FLN-RND
Le retour des redresseurs

A la veille du lancement officiel, demain dimanche, de la campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre prochain, les «mouvements de contestation» ou, pour coller à la nouvelle mode en vogue dans le paysage politique algérien, de «redressement», reviennent à la charge. Aujourd’hui même, samedi, deux...
FLN : les opposants à Belkhadem reprennent l’initiative
RND : importante réunion des contestataires aujourd’hui ...Suite

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Le retour des redresseurs

A la veille du lancement officiel, demain dimanche, de la campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre prochain, les «mouvements de contestation» ou, pour coller à la nouvelle mode en vogue dans le paysage politique algérien, de «redressement», reviennent à la charge. Aujourd’hui même, samedi, deux manifestations distinctes sont prévues par les «mécontents» respectifs des deux plus grands partis du pays, le Front de libération nationale et le Rassemblement national démocratique.
C’est ainsi qu’à Hydra, où se trouve le siège national du FLN, est prévu «un rassemblement» hostile au secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, par des contestataires qui sont sur la brèche depuis octobre 2010. Les «redresseurs» du FLN, qui n’avaient échoué dans leur entreprise de renverser Belkhadem en juin dernier qu’au sauvetage de dernière minute venu de la présidence, ne désespèrent toujours pas et comptent maintenir la pression jusqu’au bout. Et le «jusqu’au bout» au FLN n’est pas la prochaine élection locale mais la future présidentielle qui se profile à l’horizon ! C’est en définitive cette échéance majeure qui a suscité, dès le départ, ce long bras de fer entre Belkhadem et ceux, nombreux, qui cherchent à lui barrer la route vers le palais d’El-Mouradia. L’homme n’arrive d’ailleurs même plus à dissimuler son ambition de succéder à Abdelaziz Bouteflika. Moins «voyante» qu’au FLN, la contestation montante au RND et qui vise Ahmed Ouyahia, notamment depuis qu’il n’est plus Premier ministre, est également à lier avec la même échéance présidentielle. La réunion que les «contestataires» d’Ouyahia prévoient pour aujourd’hui dans une salle à Ryadh-El-Feth à Alger permettra en tout cas de mesurer l’ampleur de ce mouvement à travers la qualité des présents. Mais d’ores et déjà, l’on peut affirmer que les grandes manœuvres au RND comme au FLN n’auront pas lieu avant le printemps 2013. Le congrès du parti d’Ahmed Ouyahia, prévu en février 2013, constituera, à coup sûr, le véritable coup de starter de la course à la présidence. L’issue de ce congrès permettra une meilleure lisibilité politique sur l’avenir immédiat du pays, Ouyahia n’ayant pas pour habitude de se lancer dans des aventures incertaines…
Kamel Amarni

UN RASSEMBLEMENT EST PRةVU AUJOURD’HUI DEVANT LE SIبGE DU PARTI
FLN : les opposants à Belkhadem reprennent l’initiative
Après une brève accalmie, les opposants de Belkhadem décident de reprendre du service en organisant aujourd’hui un rassemblement au siège du FLN pour marquer la date historique du déclenchement de la guerre de Libération.
Selon Ahmed Boumehdi, coordinateur du mouvement de redressement du vieux parti, «nous avons à maintes reprises déclaré que nous ne voulons plus de l’actuel SG et nous continuerons à le braver même si nos actions de protestation sont, à chaque fois, empêchées. Nous ne baisserons pas les bras jusqu’à ce qu’il parte. Il peut toujours ramener les forces de l’ordre ou payer des baltaguiya, cela ne nous dissuadera pas de poursuivre nos actions. Nous sommes majoritaires et d’ici la fin de l’année, cette situation sera réglée». Et d’ajouter : «Nous n’exigeons ni plus ni moins que la conformité aux lois et aux statuts qui régissent le parti, cependant Belkhadem se comporte comme si le FLN était sa propriété privée.» De son côté, Mohamed Bourzem nous dira que «les militants authentiques du FLN en ont ras-lebol de cette situation et veulent en finir avec les agissements autoritaires de Belkhadem qui a réussi l’exploit à mettre presque tout le monde contre lui, même ceux qui étaient un certain moment de son côté car il n’a pas de principes et il agit selon ses humeurs et ses intérêts ». Le rassemblement d’aujourd’hui, nous indiquera-t-il, «est une action pour marquer la date du 1er Novembre et sera l’occasion pour les militants et les cadres, anciens députés, membres du comité central, responsables de structures verticales et horizontales de réitérer le retrait de confiance à Belkhadem. Une déclaration sera lue durant le rassemblement dans laquelle nous l’accusons d’avoir trahi les valeurs de Novembre et d’avoir terni et dévié le parti de sa trajectoire. Belkhadem a exclu les vrais militants du FLN et les a remplacés par des étrangers au parti, il a mis comme têtes de listes pour les locales des affairistes. Il est en train de précipiter le parti dans l’abîme». Et de poursuivre : «Les assemblées générales dans les kasmas et les mouhafadhate ne se tiennent plus, aucun débat n’est autorisé, aucune contradiction, aucune protestation, Belkhadem a gelé l’activité de toutes les instances et toutes les structures, il a mis le parti dans une situation de panne et de blocage. Il manipule les listes à sa guise, met les gens qui lui sont dévoués et place des intrus. Il a réussi par sa gestion chaotique à semer la colère partout car il travaille en dehors des textes du FLN. Les membres du comité central n’ont pas été consultés alors que les textes internes du parti l’exigent dans la confection des listes électorales, cette dérive est constatée depuis les dernières élections législatives où on voit Belkhadem se comporter en dictateur. » Concernant la décision de placer un SG par intérim, Mohamed Bourzem dira qu’«il n y a pas eu de consensus et on a préféré laisser parler les urnes durant la prochaine session ordinaire du comité central devant se dérouler vers la deuxième quinzaine du mois de décembre prochain selon les statuts du parti qui stipule que cette structure doit se réunir tous les six mois. La dernière réunion s’est tenue au mois de juin dernier». Notre interlocuteur enfonce le clou. «Cette fois-ci, Belkhadem sera pris en étau et ne pourra pas répéter les mêmes subterfuges car nous ne laisserons pas faire.» Pour rappel, le dernier rassemblement pour occuper le siège du FLN et destituer Belkhadem a été durement réprimé et empêché par les forces de l’ordre dépêchées en nombre impressionnant. Va-t-il encore une fois recourir à la force pour les tenir à distance ?
Fatma Haouari

RND
Importante réunion des contestataires aujourd’hui
Demain, sera donné le coup d’envoi de la campagne électorale des élections municipales prévues le 29 du mois en cours. Or, pour les observateurs de la scène politique nationale, une principale question se pose : la majorité parlementaire rééditera-t-elle «l’exploit » du 10 mai dernier.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C’est dans un contexte particulier que se tiendra la consultation électorale du 29 novembre prochain. Particulier, dans la mesure où les partis de la majorité parlementaire, dont le FLN et le RND, doivent confirmer les scores réalisés lors des législatives de mai dernier. Deux partis, qui font plus que jamais face à une contestation interne des plus radicales. Ces deux partis arrivent en tête en termes de nombre de listes de candidatures déposées tant au niveau des assemblées communales que wilayales. A la lecture des données avancées par le département de l’Intérieur, il apparaît d’emblée le statut hégémonique des deux partis au pouvoir, le FLN et le RND. Le FLN présente 1 520 listes, alors que le RND assure une présence dans 1 477 APC. Toutefois, si le parti d’Abdelaziz Belkhadem est un habitué des secousses internes, il n’en demeure que la formation d’Ouyahia fera face à un véritable test de vérité lors des élections. En effet, le RND, et contrairement aux précédentes consultations électorales, semble accuser un déficit criant en termes de mobilisation organique. Le vent de la contestation qui souffle sur lui en constitue la principale cause et risque, par ailleurs, de lui porter «préjudice» lors du scrutin du 29 novembre prochain. A ce propos, il est important de noter que les animateurs du mouvement de la contestation relevant de la région du Centre organiseront aujourd’hui une importante réunion à Alger, plus exactement au niveau de la salle de cinéma Cosmos, à Riadh El Feth. Selon des sources proches des contestataires, ladite réunion verra la participation des cadres et autres personnalités du parti, qui ont jusque-là évité de s’afficher publiquement, qui rendront publique une déclaration à travers laquelle, ils annonceront leur démarcation des «agissements de l’actuelle direction du parti». Cette nouvelle donne risque de «peser» lourdement sur le parti d’Ouyahia, d’autant que des informations rapportées ici et là font état d’une démobilisation «générale» de la base face à l’enjeu électoral prochain. C’est le cas à la wilaya d’Alger où «la situation risque de mener notre parti à une défaite cuisante». «La commission électorale de la wilaya d’Alger a validé des listes électorales non reconnues par la base militante. C’est pour cette raison que les militants de la wilaya d’Alger ont décidé de ne pas cautionner les listes électorales et se démarquer du scandale électoral que connaîtra le parti à la fin novembre prochain», dira Khoukhi Salah, coordinateur communal du RND d’Alger-Centre. Il n’en demeure que le RND est plus que jamais à la croisée des chemins. Le devenir de ses responsables actuels à la tête du parti est tributaire du score qui sera réalisé le 29 novembre prochain.
A. B.

Actualités : PAIEMENT ÉLECTRONIQUE
Le gouvernement pense déjà à la supervision

Alors que les moyens de paiement modernes peinent à se développer, le gouvernement ainsi que l’establishment bancaire pensent déjà à la supervision du paiement électronique. Est-ce une façon de mettre la charrue avant les bœufs ?
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - La création d’une instance indépendante de supervision du système de paiement électronique est lancée. Un projet en ce sens a été approuvé par le ministère des Finances, selon le président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), cité par l’Agence nationale de presse. Explicite, Djamel Bessa a déclaré qu’une feuille de route a été élaborée par les experts avec une assistance étrangère en vue de mettre en place un organe de supervision. Cette feuille de route a été validée, dans un premier temps, par l'Abef qui l’a soumise, par la suite, à l'appréciation des autorités monétaires et au ministère des Finances qui l'ont approuvée. Préconisée en juin dernier par des banquiers, une telle option permettrait de décharger la Société des transactions interbancaires et de la monétique (Satim) de la mission de supervision. Celle-ci devrait être conférée à un Groupement d’intérêt économique (GIE), «à l’instar de ce qui se fait de par le monde», avaient recommandé ces financiers. Et dans la mesure où l’Abef constate que l’accroissement aujourd’hui du nombre d'intervenants dans la place financière et commerciale nécessite une séparation de la mission purement commerciale de la monétique et celle de la supervision. Les experts avaient suggéré, à ce titre, de créer un GIE qui soit à but non lucratif et dont le conseil d’administration regroupera la Banque d’Algérie et les banques publiques et privées activant en Algérie. Notons que le conseil d’administration de la Satim, actuellement unique instance responsable de la gestion de la monétique en Algérie, est composé de huit banques seulement alors que la Banque centrale n'y est pas représentée. Le groupement qui sera mis en place aura pour mission principale de définir le mode de fonctionnement de la monétique, les règles de sécurité à mettre en place, les arbitrages et la supervision du système de paiement électronique, a précisé le président de l’Abef. Selon M. Bessa, les experts chargés de la création de cette nouvelle instance ont déjà achevé la première phase du projet et entameront, prochainement, la seconde étape. «Cette phase consiste en la mise en place fonctionnelle des organes du GIE et la mise en œuvre des moyens matériels pour permettre un développement plus rapide de la monétique», précise- t-il. Certes, la mise en place d’un cadre de supervision efficace de supervision relève de la pertinence. Néanmoins, cette option ne semble-t-elle pas déjà précipitée ? Le gouvernement et l’establishment bancaire et financier national ne mettent-ils pas la charrue avant les bœufs ? Le doute est permis au regard d’un système de paiement électronique qui peine encore à émerger. Et c’est ce que le gouverneur de la Banque d’Algérie a récemment reconnu en constatant que les systèmes de paiement (bancaires s’entend), développés depuis 2006 et voulus modernes, efficaces et rapides, peinent pourtant à susciter l’engouement des citoyens. Seules 10% des transactions s’effectuent par ce biais, constate le président de l’Autorité monétaire qui déplore la prépondérance de l’usage du cash. Une demande, une utilisation du cash tant de manière formelle qu’informelle qui relève de comportements socioculturels notables, au-delà de la faible bancarisation et des dysfonctionnements du système commercial algérien. Et cela même si la réflexion est lancée sur la manière d’accélérer le développement du système monétique interbancaire, notamment l'utilisation des terminaux de paiement électronique (TPE).
C. B.

Sports : FOOTBALL
LIGUE 1 (9e JOURNÉE)
L’affiche à Constantine suspense à Béchar et Sidi Bel-Abbès

La 9e journée du championnat de Ligue 1 de football sera marquée par le déplacement des deux co-leaders, l’USMH et l’ESS, respectivement à Béchar et Sidi Bel-Abbès. Une virée risquée aussi bien pour les Harrachis, qui se frotteront à un ensemble de la JSS très accrocheur, que pour les Sétifiens appelés à en découdre avec une équipe de la Mekerra à la recherche de sa seconde victoire de la saison.
Autant dire que la mission de l’USMH et de l’ESS ne sera pas de tout repos. Le round lancé hier par un inédit ASO-CAB se poursuivra ce soir par d’autres confrontations à l’issue imprévisible, à l’instar de MCO-MCA, CRBMCEE, JSMB-CABBA mais également le sommet CSC-JSK. Enfin, l’USMA, qui a repris goût au succès mardi soir face à la JSK, accueillera une formation du WAT à la recherche de son premier point hors de ses bases.
M. B.

CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Le Ahly aime voyager
Les Jaune et Noir ont très mal démarré leur saison, avec notamment deux défaites à domicile (USMH et JSS). Bizarrement, c’est loin de ses bases que le CABBA semble le mieux se comporter avec déjà deux victoires dans son escarcelle (ASO et USMA, excusez du peu). Ce soir, les poulains d’Aziz Abbès seront les invités d’un autre gros calibre de la Ligue 1, la JSMB, qui avait démarré sa saison en trombe occupant le leadership cinq journées durant. Donc, face à un ensemble béjaoui en quête de points (deux récoltés en quatre matches), les Bordjiens doivent s’armer de patience et se montrer solidaires pour espérer surprendre de nouveau. Leur coach est en tout cas optimiste. «Nous sommes à l’aise face aux équipes qui développent du beau football», s’est-il contenté de répliquer. Les centaines de Criquets qui se rendront à Yemma Gouraya ont de quoi espérer un nouvel exploit de leurs favoris en dépit de l’absence de Chebira (suspendu) et les incertitudes concernant la participation de Benchergui, Fellah et Bendahmane (blessés). A signaler que des contacts ont été entrepris avec le technicien Fodil en vue d’assister Aziz Abbès dans sa mission.
Saâdène Ammara

JSM BÉJAÏA
Chasser le doute
Les gars de Béjaïa se préparent activement à accueillir, dans leur jardin, en début de la soirée d’aujourd’hui, le CABBA.
Les hommes du technicien français Alain Michel savent que le rachat devant leur public après les deux défaites enregistrées à l’extérieur devant la JSK puis l’ESS lors de la dernière journée et les deux faux pas concédés sur leur terrain face respectivement au Doyen et à l’équipe d’El-Eulma passe forcément par une victoire sur le team bordjien. N’ayant pas enregistré la moindre victoire depuis la troisième journée face au CRB (1-0), le onze cher à Boualem Tiab, qui a pourtant entamé la saison en fanfare avec deux succès consécutifs hors de ses bases (MCO et USMBA), est conscient qu’il n’a désormais plus le droit à l’erreur. Un énième semi-échec dans le giron vert et rouge éjecterait à coup sûr le driver français de son poste à la tête du club phare de la vallée de la Soummam. Les camarades de Zafour sont ainsi avertis. Seuls les trois points de la victoire permettront une réconciliation avec leurs fans. C’est dans cet état d’esprit que les Béjaouis se sont remis au travail lundi après un repos de cinq jours accordé à l’occasion des fêtes de l’Aïd au lendemain de la confrontation face à l’Aigle noir de Sétif. Le technicien béjaoui est directement rentré dans le vif du sujet avec comme objectif de remobiliser son groupe et s’assurer une solide préparation en prévision de l’empoignade d’aujourd’hui contre la formation voisine du CABBA. Une rencontre délicate en perspective pour la JSMB face à un adversaire du jour très accrocheur hors de ses bases. Pour négocier judicieusement ce rendez-vous, le technicien vert et rouge a mis tous les atouts de son côté en programmant une joute amicale face à l’équipe locale de l’ORBA qui s’est terminée en faveur des Vert et Rouge sur le score de trois buts à un. Au-delà du résultat, la prestation du groupe béjaoui et la bonne réaction des différents compartiments lors de cette rencontre ont suscité beaucoup de satisfaction au sein du staff technique qui attend une confirmation face au CABBA. Cette joute amicale a surtout permis au technicien béjaoui de peaufiner sa préparation et de combler certaines lacunes observées lors des derniers matches et apporter les réglages nécessaires pour renouer avec le succès dès aujourd’hui face au CABBA. Un succès qui constituera une bouffée d’oxygène pour le mental du team phare de la vallée de la Soummam et permettra de dissiper quelque peu les inquiétudes manifestées, pour rappel, violement par les supporters. Une victoire permettra aussi de chasser le doute et d’entamer avec sérénité le reste du parcours en attendant le mercato hivernal qui s’annonce d’ores et déjà très actif pour la chairman béjaoui, Boualem Tiab. A Béjaïa, on parle avec insistance ces derniers jours dans l’entourage du club, de l’arrivée de trois nouvelles recrues. Il s’agit de Bangoura, Coulibaly et Yekhlef pour renforcer l’équipe vert et rouge. Les fans béjaouis continuent malgré tout à croire dur comme fer en une place au podium en fin de saison.
A. Kersani

MC EL-EULMA
Faire chuter le Chabab
Les Vert et Rouge d’El- Eulma effectueront ce soir un périlleux déplacement à Alger où ils en découdront pour le compte de la neuvième journée du championnat de football de Ligue 1 avec le CR Belouizdad. Le départ inattendu de Iaïche de la barre technique a quelque peu perturbé la préparation de ce déplacement. Les camarades de Hemami ont effectué leurs entraînements de la semaine sur le tartan du stade Hammam-Sokhna sous la direction de Mourad Habbi, l’entraîneur des gardiens. Les coéquipiers de Berrefane se sont rendus à Alger dans l’espoir d’inverser la tendance qui faisait d’eux une victime expiatoire sur la pelouse du stade du 20-Août. C’est pourquoi, les Gharbi, Derrardja et autre Chenihi ont intérêt à se révolter face à un adversaire lui aussi à la recherche d’un nouvel entraîneur et qui évoluera sans son buteur-maison, Slimani. Le soutien des fans eulmis sera primordial aux gars de Babia qui aspirent à gravir d’autres marches pour tutoyer le haut du tableau.
Mostefa Djafar

CR BELOUIZDAD
Abdelkader Amrani «à 90% nouvel entraîneur»
Le technicien Abdelkader Amrani est sur le point de devenir le nouvel entraîneur du CR Belouizdad, en remplacement de l'Italo-Suisse Guglielmo Aréna.
Après l'échec des négociations avec l'Argentin Angel Miguel Gamondi, à qui le président du Chabab a proposé un salaire mensuel de 10 000 euros, il a été décidé de relancer Amrani qui s'est dit intéressé par le challenge, en attendant de rencontrer, dans les prochaines heures, le premier responsable de la formation de Laâqiba pour finaliser. Mais du côté de la direction du CRB, l'on s'empresse à annoncer que l'ex-entraîneur du WA Tlemcen «sera à 90% le nouveau coach de l'équipe ». La direction du club de la capitale s'est séparée à l'amiable avec Aréna, à l'issue de la victoire décrochée à Tizi-Ouzou face à la JSK (1- 0), en match comptant pour la 8e journée. Amrani a entamé la saison 2012-2013 à la tête de la barre technique du WAT, avant de démissionner en conséquence des mauvais résultats enregistrés par le club des Zianides. Slimani reprendra dans une semaine L'attaquant international algérien du CR Belouizdad Islam Slimani, opéré récemment du ménisque, devrait retrouver le chemin des entraînements dans une semaine, a-t-on appris auprès de la direction du Chabab. Slimani s'est blessé lors du match de son équipe face au MC Alger (0-0), disputé le 20 octobre dernier.

JS KABYLIE
Tout à gagner !
C’est, désormais, comme un immuable rituel établi depuis le début de cette saison. Dès le petit accroc, tout le poids de l’épée de Damoclès, indéfiniment suspendue à quelques centimètres de sa tête, vient rappeler la lourdeur de la tâche du coach Fabbro, comme l’est d’ailleurs celle de tous ses collègues des autres clubs.
Pour ce qui concerne l’Italien, dès le dernier coup de sifflet annonçant la fin du match de Bologhine, mardi dernier, les yeux étaient rivés sur sa personne, dont on ne donnait pas très cher de sa peau. Selon des indiscrétions, le concerné n’a pas du tout tergiversé puisqu’il fit part de sa démission à Hannachi qui, aussi surprenant que cela puisse paraître, lui le gargantuesque consommateur d’entraîneurs, a préféré calmer le jeu en signifiant à son coach qu’il est toujours en poste à la barre technique. Mais que ce dernier ne s’y méprenne pas : il demeure toujours en sursis tant ses défaites en huit matches joués constituent une (grosse) tache dans son bilan. A partir de là, on comprend aisément combien est important ce match à Constantine, et pour Fabbro et pour la JSK. Un match qui prend les allures de gros col à franchir pour une équipe de la JSK qui, après la belle éclaircie d’il y a quelques journées qui lui a permis de flirter avec le podium, se retrouve engluée dans la seconde moitié de tableau, loin des espérances qu’elle suscitait, à cause de ces deux revers coup sur coup face aux voisins algérois du CRB et de l’USMA. Comme ce fut le cas lors du déplacement à Chlef, l’issue du match face aux Clubistes de Constantine, dans le cas d’un bon résultat, remettrait du baume au cœur des Kabyles, surtout dans la perspective de l’affiche d’après, «le classique de tous les classiques» face au Mouloudia d’Alger. Voilà ce qui confère toute son importance à ce déplacement constantinois pour une équipe de la JSK qui, pourtant, ne joue pas trop mal. Pour l’instant, ça n’a pas très bien payé, mais à en croire Fabbro, cela ne saurait tarder, lui qui clame sa conviction de pouvoir redresser la barre. En somme, dans une certaine mesure, c’est comme un match de coupe que celui qui attend la JSK aujourd’hui samedi. Un match à ne pas perdre.
M. Azedine

Start
Joué hier : ASO Chlef-CA Batna
A Béjaïa : JSM Béjaïa-CABB Arréridj
A Sidi Bel-Abbès : USM Bel Abbès- ES Sétif
A Alger 20-Août : CR Belouizdad - MC El-Eulma
A Constantine Hamlaoui : CS Constantine-JS Kabylie
A Alger Omar-Hamadi : USM Alger-WA Tlemcen
A Béchar : JS Saoura-USM Harrach (15h)
A Oran Ahmed-Zabana : MC Oran-MC Alger
*Toutes les rencontres débuteront à 18h sauf JSS-USMH (15h) et CSC-JSK (17h45).

J’aime pas, donc j’y vais ! Ou le secret enfin levé autour des élections algériennes !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Pourquoi Gérard Longuet a-t-il fait un bras d’honneur à l’Algérie ? Parce que chez lui, le bras, c’est le seul truc qu’il peut encore… … agiter ! Toutes les enquêtes, tous les reportages et tous les sondages d’opinion, dont le dernier ici même, au Soir d’Algérie vous le diront : les Algériens, dans leur immense majorité, ne s’intéressent pas du tout, mais alors pas du tout aux prochaines élections locales. Alors, question : comment une immense majorité d’habitants de ce pays en âge de voter n’accordent aucun intérêt, même pas poli, à un scrutin avant son déroulement, et ensuite, se retrouvent nombreux, très nombreux, très très nombreux à se rendre dans les bureaux de vote pour… voter ? En clair, comment des personnes dédaignant souverainement un scrutin se retrouvent le jour du vote à se bousculer autour des urnes ? Une question de cette importance, de cette profondeur abyssale demande – que dis-je ? — exige des réponses réfléchies, pesées et emballées avec soin. Il n’est pas question dans cet espace réputé sérieux, académique et intellectuellement fouillé de se contenter de réponses hâtives, à l’emporte-pièce et vaseuses. Non ! Et je vais vous en donner la preuve ! Il existe toute une série de raisons et de motifs expliquant le fait en apparence surnaturel d’un désamour électoral massif qui se transforme le jour «J» en amour éperdu et fou et en taux de participation survitaminés, tellement survitaminés qu’ils feraient passer le coureur Lance Armstrong pour une tortue arthrosée. En tête de ces raisons, la plus évidente, bien sûr : les Algériennes et les Algériens ont le droit de changer d’avis. Oui ! Car il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Ne me dites pas le contraire, je l’ai lu quelque part. On peut, un mois, snober un vote et, le mois d’après, aller se faire marcher sur les pieds sans perdre le sourire, dans une école pleine d’urnes encore plus souriantes et béantes que vous. Autre explication : l’Algérien est d’abord et avant tout un Méditerranéen, un être au sang chaud. Il peut dans un premier temps bouder, cracher sur tout ce qui bouge, puis revenir à de meilleurs sentiments, se rabibocher et finalement aimer ce qu’il détestait farouchement la veille. Le meilleur exemple nous ayant été donné avec ce beau texte écrit par Abdekka à la mort de Chadli. Autre motif tout aussi valable que les précédents, le goût immodéré de nos compatriotes pour les queues ! C’est comme ça ! Du plus loin que l’on se souvienne, déjà du temps béni des Souks-el-Fellah et des Galeries, l’Algérien ne supportait pas de passer devant une queue sans s’y arrêter et l’essayer. On a bien vu de vieilles et vénérables hadjate faire la queue pour des moteurs de hors-bords aux Galeries Algériennes alors qu’elles n’ont jamais possédé de bateau ni ne comptaient prendre la mer un jour. Et puis, autre raison – pas la dernière, mais comme je n’ai plus de place ici, je n’ai pas le choix — il y a le statut particulier du jeudi. Ce n’est pas un jour de la semaine comme les autres. Le jeudi, l’Algérien n’a rien à faire et s’ennuie à mourir. Je crois même que le régime l’a très vite compris qui n’a jamais rien programmé d’exaltant comme activité le jeudi, sauf les ventes-dédicaces des écrivains qui sortent un livre tous les jeudis. Alors, plutôt que d’aller se faire c… à la vente-dédicace d’un auteur sans talent le jeudi, mieux vaut aller voter. Logique ! Ça ne fera pas avancer la démocratie, mais ça aidera tout de même à protéger un peu mieux la littérature. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.