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LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DANS LES MÉDIAS

 

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Actualités :

 LA CAMPAGNE ÉLECTORALE PREND FIN

                                     A MINUIT    
Entre discours creux et promesses intenables


Après trois semaines d’une campagne électorale des plus moroses, les partis politiques font un premier bilan mitigé. Sans surprise, les partis de l’alliance présidentielle se disent satisfaits de son déroulement et énoncent du bout des lèvres «quelques dépassements». Mais chaque parti semble avoir ses propres préoccupations.

Ainsi, le FLN donnait l’impression de mener non pas une, mais trois campagnes électorales : une pour les locales, une pour la révision de la Constitution et une autre pour les présidentielles. Un triptyque que l’on retrouve dans la quasi-totalité des discours que Belkhadem a eu à prononcer lors de ses quelques sorties sur le terrain. Il faut dire que le patron du FLN a opté pour un programme «allégé». Son collègue de l’alliance présidentielle, Ahmed Ouyahia, qui s’est rendu dans 38 wilayas, s’est engagé dans une campagne intense au cours de laquelle il a réaffirmé les positions de sa formation. Un discours très soft, le RND donnant l’impression de «gérer les équilibres». Idem pour le MSP. Cet autre «allié présidentiel » ne s’est pas illustré par une campagne offensive. Juste ce qu’il faut pour préserver ses acquis. Le RCD et le FFS de leur côté crient au scandale et dénoncent une «fraude anticipée». La formation de Saïd Sadi prédit un taux de participation dérisoire. Une prédiction confortée par le total désintérêt affiché par les électeurs potentiels. Karim Tabbou semble, pour sa part, conforté dans sa logique depuis sa dernière rencontre avec le chef du gouvernement. Tous deux se sont en effet plaints des agissements de l’administration, comprendre du ministère de l’Intérieur. Quant au Parti des travailleurs, sa campagne a été axée sur ses revendications populistes habituelles. Une stratégie qui semble avoir fait ses preuves, notamment lors des dernières législatives, consistant à dénoncer certaines actions du gouvernement tout en préservant le chef de l’Etat. Reste l’essentiel : qu’aura retenu le citoyen de cette campagne? Osons dire rien… mis à part des candidats ne convainquant pas, des discours creux, des promesses intenables et des murs enlaidis par les affiches.
N. I.

Mohcène Bellabes (RCD) :
«Jamais l’administration n’a été aussi partiale»
«La campagne électorale s’est déroulée dans des conditions très difficiles. Jamais l’administration n’a été aussi partiale. La fraude électorale sera la pire depuis l’indépendance. C’est la première fois qu’on constate que dès le dépôt des listes, l’administration s’est positionnée en faveur de certains partis tout en essayant de dissuader les candidats de l’opposition et évincer les militants qui se sont distingués au sein de la société civile. Avec tout ça, Zerhouni a décidé de supprimer la commission de surveillance des élections en violation de la loi. Des partis ont utilisé les moyens de l’Etat et les mosquées . On est convaincu au RCD que le taux d’abstention sera plus fort qu’aux législatives. Jusqu’à aujourd’hui, l’administration n’a pas réagi à nos doléances. Nous l’avons saisie pour dénoncer la nomination de certains encadreurs proches de quelques partis mais c’est le silence total…»
N. I.

Karim Labchri (PT) :
 «Une campagne positive»
«Pour le Parti des travailleurs, la campagne se déroule bien. Il y a plus d’engouement que lors des législatives. La secrétaire générale du parti a animé plusieurs meetings et clôturera aujourd’hui la campagne à Alger. Notre orientation a été d’ouvrir le débat au niveau des wilayas. L’écho est des plus favorables. Nous avons enregistré plusieurs adhésions au parti durant la campagne. C’est la preuve que le peuple veut du changement. Il veut des solutions à la crise. Pour les législatives, c’est le désarroi qui a poussé les électeurs à déserter les urnes.»
N. I.

SAID BOUHADJA (FLN) :
«Chaque parti est libre de développer ses arguments»
Nous considérons que la campagne que nous avons menée est positive. Il faut toutefois reconnaître qu’il n’y a pas eu un très grand engouement de la part des citoyens. C’est pour cette raison que nous avons décidé de tenir un discours réaliste. Nous avons pu le constater lors des meetings de notre secrétaire général. Certains nous ont toutefois reproché d’avoir axé notre discours politique sur la révision de la Constitution et le soutien d’un troisième mandat présidentiel en faveur de Abdelaziz Bouteflika. En fait, ce sont des initiatives propres au FLN et nous estimons que chaque parti politique est libre de développer des arguments pour rallier les citoyens à sa cause. Quant au mouvement de contestation qui a pris forme lors de l’élaboration des listes électorales, je puis vous dire qu’il n’a eu aucun effet sur le déroulement de notre campagne.
T. H.

MILOUD CHORFI (RND) :
«Peu d’engouement dans les grandes agglomérations»
Le bilan de campagne du Rassemblement national démocratique est positif. Lors des déplacements du secrétaire général, qui s’est rendu dans 38 wilayas, nous avons constaté un réel engouement de la population dans les villes moyennes et les villages. Il faut reconnaître que la situation est tout autre dans les grandes agglomérations. Nous espérons juste que les citoyens iront voter en masse jeudi prochain.
T.H.

MOHAMED DJEMAÂ (MSP) :
«Nous aurions souhaité la reconduction de la commission de contrôle des élections»
On peut dire que dans l’ensemble, la campagne s’est bien passée. Le président du parti, les ministres, les parlementaires ainsi que les cadres du parti ont sillonné le pays pour aller à la rencontre des citoyens. Nous avons mené notre campagne sur quatre grands axes : les principes et l’idéologie de notre parti, les valeurs démocratiques, le développement et enfin la justice sociale. Nous pensons que les choses devraient bien se dérouler jeudi prochain. Sauf que nous aurions souhaité que la commission nationale de contrôle des élections soit reconduite. Des partis politiques n’ont accepté de créer des commissions que dans certaines wilayas, mais cela risque d’être difficile faute de temps.
T. H.

FFS : haro sur la fraude «anticipée»
Le parti de Karim Tabbou qui n’a eu de cesse de dénoncer une «fraude anticipée» a organisé pas moins d’une trentaine de meetings dans 25 wilayas. Des rencontres de proximité ont également été organisées aussi bien par les membres du conseil national que par les candidats eux-mêmes qui se sont impliqués. Le FFS clôturera aujourd’hui sa campagne par de «grands» meetings à Béjaïa et Tizi-Ouzou.
N. I.

 

 

 

 

La Une du 06/11/2007
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LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DANS LES MÉDIAS
La part du lion au FLN
06 Novembre 2007
- Page : 3
Lu 65 fois 

Bientôt la grande bousculade au siège de l'Entv

Le vieux parti aura le plus grand temps d'antenne avec 84 unités, suivi par le RND avec 83 unités et le parti de Soltani avec 65.

Le plus grand temps d'antenne dans les médias lourds (radio et télévision) a été réservé au parti de Belkhadem. Le parti bénéficiera de 84 unités de cinq minutes chacune à la télévision et au niveau de chacune des trois chaînes de Radio (Chaîne I, Chaîne II et la Chaîne III). Avec un volume horaire aussi consistant, le vieux parti s'en donnera à coeur joie lors de la campagne électorale qui s'ouvrira officiellement après-demain.
Voilà donc un point positif pour le parti de Belkhadem secoué par une crises interne. Avec «ce butin» médiatique, le FLN entamera donc la campagne électorale avec une longueur d'avance psychologique sur son rival de toujours, le RND. Ce dernier, à l'affût, ne jure que par la majorité qu'il doit retrouver à l'occasion des élections du 29 novembre.
Les créneaux de passage des candidats dans les médias publics ont été désignés lors du tirage au sort organisé hier, au Centre international de presse. Une opération effectuée en présence de représentants des partis politiques en lice.
La détermination des crédits horaires a été effectuée suivant le nombre de listes électorales agréées présentées pour le rendez-vous électoral. Le FLN a présenté quelque 1580 listes.
C'est le RND qui vient en deuxième position en termes d'occupation du volume horaire dans les médias lourds, puisque ce parti a présenté 1570 candidats sur le territoire national. Le parti de Ahmed Ouyahia aura à épuiser un volume horaire de 83 unités de cinq minutes chacune au niveau de la télévision et des trois chaînes de la Radio nationale.
Le MSP vient en troisième position avec ses 1217 listes agréées qui lui permettront un crédit horaire de 65 unités. Avec le même critère de listes on retrouve successivement le FNA, le PT, le RCD, le FFS, le mouvement Islah, le mouvement En Nahda, le groupe des indépendants et AHD 54.
Bénéficier du temps d'antenne, dépend du critère fixé à cet effet: avoir le plus grand nombre de listes. Si la position du FLN en tant que première force politique du pays n'étonne pas, il convient de remarquer le net recul des partis islamistes. En effet, le MSP, l'actuel parti de la mouvance représentée à l'APN, ne vient qu'en troisième position. Très loin derrière la mouvance démocratique comme le RCD, le FFS ou le PT, viennent les autres partis islamistes. Il s'agit, notamment du mouvement El Islah et celui d'En Nahda.
C'est aller vite en besogne que d'affirmer que cette mouvance est minoritaire. Loin s'en faut. Les observateurs de la scène politique avancent qu'il s'agit d'une simple hibernation imposée par des crises internes. Ainsi, sur un nombre de 25 formations politiques qui participeront aux prochaines joutes électorales, 17 seulement auront le droit à l'antenne. Les 17 partis vont se départager les deux heures quotidiennes (soit 456 unités de cinq minutes chacune), à la télévision et les 1368 unités sur la radio nationale. Soit 456 unités pour chacune des trois chaînes, ainsi qu'une nouvelle émission de 60 minutes, proposée par la télévision. Elle commencera le 10 novembre, à partir de 21h.
Le chargé de cette émission invitera un haut responsable du parti, en lui laissant le choix de la diffusion (direct ou différé).
L'intervention des représentants des partis à la télévision s'effectuera durant les journées du samedi au vendredi et répartie en quatre créneaux, qui commencent de 12h25 à 12h55, de 18h30 à 19h00, de 19h20 à 19h50 et de 23h30 à 24h00.
Les trois chaînes de radio ont vu également leurs créneaux répartis et ils seront communiqués aux partis.
Du fait de la règle des candidatures agréées, cinq partis auront un passage de cinq minutes au niveau de la télévision et des trois chaînes de radio, alors que huit autres en seront tout simplement privés.
Il s'agit du Pnds, du RA, du PST, du RPR, du Fnic, du MJD, du Mnnd et du MDS.

Ali CHERARAK

 
 
 
Actualité (Mardi 06 Novembre 2007)

Temps d'antenne pendant la campagne électorale
Les candidats se partageront plus de 9 000 heures

Par : Hafida Ameyar
Lu : (49 fois)

Les 25 partis politiques et groupements d'indépendants, engagés dans les élections locales, vont se partager 1 824 unités, pendant 18 jours, du 8 au 26 novembre, soit 152 heures d'émissions (1 824 x 5 minutes), dont 38 heures à la télévision et 114 heures sur les 3 chaînes de la radio. L'information a été livrée, hier, au Centre international de la presse (CIP, Alger), par la commission chargée de la couverture médiatique du scrutin du 29 novembre prochain, lors de l'opération du tirage au sort, en présence des représentants des partis et des indépendants. À l'exception de 5 formations politiques : ME, PNSD, PST, FNIC et MJD. Ces derniers ont également annoncé que les crédits horaires sont déterminés par le rapport du temps global d'émission (télévision et chacune des 3 chaînes de la radio) sur la somme des listes électorales. Sur la base de calcul, le FLN et le RND, qui se présentent avec respectivement 1 580 listes électorales et 1 572 listes, se taillent la part du lion en matière de crédits horaires pendant les 18 jours de campagne électorale, puisque l'ancien parti unique concentre 336 unités, soit 1 680 minutes (28 heures) réparties de façon égale entre le passage à la télévision (420 mn ou 7h) et le passage dans chacune des chaînes de radio (7h en arabe, 7h en français et 7h en tamazight), contre 332 minutes (27h et 40 mn) pour la formation d'Ahmed Ouyahia. Le MSP se place en troisième position (1 219 listes et 260 minutes, soit 21h et 40 mn), suivi du FNA (1 130 listes, 240 unités ou 20h), du PT (981 listes, 208 unités ou 17h et 20 mn), du RCD (499 listes, 104 unités ou 8h et 40 mn), du FFS (457 listes, 96 unités ou 8h), d'El-Islah (351 listes, 72 unités ou 6h) et d'En-Nahda (347 listes, 72 unités ou 6h). Le groupement des indépendants arrive ainsi en 10e position (311 listes, 64 unités ou 5h et 20 mn) talonné de près par AHD-54 (45 listes, 8 unités ou 40 mn). Les 6 formations politiques suivantes, que sont l'ANR (26 listes électorales), Alliances (26 listes), le MEN (21 listes), le MNE (18 listes), le ME (16 listes) et le PRA (12 listes), bénéficient de 4 unités chacune, soit 20 mn d'antenne durant toute la campagne, dont 5 mn à l'ENTV, 5 mn à la radio Chaîne I, 5 mn à la radio Chaîne II et 5 mn à la radio Chaîne III. Le reste des partis politiques, le PNDS (9 listes), le RA (7 listes), le PST (6 listes), le RPR (5 listes), le FNIC (4 listes), le MJD (3 listes), le MNND (1 liste) et le MDS (1 liste), ne dispose d'aucun crédit horaire relatif à l'expression directe.
Il y a lieu de relever que le nombre global de listes électorales est de 8 647, dont 8 316 listes pour les Assemblées communales (APC) et 328 listes pour les Assemblées de wilaya (APW). Sur les 25 formations politiques qui participent aux élections locales du 29 novembre 2007, seules 11 d'entre elles ont constitué les deux listes pour les APC et les APW : FLN, RND, MSP, FNA, PT, RCD, FFS, El-Islah, En-Nahda, l'ANR et Alliances.
Les trois partis dits de la coalition présidentielle (FLN, RND et MSP) concentrent plus de la moitié des listes électorales, avec leurs 4 371 listes, dont 3 228 listes pour les APC (sur un total de 8 319 listes) et 43 listes pour les APW (sur un total de 328 listes). On notera cependant que l'ANR et Alliances participent, chacune de son côté, avec une seule liste pour les APW. Enfin, si l'on en croit la commission chargée de la couverture médiatique des élections, "les alliances ne peuvent prétendre au bénéfice d'un temps d'antenne cumulé".

H. Ameyar

                                                                                                                                      
 

 

                                                                                                                              Le maire: un faire-valoir
10 Novembre 2007
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La campagne nouvelle est donc arrivée et à l'issue de laquelle, le 29 novembre, seront élus les édiles des APC et des APW. Les Assemblées communales et de wilaya connaîtront-elles l'insuccès qui a marqué les législatives du 17 mai dernier? Il est encore trop tôt pour le dire, mais on peut d'ores et déjà relever que le statu quo sera encore une fois de mise, quant au statut des futurs magistrats élus à la tête des communes. En ce sens que le président de l'APC, ou plus prosaïquement Monsieur le Maire, demeurera encore ce qu'il a toujours été, un faire-valoir sans autorité ni prérogatives politiques sans lesquelles il restera ce qu'il est: un simple administrateur d'une unité territoriale.
En d'autres termes, le maire algérien n'a pas la dimension politique ni de (vrai) pouvoir lui conférant le statut d'homme d'Etat. Or, c'est dans la gouvernance communale que l'homme politique acquiert l'expérience politique et de gestion nécessaires le qualifiant à des missions autrement plus gratifiantes à la tête de ministères ou à la chefferie du gouvernement, voire à la présidence de l'Etat. Voilà des objectifs non seulement hors de portée du maire algérien mais qui lui sont fermés du fait même du fonctionnement propre au système politique algérien fondé sur la cooptation et non sur la compétence et le savoir-faire politique et de gestionnaire de ces hommes de base que sont les maires. En fait, dans la gouvernance algérienne il y a absence de continuité entre la commune et les hautes sphères de l'Etat avec comme résultat, le vide qui emprunt le champ politique national.
La situation des communes et des wilayas est encore aggravée, si cela se peut, par les tergiversations du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à actualiser et à rendre publics les Codes communal et de wilaya, qui puissent donner aux unités et circonscriptions territoriales de fonctionner normalement et dans la transparence. Les élections locales étaient pourtant une opportunité appropriée pour enfin finaliser ces instruments de travail indispensables pour les communes et les wilayas. Ce sont, en fait, ces atermoiements et ces hésitations qui font douter de la bonne foi des pouvoirs publics, qui donnent l'impression de politiser à outrance des codes qui entrent de plain-pied avec les conduites des affaires communales et de wilaya. C'est, en fait, cette propension des pouvoirs publics à entourer de mystère la moindre de leur décision -ce qui, sans doute, n'est qu'une méticulosité à tout le moins zélée- (cf; le découpage territorial devenu, outre d'être un feuilleton, un enjeu politicien) qui a créé la fracture entre les gouvernants et les citoyens avec, en toile de fond, les émeutes cycliques observées sur l'ensemble du territoire national.
Ce qui nous ramène au rôle du maire qui, par la tâche dans laquelle il est confiné, se trouve en fait totalement coupé de la société qu'il est censé administrer car, justement, il manque à cet édile la dimension politique qui fait les hommes d'Etat. En cantonnant les maires dans un rôle administratif, en leur enlevant cette dimension politique, c'est l'Etat, en fait, qui est ainsi privé de l'apport d'hommes en contact direct avec la société et qui pratiquent la gouvernance sur le terrain. Et la crise politique récurrente que vit l'Algérie ne s'explique pas autrement que par cette absence de lien ombilical entre la base (qu'est la commune) et le haut (gouvernement, présidence de l'Etat) de la gouvernance algérienne. Et à l'évidence, ce ne sont pas les élections du 29 novembre qui vont corriger ces manques et défauts du statut du premier magistrat de la commune algérienne.

N. KRIM

 
   Le maire: un faire-valoir
10 Novembre 2007
Lu 74 fois 

La campagne nouvelle est donc arrivée et à l'issue de laquelle, le 29 novembre, seront élus les édiles des APC et des APW. Les Assemblées communales et de wilaya connaîtront-elles l'insuccès qui a marqué les législatives du 17 mai dernier? Il est encore trop tôt pour le dire, mais on peut d'ores et déjà relever que le statu quo sera encore une fois de mise, quant au statut des futurs magistrats élus à la tête des communes. En ce sens que le président de l'APC, ou plus prosaïquement Monsieur le Maire, demeurera encore ce qu'il a toujours été, un faire-valoir sans autorité ni prérogatives politiques sans lesquelles il restera ce qu'il est: un simple administrateur d'une unité territoriale.
En d'autres termes, le maire algérien n'a pas la dimension politique ni de (vrai) pouvoir lui conférant le statut d'homme d'Etat. Or, c'est dans la gouvernance communale que l'homme politique acquiert l'expérience politique et de gestion nécessaires le qualifiant à des missions autrement plus gratifiantes à la tête de ministères ou à la chefferie du gouvernement, voire à la présidence de l'Etat. Voilà des objectifs non seulement hors de portée du maire algérien mais qui lui sont fermés du fait même du fonctionnement propre au système politique algérien fondé sur la cooptation et non sur la compétence et le savoir-faire politique et de gestionnaire de ces hommes de base que sont les maires. En fait, dans la gouvernance algérienne il y a absence de continuité entre la commune et les hautes sphères de l'Etat avec comme résultat, le vide qui emprunt le champ politique national.
La situation des communes et des wilayas est encore aggravée, si cela se peut, par les tergiversations du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à actualiser et à rendre publics les Codes communal et de wilaya, qui puissent donner aux unités et circonscriptions territoriales de fonctionner normalement et dans la transparence. Les élections locales étaient pourtant une opportunité appropriée pour enfin finaliser ces instruments de travail indispensables pour les communes et les wilayas. Ce sont, en fait, ces atermoiements et ces hésitations qui font douter de la bonne foi des pouvoirs publics, qui donnent l'impression de politiser à outrance des codes qui entrent de plain-pied avec les conduites des affaires communales et de wilaya. C'est, en fait, cette propension des pouvoirs publics à entourer de mystère la moindre de leur décision -ce qui, sans doute, n'est qu'une méticulosité à tout le moins zélée- (cf; le découpage territorial devenu, outre d'être un feuilleton, un enjeu politicien) qui a créé la fracture entre les gouvernants et les citoyens avec, en toile de fond, les émeutes cycliques observées sur l'ensemble du territoire national.
Ce qui nous ramène au rôle du maire qui, par la tâche dans laquelle il est confiné, se trouve en fait totalement coupé de la société qu'il est censé administrer car, justement, il manque à cet édile la dimension politique qui fait les hommes d'Etat. En cantonnant les maires dans un rôle administratif, en leur enlevant cette dimension politique, c'est l'Etat, en fait, qui est ainsi privé de l'apport d'hommes en contact direct avec la société et qui pratiquent la gouvernance sur le terrain. Et la crise politique récurrente que vit l'Algérie ne s'explique pas autrement que par cette absence de lien ombilical entre la base (qu'est la commune) et le haut (gouvernement, présidence de l'Etat) de la gouvernance algérienne. Et à l'évidence, ce ne sont pas les élections du 29 novembre qui vont corriger ces manques et défauts du statut du premier magistrat de la commune algérienne.

N. KRIM

http://www.lexpressiondz.com/categorie/1/2007-11-10.html

 

 

 

 

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 POUR QUE CELA NE SE REPRODUISE PLUS......

Campagne électorale (Dimanche 18 Novembre 2007)

Déçus des précédentes assemblées élues
Pourquoi les algériens "se méfient" des élections

Par : Farid Belgacem
Lu :

Le message du 17 mai dernier n'a pas été "pris en charge" par les partis politiques. Les responsables, à tous niveaux confondus, ne sont pas allés vers l'électeur pour l'écouter, le sonder et le comprendre. Une chose est sûre, selon les avis recueillis çà et là, les citoyens sont "divisés"  et appréhendent avec un grand scepticisme les prochaines élections locales.

Première impression de S. Mabrouk, comptable de son état, accroché au boulevard Mohammed V : "Voter pour des individus pour leur permettre de se pavaner le soir en banlieue d'Alger, non ! Je ne veux pas participer à ce marasme cataclysmique qui dure depuis la nuit des temps. Voter en Algérie, c'est croire au père Noël. C'est croire Jeha dans la forme comme dans le fond."  Deuxième impression de B. Arezki, cadre dans le secteur médical, rencontré à Alger-centre : "Les élections se suivent et se ressemblent. Les jeux sont déjà faits et le partage s'effectue entre deux partis majoritaires. Les autres, ils se contenteront de quelques communes. Pour moi, c'est une autre mascarade." Troisième impression d'un jeune étudiant universitaire : "J'ai suivi avec attention les discours développés par les responsables des partis à la télévision nationale. Aucune proposition concrète. Sur le terrain, seuls quelques présidents de parti sillonnent les wilayas du pays. Cela décrédibilise davantage cette joute électorale et jette l'anathème sur le devenir de la famille politique. Autant dire de même des candidats. Les mêmes têtes reviennent pour un second mandat, les mêmes personnes qui ont entaché les communes de tous les scandales crient déjà à la victoire en proférant des promesses qu'ils ne tiendront jamais. Pour moi, il y a véritablement une crise de confiance entre le gouverneur et le gouverné. Aujourd'hui, chacun doit assumer ses responsabilités."
Différents dans la forme, ces trois avis se complètent et se confondent dans le fond. À J-13 des élections locales, le citoyen algérien est sceptique. Et si l'ambiance électorale n'a pas été au rendez-vous durant la première semaine de la campagne électorale, contrairement aux années de braise où tous les sujets mobilisaient le commun des Algériens, il n'en demeure pas moins que la responsabilité des candidats – la maturité politique étant pour quelque chose – est pour beaucoup. Pourtant les partis politiques avaient reçu la gifle le 17 mai dernier quand les urnes ont démontré, les chiffres à l'appui, que le peuple attendait plus qu'une participation à une élection. Ce message, plus qu'une leçon, les partis ne l'ont pas exploité, voire exploré pour aller vers l'électeur, l'écouter, le sonder et le comprendre. C'est dire que les élections dans notre pays ressemblent aux "guéguerres de circonstance". Mieux, pour certains candidats, c'est une opportunité pour "émerger" dans les affaires et se faire un nom.

Les sujets de campagne  vidés de leur substance
Les sujets que proposent les candidats, pour subjuguer l'électorat, ne semblent pas mobiliser les Algériens dans leur majorité. Aucun sujet n'est porteur d'une quelconque ambition qui accroche, attire l'attention ou préoccupe le citoyen dans son quotidien. Finie l'époque où les harangues des chefs de parti draine la foule, mobilise la conscience et apporte la contradiction dans le discours, le débat et les propositions de sortie de crise. Un vrai "mauvais temps" pour les formations politiques, voire pour l'ensemble de la société civile. Du coup, la "baisse sensible" de la "température politique" a donné lieu, au bout de la première semaine de campagne, à une attitude de rigidité chez le citoyen. Chauffeur de taxi de son état, Rachid, père de famille, surendetté par les formules d'achats par facilité, ne croit pas être au rendez-vous. "Sincèrement, je veux aller voter. Qui est ce citoyen qui ne veut pas du bien pour son pays, sa localité ou son douar. Mais quand on voit, dans notre quotidien, ce qui se passe dans les mairies d'Algérie, il y a de quoi se rebeller ! Deux heures pour se faire délivrer un extrait d'acte de naissance, c'est un bel exemple pour comprendre que certains élus ne sont pas là pour répondre au devoir de la nation. Comment veux-tu qu'un élu s'occupe des affaires du citoyen alors qu'à l'intérieur des communes rien ne va plus", nous dira tout de go ce chauffeur de taxi dont les propos ne souffrent d'aucune ambiguïté. Claire comme l'eau de roche, la déclaration de son acolyte donnera plus de punch à la discussion. "Il faut dire aux élus de ne pas se casser la tête. L'État fait tout. À quoi donc sert d'élire un maire ? Le Travaux publics réalisent des routes, les communes des dos-d'âne. L'Habitat construit des logements, les mairies s'occupent des étals commerciaux avec des dessous-de-table. L'État crée des emplois et nos élus recrutent des bac+5 au filet social. J'enseigne depuis plus de 15 ans. Je suis arrivé à une seule conclusion : toutes les communes se ressemblent dans leur fonctionnement. Les élus s'absentent durant toute la durée de leur mandat pour réapparaître dans la campagne. Ils se rechignent à voter des délibérations débiles, jettent dans l'émoi les populations jusqu'à provoquer des émeutes. Je suis optimiste, car notre pays mérite mieux que ça. Mais ce n'est pas demain la veille !" nous dira encore notre interlocuteur sur un ton perplexe. Indécis comme la majorité des citoyens sur le choix d'un candidat, ce jeune fonctionnaire semble avoir sa petite idée sans pour autant apporter des reproches fondés sur des élus impliqués dans de scabreuses affaires de détournement de deniers publics, de passation de marchés douteux, d'atteinte à la propriété foncière et domaniale… pour ne citer que ces tristes exemples
.

F. B.

aab4364dff34efd5b353a9b03097a4d97 http://www.clickoblog.com/aab4364dff34efd5b353a9b03097a4d97 Lire tout le dossier en cliquant ici

Samedi17 Novembre 2007

Les leaders des partis prônent le changement, après une semaine de campagne électorale axée sur le travail de proximité

ALGER- Des leaders des partis politiques engagés dans la campagne électorale pour le double scrutin local du 29 novembre, ont prôné jeudi, dans leurs meetings, le changement, pendant que d'autres ont plaidé la réinstallation de l'espoir et de la confiance chez les citoyens. Ainsi, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé depuis Ain Temouchent, les électeurs et les électrices à "voter, massivement, pour le changement", la rupture n'étant pas, selon lui, "une alternative valable pour y parvenir".
Il s'est dit "convaincu" à cet effet, que pour rester fidèle aux idéaux de novembre, "le changement c'est celui qui apportera la justice et l'équité au peuple".

   

 



06/11/2007
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