Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités
	Le Bonjour du «Soir» Le vieil homme et la Maison Blanche
	HADJ 2013 La saison de toutes les déceptions
	OPÉRATIONS COMMERCIALES ET FINANCIÈRES  Plus de 99 000 fraudeurs recensés
	Droit de réponse du Comité de coordination des mutuelles
	PRÈS DE 55% DES BOULANGERS INVITÉS À TRAVAILLER LE JOUR DE L'AÏD ELFITR  Hausse quotidienne de 30% de la production du pain durant le Ramadhan.
	ASSOCIATION SIRIUS La preuve par la science
	TOURISME  L’École nationale supérieure d’Alger sera délocalisée à Tipasa
	FILIÈRE DES JUS DE FRUITS Une progression et des risques
	DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES  «De grands pas ont été franchis», selon Rachid Harraoubia
	ÉDUCATION  Le Cnapest dénonce les sanctions contre les correcteurs de philosophie
	FETTA SADAT, SECRÉTAIRE NATIONALE AU RCD : «Le Président a failli à son serment constitutionnel»
	FLN Les dessous de l’option Saïdani

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités : 

Il y a comme une «soudaine» réanimation dans la maison FLN, ces dernières quarante-huit heures. Comme nous le rapportions dans notre précédente édition, Bouteflika a récemment donné instruction ferme pour régler cette affaire du Front de libération nationale au plus vite. Et voilà que, comme par enchantement, le bureau politique se réunit et annonce des décisions.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
Cette réunion qui s’est tenue samedi dans l’après-midi, la première depuis des mois, est allée directement vers l’essentiel : «Il a été procédé à l’examen de l’état actuel du parti (…) et il a été décidé de réunir le groupe parlementaire du parti, le 17 août prochain en vue de préparer la session d’automne du Parlement ainsi que la convocation de la session du comité central dont la date sera fixée lors de la prochaine réunion du bureau politique.» C’est ce qu’on lit effectivement dans un communiqué extrêmement laconique, parvenu hier à notre rédaction. Ainsi, en une seule réunion, le bureau politique met sur la table les deux problèmes qui empoisonnent l’atmosphère. D’abord, cette affaire des désignations dans les postes des commissions permanentes au sein de l’Assemblée mais, surtout, la convocation d’une session du comité central pour élire un nouveau secrétaire général. A l’évidence, le «feu vert d’en haut» est arrivé. Dans les coulisses du plus vieux parti d’Algérie, les relais traditionnels de Abdelaziz Bouteflika ont entamé leur mission avec une feuille de route bien précise. Et le candidat de Bouteflika, de Saïd plus précisément refait surface Amar aïdani. C’est d’ailleurs la seule candidature que l’on cite ces derniers jours. Bien que son nom revienne régulièrement dans de grosses affaires, dont la plus importante reste, sans conteste, le gros dossier de corruption dit «affaire GCA», l’ancien président de l’APN voit sa candidature portée à bras le corps par de nombreux barons du parti. L’actuel secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens et membre du bureau politique, Mohamed Alioui, l’un des plus acharnés soutiens de Saïdani, était allé jusqu’à demander audience au Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Selon une source fiable, il aurait prétendu auprès du Premier ministre être en possession d’une pétition de 214 membres du comité central qui exigeraient la convocation d’une session de cette structure pour élire le nouveau SG, Saïdani donc. L’autre soutien inattendu de Saïdani n’est autre que l’ancien mouhafedh d’Alger et l’un des plus acharnés opposants à Belkhadem, Ahmed Boumehdi. Lui, par contre, il a préféré s’en remettre au ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, muni d’une autre liste portée par 178 signatures. Cela, au moment où, en face, c’est le désert absolu ! Pas une seule autre candidature d’envergure, ni même une opposition franche et tranchée contre une candidature pourtant si décriée il y a quelques semaines de cela seulement. Au mieux, une neutralité gênée. Ainsi de ce groupe de membres du comité central, issus des rangs du courant des «redresseurs» ou des «centralistes», deux tendances pourtant foncièrement hostiles à la candidature de Saïdani par le passé et qui, dans un communiqué sanctionnant une rencontre en soirée, samedi dernier, disent n’être «contre tel ou untel, contrairement à ce que certains ont prétendu». Cette rencontre, poursuit le communiqué, n’a d’objectif que celui «d’assainir le climat, dans l’intérêt du parti, d’instaurer le dialogue entre les frères militants qui avaient destitué Belkhadem, et ce, en vue d’aboutir à une feuille de route (…) pour pouvoir élire un nouveau secrétaire général qui a les qualités requises pour sortir le parti de sa crise». Les présents à cette rencontre ne manquent pas de dénoncer «les classifications que l’on en fait, dans certains médias, comme si le parti est divisé entre courants (…)». Bref, l’option Saïdani est la nouvelle réalité du FLN… 
K. A.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités :

Près de 11 500 boulangeries à travers le pays sont invitées à assurer, durant les jours de fête de l’Aïd El Fitr, l’activité commerciale du pain, fabrication et vente durant la tranche horaire fixée de 5h du matin à 13h de l’aprèsmidi. C’est ce qu’a annoncé hier, le président des boulangers, Guerfat Youcef, de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Serait-il possible d’assurer du pain ou autres produits nécessaires aux consommateurs algériens durant les jours de fête par une simple note ou directive à l’adresse des commerçants ? A quelques jours avant chaque célébration de fête, notamment religieuses, l’UGCAA ou bien le ministère du Commerce invitent les commerçants désignés pour la permanence en ces jours précis à l’assurer, mais le jours J, le simple consommateur est pénalisé. Pour le président des boulangers, M. Guerfat Youcef, près de 55% des commerces liés à l’activité et la vente du pain, à travers le territoire national sont invités à assurer la permanence. Il est utile de savoir, que sur les 11 500 concernés combien d’entre eux vont assurer la production et la vente du pain. D’autant plus que d’autres donnes sont à prendre en compte, dont celle ayant trait au bon nombre de commerçants et d’employés liés à cette activité qui résident hors de leur lieu de travail. Autres commerçants tout aussi concernés par l’appel lancé, hier, par l’UGCAA pour assurer la permanence durant la fête de l’Aïd El Fitr, ceux en charge de l’alimentation générale et des fruits et légumes. Sur un autre registre, les animateurs de la conférence animée hier, par les membres de l’UGCCA, ont fait savoir que 23 millions de pain ont été produits, quotidiennement durant le mois sacré. Soit une hausse estimée à 30%, par rapport à ce qui est produit durant les périodes hors du mois sacré, selon nos interlocuteurs qui ont précisé aussi ne pas être en mesure de savoir le taux lié au gaspillage du pain constaté tout au long du mois sacré. Autre donne dont les conférenciers semblent ne pas avoir les possibilités d’être en mesure de peser sur ce phénomène. Il s’agit du marché parallèle de la vente du pain sur les trottoirs et voire même souvent à proximité des boulangeries, échappant à tout contrôle et des conditions d’hygiène des plus déplorables. Phénomène qui devrait trouver ses solutions, selon l’UGCCA, dans le rôle de l’APC, et du ministère du Commerce notamment par l’application des lois en vigueur. Karima Bennour

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités :

Dans un communiqué rendu public samedi dernier, où il interpelle le ministre de l’Education, le Cnapest a réagi en se solidarisant avec Snapest pour dénoncer la décision répressive dont seraient, selon lui, victimes les 53 professeurs de philosophie ayant refusé de corriger les copies des fraudeurs qui ont été acheminés du centre de correction de Kouba (Alger), vers le centre de correction Zeddour-Brahim de Sidi Bel-Abbès. Selon le Cnapest, c’est le directeur général de l’Office des examens et concours qui a donné instruction de ne pas verser les primes de correction aux 53 professeurs qui ont dénoncé la fraude en refusant de corriger les copies en question. Ces professeurs ont, selon lui, été pénalisés en ne recevant pas leurs primes de correction alors qu'ils ont corrigé 10 000 autres copies non concernées par la fraude. Ils ont été mobilisés pendant dix jours, consignés par un procès-verbal de présence. Le Cnapest s’insurge contre une telle décision de l’Office national des examens qui, d’après lui, n’a touché que les correcteurs de Sidi Bel-Abbès alors que dans d’autres wilayas, des professeurs de philosophie ont adopté la même attitude en refusant de corriger les copies entachées de fraude mais n’ont pas été pénalisés, vu qu’ils ont reçu leurs primes. Le Cnapest qui s’aligne sur la même ligne de front que le Snapest interpelle le ministre pour épiloguer cette situation. souhaite une rentrée scolaire dans un climat serein qui se déroulera loin de toute agitation, une fois ces professeurs rétablis dans leurs droits. 
A. M.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Sports
	VOLLEY-BALL :  GRAND PRIX WORLD LEAGUE DAMES (3e JOURNÉE)  Défaite de l'Algérie face à la Thaïlande (3-0)
	3e JOURNÉE DU 15e MÉMORIAL INTERNATIONAL «MOKHTAR CHERGUI»  Arab Adlane en position de force
	HANDBALL : À QUELQUES MOIS DE LA CAN 2014  Les Verts reprennent du service
	CROATIE (4e JOURNÉE)  Soudani offre la victoire au Dinamo Zagreb face au RNK Split
	IL A OFFERT LA VICTOIRE À L'ES SAHEL  Bounedjah signe son premier but
	AUTEUR D’UN BUT ET D’UNE PASSE DÉCISIVE Belaïli ressuscite l’Espérance
	IL S’EST EXPRIMÉ SUR LE SITE DE SON ANCIEN CLUB, L’ES SÉTIF  Djabou souhaite avoir un «maximum» de temps de jeu face à la Guinée
	USM BLIDA  Le stage de Aïn-Témouchent satisfaisant selon le staff technique
	JSM BÉJAÏA  Victoire rassurante face au MSPB
	MC EL-EULMA  Retour au bercail
	RC ARBA  Ezzerga demandera une dérogation pour recevoir à Larbaâ
	LA SAISON RISQUE D’ÊTRE UN FIASCO SUR TOUTE LA LIGNE  SSPA/USMAN : C’EST LA CONFUSION TOTALE
	TOURNOI «RADIEUSE RAMADHAN-FOOT»  La finale ce soir
	LE NOUVEAU JOUEUR DU BARÇA EFFECTUE LA TOURNÉE AVEC LE RESTE DE L’ÉQUIPE  Neymar souffre d'anémie
	LES MERENGUES PASSENT EN FINALE DE L’INTERNATIONAL CHAMPIONS CUP  Le Real poursuit sur sa lancée contre Everton
	FRANCE : TROPHÉE DES CHAMPIONS  Paris coiffe Bordeaux sur le poteau !

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Sports : 

Quelques semaines après avoir participé au tournoi comptant pour les 17es jeux méditerranéens de Mersin en Turquie, notre équipe nationale messieurs a repris du service dès hier dimanche et ce jusqu’au 7 août courant à l’hôtel «Mas des Planteurs». Sous la férule de Gherbi Rabah en solo, les Verts effectueront une préparation axée sur des séances à la forêt Bouchaoui et d’autres à la salle de Douéra. Dans cette sélection comprenant 26 éléments évoluant en Algérie, nous retrouvons de jeunes éléments de l’équipe nationale des U21 (ex-juniors) qui ont participé au récent championnat du monde de Bosnie. Nous pouvons citer le gardien de but Ghedbane Khalifa qui a montré d’excellentes qualités sans oublier Kimouche Abdellah. Toujours parmi les «revenants», il y a aussi Slahdji rappelé tout comme Kaâbache, Mokhtari, Bouriche et Guira. Le coach Gherbi a fait aussi appel à des éléments qui se sont illustrés lors de la compétition nationale. Pour ce dernier, la porte reste ouverte pour tous ceux qui sauront saisir leur chance à l’avenir. Concernant les joueurs évoluant à l’étranger, leur retour en sélection se fera probablement, lors du prochain stage précompétitif prévu du 11 au 24 août courant en Slovénie ou en Serbie. Là, les camarades de Berkous auront à disputer des rencontres amicales face à des équipes de clubs de division nationale «1» slovènes ou croates. Mais avant de rallier l’Europe, les capés algériens seront en regroupement dès le 11 de ce mois et ce, jusqu’à la veille de leur départ. 
H. C.

Effectif retenu pour le stage
Gardiens de buts : Slahdji Abdelmalek (GS Pétroliers), Kerbouche Samir (CRB Baraki), Senouci Abdelkader (CB Mila), Bousmal Adel (GS Boufarik) et Ghedbane Khalifa (ASF Oued Yaïche).
Joueurs de champ : Zouaoui Hamza, Berkous Messaoud, Remili Hamza, Chahbour Riadh, Zamoum Anis (GS Pétroliers), Gaceb Abdelkader, Djahiche Ahmed, Hadid Alla (HBC El Biar), Kaâbache Hichem, Djoudi Tarek, Kimouche Abdellah, Bouriche Mouloud (JSE Skikda), Hamoud Ayat Ellah Khomeini, Belaid Mohamed Amine, Benddine Hachemi, Guira Lyes, (ES Ain Touta), Hedjaidji Abdelhafid (CRB Baraki), Bencheikhchoukh Amine, Guettaf Houssam (C Chelghoum Laid), Mokhtari Fouad TRB Bab El-Oued) et Fredj Hamza (O El Oued).

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir Une belle revanche
	Centre commercial & de loisirs de Bab-Ezzouar Un troisième anniversaire en pleine expansion
	Fringe festival of Minnesota L’Algérie représentée avec deux spectacles
	Au Musée San Antonio des arts  Rachid Koraïchi expose ses œuvres au Texas

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Culture :

Par Kader Bakou
Au lycée, Lizzie Velasquez était surnommée «La femme la plus laide du monde» par les autres élèves. Méchanceté gratuite, certains d’entre eux n’avaient pas hésité à mettre une vidéo sur Youtube pour se moquer d’elle. Les commentaires de cette vidéo, intitulée «La femme la plus laide du monde», n’étaient guère plus gentils. Beaucoup d’internautes encourageaient Lizzie à se suicider et la traitaient de «monstre».
Lizzie Velasquez aurait pu se considérer malchanceuse dans la vie, car née avec une maladie rarissime qui ne touche que deux autres personnes à travers le monde. Elle n’a pas de tissus adipeux, ne peut pas développer de muscles et ne peut prendre du poids. Son corps, aussi, ne contient pas de graisses corporelles, d’où son extrême maigreur. Mais si son corps est chetif, ses organes internes, son cerveau et ses os se développent normalement. A cause de son incapacité à stocker l’énergie et les nutriments, elle doit faire un repas toutes les 15 à 20 minutes. Et ce n’est pas fini, elle est aveugle d’un œil et ne dispose que d’une vision réduite de l’autre. «Certains jours, il arrive qu’on perde espoir, que la vie n’ait plus de sens (…) Il ne reste alors qu’à changer ce qu’on peut changer, demander de l’aide à ceux qu’on aime et prier pour le reste.» 
Face à la méchanceté et à la bêtise, la jeune femme a décidé de ne pas baisser les bras. Ses rêves d’adolescente étaient de pouvoir donner du courage aux autres, de publier un ouvrage sur son expérience, d’obtenir son diplôme et de réussir sa vie.
Aujourd’hui âgée de 23 ans, Lizzie Velasquez a atteint ses objectifs. Depuis sept ans, elle parcourt le monde pour animer des conférences dans lesquelles elle encourage les gens à surmonter les obstacles. Elle a aussi obtenu un diplôme en communication à l’université d’Etat du Texas. Lizzie Velasquez est aussi l’auteur de deux livres à succès : Lizzie Belle paru en 2010, et Be Beautiful, Be You, paru en 2013 aux Etats-Unis.
«Je suis arrivée à un stade de ma vie où, plutôt que de m’asseoir et de regarder les autres me juger, je préfère aller au- devant de ces personnes et me présenter. C’est une victoire de me tenir face à eux pour lancer un simple : «Salut ! Je m’appelle Lizzie, vous avez envie d’apprendre à me connaître plutôt que de simplement me fixer ?» a-t-elle déclaré lors d’une interview accordée à CNN Headline. 
«Les jugements que j’ai lus sur internet ne sont que des mots, je ne laisserai pas ces commentaires définir qui je suis», répondra-t-elle au sujet des messages blessants qui ont circulé sur la Toile. «J’ai eu ma revanche à travers mes réalisations et ma détermination à avancer. Dans cette vidéo, j’étais réduite à être La femme la plus laide du monde. Aujourd’hui je suis bien plus que ça. Je pense que j’ai gagné», poursuit-elle.
Lizzie Velasquez a gagné. Une belle leçon de courage et de volonté dans un monde où l’apparence semble prévaloir sur les qualités humaines.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Redécouvrir les vraies vertus perdues des relais !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Bilan du «déjeuner des libertés» à Tizi-Ouzou : des dizaines de malaises et d’évanouissements dans les rangs des… … policiers ! «Les relais de Bouteflika réactivés.» Ce titre barrant une bonne partie de la Une du Soir, hier, m’a plongé dans un état de perplexité profonde. Les relais ! Ah ! Les relais ! J’ai toujours eu un faible assumé pour les relais. Je trouve que de tout ce que l’homme a inventé, le relais est parmi la plus belle des trouvailles. Y a-t-il plus joli, plus charmant qu’un relais lorsque celui-ci est conçu avec goût ? J’en doute ! Dans mon imaginaire, le relais par excellence, ce sont d’abord et avant tout ces bacs à géranium accrochés aux balcons et aux terrasses du relais. Un relais sans bacs à géranium, c’est déjà un peu du charme des lieux qui s’en trouve amoindri. Autre particularité du relais, l’accueil personnalisé, plus chaleureux, à dimension plus humaine que dans un grand hôtel, voire un palace. Lorsque vous franchissez le seuil d’un relais, vous avez l’impression délicieuse de pénétrer une maison où il fait bon vivre, où les gérants du site viennent à votre rencontre, vous ouvrent les bras et leur demeure. C’est le côté intime et intimiste du relais qui m’a toujours attiré. Que vous dire alors de la sensation à nulle autre pareille que je ressens lorsqu’on évoque devant moi la salle à manger, le salon et les chambres d’un relais ? C’est proprement jouissif ! Prononcez juste le mot «salle à manger» et mes oreilles entendent immédiatement et très distinctement le crépitement des bûches dans la cheminée. Le bruit sec du bois qui rompt et qui provoque quelques étincelles dans sa chute sur les briques réfractaires du foyer. Amusez-vous bark à dire «salon» et j’imagine aussitôt le cuir profond, discret et confortable des vieux fauteuils posés là et accueillant vos petites siestes après un repas de gastronomie locale. Et les chambres, hein, les chambres des relais ? Avec de bonnes grosses commodes et armoires campagnardes exhibant sans retenue leurs formes généreuses, les lits immenses, promesse de nuits d’enchantement et de repos. Et ces draps, mon Dieu ces draps et cette literie de relais ! Ils exhalent tant de souvenirs, de rappels de ces demeures où il a fait bon vivre et découvrir le monde avec des yeux d’enfant. Je suis un fan des relais ! Oui, assurément, j’aime les relais. Et conseille d’ailleurs aux hommes politiques en bout de parcours, fatigués, harassés et usés d’aller de temps à autre en cure dans un relais. Le géranium, à l’entrée du relais, leur apportera déjà le repos. Si en plus des géraniums, les maîtres des lieux, les propriétaires du relais ont aussi planté des chrysanthèmes, alors le repos sera éternel ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.  H. L.