». Et à Boualem, un usager de Bouira, de s’interroger : «Je me demande pourquoi ils ont procédé à l’ouverture de ce tronçon, alors qu’ils savent bien que ces deux tunnels peuvent endeuiller des familles. Que faire en cas d’accident à l’intérieur de ce tunnel ?» Cet avis est partagé par les ingénieurs et les experts en travaux publics que nous avons consultés. «Les tunnels sont encore en chantier. Ils ne répondent pas aux normes requises», nous dira un ingénieur sous le couvert de l’anonymat, travaillant pour le compte de l’Agence nationale des autoroutes (ANA) de Bouira. Notre interlocuteur a tenu à préciser également que «la mise en service des tunnels dépend de l’aval d’une commission technique composée de 18 membres dont la Protection civile, les services de sécurité, des experts et autres, et ne relève pas du ministre ou même du président de la République». Selon lui, la décision d’ouverture de ce tronçon est purement politique. Avant d’insister qu’il est urgent et impératif de le fermer ou de procéder dans l’immédiat à l’installation d’unités de la Protection civile, à l’entrée et à la sortie des tunnels pour intervenir en cas d’incendie ou d’accident. «Ils ont pris un grand risque. En cas d’incendie, les automobilistes sont piégés», avertit le spécialiste. Et de rappeler que les équipements de sécurité des tunnels, comme l’éclairage, les extracteurs de fumée et les équipements anti-incendie sont obligatoires.

 

Le ministre Amar Ghoul a-t-il consulté la commission technique


Tout porte à croire que les pouvoirs publics, à leur tête le département de Amar Ghoul, ont procédé à la livraison des deux tunnels sans recourir à cette commission.
Notons que le directeur de l’Agence nationale des autoroutes (ANA), M. Guergour, que nous avons interrogé au sujet de cette affaire, n’a pas voulu se prononcer, arguant qu’il n’est pas habilité à fournir des informations à la presse. A la base-vie de l’entreprise Citic-CRCC sise à Lakhdaria, chargée des travaux de réalisation de la deuxième voie, aucun responsable, y compris le chef de projet, n’étaient présents lors de notre passage. «Ils sont sur le chantier», nous dira un fonctionnaire. Ce dernier avoue que «la décision d’ouverture de ce tronçon en chantier ne dépend ni de chef de projet ni encore de l’entreprise». Et de déclarer au sujet des équipements de sécurité que l’entreprise chinoise vient de signer un contrat avec la société allemande Schneider qui sera chargée de ce volet. Mais, selon lui, les Allemands ont refusé de procéder à l’installation de ces équipements sous prétexte que les travaux ne sont pas encore achevés.
A en croire notre interlocuteur, d’importants glissements de terrain ont été localisés le long de ce tronçon, notamment au niveau du PK127.                                                             

 

Amar Fedjkhi
 
     

 

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Bouteflika, ses réformes et les élections

L’anachronisme d’un discours

le 24.12.11 | 01h00

 
 

L’anachronisme du discours du président Abdelaziz Bouteflika lors de l’ouverture, mercredi dernier, de l’année judiciaire est frappant.

En quelques paroles improvisées, et une petite digression du laïus officiel, et tout le monde aura compris que l’homme ne fait pas partie de son époque. Il confirme encore une fois qu’il appartient à une autre. De quel acquis démocratique parle-t-il ? Ceux qui ont été rétrécis comme peau de chagrin ? Jamais le pluralisme démocratique n’a été aussi mis à mal que ces dernières années où le paysage politique a été plombé par des pratiques d’un autre temps. L’Algérie est le premier pays, après la Corée du Nord, qui n’a pas encore ouvert le champ de l’audiovisuel. La démocratie n’est pas la multitude de petits partis, mais des règles consensuelles, donc admises par tous, qui permettent une alternance pacifique au pouvoir. Elles sont universelles et presque mathématiques. Valables partout et pour tous. On ne peut pas parler de spécificité quand il s’agit de démocratie. Les standards sont les mêmes.

Le credo, ce sont des élections libres dont les résultats sont scrupuleusement respectés. Aucune nation n’a inventé des règles démocratiques qui lui sont propres. La différence c’est entre ceux qui les respectent et ceux qui les violent. Le pouvoir algérien fait partie plutôt de ceux-là. Même si on pouvait admettre que la démocratie devait s’apprendre, l’Algérie a été surtout un très mauvais élève avec «des élections à la Naegelen», gouverneur général d’Algérie en 1948. L’exemple choisi par le président Bouteflika, devant les magistrats, est trop fort. Car le susnommé avait alors ordonné à l’administration coloniale française qu’il représente d’organiser «de bonnes élections», caractérisées par la fraude généralisée et la terreur. Le parallèle est d’une clarté éclatante. Le sens à saisir est que le processus électoral dans notre pays a été totalement bidonné que le paysage politique qu’on a aujourd’hui n’est pas le vrai.

Il est tellement faussé qu’il est difficile de situer la place qui revient réellement à chaque parti. Qu’à cela ne tienne, le premier magistrat du pays pense tout de même, en osant un jugement, que «les voix les plus élevées sont celles des personnes et des associations en perte d’influence sur la scène politique». Plus qu’inopportun, le jugement du chef de l’Etat est arbitraire. C’est sous son règne en effet que le pluralisme politique est mis entre parenthèses et a vécu les pires moments. Aucun nouveau parti politique n’a été agréé depuis douze ans. Les libertés ? Les acquis démocratiques ? Ils ont été supprimés un par un. Les Algériens n’ont plus le droit de manifester publiquement leur désapprobation des politiques mises en place par les pouvoirs publics. Et on n’entrevoit pas encore la disponibilité de ces derniers à lâcher du lest. Les lois votées par le Parlement dans le cadre de ce qui est appelé «réformes politiques» montrent une fois de plus qu’on se dirige vers davantage de fermeture et de verrouillage de la vie politique. Le discours officiel n’est pas seulement en contradiction avec la réalité, mais il est lui-même décousu.

Prenant l’exemple seulement de la révolte du 5 octobre 1988. Il n’y a pas longtemps, l’on considérait que c’était le produit d’une lutte à l’intérieur du pouvoir, que c’était «un chahut de gamins», aujourd’hui on s’en sert pour dire que les Algériens ont fait leur révolution il y a des années. Plus qu’inconséquent, le discours du président Bouteflika a fluctué entre ses convictions – partisan comme il le disait d’une bipolarité à l’américaine de la vie politique nationale, puisque l’existence de plusieurs partis était, pour lui, synonyme d’anarchie – et ce que dictent les conjonctures internes et internationales. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, l’Algérie a perdu le cap et n’a pas tiré les leçons de ces expériences passées. On se retrouve encore à penser à celles des années 1990. Un retour à la case départ. Parce que pour des questions de pouvoir, on a trop joué avec son avenir… démocratique.
 

Said Rabia
 


24/12/2011
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