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DÉBUT DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A--NON--73

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JEUDI 31  DECEMBRE 2009;ألخميس  14 محرم 1431 


ألخميس  31ديسمبر 2009 م


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Pause-Café
Des virus et des chiffres

Un lecteur m’écrit pour me faire remarquer que j’ai commis une bourde en calculant les probabilités de mourir de la grippe porcine en Algérie, selon les chiffres actuels. J’ai parlé d’une probabilité de un sur 9 millions de décéder du virus A1/H1N1 alors qu’en réalité, elle n’est que de un sur 900 000. En effet, en divisant 35 millions (habitants) par 40 (morts), on obtient 900 000 et non 9 millions. Suite...


DÉBUT DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A
Réticences du corps médical

La première phase de la campagne de vaccination qui concernera le personnel médical a débuté hier. Début très timide dans les centres de vaccination. C’est donc un petit départ puisque le corps médical semble hésitant. Certains se disent ne pas vouloir être des «cobayes». Suite...



Actualités : DÉBUT DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A
Réticences du corps médical


La première phase de la campagne de vaccination qui concernera le personnel médical a débuté hier. Début très timide dans les centres de vaccination. C’est donc un petit départ puisque le corps médical semble hésitant. Certains se disent ne pas vouloir être des «cobayes».
Salima Akkouche –Alger (Le Soir) – 

Après Said Barkat et les cadres de son ministère, c’est au personnel de la santé publique, parapublique et privée, de se faire vacciner contre le virus de la grippe A/H1N1. A onze heures, à la polyclinique Mira de Bab-El-Oued, c’était déjà l’effervescence. Les va-et-vient n’ont pas cessé dans les grands couloirs de cette polyclinique publique. A notre arrivée le directeur s’apprétait à sortir. Pour nous orienter il a dû rebrousser chemin pour nous mener vers le service de vaccination contre la grippe A. «Je me suis fait vacciner ce matin. Je n’ai aucun doute sur l’efficacité du vaccin. Le fait que sa certification a tardé prouve qu’ils ont pris tout leur temps pour le contrôle», a-t-il précisé. Pour nous montrer que la campagne de vaccination se déroule dans de bonnes conditions, le sous-directeur a tenu à se faire vacciner devant les journalistes. «C’est un vaccin comme tous les autres vaccins. Je fais confiance aux trois laboratoires qui ont conclu à sa conformité. Alors pourquoi j’en douterais ?». Persuasif, ce dernier a convaincu un certain nombre d’employés de la polyclinique de se faire vacciner. Mais ce n’est pas le cas de cet infirmier qui a préféré observer ses collègues se faire vacciner au lieu de se prêter lui-même à cette opération. Les assurances du personnel déjà vacciné ne lui ont pas fait changer d’avis. Il n’est pas question pour lui d’être un cobaye. «Je ne connais pas ce vaccin. Même si tout le monde décide de se faire vacciner, moi je ne le ferai pas. Du jour au lendemain, ils nous disent qu’ils ont réussi à trouver un vaccin contre cette grippe. Sont-ils sûrs de son efficacité et qu’il n’y aura pas d’effet secondaire par la suite ?» s’interroge-t-il. Cet avis est partagé par un nombre important de membres du personnel que nous avons interrogés. A l’hôpital El Kettar, la règle ne change pas. Si la vaccination ne débutera qu’aujourd’hui en raison de toutes les procédures administratives à suivre, le personnel hésite encore. Au service de consultation de la grippe, c’est décidé, ils ne comptent pas se faire vacciner. La raison ? «Nous sommes en contact avec les malades depuis le mois de juin dernier et nous ne sommes pas touchés par la grippe. Alors pourquoi se faire vacciner aujourd’hui avec un vaccin dont on ignore les effets secondaires ?» ont-il expliqué. Selon le Pr Dhif, chef de service infectieux à El Kettar, les consultations pour des syndromes grippaux commencent à diminuer. Ainsi, selon lui, les consultations sont passées de 600 par semaine à près de 100, ajoutant que depuis le mois de juin dernier, soit depuis le début de la pandémie, aucun décès lié à la grippe porcine n’a été enregistré dans ce service. Lors de notre virée dans ce service, nous avons constaté que la plupart des lits étaient vides. A l’hôpital Mustapha Pacha, ce n’est pas non plus le rush au service ORL où la vaccination se déroule. Une vingtaine de personnes du corps médical se sont fait vacciner depuis ce matin d’après l’agent vaccinateur. Avant de reconnaître qu’elle-même n’est pas près de se faire vacciner. «Je préfère laisser mon système immunitaire fonctionner. Quant au vaccin, je ne suis pas près de me le faire injecter», affirme-t-elle. La même détermination s’affiche sur le visage d’un autre médecin. «Si j’ai une grippe, je la laisse passer. Mais il n’est pas question de me faire injecter ce vaccin qui me semble douteux», a-t-il affirmé. Il semblerait que la confusion qui a entouré le vaccin a dissuadé une grande partie du personnel médical de se faire vacciner. Du côté des directions générales des établissements de santé, l’on préfère garder espoir. «Même en France, au début de la vaccination, le personnel de la santé n’était pas convaincu mais ils ont fini par faire la queue», ont-ils déclaré.
S. A.




Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/31/article.php?sid=93489&cid=2


Actualités : ÉLECTIONS SÉNATORIALES
Le RND tacle rudement le FLN


Le Rassemblement national démocratique (RND) doit une fière chandelle au Parti des travailleurs (PT), grâce auquel il est parvenu à tenir, à l’issue des sénatoriales d’avant-hier mardi, la dragée haute au Front de libération nationale (FLN). Avec 20 sièges de récoltés, il est autorisé à affirmer qu’il a fait jeu égal avec le FLN qui n’en a récolté que 22, si l’on comptabilise trois de ses élus qui se sont présentés en indépendants.

Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - C’est une performance certaine que vient de réaliser, en effet, le parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Un parti qui, passées les premières années de sa création où il a connu une ascension vertigineuse, devenant en juste quelques mois la première force politique du pays, raflant toutes les mises électorales, a ployé face à un Front de libération nationale redevenu mastodonte politique. Juste retour des choses ? Le renouvellement partiel du Sénat, dont l’opération intéressant le collège des grands électeurs s’est déroulée mardi, a consacré un RND prétendant à plus qu’au rôle de dauphin. Aux biceps électoraux du FLN, il a opposé la ruse de l’alliance. La stratégie s’est avérée payante, l’essai concluant. Indubitablement, c’est grâce au soutien électoral du Parti des travailleurs que le RND a ratissé large. La moisson aurait, d’ailleurs, dû être plus grande si le Parti des travailleurs ne s’était pas résolu à le sevrer de son appui dans les deux wilayas d’Alger, d’Oran et dans deux autres wilayas. Rappelons que, pour Alger et Oran, Louisa Hanoune a appelé ses élus à voter pour les candidats du FLN, et que, dans deux autres wilayas, la décision a été prise en faveur d’un vote à blanc. Le RND aurait pu prétendre à au moins deux sièges supplémentaires si le soutien électoral était intégral. Auquel cas, la donnée statistique aurait changé. Le RND se serait adjugé 22 sièges de sénateurs contre 20 pour le FLN. Le parti de Abdelaziz Belkhadem doit sa très légère avance sur le RND à l’appui du PT dans les deux wilayas d’Alger et d’Oran. On comprend mieux, après promulgation des résultats, pourquoi le FLN s’est montré excessivement irascible, à la suite de la conclusion de l’accord politique entre le RND et le PT. Le deal, on l’a vérifié, a eu pour première conséquence, de balayer la suprématie électorale du FLN. Le RND ne fait, par ailleurs, pas que talonner de près son partenaire dans l’Alliance présidentielle, il améliore du coup sa position au niveau de la Chambre haute du Parlement. De cela, il s’est vite félicité, au demeurant. Dans un communiqué rendu public hier, le RND a affirmé «que l’excellent résultat obtenu agira, en ce qu’il améliore la position du parti au sein du Sénat, en incitateur pour la réalisation du programme du président de la République». Le parti a estimé que ce sont à la fois la probité et les compétences des candidats présentés et le partenariat politique qui a rendu possible un tel résultat, inattendu, écrit-il. A l’occasion, le RND a rassuré ses partenaires politiques, le PT, surtout, même s’il ne le cite pas, quant à la poursuite de la collaboration.
Le FLN chute de son piédestal, le MSP fait de la figuration

A l’irritation qu’il doit couver après qu’il ait perdu la chefferie du gouvernement, et par la suite le Premier ministère, au profit du Rassemblement national démocratique, le Front de libération nationale est allé chercher une campagne : l’infortune électorale. Les sénatoriales du 29 décembre l’ont dépouillé de sa superbe. En le forçant au partage quasiment de la récolte, le RND prétend sérieusement à redéfinir l’équilibre au sein de la coalition parlementaire. Ceci d’autant que le troisième de la coalition, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), devenu rachitique, voit son poids tendre vers l’infiniment léger. Le parti d’Aboudjerra Soltani, victime d’une profonde et large fracture organique et en mal d’alliances partisanes, n’a réussi que la maigre récolte de 2 sièges au Sénat. Perte sèche. On peut dire que le MSP est devenu l’ombre de lui-même, scorant avec peine et petitement. Avec sa maigre moisson, il devra, au niveau de la Chambre haute du Parlement, se résigner à un rôle de figurant. Le parti islamiste a de quoi s’alarmer. Il n’aura même pas droit au filet de bonheur que la disposition d’un groupe parlementaire pourrait procurer. Durs lendemains pour un parti qui peine à stopper sa chute libre vers l’abîme.

Un sénateur opposant, un seul
Les sénatoriales de ce mardi n’ont retenu qu’un seul sénateur sorti des rangs de l’opposition. C’est le candidat du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) pour la wilaya de Tizi-Ouzou. Une voix qui, même si elle ne pourra pas influer sur le cours des choses au Sénat, rompra la monotonie et les discours monocordes auxquels a habitué le Sénat. Le RCD a récolté donc un seul siège de sénateur. Le Front national algérien (FNA) n’a fait que légèrement mieux, en dépit d’une accointance électorale avec le MSP. Le FNA s’est adjugé deux sièges de sénateurs. Ceci pendant que Saïda a choisi de faire l’expérience d’un sénateur indépendant.
S. A. I.

Résultats préliminaires des sénatoriales du 29 décembre
FLN : 22 élus (dont 3 élus FLN qui se sont présentés en candidats indépendants).
RND : 20 élus.
HMS : 2 élus.
FNA : 2 élus (dont un élu FNA qui s'est présenté en candidat indépendant).
RCD : 1 élu.
INDEPENDANTS : 1 élu parrainé par le FLN.
Les résultats définitifs seront proclamés par le Conseil constitutionnel dans les 72 heures.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/31/article.php?sid=93481&cid=2

 



31/12/2009
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