UNE SOLUTION DE RECHANGE POUR LES COMMERCES INFORMELS
Vers le retour des souks hebdomadaires mobiles

Le ministère du Commerce prévoit un retour vers les marchés hebdomadaires-mobiles, pour la résorption des commerçants de l’informel qui seront d’ailleurs dotés de registres du commerce et soumis à des taxes minimes, pour un premier temps. C’est ainsi la tradition des souks des vendredi, dimanche ou ...Suite

Actualités : UNE SOLUTION DE RECHANGE POUR LES COMMERCES INFORMELS
Vers le retour des souks hebdomadaires mobiles

Le ministère du Commerce prévoit un retour vers les marchés hebdomadaires-mobiles, pour la résorption des commerçants de l’informel qui seront d’ailleurs dotés de registres du commerce et soumis à des taxes minimes, pour un premier temps.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - L’opération d’éradication des marchés informels sera finalement suivie d’une solution de rechange. Selon le chargé de la communication au niveau du ministère du Commerce, M. Tifoure, qui s’exprimait, hier, à l’occasion d’une journée d’information sur le Centre national du registre du commerce, tenue aux Palais des expositions des Pins Maritimes (Safex), son département prévoit la relance des souks hebdomadaires mobiles pour contenir les commerçants issus des marchés informels en cours d’éradication progressive. C’est ainsi la tradition des souks des vendredi, dimanche ou lundi… qui fera son retour et qui sera en mesure de répondre aux sollicitations et doléances des jeunes commerçants de l’informel qui exigent depuis quelque temps une solution de rechange. Ces marchés seront tenus chaque jour dans une ville et ou une région en fonction d’un planning auquel les commerçants devront s’y conformer. Ces derniers seront d’ailleurs enregistrés à la Chambre de commerce et dotés du registre du commerce et soumis à une taxe minime de 25% pour un premier et qui sera progressivement revue à la hausse (50%, 75% et enfin 100%), à mesure que leur business prospère et leur capital augmente.
Alger se taille la part du lion
Selon le DG du CNRC, Mohamed Dhif, durant les neuf premiers mois de l’année en cours, le Centre national du registre du commerce a enregistré 270 066 inscriptions entre immatriculations, modifications, radiations et réimmatriculations, dont 139 033 créations de nouvelles entreprises réparties sur 127 573 personnes physiques et 11 460 personnes morales ou sociétés. Le plus grand nombre d’inscriptions a été enregistré à Alger avec un taux de 12%, suivi d’Oran (4,7%), Sétif (4,6%), Tizi Ouzou (4,5%) et Béjaïa et Tlemcen (3,2%). S’agissant des opérateurs économiques inscrits au registre du commerce durant la même période, ils sont pas moins de 1 585 284, soit une progression de l’ordre de 4,5% par rapport à toute l’année 2011 (1 516 642). Alger demeure la plus importante wilaya en matière d’implantation d’opérateurs avec un taux de 45% (11% de personnes physiques et 34 % de personnes morales). Abordant la nature des activités, le DG du CNRC a fait savoir que «41,9% du total des commerçants, personnes physiques, sont inscrits dans le secteur du commerce de détail, 40% dans les services et 14,1% dans la production industrielle et le BTPH». Alors que pour les personnes morales, ce dernier affirme que «31% du total sont inscrits dans les services, 29,5% dans la production industrielle et le BTPH et 22,4% dans le secteur de l’import- export». Mohamed Dhif a également fait savoir qu’«à fin septembre 2012, le nombre global d’étrangers inscrits au registre du commerce s’élève à 9 120, dont 7 036 sociétés, ce qui représente une évolution de 5,9% par rapport à 2011». Enfin, il est à souligner que le DG du CNRC a évoqué le projet de création d’un réseau national d’information du registre du commerce.
M. M.

Actualités : SELON AMAR TOU
Le permis à points sera «pédagogique»

Les préparatifs pour la mise en application du système du permis à points seront achevés d’ici la fin de l’année, a déclaré, hier, Amar Tou, ministre des Transports, sur les ondes de la Radio Chaîne III. Le ministre a précisé aussi que le permis fera office de document pédagogique dans un premier temps.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Selon le ministre des Transports, les accidents de la circulation ont connu une nette recrudescence en 2011 et appellera, à cet effet, à une application rigoureuse de la loi en plus de la poursuite de l’action de sensibilisation qui, a-t-il précisé, n’as pas donné les résultats escomptés. Concernant le permis à points, le ministre a déclaré qu’avec le ministère de l’Intérieur, ils sont en train de mettre en place les documents nécessaires pour le permis ainsi que son format. Expliquant que ce nouveau permis sera pédagogique, il précisera qu’il contiendra 24 points. «Quand ces points seront épuisés et faute de pouvoir les reconstituer par les méthodes pédagogiques prévues par la loi, nous ne passerons pas au retrait immédiat du permis», a souligné l’invité de la radio, précisant que le document sera utilisé pour apprécier les infractions et préparera aussi les automobilistes à plus de rigueur. Annonçant, par ailleurs, qu’il assistera aux premiers essais techniques du tramway de Constantine le 30 octobre prochain, le ministre a évoqué la réalisation de ce moyen de transport dans six autres wilayas,, dont Mostaganem, Ouargla, Batna et Annaba. Dans d’autres villes, les études de faisabilité sont en cours. Il s’agit de Béjaïa, Skikda, Tébessa, Biskra, Blida, Béchar et Tlemcen, a indiqué le ministre. Les projets seront inscrits, selon le ministre, en fonction des disponibilités financières. Le budget varie ainsi entre 30 et 50 milliards de dinars pour chaque ville déjà inscrite. Pour ce qui est du métro de la ville d’Oran, les études sont en cours depuis le mois de septembre 2011, elles seront livrées dans moins de six mois et les travaux seront lancés par la suite, a précisé le ministre. Pour le métro d’Alger, notamment la suite de la mise en service de la première ligne sur presque 10 km, il sera procédé d’ici la semaine prochaine au lancement du système intégral, la pose de voie et l’aménagement des stations notamment. De Haï-El-Badr à El Harrach sur quatre km, le tunnel est réalisé et bétonné, selon le ministre. Concernant le transport ferroviaire, actuellement 3 919 km sont opérationnels, a expliqué Amar Tou, alors que le secteur prévoit la réalisation de 1 719 km supplémentaires, ceci pour arriver à 6 300 km d’ici trois ans. «On a multiplié par trois les voies de chemin de fer depuis 2008», a commenté le ministre en notant que 5 700 km sont en phase d’étude pour mettre en place un réseau ferroviaire qui touche l’ensemble des régions du pays.
F.-Z. B.

Sports 
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LIGUE 1 (7e JOURNÉE)
El-Harrach irrésistible, l’Ouest dépérit
 
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Meghni «très déçu» par le nouveau faux pas
 
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Une semaine de mise au vert pour Mesbah et les Rossoneri
 
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Ligue des champions d’Afrique

Culture 

Par Maamar Farah
Il y a quelque temps, un gouvernement parmi ceux qui passent et repassent sans qu’on leur demande des comptes avait promis l’ouverture de bureaux de change légaux. Mais, au fil des ans, cette promesse a rejoint les nombreuses autres balancées dans le puits de l’oubli.
Et voilà qu’en reconnaissant l’utilité du change parallèle, DOK nous dit clairement que les cambistes agréés ne sont pas pour demain la veille ! La logique a été respectée. Et ceux qui semblent s’étonner d’une telle philosophie ont besoin de relire les détails du «Guide de Destruktor». Ils y trouveront tout ce qui devra être fait pour liquider ce pays le plus vite possible et le vendre au plus offrant. Sauf que, en l’état où le laissera Destruktor, personne n’en voudra ! Je vous laisse ! Mon ami «Didou l’Euro» m’a invité au grand bal qui aura lieu ce soir au Square pour fêter l’événement !
maamarfarah20@yahoo.fr
«L'âge ne compte pas, à moins d'être un fromage.»
(Billie Burke)

T’es pas cap’, tu rends le tablier coco !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Ould Kablia agrée un nouveau parti :   Le Front Patriotique des Cambistes ! L’Algérie ne peut pas lutter contre le change parallèle et ne luttera pas de toutes les façons contre ce «circuit économique». L’Algérie n’arrive pas à enrayer le phénomène de trafic autour des documents administratifs, des actes de naissance se monnayant presque ouvertement dans des mairies du pays. Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, pour la devise. Ouyahia, ancien Premier ministre pour la vente sous le manteau des extraits de naissance et des légalisations. Deux hauts responsables du pays avouent que l’Algérie officielle, l’Algérie des dirigeants, l’Algérie de ceux chargés des affaires de la Nation n’y arrive pas. N’y arrive plus ! Et alors, on fait quoi ? On s’occupe des poubelles ? Juste pour info, après les effets d’annonce, juste après, les ordures ont repris leur statut de monuments immuables, éléments à part entière du mobilier communal. Un mouton s’est vendu à près de 100 mille dinars ces dernières heures à Tiaret. Si j’étais maquignon, et si j’ai bien écouté les propos du ministre de l’Intérieur sur la devise, je vendrais mes moutons en euros ou en dollars. Pourquoi m’en priver ? Et surtout, qui pourrait m’en empêcher ? La république démissionnaire ? La république qui ne peut pas gérer un petit mecton déambulant boulevard Che Guevara à Alger, les mains encombrées de liasses de devises ? La république qui n’arrive pas à enrayer la vente d’un certificat de résidence ou d’une fiche familiale, en pleine mairie ? Que peut-on réellement attendre de grandiose, d’enthousiasmant, de fantasmant et de prometteur pour l’avenir de ce pays de gens qui n’arrivent même pas à gérer un flux de monnaie étrangère régulé par des loubards agissant de jour, dans la rue, parfois sous le pif désabusé des policiers ? Désolé, mais la république se juge d’abord sur ses actes. Comment puis-je te considérer comme crédible lorsque tu affirmes que tu vas éradiquer les poubelles lorsque tu n’es pas capable de gérer les ordures qui font payer un acte de naissance ? L’année prochaine, l’Aïd 2013, le mouton coûtera le prix d’une voiture d’occasion, et cela ne choquera presque plus. C’est absolument cela la mécanique mortelle. Celle qui pousse ses engrenages de plus en plus fort, de plus en plus vite, jusqu’à la kaboulisation de la cité et de ses affaires. Et puis, ultime aberration de ce système de la démission collective, c’est justement l’absence de démission du poste. C’est bien beau de venir dire qu’on n’y arrive pas, qu’on est incapable d’éradiquer le change parallèle ou les trafics autour des documents administratifs. Et après ? Il y a un pendant à ce genre de coming-out, khouya : la démission. T’es pas cap’, tu rends le tablier coco ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.