ROUIBA ......

ROUIBA  ......

Les 7+7 entre boycott et absentéisme

 

Investiture de la 7e législature : Dans l'attente de la liste ...
El Moudjahid
L'investiture de la chambre basse et de ses 462 membres parlementaires élus est prévue dix jours après la proclamation, le 15 mai dernier, par le Conseil constitutionnel, des résultats des élections législatives, coïncidant avec le vendredi 25 mai, ...
Afficher tous les articles sur ce sujet »

El Moudjahid
Protestation contre la fraude électorale : 16 partis boycottent le ...
El Watan
Le Front politique pour la sauvegarde de la démocratie (FPSD) est une nouvelle entité créée, hier à Alger, par 16 responsables de partis politiques, dont la plupart ont obtenu l'agrément entre février et mars 2012. Il s'agit du Front national algérien ...
 »

El Watan
Le Conseil constitutionnel poursuit les investigations concernant ...
Algérie presse service
ALGER - Le Conseil constitutionnel poursuivait mardi les investigations concernant les 167 recours déposés par les candidats et les partis politiques ayant participé au scrutin du 10 mai 2012 après avoir adressé des notifications à tous les candidats ...
»
Gel de la grève des praticiens spécialistes de Santé publique
L'Expression
Le conseil national du SNPSSP, en session ouverte depuis le 17 février 2012 pour l'évaluation de son mouvement de grève, s'est réuni le 21 mai à Alger et a décidé du gel de la grève, indique un communiqué du syndicat, signé par son président Mohamed ...
 »
Collusion avec des régimes archaïques
Liberté-Algérie
La “régression féconde” n'aura pas lieu en Algérie : après une défaite militaire, leurs carottes sont cuites à la sauce électorale. Chère à un sociologue national, la “régression féconde” est en vérité un concept d'un think tank étasunien inspiré de ...
t »
Les 7+7 entre boycott et absentéisme
L'Expression
Comment des chefs de parti peuvent-ils encore pousser à l'absentéisme au Parlement quand 35 millions d'Algériens ne cessent de le dénoncer? Ces mêmes partis qui se demanderont ensuite pourquoi les électeurs leur tournent le dos. La législature de 2012 ...
 »
Cameroun : Les frères Biyick expriment leur colère contre le Minsep
Camer.be
Plusieurs partis politiques algériens se sont constitués, lundi 21 mai, en "Front politique pour la démocratie". Les factions politiques ont annoncé qu'elles rejettaient les résultat des législatives du 10 mai et ont décidé de boycotter les travaux de ...
Afficher tous les articles sur ce sujet »
Tunisie: Est-ce le crépuscule de la troïka sur fond a teinte ...
Babnet Tunisie
Une fuite soutenue des capitaux tunisiens vers l'Algérie et la Libye, comme au temps révolu de l'ancien régime. • Un retour en force et une réconciliation des tunisiens avec la principale organisation syndicale, considérée comme un puissant levier ...
 »
L'erreur politique
Algérie Soir
Tous ceux de l'intérieur et de l'extérieur du pays qui ont suivi et analysé le déroulement de l'opération électorale, ont tiré autre chose que ces spéculations : les électeurs algériens ont été les seuls acteurs jeudi 10 mai 2012.
At »
C 

Les 7+7 entre boycott et absentéisme

Par 

Imaginez des petits commerçants qui décident de boycotter un marché dominé par la grande distribution. Echec assuré. C'est ainsi que peut être résumée la décision des 14 partis politiques de boycotter la nouvelle législature. En réalité, 7 d'entre eux n'ont obtenu aucun siège de député. Ceux-là auraient mieux fait de réfléchir avant de se laisser entraîner dans le ridicule et signer un boycott de quelque chose qu'ils n'ont pas. L'autre moitié a, en tout et pour tout, 28 sièges sur les 462 que compte la nouvelle Assemblée. On vous laisse deviner l'effet que peut avoir un tel «poids» sur le fonctionnement de l'institution. Toujours dans le ridicule quand ces 14 partis décident de tout leur «poids» de «ne pas reconnaître le gouvernement issu de cette Assemblée». En définitive, il n'y a pas que les 7 premiers qui auraient dû réfléchir avant de rendre public leur accord mais l'ensemble des 14. S'ils avaient réfléchi, ils auraient évité l'effet boomerang de leur décision. Un effet qui les réveillera sans doute. Un peu tard, tout de même. Le leader du FJD, Abdallah Djaballah, qui a abrité la réunion, a cru voir un de ces effets. «Le retrait des députés n'aura aucun impact politique sur le terrain, puisque de toute manière, l'administration va les remplacer», a-t-il déclaré aux journalistes à l'issue du conclave. Il pensait naïvement que les journalistes ignoraient la difficulté des partis à exiger de leurs députés de renoncer à la vie parlementaire. Donc pas de retrait mais boycott des travaux. Plutôt absentéisme puisqu'il s'agit de garder le mandat et de ne pas assister aux travaux. Il a, cependant, oublié que le règlement intérieur de l'APN va être amendé pour combler le vide face au problème de l'absentéisme des députés qui a marqué durement les précédentes législatures. Il est clair que si un tel amendement, lorsqu'il avait été annoncé, avait fait sourire Mme Louisa Hanoune qui y voyait une «fonctionnarisation» des députés, il n'en demeure pas moins qu'il existe dans des parlements bien plus anciens que le nôtre. A titre d'exemple, en 2011 plus de 100 députés français ont été sanctionnés pour absentéisme. Le sixième des sièges de leur assemblée, alors que chez nous cette tendance était inversée. Donc M.Djaballah et les partis qui l'ont suivi déchanteront vite lorsque leurs députés feront le choix de leur désobéir pour ne pas perdre les avantages liés à leur mandat. Les députés y gagneront et la crédibilité du nouveau Parlement, aux yeux des électeurs, aussi. Un paramètre d'appréciation qui a visiblement échappé aux 14. Pardon! Aux 7. A ceux qui ont des députés. Cela ne nous empêchera pas de pousser plus loin les observations. Comment des chefs de parti peuvent-ils encore pousser à l'absentéisme au Parlement quand 35 millions d'Algériens ne cessent de le dénoncer? Ces mêmes partis qui se demanderont ensuite pourquoi les électeurs leur tournent le dos. La législature de 2012 bénéficie d'un état de grâce tant sa configuration augure d'un réel changement. Des parlementaires jeunes. Plus d'un tiers de femmes parmi eux. Des parlementaires indemnes des tares du passé. Des parlementaires qui portent sur leurs épaules les aspirations au changement de toute une nation. Contre l'enrichissement illicite, contre le trafic d'influence, contre la corruption, contre l'absentéisme, pour une plus grande écoute des préoccupations des citoyens, pour une plus grande interactivité. De tout cela, les 14 n'ont vu que leur «nombril». Au lieu de mieux se préparer pour les municipales qui auront lieu dans quelques mois, au lieu de penser déjà aux législatives de 2017 sachant que la confiance des électeurs se gagne au long terme, les 14, en voulant gagner vite et gros, n'auront réussi qu'à aggraver leurs pertes. Comme tous les mauvais perdants!

 *****

10 jours «élastiques» pour l'APN 2012

Lundi 21 Mai 2012

Par 

L'article 113 de la Constitution est clair. Il précise bien que «la législature débute de plein droit le dixième jour suivant la date d'élection». C'est-à-dire la date du scrutin. C'est-à-dire le 10 mai 2012. Même si on est nul en calcul, on peut compter avec ses doigts. Ce qui donne le 19 mai 2012 comme échéance réglementaire. Samedi dernier nous étions le 19 mai et il ne s'est rien passé. L'attente continue. Pourquoi, comment? Pour nous renseigner, nous avons trouvé la mise à jour du site de l'APN arrêtée au mois de mars dernier. Nous avons lu la presse et avons trouvé des explications farfelues. Comme celle qui annonce l'installation de la nouvelle APN pour le 27 mai prochain sous prétexte que les «10 jours» prévus par la Constitution devraient courir à partir de la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel. Il faut être fort pour confondre «date des élections» et «date de proclamation». Le site du Conseil constitutionnel ne nous avancera pas plus dans notre recherche. Sa mise à jour est figée au 7 mai 2012 avec le communiqué concernant les recours. Du côté des partis qui gesticulent dans tous les sens, pas la moindre allusion à cette installation «dans les dix jours». Pas même le FLN qui a raflé la mise et dont le secrétaire général semblait, hier, dans les colonnes du quotidien Al Khabar, plus préoccupé par le régime semi-présidentiel qu'il veut voir s'instaurer, que par l'application de la Loi fondamentale. On a même entendu certains évoquer les recours introduits pour expliquer le dépassement des dix jours. Or le Conseil constitutionnel doit statuer sur ces recours dans les trois jours après le terme du délai de dépôt de ces mêmes recours. Ce délai ayant expiré jeudi dernier, c'était donc hier que le Conseil constitutionnel devait rendre ses décisions. Ne nous égarons pas. Tout ceci n'est d'aucune incidence sur les «dix jours suivant la date d'élection» de l'article 113 de la Constitution. Les changements qui pourraient surgir des recours ne risquent pas de bouleverser la donne et donner une autre configuration parlementaire. Des petits réglages tout au plus. A quelle autre porte frapper? Qui pourra éclairer notre lanterne et celle de l'opinion publique? Sommes-nous les seuls à nous inquiéter de ce «dixième jour»? Cela en a tout l'air. Pourtant le respect de la loi prend tout son sens dans l'élan produit par la régularité historique des élections législatives du 10 mai 2012. Une régularité saluée par l'ensemble de la communauté internationale. Par quel mauvais sort devrions-nous faire un pas en avant et deux pas en arrière? Il n'est pas impossible que les décisions des recours introduits soient rendues après «le bouclage» des journaux. C'est-à-dire au JT de 20h d'hier. Ce qui, de toute façon, ne règle toujours pas le délai d'installation de l'APN, dépassé depuis le 19 mai dernier. Un mauvais départ dont on se serait bien passé. Et dire que nous pensions aborder, aujourd'hui, quelques aspects du fonctionnement de la nouvelle Assemblée. Comme la déclaration de la situation patrimoniale des députés au début et à la fin du mandat. Ou encore la prestation de serment qui n'a, malheureusement, jamais été prévue pour nos parlementaires alors que plusieurs pays l'exigent (Canada, Belgique, Suisse, etc). En Allemagne même les ministres prêtent serment. Alors et pour éviter de «placer la charrue avant les boeufs», nous remettons au tiroir ce sujet en attendant, comme tout le monde, que le «dixième jour» arrive enfin et que la nouvelle Assemblée soit enfin installée. Nous le faisons la mort dans l'âme car le comble qui pouvait arriver à l'institution législative est qu'elle fasse, elle-même, l'objet de la non-application de la loi. On reprend à compter avec nos doigts. Sans arrêt. Sait-on jamais!



23/05/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres