ROUIBA ......

ROUIBA  ......

EDITION du dimanche 30 Janvier 2011

ImageChef Custom Images

 

  1111

LE RADAR
Lu : (2910 fois)

 



Lu : (643 fois)

 



Lu : (162 fois)

 



Lu : (228 fois)

 



Lu : (288 fois)

 



Lu : (32767 fois)

 



Lu : (175 fois)

 



Lu : (115 fois)

 



Dilem du Dimanche 30 Janvier 2011 | Vu 14342 fois


Edition du Dimanche 30 Janvier 2011

Actualité 

Tunisie, le jour d’après
Elle se réveille difficilement de la révolte

Par : Azzeddine Bensouiah


Après une nuit agitée, qui a été marquée par le démantèlement du dernier bastion de la résistance, place de La Casbah, en face des bureaux du Premier ministre, et les affrontements qui s’en sont suivis, Tunis se réveille, ce samedi ensoleillé, sur l’après-vent.

Le jour d’après s’annonce difficile. Dès les premières heures de la journée, l’avenue Habib-Bourguiba est prise d’assaut par un millier de policiers, toutes tenues confondues. Aux aguets, les policiers “scannent” tous les passants. Les commerces et autres cafés sont tous ouverts. 
À l’entrée de La Casbah, un impressionnant dispositif policier est déployé. Même si les boutiques de M’dinet Laârbi ont repris leurs activités, au bout des ruelles, le passage vers le bâtiment du Premier ministère est bouclé par la police. La place est assiégée de fils barbelés. “Circulez, il n’y a rien à voir”, entend-on. Des travailleurs communaux s’affairent à enlever les immondices et les traces des débris de verre qui jonchent le sol. Devant le siège de l’UGTT (la centrale syndicale tunisienne), une centaine de militants continuent à scander leur refus de la reconduction de certaines figures de l’ancien système au sein du gouvernement de transition. De petits groupes de manifestants arpentent l’avenue Bourguiba, étroitement encadrés par les forces anti-émeutes. Beaucoup d’intellectuels affirment que le temps est venu pour passer à autre chose et que la contestation de la rue n’a plus lieu d’être. “La révolution était spontanée, mais la gestion de l’après-Ben Ali ne peut pas être spontanée. Ce ne sont pas les comités populaires qui vont gérer la transition. Ce ne sont pas les émeutiers de Sidi Bouzid ou de Kasrine qui vont siéger au gouvernement. Il y a un minimum de sérieux”, nous lance Mohcene, un intellectuel de gauche.
Les islamistes, timidement mais sûrement, commencent à sortir de leur tanière. Ils affichent ostensiblement leurs signes distinctifs (hidjab, niqab, barbes et qamis) et narguent les foules agglutinées au centre-ville. Ils protestent contre le rattachement du ministère du culte au ministère de l’Intérieur.
À la veille du retour du leader d’Ennahada, Rached Ghannouchi, les islamistes tunisiens se sentent pousser des ailes, même si, sur le plan politico-médiatique, ils préfèrent rester effacés, voire ne pas trop s’exposer.
Ce qui n’est pas le cas pour les autres formations, notamment celles (et elles sont nombreuses) de l’extrême gauche, qui trouvent en cette révolte une occasion — unique ou ultime ? — de se faire entendre.
La Tunisie est en train de changer. Ses citoyens aussi. “Tout le monde se présente en héros et tout le monde se détache de l’ancien régime, même ceux qui applaudissaient et ceux qui faisaient dans la délation”, nous lance Mahmoud, un jeune avocat tunisois, qui semble craindre le jour d’après. “Regardez le numéro un de l’UGTT, c’est le même qui avait servi le régime de Ben Ali et c’est lui qui négocie actuellement avec le gouvernement provisoire et se présente comme la première force du pays qui parle au nom du peuple. Ce n’est pas rassurant tout cela.” 
Les irréductibles ont continué à défiler durant toute la journée d’hier. Ils ne veulent pas abdiquer, faire comme si de rien n’était. Ils craignent surtout que cette révolte, qui a provoqué la chute du dictateur et qui a été saluée par la communauté internationale, soit détournée ou accaparée par les anciens du régime de Ben Ali. Ceux qui sont venus, de la Tunisie profonde, dans “la caravane de la liberté” ne veulent pas baisser les bras, sans garanties. Ils savent que la mobilisation faiblira, une fois les foules dispersées. 
Autres temps, autres mœurs, la télévision publique diffuse des clips de groupes de rap, et ils sont nombreux, qui chantent la chute du dictateur. Incroyable ! Mais le sentiment général penche vers la fin de la récréation.  Les choses sérieuses devraient commencer à partir de lundi. La Tunisie a tourné la page de Ben Ali, mais elle ne l’a pas encore déchirée. Les craintes de voir les rescapés de l’ancien régime revenir par la fenêtre ne se sont pas toutes dissipées. 

www.liberte-algerie.com

 


Edition du Dimanche 30 Janvier 201 1

Chronique 

La “coordination” se met en place, la rupture peut attendre

La “Coordination nationale pour le changement et la démocratie” a “décidé” d’une manifestation pour le 12 février.  
Alors que le vent de Tunisie souffle jusqu’aux confins de la péninsule Arabique en passant par l’égypte et pousse les dictatures vers la trappe de l’histoire, la “coordination” propose que le mouvement se conforme à son calendrier, offrant, volontairement ou non, un sursis au “système” dont elle revendique pourtant “le départ”. Un objectif contredit, d’ailleurs, par une “plate-forme” qui se limite à “exiger la levée de l’état d’urgence, l’ouverture du champ politique et médiatique et la libération des personnes arrêtées pour des raisons de manifestation ou de délits d’opinion”. 
Dans ce contexte, où s’exprime une volonté de rupture partagée par des peuples désespérés de voir leurs dictatures se réformer, il n’est plus question de droits politiques parcellaires. 
écoutons leurs slogans !
Ressortir maintenant des méthodes d’action datant de… vingt-trois ans pour se mettre en travers de l’onde de choc, faire attendre le train du changement pour pouvoir l’emprunter, reviennent à réduire les chances du pays d’être touché, dans la foulée, par l’élan transformateur parti de Tunisie. Cette pratique elle-même fait partie du système : la question identitaire, la revendication démocratique, la révolte de Kabylie ont eu à souffrir et à s’immoler du fait de cet opportunisme de leadership.
Si les initiatives “encadrées” pouvaient contribuer à l’évolution démocratique en Algérie, on l’aurait su, depuis 1988. En…vingt-trois ans, des “coordinations” et autres mouvements sont nés, des leaders ont prospéré en anticipant les luttes pour, ensuite, échanger leurs dividendes politiques contre des gains de statut. Les reniements tactiques des conversions opportunes, des tentations carriéristes ont eu raison des générations de militants, et les “chefs” se sont ensuite remis à l’affût de la vague revendicatrice suivante pour la chevaucher en surfeurs aguerris.
Parfois, ils s’en passent, de cette base militante, pour s’assurer une existence politique. Ainsi, Louisa Hanoune, déclarée premier parti de l’opposition par “le système des quotas” et qui, forte de cette promotion du système, proclame qu’“en cas de révolution, nous serons prêts à l’encadrer et à être à la hauteur”. L’encadrer pour le compte de qui ?
Mokri et le MSP peuvent alors faire mieux : siéger dans l’alliance au pouvoir dans la sérénité que procure l’état d’urgence et exiger la fin de la loi d’exception qui protège son régime.
Ces “coordinations”, attelages de circonstance, à géométrie variable parce que l’on s’y pousse du coude pour être le premier, polluent l’expression des mouvements sociaux et politiques populaires. Devenues politiquement contreproductives, elles n’inquiètent plus les régimes, à l’heure des révolutions Internet. Les réactions de Ben Ali et Moubarak n’ont pas été de faire taire les partis d’opposition, les associations et les “élites”, mais de fermer Internet et de couper le téléphone. Aujourd’hui, ce sont les sites, les blogs, Facebook et Twitter qui “coordonnent” les luttes des nouvelles générations. Notre engagement d’entrepreneurs politiques a aussi besoin de faire sa révolution.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr


Edition du Dimanche 30 Janvier 2011

Sport 

Au stade du 5-Juillet à 20h30
Match amical Algérie-Tunisie 

Par : Nazim T


C’est désormais officiel, la rencontre amicale devant opposer la sélection nationale de football à son homologue tunisienne, prévue le 9 février prochain, aura lieu au stade du 5-Juillet, rapporte hier la Fédération algérienne de football sur son site Internet. La FAF indique que le choix du complexe olympique de la capitale est motivé par le fait que les délais de mise à disposition des professionnels qui est de 48 heures ne permet pas la désignation d’un stade en dehors de la capitale et son entourage. Toujours est-il que la principale raison de ce choix est l’absence d’un stade équipé d’une pelouse gazonnée de bonne qualité, surtout que le driver national Abdelhak Benchikha, et après une virée dans la ville d’Annaba, s’est rendu à l’évidence qu’il n’existait pas une infrastructure digne d’abriter pour l’immédiat les rencontres de l’équipe nationale, exception faite du stade du 5-Juillet dont la pelouse a connu un lifting en vue d’abriter les matches de la compétition nationale et les grands rendez-vous internationaux. D’ailleurs, même le directeur de l’OCO, Nouredine Benmihoub, avait indiqué, dans une déclaration à l’APS, que le terrain du 5-Juillet permet le déroulement des matches de football nationaux et internationaux. “Le gazon du stade du 5-Juillet est en bon état, et tout est réuni pour permettre aux joueurs d'évoluer dans les meilleures conditions et d'offrir un beau spectacle aux amateurs de la balle ronde”, a affirmé le DG de l'OCO dans une déclaration à l'APS. Il est utile de rappeler que le coach national a convoqué  19 joueurs pour prendre part à cette joute amicale. Les Verts devront entamer un stage de préparation le 6 février, et qui s'étalera jusqu'au 10 du même mois à Alger. Enfin, le coup d’envoi du match Algérie-Tunisie sera donné à 20h30.

        

www.liberte-algerie.com

 

Actualité

















 

ALGÉRIE-MAROC
DES CORRIDORS ECONOMIQUES POSSIBLES,
SELON LE CARE 

 


ACTUALITÉ NATIONALE
La charge dialectique de Ould Kablia 

 


REMOUS DANS LES APC

● Les habitants de Béni Douala (Tizi Ouzou) ferment la municipalité 
● Les citoyens assiègent la mairie de Faïdja (Tiaret)

● Démission de 3 maires et 16 élus à Oum El Bouaghi 


 


DÉTRESSE SOCIALE

●Un employé de la BDL de Staouéli tente de s'immoler

●Nouvelle tentative d'immolation à Sétif 

 

   

 

  

Le dossier du jour Edition du 30/1/2011

EGYPTE/ Au bout de six jours de manifestation
Le bilan atteint 102 décès
Par : 


- Les Egyptiens sont en train de payer un lourd tribut pour le changement.
- La chaîne Al Jazeera a été interdite ce matin par le ministère de l’Information.
- Ce dimanche matin, des milliers de prisonniers se sont échappés de leur lieu d’incarcération.
De quoi faire craindre le pire dans un pays déjà théâtre d’actes de pillages et de vandalisme.

Le ministre «a décidé que le service d'information de l'Etat devait fermer et annuler les activités de la chaîne Al-Jazira dans la République arabe d'Egypte, annuler toutes ses autorisations et retirer toutes les cartes de presse de ses employés à compter d'aujourd'hui», a rapporté Mena. Des «mesures légales» doivent également être prises pour empêcher la chaîne d'utiliser tout moyen de transmission. Quelques minutes après, la chaîne, qui a fait état de la décision égyptienne, continuait de diffuser ses programmes en Egypte.
Al-Jazira couvre en continu les manifestations antigouvernementales en Egypte, en accordant une grande place à l'opposition.
Par ailleurs, plusieurs milliers de prisonniers, dont un grand nombre d'islamistes détenus depuis plusieurs années ainsi que des prisonniers de droit commun, se sont évadés dans la nuit de la prison de Wadi Natroun, à 100 km au nord du Caire. Les détenus ont pu prendre la fuite après une émeute durant laquelle ils se sont emparés des armes des gardes de l'établissement pénitentiaire, a indiqué une source au sein des services de sécurité. Sur un autre plan, deux momies de l'époque pharaonique entreposées au Musée égyptien au Caire, ont été sérieusement endommagées lors d'une tentative de vol pendant les manifestations, a indiqué le patron des antiquités égyptiennes Zahi Hawass.
Profitant de l'incendie du siège, voisin, du Parti national démocrate (PND) du Président égyptien, des inconnus ont escaladé les grilles, cassé une vitre et se sont introduits dans le musée pour y dérober deux momies, selon M. Hawass.
«Mais les manifestants ont arrêté les voleurs en collaboration avec les forces de sécurité et elles ont été rendues au musée, mais ont été endommagées», a-t-il ajouté. «Seules les têtes sont intactes», a-t-il précisé.
Le sort des voleurs n'était pas connu dans l'immédiat. Le Musée égyptien, qui recèle des trésors inestimables de l'Antiquité, a été entouré, hier, samedi, par une chaîne humaine formée de dizaines d'Egyptiens dans le but d'éviter les pillages.

R. I. / Agences

 

ImageChef Custom Images

 

  1111

LE RADAR
Lu : (2910 fois)

 



Lu : (643 fois)

 



Lu : (162 fois)

 



Lu : (228 fois)

 



Lu : (288 fois)

 



Lu : (32767 fois)

 



Lu : (175 fois)

 



Lu : (115 fois)

 



Dilem du Dimanche 30 Janvier 2011 | Vu 14342 fois


Edition du Dimanche 30 Janvier 2011

Actualité 

Tunisie, le jour d’après
Elle se réveille difficilement de la révolte

Par : Azzeddine Bensouiah


Après une nuit agitée, qui a été marquée par le démantèlement du dernier bastion de la résistance, place de La Casbah, en face des bureaux du Premier ministre, et les affrontements qui s’en sont suivis, Tunis se réveille, ce samedi ensoleillé, sur l’après-vent.

Le jour d’après s’annonce difficile. Dès les premières heures de la journée, l’avenue Habib-Bourguiba est prise d’assaut par un millier de policiers, toutes tenues confondues. Aux aguets, les policiers “scannent” tous les passants. Les commerces et autres cafés sont tous ouverts. 
À l’entrée de La Casbah, un impressionnant dispositif policier est déployé. Même si les boutiques de M’dinet Laârbi ont repris leurs activités, au bout des ruelles, le passage vers le bâtiment du Premier ministère est bouclé par la police. La place est assiégée de fils barbelés. “Circulez, il n’y a rien à voir”, entend-on. Des travailleurs communaux s’affairent à enlever les immondices et les traces des débris de verre qui jonchent le sol. Devant le siège de l’UGTT (la centrale syndicale tunisienne), une centaine de militants continuent à scander leur refus de la reconduction de certaines figures de l’ancien système au sein du gouvernement de transition. De petits groupes de manifestants arpentent l’avenue Bourguiba, étroitement encadrés par les forces anti-émeutes. Beaucoup d’intellectuels affirment que le temps est venu pour passer à autre chose et que la contestation de la rue n’a plus lieu d’être. “La révolution était spontanée, mais la gestion de l’après-Ben Ali ne peut pas être spontanée. Ce ne sont pas les comités populaires qui vont gérer la transition. Ce ne sont pas les émeutiers de Sidi Bouzid ou de Kasrine qui vont siéger au gouvernement. Il y a un minimum de sérieux”, nous lance Mohcene, un intellectuel de gauche.
Les islamistes, timidement mais sûrement, commencent à sortir de leur tanière. Ils affichent ostensiblement leurs signes distinctifs (hidjab, niqab, barbes et qamis) et narguent les foules agglutinées au centre-ville. Ils protestent contre le rattachement du ministère du culte au ministère de l’Intérieur.
À la veille du retour du leader d’Ennahada, Rached Ghannouchi, les islamistes tunisiens se sentent pousser des ailes, même si, sur le plan politico-médiatique, ils préfèrent rester effacés, voire ne pas trop s’exposer.
Ce qui n’est pas le cas pour les autres formations, notamment celles (et elles sont nombreuses) de l’extrême gauche, qui trouvent en cette révolte une occasion — unique ou ultime ? — de se faire entendre.
La Tunisie est en train de changer. Ses citoyens aussi. “Tout le monde se présente en héros et tout le monde se détache de l’ancien régime, même ceux qui applaudissaient et ceux qui faisaient dans la délation”, nous lance Mahmoud, un jeune avocat tunisois, qui semble craindre le jour d’après. “Regardez le numéro un de l’UGTT, c’est le même qui avait servi le régime de Ben Ali et c’est lui qui négocie actuellement avec le gouvernement provisoire et se présente comme la première force du pays qui parle au nom du peuple. Ce n’est pas rassurant tout cela.” 
Les irréductibles ont continué à défiler durant toute la journée d’hier. Ils ne veulent pas abdiquer, faire comme si de rien n’était. Ils craignent surtout que cette révolte, qui a provoqué la chute du dictateur et qui a été saluée par la communauté internationale, soit détournée ou accaparée par les anciens du régime de Ben Ali. Ceux qui sont venus, de la Tunisie profonde, dans “la caravane de la liberté” ne veulent pas baisser les bras, sans garanties. Ils savent que la mobilisation faiblira, une fois les foules dispersées. 
Autres temps, autres mœurs, la télévision publique diffuse des clips de groupes de rap, et ils sont nombreux, qui chantent la chute du dictateur. Incroyable ! Mais le sentiment général penche vers la fin de la récréation.  Les choses sérieuses devraient commencer à partir de lundi. La Tunisie a tourné la page de Ben Ali, mais elle ne l’a pas encore déchirée. Les craintes de voir les rescapés de l’ancien régime revenir par la fenêtre ne se sont pas toutes dissipées. 

www.liberte-algerie.com

 


Edition du Dimanche 30 Janvier 201 1

Chronique 

La “coordination” se met en place, la rupture peut attendre

La “Coordination nationale pour le changement et la démocratie” a “décidé” d’une manifestation pour le 12 février.  
Alors que le vent de Tunisie souffle jusqu’aux confins de la péninsule Arabique en passant par l’égypte et pousse les dictatures vers la trappe de l’histoire, la “coordination” propose que le mouvement se conforme à son calendrier, offrant, volontairement ou non, un sursis au “système” dont elle revendique pourtant “le départ”. Un objectif contredit, d’ailleurs, par une “plate-forme” qui se limite à “exiger la levée de l’état d’urgence, l’ouverture du champ politique et médiatique et la libération des personnes arrêtées pour des raisons de manifestation ou de délits d’opinion”. 
Dans ce contexte, où s’exprime une volonté de rupture partagée par des peuples désespérés de voir leurs dictatures se réformer, il n’est plus question de droits politiques parcellaires. 
écoutons leurs slogans !
Ressortir maintenant des méthodes d’action datant de… vingt-trois ans pour se mettre en travers de l’onde de choc, faire attendre le train du changement pour pouvoir l’emprunter, reviennent à réduire les chances du pays d’être touché, dans la foulée, par l’élan transformateur parti de Tunisie. Cette pratique elle-même fait partie du système : la question identitaire, la revendication démocratique, la révolte de Kabylie ont eu à souffrir et à s’immoler du fait de cet opportunisme de leadership.
Si les initiatives “encadrées” pouvaient contribuer à l’évolution démocratique en Algérie, on l’aurait su, depuis 1988. En…vingt-trois ans, des “coordinations” et autres mouvements sont nés, des leaders ont prospéré en anticipant les luttes pour, ensuite, échanger leurs dividendes politiques contre des gains de statut. Les reniements tactiques des conversions opportunes, des tentations carriéristes ont eu raison des générations de militants, et les “chefs” se sont ensuite remis à l’affût de la vague revendicatrice suivante pour la chevaucher en surfeurs aguerris.
Parfois, ils s’en passent, de cette base militante, pour s’assurer une existence politique. Ainsi, Louisa Hanoune, déclarée premier parti de l’opposition par “le système des quotas” et qui, forte de cette promotion du système, proclame qu’“en cas de révolution, nous serons prêts à l’encadrer et à être à la hauteur”. L’encadrer pour le compte de qui ?
Mokri et le MSP peuvent alors faire mieux : siéger dans l’alliance au pouvoir dans la sérénité que procure l’état d’urgence et exiger la fin de la loi d’exception qui protège son régime.
Ces “coordinations”, attelages de circonstance, à géométrie variable parce que l’on s’y pousse du coude pour être le premier, polluent l’expression des mouvements sociaux et politiques populaires. Devenues politiquement contreproductives, elles n’inquiètent plus les régimes, à l’heure des révolutions Internet. Les réactions de Ben Ali et Moubarak n’ont pas été de faire taire les partis d’opposition, les associations et les “élites”, mais de fermer Internet et de couper le téléphone. Aujourd’hui, ce sont les sites, les blogs, Facebook et Twitter qui “coordonnent” les luttes des nouvelles générations. Notre engagement d’entrepreneurs politiques a aussi besoin de faire sa révolution.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr


Edition du Dimanche 30 Janvier 2011

Sport 

Au stade du 5-Juillet à 20h30
Match amical Algérie-Tunisie 

Par : Nazim T


C’est désormais officiel, la rencontre amicale devant opposer la sélection nationale de football à son homologue tunisienne, prévue le 9 février prochain, aura lieu au stade du 5-Juillet, rapporte hier la Fédération algérienne de football sur son site Internet. La FAF indique que le choix du complexe olympique de la capitale est motivé par le fait que les délais de mise à disposition des professionnels qui est de 48 heures ne permet pas la désignation d’un stade en dehors de la capitale et son entourage. Toujours est-il que la principale raison de ce choix est l’absence d’un stade équipé d’une pelouse gazonnée de bonne qualité, surtout que le driver national Abdelhak Benchikha, et après une virée dans la ville d’Annaba, s’est rendu à l’évidence qu’il n’existait pas une infrastructure digne d’abriter pour l’immédiat les rencontres de l’équipe nationale, exception faite du stade du 5-Juillet dont la pelouse a connu un lifting en vue d’abriter les matches de la compétition nationale et les grands rendez-vous internationaux. D’ailleurs, même le directeur de l’OCO, Nouredine Benmihoub, avait indiqué, dans une déclaration à l’APS, que le terrain du 5-Juillet permet le déroulement des matches de football nationaux et internationaux. “Le gazon du stade du 5-Juillet est en bon état, et tout est réuni pour permettre aux joueurs d'évoluer dans les meilleures conditions et d'offrir un beau spectacle aux amateurs de la balle ronde”, a affirmé le DG de l'OCO dans une déclaration à l'APS. Il est utile de rappeler que le coach national a convoqué  19 joueurs pour prendre part à cette joute amicale. Les Verts devront entamer un stage de préparation le 6 février, et qui s'étalera jusqu'au 10 du même mois à Alger. Enfin, le coup d’envoi du match Algérie-Tunisie sera donné à 20h30.

        

www.liberte-algerie.com

 

Actualité

















 

ALGÉRIE-MAROC
DES CORRIDORS ECONOMIQUES POSSIBLES,
SELON LE CARE 

 


ACTUALITÉ NATIONALE
La charge dialectique de Ould Kablia 

 


REMOUS DANS LES APC

● Les habitants de Béni Douala (Tizi Ouzou) ferment la municipalité 
● Les citoyens assiègent la mairie de Faïdja (Tiaret)

● Démission de 3 maires et 16 élus à Oum El Bouaghi 


 


DÉTRESSE SOCIALE

●Un employé de la BDL de Staouéli tente de s'immoler

●Nouvelle tentative d'immolation à Sétif 

 

   

 

  

Le dossier du jour Edition du 30/1/2011

EGYPTE/ Au bout de six jours de manifestation
Le bilan atteint 102 décès
Par : 


- Les Egyptiens sont en train de payer un lourd tribut pour le changement.
- La chaîne Al Jazeera a été interdite ce matin par le ministère de l’Information.
- Ce dimanche matin, des milliers de prisonniers se sont échappés de leur lieu d’incarcération.
De quoi faire craindre le pire dans un pays déjà théâtre d’actes de pillages et de vandalisme.

Le ministre «a décidé que le service d'information de l'Etat devait fermer et annuler les activités de la chaîne Al-Jazira dans la République arabe d'Egypte, annuler toutes ses autorisations et retirer toutes les cartes de presse de ses employés à compter d'aujourd'hui», a rapporté Mena. Des «mesures légales» doivent également être prises pour empêcher la chaîne d'utiliser tout moyen de transmission. Quelques minutes après, la chaîne, qui a fait état de la décision égyptienne, continuait de diffuser ses programmes en Egypte.
Al-Jazira couvre en continu les manifestations antigouvernementales en Egypte, en accordant une grande place à l'opposition.
Par ailleurs, plusieurs milliers de prisonniers, dont un grand nombre d'islamistes détenus depuis plusieurs années ainsi que des prisonniers de droit commun, se sont évadés dans la nuit de la prison de Wadi Natroun, à 100 km au nord du Caire. Les détenus ont pu prendre la fuite après une émeute durant laquelle ils se sont emparés des armes des gardes de l'établissement pénitentiaire, a indiqué une source au sein des services de sécurité. Sur un autre plan, deux momies de l'époque pharaonique entreposées au Musée égyptien au Caire, ont été sérieusement endommagées lors d'une tentative de vol pendant les manifestations, a indiqué le patron des antiquités égyptiennes Zahi Hawass.
Profitant de l'incendie du siège, voisin, du Parti national démocrate (PND) du Président égyptien, des inconnus ont escaladé les grilles, cassé une vitre et se sont introduits dans le musée pour y dérober deux momies, selon M. Hawass.
«Mais les manifestants ont arrêté les voleurs en collaboration avec les forces de sécurité et elles ont été rendues au musée, mais ont été endommagées», a-t-il ajouté. «Seules les têtes sont intactes», a-t-il précisé.
Le sort des voleurs n'était pas connu dans l'immédiat. Le Musée égyptien, qui recèle des trésors inestimables de l'Antiquité, a été entouré, hier, samedi, par une chaîne humaine formée de dizaines d'Egyptiens dans le but d'éviter les pillages.

R. I. / Agences

 



30/01/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres