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355-/-ACTUALITÉS Du Vendredi 16 Décembre 2016

الأربعاء 17 ربيع الأول 1438 ه الأربعاء 16 ديسمبر 2016 م --

 

 

 

 

  

   

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L'Horloge Inversée

 

 

 

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jeudi 15 décembre 2016

Reprise de la vaccination à partir du 20 décembre Réagissez

Le ministère de la Santé, de la Population et de la  Réforme hospitalière a annoncé jeudi la reprise, à partir du 20 décembre, de  la vaccination des enfants contre certraines maladies, selon un communiqué  du ministère. 

 

Bouteflika change quatre walis dont celui de Skikda Réagissez

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika  a procédé à un mouvement partiel dans le corps des walis, a annoncé jeudi un  communiqué de la Présidence de la République

 

Diffamation (Canada) : L’auteure Djemila Benhabib gagne son procès Réagissez

  L’auteure Djemila Benhabib ne pouvait espérer meilleur cadeau pour les fêtes de fin d’année. Elle vient d’être blanchie par la cour supérieure du Québec des accusations de diffamation portées contre elle par Les Ecoles musulmanes de Montréal, un établissement d’enseignement privé agréé.

 

Mise à jour du "Travel warning" sur l'Algérie: La mise au point du ministère des affaires étrangères Réagissez

La mise à jour périodique du "Travel warning" destiné  aux citoyens américains appelés à voyager en Algérie, continue à percevoir  la situation sécuritaire en Algérie à travers "des prismes déformants et des  clichés désuets ne reflétant pas la réalité", indique jeudi le ministère des  Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Le ministère de la Santé mis en cause Réagissez

Une semaine après la décision du retrait du complément alimentaire RHB prononcée par le ministère du Commerce, le ministre de la Santé a instruit hier toutes les directions de la santé et de la population à veiller au retrait définitif de ce produit des pharmacies.

 

 
	Le projet de loi relatif à l’état civil en débat au Sénat

La fin du casse-tête des erreurs sur les actes d’état civil Réagissez

Le casse-tête des erreurs sur les documents administratifs sera, promet le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, «définitivement réglé à partir de 2017», et ce, à la faveur de la mise en œuvre de la nouvelle loi portant sur l’état civil.  

L'info en continu

  

 

 

 

 

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ElWatan

 

Actualité

Grévistes de la faim : Proteste ou «crève» !

Ils dénoncent, ils crient, ils débrayent, ils marchent… mais leurs voix ne sont toujours pas entendues. Ils font des grèves de la faim sans pour autant avoir gain de cause face à un interlocuteur «silencieux» et en l’absence de «toute médiation sociale».

Saâd Bouakba. Chroniqueur au quotidien El Khabar : L’affaire n’était qu’une histoire de règlement de comptes

Grand prix Assia Djebar du roman 2016 : trois lauréats dans trois langues

12,7 milliards de dinars de déficit et cessation de paiement à Sider El Hadjar

Mohamed Tamalt : La défense demandera dimanche le dossier médical complet

Bouira : Alerte aux «épidémies» dans un établissement scolaire

Le président Bouteflika procède à un mouvement partiel dans le corps des walis

Pr Zitouni : «L’objectif n’est pas d’acquérir de belles machines, mais de soigner les malades»

Jijel : Une nappe de pétrole localisée à El Ouana

Blida : Rien ne va plus dans le secteur de l’éducation !

 

Sports

Rugby : Algérie - Maroc demain à Zabana

C’est demain que débutera, au stade Ahmed Zabana d’Oran, à partir de 15h, le tournoi Tri-nations de rugby regroupant l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.

Chelsea prend le large

Facile qualification de l’ESS

Sélection algérienne A’ : 26 joueurs convoqués

Les Européens disent non à un Mondial de 48 équipes

Ronaldo marque son 500e but

 

Economie

Le paiement par téléphone mobile lancé en 2018

Le ministre délégué chargé de l'Economie numérique  et de la Modernisation des systèmes financiers Mouatassim Boudiaf a annoncé  jeudi que le paiement par téléphone mobile sera lancé à partir de 2018.

Les surfaces commerciales seront dotées de 10.000 distributeurs automatiques de billets en 2017

Stabilisation du marché pétrolier : L’OPEP veut dialoguer avec les Etats-Unis

Hausse des prix du pétrole en 2017 : L’Opep redoute un effet pervers

La Maison de la volaille : Cap sur la grande distribution

Champ gazier de Menzel Lejmat : Pertamina veut racheter les actifs de Repsol

 

International

Evacuation d’Alep : Ce n’est pas encore la paix !

Quelques centaines de civils syriens ont évacué hier Alep assiégée et bombardée. Cette opération pourrait sceller la victoire du régime Al Assad, un mois après le lancement de son opération pour reconquérir la ville. Les experts demeurent sceptiques tant qu’une solution politique n’est pas envisageable dans l’immédiat.

Ziad Majed. Politologue, professeur d’études du Moyen-Orient à l’université américaine de Paris : Je crois que la solution politique n’est pas à l’ordre du jour, on est encore loin de la fin

Brexit : Un sommet de l’UE en «terrain miné»

En bref…

L’Armée syrienne a pratiquement repris le contrôle de la ville : Des milliers de civils pris entre deux feux à Alep

Conflit yéménite : Les Etats-Unis tournent le dos à l’Arabie Saoudite

 

Culture

Hassi Messaoud : Du cinéma dans la ville du pétrole

Les 1res Rencontres cinématographiques de Hassi Messaoud auront lieu du 18 au 22 décembre, à l’initiative de l’association Lumières et d’un groupe de chefs d’entreprise. Une première !

Lotfi Bouchouchi. Réalisateur : Le film Le Puits n’a pas bénéficié de toute la visibilité nécessaire

Tizi Ouzou, capitale du cinéma amazigh

Farid Mahiout. Commissaire du festival : Notre objectif est de rapprocher les films amazighs du grand public

La chanteuse et comédienne Anissa à l’honneur

HappyHmisa, le nouveau site de cuisine pour les végétariens

 

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Grévistes de la faim : Proteste ou «crève» !

le 16.12.16 | 10h00

 
 

Ils dénoncent, ils crient, ils débrayent, ils marchent… mais leurs voix ne sont toujours pas entendues. Ils font des grèves de la faim sans pour autant avoir gain de cause face à un interlocuteur «silencieux» et en l’absence de «toute médiation sociale».

«Grève de la faim, c’est-à-dire crever. Face à un interlocuteur qui ne réagit pas et reste insensible à l’action aussi critique, il faudrait à tout prix l’éviter. C’est l’ultime recours pour faire valoir les droits, mais…» Bachir Hakem est un enseignant en colère et surtout déçu. Enseignant au lycée technique d’Oran, il est aussi porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA).  En avril dernier, il faisait partie des cinq enseignanats ayant entamé une grève de la faim pour soutenir les collègues contractuels et vacataires et exiger leur intégration dans le secteur de l’éducation sans passer par le concours de recrutement.

Une cause finalement perdue.  Au quatrième jour, ils ont mis fin à leur action de protestation jugée «suicidaire». «Après des sit-in, des rassemblements, une grève puis une marche de Béjaïa jusqu’à Alger où nous avons été bloqués à Boudouaou, la seule voix qui pouvait être enttendue, c’était la grève de la faim. Il s’agissait d’un genre de suicide. Ça allait se propager à d’autres protestataires.» Pour Bachir Hakem, «rien ne mérite tout cela», surtout que les grévistes ne sont pas protégés par la loi.

«Juridiquement, il n’y a pas de texte qui cite le droit à la grève de la faim», nous explique maître Rachid Aiche, même si l’aspect non-assistance à personne en danger est cité dans tous les cas. Aussi juridiquement, la responsabilité, en cas de complication de santé ou de mort, comme c’est le cas pour Mohamed Tamalt, incombe directement, explique maître Salah Dabouz, à l’institution opposante, c’est-à-dire à l’interlocuteur ou l’autorité à laquelle le gréviste exprime sa doléance.

«La loi ne cite pas la grève de la faim comme un droit mais ne l’interdit pas. Nous sommes dans une action humaine. Il est normal qu’une personne conteste avec cette action aussi pacifique quand elle est désespérée», affirme maître Dabouz, qui explique encore que le gréviste dans une action désepérée fait entendre sa voix  à travers son corps. C’est d’ailleurs le cas des avocats d’Oran qui ont fait grève à Alger il y a quelques mois.

Mort

Les agents des bases pétrolières de Sonatrach au Sud en sont à leur cinquième journée de grève de la faim. Revendications : il y en a exactement neuf, mais elles se résument essentiellement au rythme du travail en exigeant pour tous les travailleurs 4/4, obtenir des contrats à durée indéterminée, une prime de port d’arme… La semaine dernière, les travailleurs et même des cadres ont boycotté la cantine dans les bases de vie de Sonatrach.

Des pertes financières faramineuses sont enregistrées. «Nous sommes servis à table comme d’habitude, mais une fois les plats déposés, nous quittons la cantine. Une manière pour nous de protester», nous confie un travailleur. Ils ont protesté contre une problématique salariale puis sur la question de la retraite anticipée.

L’ancien candidat à la présidentielle et président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, est depuis quelques jours à l’hôpital de Médéa dans un état critique, après plus de 10 jours de grève de la faim. Pour dénoncer  «les agissements des autorités locales», M. Touati avait entamé une grève de la faim «dans le bureau du chef de cabinet de la wilaya de Médéa, et a refusé de sortir tant que sa situation ne sera pas réglée». Selon Moussa Touati «les autorités locales et à leur tête le président de l’APC de Médéa ont démoli un mur sans préavis qu’il a érigé à l’entrée de sa propriété située dans un quartier résidentiel de la ville».

Un black-out. «Malgré les pressions exercées sur les médias, il y a de plus en plus de journalistes qui se mobilisent pour les grévistes de la faim, au prix de leur emploi parfois, lorsque la cause est noble. Par contre, il y a des causes pour lesquelles les médias ne se mobilisent pas beaucoup non pas à cause de pressions mais parce que la cause défendue ne convainc pas. Et derrière les médias, les opinions réagissent de même», explique le sociologue Mohamed Kouidri.

Prison

En prison, explique maître Dabouz, «c’est la seule et unique méthode de protestation». D’ailleurs on se souvient de ces 50 Algériens qui, en octobre dernier, avaient observé une grève de la faim dans un centre de rétention d’étrangers à Barcelone. Ils refusaient d’entrer à la cantine pour manger et de regagner leur chambre.

Des démarches qui n’ont pas pour autant permis d’aboutir. Exception faite des enseignants contractuels ayant fait une grève de la faim de 45 jours en 2011 pour être recrutés. En mars dernier, le général à la retraite Benhadid avait entamé, à la prison d’El Harrach, une grève de la faim qui a duré plusieurs jours, mais il n’a pas tenu longtemps car il est atteint d’un cancer. Il réclamait, après avoir usé de toutes les voies de recours, «son droit à être jugé et d’être transféré dans un établissement hospitalier».

Il a été libéré en juillet «provisoirement pour raison de santé». Le psychologue classe cette démarche comme «une conduite inadaptée  dans la nosographie psychiatrique». D’après Khaled Keddad, psychologue de santé publique et président du Snapsy, aucune étude sérieuse sur cette conduite n’est élaborée à ce jour. S’agit-il d’un acte désespéré ? C’est plutôt un «comportement inadapté qui met en péril sa propre personne», explique le psychologue, qui tente d’analyser : «C’est  un acte à travers lequel on peut avoir des surprises.

Tout dépend aussi de l’environnement. Autrement dit, un environnement sensible ce n’est pas comme un environnement indifférent qui pousse à accepter la mort facilement».  Médicalement  «le jeûne prolongé comme la grève de la faim provoque un état de déséquilibre nutritionnel et un déficit aigu en électrolytes et en protéines essentielles, ce qui induit à échéance (cela dépend aussi de la durée et de l’état de santé de l’individu) à une souffrance, puis à une défaillance viscérale généralisée», explique le docteur Mérabet.

Aînés

Un flash-back s’impose sur le plan sociologique : la grève de la faim a été exhibée comme «arme non violente» de combat par le Mahatma Ghandi dans sa lutte pour l’indépendance de son pays. Il a été suivi par les Irlandais dans leur lutte pour l’indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni. Les Algériens aussi y ont eu recours, dans leur lutte pour l’indépendance. Aujourd’hui, ce sont surtout les Palestiniens qui continuent à l’utiliser.

«L’histoire nous apprend comment des grévistes comme Ghandi, les Irlandais ou les Algériens, et dernièrement les palestiniens ont pu rallier des peuples entiers à leurs causes grâce à leurs luttes multiformes y compris la grève de la faim», rappelle le sociologue Mohamed Kouidri.  «Ce n’est que tout récemment, au début du XXIe siècle, que la grève de la faim est de plus en plus utilisée dans des revendications partisanes, syndicales ou même personnelles.

Là aussi, l’histoire nous apprend que la mobilisation que peut engendrer l’usage de la grève de la faim pour ce genre de causes est proportionnelle à la popularité de la cause elle-même. Les hommes sont sensibles et se mobilisent pour des causes qui les ‘touchent’ par leur justesse, leur noblesse et leur sens de l’universel», conclut encore le sociologue.

Nassima Oulebsir

 

 

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Migrants refoulés d’Alger : Leur seul objectif revenir

le 16.12.16 | 10h00

Migrants refoulés d’Alger : Leur seul objectif revenir
 
 

Alors que le monde fête ce dimanche la Journée internationale des migrants, l’Algérie a une position «controversée» dans le domaine. Il y a 15 jours, les autorités ont déplacé près de 25 000 migrants vers le Niger et Tamanrasset. Plusieurs d’entre eux se trouvaient en situation régulière. Les migrants «s’indignent» et affirment qu’ils «feront tout pour regagner la capitale».

«Comme si nous étions des animaux, nous avons été humiliés et maltraités par les forces de sécurité chargées de nous interpeller. Nous sommes conscients que l’Algérie a des lois qu’elle peut faire valoir. Mais nous connaissons aussi nos droits que l’Etat algérien doit respecter. Nous ne sommes pas des sous-hommes.»

Osman*, 28 ans, réfugié malien, est reconnu comme demandeur d’asile par le bureau d’Alger de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Rencontré à Tamanrasset, Osman, qui semblait avoir des complications respiratoires, nous raconte, d’une voix presque inaudible, ce qu’il a vécu le jour de la rafle, début décembre, à Alger.

«J’étais à Staouéli en compagnie d’amis migrants de différentes nationalités. Nous étions partis pour revendiquer notre dû auprès d’un entrepreneur lorsque nous avons été surpris par des policiers qui nous ont obligés à montrer dans leurs camions. J’ai essayé de leur expliquer ma situation et leur dire que je suis un réfugié, en vain. Je n’ai même pas eu le temps de leur montrer ma carte d’asile. Je me suis fait bastonner à coups de matraque sur le dos.»

Il y a 15 jours, environ 2500 migrants ont été refoulés d’Alger vers Tamanrasset. Hommes, femmes, enfants  ont été interpellés dans différents quartiers de la capitale dont Dély Ibrahim (Bouchbouk), Aïn Benian, Staouéli, Douéra ou Bordj El Kiffan, placés, dans en premier temps, dans un centre de jeunes à Zéralda puis transférés plus tard en bus en direction du Grand Sud algérien. Selon des informations recueillies sur place, deux convois ont quitté Alger vers Tamanrasset. Environ 1200 personnes ont été acheminées directement à la frontière du Niger. Quant aux 1000 migrants qui ont fait le deuxième voyage, ils ont été d’abord placés dans un camp de réfugiés à Tamanrasset puis libérés deux jours plus tard.

Réfugiés

A Tamanrasset, les migrants refoulés d’Alger sont livrés à eux-mêmes. Si les Subsahariens, installés dans la région, ont pu, en partie, trouver leurs repères au fil du temps, ceux venus d’Alger avouent être dans le désarroi. Ces derniers, rencontrés en ville, assurent qu’«ils vivent dans la précarité depuis leur arrivée à Tamanrasset».

C’est le cas de Yamissi, 28 ans, de nationalité nigériane et son amie du Libéria, une trentenaire, qui ont été interpellées dans un marché à Alger-Plage. «Je suis arrivée à Alger la veille et je me suis faite interpellée le lendemain. Avec mon amie, nous avons tout abandonné à Alger. Pourtant, nous avons supplié les policiers de nous laisser récupérer nos affaires, en vain. Ici, nous n’avons ni vêtement ni argent.

Nous dormons dehors, dans le froid, près de la mosquée du centre-ville. Je ne pense qu’à une chose, retourner à la capitale.» Les migrants qualifient les interpellations dont ils ont fait objet, d’«arbitraires». Car parmi les personnes refoulées, il n’y avait pas que des migrants en situation irrégulière, mais aussi «des personnes possédant une carte consulaire, un visa en cours, des étudiants, des réfugiés et des demandeurs d’asile».

Si la présidente du Croissant-Rouge, Saïda Benhabylès, évoque la convention signée entre l’Etat nigérien et son homologue algérien pour justifier le rapatriement de ses ressortissants, parmi les personnes refoulées d’Alger, se trouvaient aussi des Ivoiriens, des Maliens, des Nigérians, des Camerounais, des Gambiens, des Libériens et des Guinéens qui sont actuellement «bloqués» à Agadez, au nord du Niger.

Zéralda

Parmi eux, il y avait Cyril*, 31 ans, qui était dans le deuxième convoi. De nationalité camerounaise, ce jeune manœuvre travaillait dans un chantier de construction à Bab Ezzouar. «J’étais avec un Malien possédant un passeport valide et un visa en cours. Les gendarmes sont tombés sur nous comme si nous étions des terroristes. Nous leur avons montré nos papiers mais ils n’ont rien voulu comprendre. Ils nous les ont enlevé, nous ont interpellé et placé le même soir à Zéralda.

Nous étions traumatisés et nous nous demandions ce qui pouvait bien se passer en Algérie ? On avait cru qu’un terroriste subsaharien était recherché.» Cyril, qui se décrit comme africaniste, ne comprend pas comment il a pu subir de «telles injustices» dans un autre pays du contient ? «J’ai vu des gens blessés, d’autres se faire humilier ou cracher dessus. Je me suis demandé si nous étions des humains ou des animaux. Nous avons été battus.

Il y avait des policiers qui faisaient du karaté sur nous. Nous avions l’impression qu’ils n’avaient jamais exercé et faisaient leur exhibition sur des migrants sans protection. Je leur ai même dit : ‘‘Sommes-nous des humains ou non ? Sommes-nous Africains comme vous ou non ?’’» s’indigne-t-il. Si Cyril attend avec cinq autres réfugiés une réponse du HCR qui négocie, selon lui, avec les autorités algériennes afin de leur permettre  de regagner Alger, le rêve de Yamissi d’atteindre le Maroc, puis l’Espagne et finir chez sa sœur en Italie, s’emble s’évaporer.

«Nous ne sommes pas autorisés à acheter des tickets et voyager», s’indigne Joël, 30 ans, Camerounais, qui avait déjà tenté de partir en bus. «Les gérants de bus refusent tous de vendre des tickets aux migrants. Pour voyager, il faut passer par des réseaux informels de taxis qui exigent 15 000 DA pour Alger et 10 000 DA pour Ghardaïa. Souvent, ils nous abandonnent devant les barrages de police ou de gendarmerie. Ces derniers ont deux options : soit ils nous interpellent et nous présentent à la justice ou ils nous demandent de continuer le voyage à pied. Mais ça, c’est pour les gens qui ont de l’argent.

Pour les autres, les pauvres comme nous, ils doivent soit travailler pour collecter la somme exigée ou partir à pied.» A la gare routière, le responsable d’une société de transport s’explique : «Ce n’est pas nous qui empêchons les migrants de voyager. Nous avons reçu des instructions de la Gendarmerie nationale interdisant toute vente de billet aux Subsahariens en situation régulière ou non. L’interdiction concerne également les Touareg qui n’ont pas de papiers.» Les migrants qui ont hébergé Joël à Tamanrasset ont accueilli d’autres refoulés d’Alger.

Le jeune Camerounais se dit traumatisé depuis que ces derniers lui ont raconté ce qu’ils ont subi dans la capitale. «Je remercie Dieu d’être encore en vie. Avant d’arriver à Tamanrasset, nous avons été pris en otage par des malfaiteurs. Ces derniers nous ont non seulement dépouillé, violé nos femmes, mais ils nous ont vendu comme des esclaves à des foyers ici à Tamanrasset. Chacun de nous s’est débrouillé à sa manière pour appeler la famille et payé la rançon. Je leur ai donné 9000 DA pour acheter ma liberté », dit-il avec amertume.

Consul

A Tamanrasset beaucoup d’habitants se demandent pourquoi l’Etat choisit leur ville pour accueillir les migrants. Certains la qualifient même de «dépotoir». Rencontrés près de la polyclinique de Tahagart, au quartier dit des «chômeurs», des copains partageant une partie de domino affirment ne pas partager cet avis. «Les migrants, notamment les Nigériens et les Maliens, sont des travailleurs. De plus, ils travaillent pour un salaire moins cher, explique l’un d’eux. Nous n’avons aucun problème avec eux.

Mais ça ne reste que notre avis car d’autres peuvent nous contredire. Moi, j’ai des amis migrants que j’invite à la maison où nous partageons le repas que prépare ma mère.» En juillet dernier, des échauffourées ont éclaté entre Algériens et migrants suite à un match de football. Les heurts ont causé des blessures à plusieurs personnes des deux côtés. En représailles, des maisons et foyers de migrants ont été saccagés et dépouillés. Le consul du Mali à Tamanrasset avait rapatrié depuis, 500 Maliens.

Rencontré à son bureau, le consul général du Mali, Abderahmane Galla, assure que c’était «à la demande de ses ressortissants», mais il n’a pas souhaité commenter le dernier refoulement d’Alger. Idem pour les responsables de la wilaya de Tamanrasset qui n’ont pas accepté de nous recevoir. Joint par téléphone, un cadre de la DGSN a réfuté la thèse de maltraitance. Il a infirmé «avoir interpellé des personnes en situation régulière». «Nous n’avons pas le droit de les maltraités. Quant à la maltraitance que vous évoquez, sachez que nous n’avons enregistré aucune plainte au niveau de nos services», assure-t-il.

Si les services de la police nationale ont réagi aux propos des migrants, cela ne fut pas le cas de la Gendarmerie nationale qui avait pourtant promis de nous rappeler. La présidente du Croissant-Rouge affirme, dans un appel téléphonique, qu’elle a déployé «tous les moyens logistiques et humains pour la réussite de l’opération». Aujourd’hui, certes de nombreux migrants veulent rentrer chez eux, mais la majeure partie d’entre eux ne songe qu’à une chose : regagner Alger. D’ailleurs, beaucoup économisent l’argent pour pouvoir faire ce voyage de rêve.

Meziane Abane
 

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Rugby : Algérie - Maroc demain à Zabana

le 16.12.16 | 10h00

 
	Les Algériens prêts pour le «combat»
 
Les Algériens prêts pour le «combat»

C’est demain que débutera, au stade Ahmed Zabana d’Oran, à partir de 15h, le tournoi Tri-nations de rugby regroupant l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.

Au-delà de l’aspect amical de cette compétition, ce tournoi entre les pays maghrébins est déjà très important pour l’Algérie et son président de la Fédération, Sofiane Benhassen, comme il le dit si bien : «C’est un tournoi historique, puisque c’est la première fois que les trois pays d’Afrique du Nord se rencontrent dans un même tournoi. Bien que le sentiment de la fraternité planera sûrement sur cette compétition, l’objectif de l’Algérie est de gagner ce tournoi des Tri-nations.»

Les Algériens veulent marquer dès à présent leur territoire, surtout que le pays vient tout juste d’intégrer le rugby Afrique, qui va lui ouvrir la voie pour prendre part aux différentes compétitions internationales. Les joueurs, qui avaient été regroupés à Toulouse avant de rallier Alger, veulent réussir leur compétition chez eux. En tout cas, ils sont déjà dans la compétition, comme l’explique le premier responsable de la Fédération algérienne de rugby (FAR) : «Déjà l’année dernière, il y avait beaucoup d’émotions lors du premier match Algérie-Tunisie, joué à Oran.

Les joueurs éprouvent une grande fierté à venir jouer en Algérie et représenter le pays. Toutefois, on souhaite que nos joueurs restent concentrés sur leurs matchs afin de ne pas passer à côté de leur sujet.» Sofiane Benhassen n’a pas manqué d’adresser une invitation au public à venir nombreux assister au match Algérie-Maroc, surtout que l’entrée sera gratuite. «Nous souhaitons que les Algériens viennent soutenir leur équipe et soient derrière elle. Car même si ce sport est nouveau en Algérie, il est mondialement reconnu.

Les joueurs ont besoin de soutien pour donner le meilleur d’eux-mêmes et s’imposer.» Le président de la FAR a ajouté que même si l’Algérie reste l’un des derniers pays à avoir une équipe de rugby, il reste persuadé que le pays va progresser en un temps record eu égard aux qualités des joueurs de sa sélection.

Sofiane Benhassen a, par ailleurs, déploré que Canal Algérie ait pris la décision de ne pas diffuser le match Algérie-Maroc, alors qu’un accord a été conclu préalablement entre les deux parties pour la retransmission des trois matchs de ce tournoi en direct. Concernant la compétition, il faut savoir que l’Algérie affrontera le Maroc demain sur la pelouse du stade Ahmed Zabana. Mercredi le Maroc sera opposé à la Tunisie. Une troisième rencontre pour déterminer le vainqueur de ce tournoi mettra aux prises, le samedi  24 décembre, l’Algérie à la Tunisie.

Farouk Bouamama
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