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Libye: le port de Misrata sécurisé, l'Otan sera représentée à Benghazi

 

 


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Libye: le port de Misrata sécurisé, l'Otan sera représentée à Benghazi

Des rebelles libyens, le 27 avril 2011 à Jweb Ya, près de la frontière avec la Tunisie, dans le district de Nalout

 
 
 
 
 
 
 

Le port libyen de Misrata était sécurisé par les rebelles mercredi au lendemain d'un bombardement des forces du régime, alors que l'Otan s'apprêtait à installer un représentant à Benghazi, fief des insurgés, pour nouer des contacts politiques avec l'opposition.

Les forces pro-Kadhafi ont été repoussées à 40 km à l'est après des frappes de l'Otan et des combats au sol.

Troisième ville de Libye, Misrata est présentée par les rebelles comme une ville "clé" dans leur avancée vers Tripoli, à 200 km plus à l'ouest.

La ville reste néanmoins encerclée par l'armée à l'est, au sud et à l'ouest, la seule voie de ravitaillement étant la mer.

Des affrontements se sont poursuivis mercredi, mais hors de la cité, à des dizaines de kilomètres à l'est, nettement plus près au sud et à l'ouest, selon des sources rebelles.

Une source médicale a fait état de "quelques blessés" mais d'"aucun mort", contrairement aux jours précédents.

Des explosions lointaines et régulières étaient audibles en début de soirée, nettement plus espacées qu'en début d'après-midi où elles étaient quasi ininterrompues, selon des journalistes de l'AFP.

Mardi, des dizaines de roquettes étaient tombées sur le port et ses environs, faisant un mort et touchant notamment un camp de tentes abritant des réfugiés africains en instance de départ, selon un bilan du Croissant Rouge.

Il reste environ 1.300 réfugiés coincés à Misrata, essentiellement des Nigériens.

Le bombardement du port a bloqué les évacuations par la mer et la situation dans la ville devient très préoccupante, a averti la commissaire européenne en charge de l'aide humanitaire, Kristalina Georgieva.

La perte du port serait aussi un "vrai désastre" pour les civils qui se retrouveraient sans aide humanitaire, a indiqué à l'AFP le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire du Conseil national de transition (CNT), qui regroupe les rebelles à Benghazi (Est).

Selon le Croissant rouge à Misrata, les violences dans la ville ont fait environ 1.500 morts, habitants et rebelles, depuis le soulèvement de la ville le 19 février.

L'Otan, aux commandes de l'intervention militaire internationale depuis le 31 mars, a indiqué mercredi "avoir empêché une attaque contre Misrata" la nuit dernière.

L'organisation a détecté "un important mouvement de véhicules" se dirigeant vers des positions qui pourraient menacer le port de Misrata et des civils, a indiqué la vice porte-parole de l'Alliance Carmen Romero.

L'Otan a dirigé son aviation vers cette zone et elle a "frappé plusieurs véhicules", détruisant notamment un lance-missile terre-air et six véhicules militaires, selon elle.

Les combats entre rebelles et pro-Kadhafi se cristallisent depuis plusieurs semaines autour de Misrata et de la région d'Al-Jabal Al-Gharbi, une zone montagneuse dans l'ouest du pays.

Dans cette région, de nombreuses familles fuyaient mercredi Zenten en direction de la frontière tunisienne, a indiqué un témoin. Les forces du colonel Mouammar Kadhafi ont intensément bombardé cette ville et son hôpital, faisant trois blessés, selon lui et l'hôpital.

Des tirs intenses d'artillerie et de mortiers ont par ailleurs été entendus vers 14H00 (13H00 GMT) autour du poste-frontière libyen de Dehiba, à quelques km de la frontière avec la Tunisie, ont indiqué à l'AFP des témoins.

Ce poste-frontière avait été pris la semaine dernière par les rebelles. Depuis lors, les gens sur place redoutaient une contre-attaque des forces loyalistes.

Sur le plan politique, les pays membres de l'Otan se sont mis d'accord pour installer un représentant de l'alliance à Benghazi afin de nouer des contacts avec l'opposition libyenne, selon un responsable de l'Otan.

Par ailleurs, des experts de la commission d'enquête indépendante de l'ONU sur les allégations d'atteintes aux droits de l'Homme en Libye sont arrivés mercredi dans le pays, selon l'agence officielle libyenne Jana.

Sur le plan financier, le président américain Barack Obama a ordonné formellement le déblocage d'une aide non militaire urgente de 25 millions de dollars destinée aux rebelles.

Et une réunion technique du groupe de contact sur la Libye, consacrée à l'aide financière au CNT, s'est tenue mercredi à Doha, selon le ministère français des Affaires étrangères.

Le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, est contesté par une révolte née à la mi-février, réprimée dans le sang. Le mouvement de contestation s'est transformé en guerre civile, provoquant l'intervention d'une coalition internationale le 19 mars sur mandat de l'ONU.

L'Union africaine a appelé à cesser toute opération militaire visant de hauts responsables libyens après une frappe aérienne de l'Alliance qui a détruit dimanche le bureau de Kadhafi à Tripoli.

MISRATA (Libye) (AFP)

mercredi 27 avril 2011 - 20:34

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27/04/2011
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