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Sports : 
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La 15e et dernière journée de la phase aller du championnat de Ligue 1, offrira vendredi et samedi deux derbies algérois palpitants, CR Belouizdad-USM Alger et MC Alger-USM Harrach, alors que le Co-leader, l'ES Sétif sera en appel à Constantine pour donner la réplique au CSC.
L'ESS et l'USMH, qui partagent le fauteuil de leader (30 points chacun), livreront, à l'occasion de cette journée, un duel à distance pour le titre honorifique de champion d'hiver. L'USM Harrach défiera au stade du 5- Juillet le MC Alger, qui espère terminer la phase aller sur une bonne note et se rapprocher ainsi du duo de tête. L'ESS, champion en titre, effectuera un déplacement périlleux à Constantine pour croiser le fer avec le CSC, difficile à manier dans son jardin de Hamlaoui.

CS CONSTANTINE – ES SETIF
Du spectacle en perspective !
Attendues avec ferveur, les retrouvailles entre Constantinois et Sétifiens s’annoncent d’ores et déjà palpitantes à plus d’un titre. 
Bien au-delà de l’aspect purement technique, c’est une passion dépassant quelque fois les limites du raisonnable que tout sportif perçoit tant dans la ville du vieux Rocher que du côté d’Aïn El Fouara à l’approche de ce rendez-vous. Pour ne point déroger à la tradition, la rencontre de ce vendredi s’annonce comme une fête populaire sur les travées de Hamlaoui Stadium où les milliers d’inconditionnels des deux formations savoureront non sans passion les débats. Sur ce plan, il n’est point utile de s’attarder sur la fidélité et le soutien accordés aux deux formations par des fidèles reconnus sur la scène sportive, y compris au-delà de nos frontières. Pour en revenir à l’aspect technique, le public sera, à n’en point douter, gâté par le talent à l’état pur des Bezzaz, Boulemdais, Naït Yahia côté constantinois et El-Okbi, Djahnit, Delhoum, Karaoui côté sétifien, pour ne citer que ceux-là. L’Entente de Sétif, malgré l’exil de plusieurs de ses cadres à l’instar de Laïfaoui, Chaouchi, Fahem Bouazza, Djabou, Lemouchia, Hachoud, a réussi à dominer de la tête et des épaules cette première partie du championnat de Ligue 1, le tout avec d’illustres «inconnus » à l’image du gardien Khedaïria, Djahnit, Tiouli dont les qualités se sont affirmées au fil des matches avec à la clé une pole position plus que méritée. Conserver donc cette première place et du coup arracher le titre symbolique de champion d’hiver, sera le leitmotiv de l’Aigle noir. Mais la mission ne s’annonce pas aisée devant cette belle formation constantinoise qui a réussi jusque-là, un parcours plus qu’honorable grâce surtout à un Bezzaz qui a retrouvé une seconde jeunesse, un Griche ressourcé et ressuscité auprès des siens et un buteur racé, Boulemdaïs en l’occurrence. Des atouts dans l’échiquier du coach Lemerre, assurément devant un véritable test, face à une cylindrée de la dimension de l’ES Sétif. Déplumer de l’Aigle, leader de surcroît, ne sera donc pas le seul enjeu pour les Sanafir qui tenteront par la même occasion de clôturer en apothéose cette phase aller avant d’aborder la seconde manche du championnat dans les meilleures dispositions, tant au niveau du capital points que sur le plan mental. Pour cela, il faudra aux coéquipiers de Hernani, qui retrouvera pour la circonstance ses ex-coéquipiers, rééditer des performances tels les succès marquants réalisés face au MC Oran ou encore devant le CR Belouizdad, sans toutefois, s’endormir sur leurs lauriers face aux Aoudia et consorts qu’il faudra surveiller comme le lait sur le feu. Du spectacle en perspective et que le fairplay l’emporte sur toute autre considération ! 
Abdou B.

MC ALGER – USM HARRACH 
Un derby pas comme les autres
La rencontre MC Alger- USM El-Harrach comptant pour la 15e et dernière journée de la phase aller de la Ligue 1 de football aura lieu ce vendredi au temple olympique, rouvert à l’occasion de ce derby, suite à une demande des dirigeants du club doyen dont l’équipe n’arrive pas à trouver ses repères au stade de Bologhine, où elle a été tenue en échec à deux reprises par le MC El- Eulma et le CA Bordj Bou- Arréridj. 
Cette chaude empoignade, qui a toujours été passionnante entre les deux équipes, sera certainement suivie par un public nombreux. Le défenseur central des Vert et Rouge, Abdelmalek Djaghbala, ayant déjà endossé par le passé le maillot des Sem-Sem, reconnaît que ce duel revêt un cachet particulier. «L’USMH est une très bonne formation. Elle a réussi à s’imposer durant cette première phase du championnat. On ne doit pas décevoir notre public qui fera le déplacement en nombre. Nous avons déjà laissé filer beaucoup de points à domicile. Il faudra maintenant se racheter. J’espère aussi que le fair-play règnera sur le terrain et dans les tribunes», dira le défenseur mouloudéen. Côté harrachi, les choses sont claires car le titre de champion d’hiver passe par une victoire face au Mouloudia. «On doit confirmer qu’on est un solide leader. Il nous faut les trois points lors de ce duel pour terminer la phase aller sur le podium. Terminer sur une bonne note nous permettra de gagner en sérénité avant la trêve», assure le président Laïb.

• START
• Vendredi 21 décembre
• CSC-ES Sétif (15h)
• MCA-USM Harrach (16h)
• Samedi 22 décembre
• USM Bel-Abbès-JS Saoura (15h)
• CR Belouizdad-USM Alger (15h)
• JS Kabylie-CA Batna (15h)
• JSMB- ASO Chlef (18h)
• CABBA-MC El-Eulma (18h) (à huis clos)
• MCO-WA Tlemcen (18h).

Culture
	EN LIBRAIRIE UN DERNIER VŒU AVANT L’AUBE DE DJAMEL KHARCHI Pour l’amour de Garmia
	FESTIVAL DE LA MUSIQUE ET DANSE DIWANE À TAGHIT Jeunesse et patrimoine
	MUSÉE NATIONAL DE L'ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET DE LA CALLIGRAPHIE Don du pays et de l’étranger
	Le coup de bill’art du Soir Le «dardar» de Bensaïd
	ACTUCULT

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Pierre qui roule et autres clichés géologiques !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Coopération algéro-française. Dans le cadre d’un échange gagnant-gagnant, la France très intéressée par le savoir-faire algérien en matière de … …badigeonnage d’une ville en 48 heures chrono ! Les pierres ont volé haut lors de la récente visite du président Moncef Marzouki à Sidi-Bouzid, la ville martyre tunisienne. Les manifestants, frères et sœurs d’un marchand ambulant devenu célèbre, n’apprécient pas la tournure prise par la révolution du jasmin. Donc, les pierres ont volé haut, s’abattant sur les officiels. Les pierres ont aussi volé haut et continuent de voler haut en haute, moyenne et basse Egypte. Là-bas, les héros de Place Tahrir n’apprécient que moyennement le chemin poilu emprunté par la révolution anti-Moubarak. Alors, là-bas itou, les pierres ont volé haut. Et continuent de voler. En Algérie, l’observatoire non agréé des pierres qui volent à la figure des très hauts dirigeants du pays est formel. Certes, les pierres volaient encore chez nous haut, très haut il y a quelques années de cela. Des marques sur la carrosserie d’une Mercedes 500 de la présidence faisant foi. Mais depuis, et sans que cet observatoire n’avance d’explications, les pierres algériennes ont subitement cessé de voler sur le trajet d’un cortège de type 1. Pourquoi les pierres tunisiennes et égyptiennes volent encore le plus normalement du monde, alors que leurs homologues algériennes se sont retrouvées frappées d’immobilisme chronique ? On ne peut que spéculer autour de ce mal mystérieux qui frappe notre géologie. Des fans de Mick Jagger et de toute pierre qui roule croient dur comme fer en l’existence gardée secrète d’une brigade à la mission en théorie impossible mais en l’occurrence fort bien remplie : celle qui consiste à coller les pierres qui jonchent les trajets dits sensibles. De nuit, de préférence, les commandos-colleurs sillonnent le pays, cartes et bidons de colle forte en main et s’emploient méthodiquement à coller tout caillou au sol, le fixant aussi solidement que l’immunité de Chakib Khelil. Du coup, même en colère, les manifestants algériens se tuent la santé à essayer d’arracher en vain des cailloux forcément indécollables. Une explication qui satisfait également un autre fan-club, celui de la famille Pierrafeu. Les adorateurs de ce dessin animé culte croient eux aussi dur comme… pierre (j’avais envie déjà de la faire cette vanne, dix lignes plus haut !) que les pierres algériennes ne volent plus parce que le régime passe son temps à les coller. Mais, contrairement aux fans de Mick Jagger et des Rolling Stones, les amis des Pierrafeu sortent de cette histoire avec une morale essentielle, fondamentale qu’ils nous délivrent ainsi, d’un bloc (eh oui, celle-là aussi, celle du bloc, je n’allais tout de même pas la rater) : pour réussir dans ce pays, mieux vaut investir dans la colle. Forcément, la colle, c’est un secteur d’avenir ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.  H. L.

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