ILS SONT QUATRE À PORTER LA DOUBLE CASQUETTE
Ces ministres chefs de partis

Concilier l’action gouvernementale, dont ils ont la lourde charge, et l’activité proprement partisane, telle est la difficile équation à laquelle sont confrontés pas moins de quatre leaders politiques figurant dans le staff gouvernemental à la faveur de la nouvelle équipe nommée au tout début du mois en cours.Un «phénomène» loin d’être ...Suite

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: ILS SONT QUATRE À PORTER LA DOUBLE CASQUETTE
Ces ministres chefs de partis

1. Concilier l’action gouvernementale, dont ils ont la lourde charge, et l’activité proprement partisane, telle est la difficile équation à laquelle sont confrontés pas moins de quatre leaders politiques figurant dans le staff gouvernemental à la faveur de la nouvelle équipe nommée au tout début du mois en cours.
   M. Kebci - Alger (Le Soir) - Un «phénomène» loin d’être nouveau puisque tant de chefs de parti ont eu à exercer par le passé bien des responsabilités gouvernementales, à l’image, notamment, de Belkhadem, Ouyahia et Soltani, les deux premiers ont eu même à se relayer à deux reprises à la tête de l’Exécutif. A la seule différence, et de taille, que le FLN et le RND font office, principalement pour le FLN, de véritables machines administratives. Car pour Amar Ghoul, Amara Benyounès, Mohand Oussaïd Belaïd et Belkacem Sahli, respectivement présidents du TAJ, du MPA, du PLJ et de l’ANR, leur double casquette, puisqu’ils sont collègues au sein de l’équipe Sellal, relève d’une véritable gymnastique. Et concernant le parti de Ghoul, le congrès constitutif est prévu pour le week-end prochain. Ce qui fait que le dissident du MSP, qui a préféré voler de ses propres ailes au lendemain des dernières législatives, est astreint à un agenda journalier des plus chargés. «Il lui arrive souvent de venir au siège national du parti directement du ministère pour n’en ressortir que tard dans la nuit», affirmera le chef de cabinet de Amar Ghoul. Notre interlocuteur ne tarira pas d’éloges sur le ministre des Travaux publics qu’il n’hésitera pas à qualifier de véritable «bulldozer» pour, témoignera- t-il, «sa capacité sans pareille à travailler des heures durant sans rechigner à l’effort ». Le proche collaborateur d’Amar Ghoul affirmera qu’il arrive à ce dernier de faire des crochets furtifs, le matin et au milieu de la journée, au siège du parti, le temps d’une réunion ou d’une rencontre avec les délégués locaux du TAJ qui affluent quotidiennement en prévision du congrès constitutif du parti qui démarre ce jeudi. Il en est presque de même pour Amara Benyounès dont il s’agit d’un come-back au gouvernement après un retrait d’une dizaine d’années. Un proche collaborateur à lui reconnaîtra que le patron du MPA se fait quelque peu désirer au siège du parti ces derniers jours, lui qui, dira-t-il, «multiplie réunion sur réunion pour mieux s’imprégner de la réalité du secteur dont il a la charge». Et de préciser que le ministre de l’Environnement n’oublie jamais de se rendre à son bureau de chef de parti en toute fin de journée et ne le quitte presque jamais durant le week-end à l’effet de se consacrer à la préparation des prochaines élections locales à l’occasion desquelles le parti compte créer l’exploit de se présenter dans toutes les wilayas et les communes du pays. Agenda presque similaire pour le patron du PLJ dont les nouvelles charges de ministre de la Communication ne semblent pas trop chambouler. Le chargé de la communication au sein du parti, notre confrère Mustapha Hemissi, affirmera qu’il n’y a pas eu de changement notable dans l’activité journalière de Mohand-Oussaïd Belaïd. «Le PLJ n’est pas une administration et la presque totalité des membres de sa direction exercent ailleurs. Nous nous arrangeons comme nous pouvons pour nous voir en fin de journée, non sans relever que pour l’essentiel, les activités du parti interviennent le week-end, comme pour le reste de la classe politique nationale.» Pour le tout jeune secrétaire général de l’ANR, les missions de secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, se font déjà sentir. Mais Belkacem Sahli affirmera s'accommoder avec cette nouvelle donne sans trop de tracas. «Au niveau du siège national du parti, il y a chaque jour un secrétaire national de permanence et quand la nécessité le dicte, nous nous rencontrons en toute fin de journée, à partir de 18h.» Notre interlocuteur soutiendra, comme d’ailleurs le reste de ses compères ministres-chefs de partis, que l’essentiel des activités de l’«ANR est concentré durant le weekend ».
   M. K.
   
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• USM El-Harrach-JS Kabylie 1-0
  WA Tlemcen-MC Alger 0-3
  JS Saoura-CR Belouizdad 0-1
  CA Batna-CABB Arréridj 1-1
  MCE El-Eulma-ES Sétif 1-1
  USM Alger-CS Constantine 1-1
  MC Oran-JSM Béjaïa 0-2
  Joué le 7 septembre
  ASO Chlef-USM Bel-Abbès 2-1

Classement

WAT
Le MCA était fort

Pour son premier match à domicile, le WAT devait affronter le MCA. Ce dernier, qui s’est renforcé dans tous les compartiments, savait que le WAT ne lui réussissait pas. C’est devant un public nombreux, quelque 10 000 spectateurs dont 4 000 Chnaouas, que M. Haïmoudi a donné le coup d’envoi de la partie. Dès le début, le MCA s’est porté à l’attaque et a dominé son vis-à-vis pendant 10 minutes. Le WAT va se reprendre et porter le danger dans le camp du MCA. Malheureusement pour les locaux, leur gardien Mazouzi a commis une «toile» à la 28’ en relâchant une balle facile dans les pieds de Djallit qui ouvre la marque. Les hommes de Rabie vont aggraver la marque par le même Djallit aux 38’ et 40’ lorsqu’il profitera de nouvelles erreurs de la défense tlemcénienne. La messe semblait dite à la mi-temps. Après la pause-citron, le WAT a continué à jouer de la même manière malgré les rentrées de Hachem et Bennaï. De son côté, le MCA a su gérer parfaitement son match et terminer très fort, en remportant une victoire (0- 3) nette et sans bavure.
Amar G.

Eulma accrocheuse
Finalement, ce premier derby de la saison n’a pas répondu à l’attente des présents qui ont assisté à un jeu décousu et ennuyeux à l’excès durant toute la première mi-temps. Après la pause-citron, les hommes de Velud ont opté pour la contre-attaque et à la 46e, Aoudia obtient un coup franc à 25 m des bois de Benefane que bottera El- Okbi. Delhoum, bien embusqué dans la défense eulmie, ouvrira le score d’une tête, profitant de la sortie hasardeuse du portier eulmi. Plusieurs autres occasions seront râtées de part et d’autre et Khedira se signalera par de bonnes interventions. Les visiteurs reviendront en arrière pour préserver ce maigre avantage, ce dont profiteront les locaux qui réussiront à niveler le score par une tête de Gharbi ; le gardien visiteur ayant déserté sa cage. La fin est sifflée sur ce score qui arrange finalement les deux équipes.
Mostefa Djafar

Culture

  LES OUBLIÉS DU BONHEUR, DE LARBI BENNACER
Le souffle généreux de la vraie littérature
 
  SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER
Sous le slogan «Mon livre, ma liberté»
 
  Le coup de bill’art du Soir
Et au milieu coule une rivière !
 
  ACTUCULT
 

Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com

Front social. Retour à la normale… … à Rouiba où les moustiques suspendent leur mouvement Le gouvernement Sellal veut faire de l’austérité budgétaire son credo. Je me permets alors de lui adresser un conseil allant dans le sens de l’économie. Il faut vite envoyer des correspondances aux imprimeurs à qui l’on a demandé de confectionner les affiches pour un 4e mandat d’Abdekka. Même chose pour les industriels du textile qui ont reçu commande de milliers de tee-shirts à l’effigie d’une 4e randonnée présidentielle pour Tab Djnanou. Il est urgent que ces correspondances officielles partent au plus vite. Avant que le boulot en imprimerie et en sérigraphie ne soit entamé. Ça nous fera économiser de l’argent, et alors, le discours d’austérité budgétaire de Sellal en deviendra crédible. Eh oui ! Car, si rien n’est fait à temps, nous risquons de nous retrouver avec des affiches, des tee-shirts et autres babioles frappés du sceau du 4e mandat, alors que les choses n’en sont plus là. Oui ! Plus là, déjà ! Je l’écris ici même, en encre grasse : la seule actualité du Palais, le seul sujet qui soit discuté en ce moment, c’est la préparation d’un cinquième mandat pour Abdekka. Pour le 4e mandat, c’est de l’histoire ancienne. C’est même du réchauffé ! Les Ghaïta-Band dans les régions du vaste pays ont été instruits d’ailleurs de revoir les textes de leurs chansons. Et depuis quelques jours, dans les caves des centres culturels, dans les lieux de répétition, on n’entend plus que ça : «Ouh’da Khamissa !» Ne me demandez surtout pas comment c’est possible. Ne me regardez pas non plus avec des yeux ronds d’ébahissement en tentant de me rappeler qu’il était question il y a à peine quelques mois de savoir si Boutef’ allait terminer son 3e mandat. Je sais que ça peut vous paraître stupéfiant. Je sais aussi que vous vous seriez à la limite attendu à ce que l’on abordât du bout des lèvres cette nouvelle perspective d’un 4e mandat. Et pourtant, non ! Seuls les apathiques sont restés scotchés à la «Ouh’da Rabiaâ». Y a prescription, les amis ! Et quoi que puissent en dire les médecins et autres spécialistes en gériatrie, les miracles de la science en Algérie sont stupéfiants. A ce propos d’ailleurs…. heu… pardon, juste un instant, j’ai un coup de fil… Ah ! Bon ! Eh ben voilà ! Qu’est-ce que je vous disais ! On vient de me confirmer que moi-même, je date déjà, je suis ringardisé avec ma théorie du 5e mandat. Mon Dieu que ça va vite ! Il paraît que les imprimeurs et les industriels du textile travaillent déjà sur des affiches et des tee-shirts appelant à un… 6e mandat. Je confirme donc ! Le discours de Sellal sur l’austérité est sincère et crédible. Au moins ça de pris ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L .