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Rouiba:Commune de Réghaïa : Solidarité sur fond de discorde

 

Commune de Réghaïa : Solidarité sur fond de discorde

le 07.08.11 | 01h00

 
	Les citoyens attendent davantage de leurs élus.
| © D. R.

Les citoyens attendent davantage de leurs élus.

Quelque 1140 aides en espèces ont été octroyées aux familles nécessiteuses.

Dans le cadre de la solidarité durant le mois de Ramadhan, l’APC de Réghaïa a octroyé quelque 1140 aides aux familles nécessiteuses de la commune. Nous apprendrons des responsables locaux que cette aide a été attribuée en espèces, contrairement aux années précédentes, où on donnait aux familles déshéritées des denrées alimentaires. Selon les responsables de l’APC, chaque famille a reçu 4850 DA. Cette aide financière est parvenue aux ayants droit par le biais de la Poste.
Toutefois, les responsables locaux ont tenu à soulever la question de la mésentente générale qui prévaut au sein de l’APC et qui entrave le bon déroulement du travail au sein de la municipalité. Cette situation, qui dure depuis maintenant plusieurs années, pénalise les habitants de la commune qui n’ont enregistré aucune amélioration dans leur cadre de vie.
A l’origine de cette tension entre les élus, une affaire qui remonte à quelques années et dont aurait été victime Makhloufi Ahmed, élu à l’assemblée et chargé des affaires sociales.

«J’ai été victime d’une machination orchestrée par deux élus de l’APC avec la complicité d’un policier qui exerce au  commissariat de la ville. Tout cela sur la base d’une lettre anonyme envoyée à partir du fax de la circonscription administrative de Rouiba qui est, d’ailleurs, toujours en service, et écrite également à l’aide d’une machine à écrire appartenant à la police», assure-t-il, avant d’ajouter : «J’ai été blanchi par la justice qui m’a totalement innocenté dans cette affaire sordide. Mais je demande à ce que je sois officiellement réhabilité.»
M. Makhloufi a porté plainte officiellement contre ses détracteurs.

«A travers cette plainte, je demande l’ouverture d’une enquête  pour déterminer les responsabilités de tout un chacun et lever le voile sur certaines zones d’ombre, à savoir l’utilisation d’une machine à écrire appartenant à la police pour rédiger une lettre anonyme me mettant en cause, le fax duquel a été envoyée la lettre qui s’est avéré appartenir au cabinet de l’ex-wali délégué de Rouiba. Aussi, il est primordial de savoir comment une lettre anonyme peut atterrir au siège de la police judiciaire de Bab Ezzouar et servir de déclencheur pour l’ouverture d’une enquête sans que cette dernière soit ordonnée par le procureur de la République. Par ailleurs, il est certain que le policier qui a rédigé la lettre a dû recevoir l’ordre de sa hiérarchie», déplore M. Makhloufi. Il insistera : «Une expertise sur la machine à écrire et le fax est nécessaire pour établir la vérité, d’autant plus que ces appareils sont toujours utilisés.»

En tout état de cause, ce genre d’affaires altère le bon déroulement du travail au sein de la municipalité plus qu’il ne le favorise, et ce sont, tout compte fait, les intérêts des habitants de la commune qui sont mis de côté. La commune de Réghaïa, de par le nombre effarant de bidonvilles qu’elle contient, englobe un nombre important de familles déshéritées qu’il convient de prendre en charge, notamment au courant du mois sacré du Ramadhan. Il est également utile de rappeler que la commune de Réghaïa compte l’une des plus grandes zones industrielles d’Algérie, et le nombre d’ouvriers qui sont loin de chez eux est important. Une action visant à les prendre en charge durant ce mois sacré serait également la bienvenue.  
 

Saci Kheireddine
 


08/08/2011
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