La marche qui a débuté vers 11 h devant le stade du 1er Novembre a été marquée par la présence de plusieurs anciens joueurs parmi lesquels figuraient Dali, Fergani, Menad, Sadmi, Bahbouh, Amara, Meghrici, Abdeslem et Izri. L’on a noté également la présence du maire (RCD) de Tizi Ouzou, Ait Menguellet Ouahab, de l’ex président de l’APW Mahfoud Belabès et de nombreuses figures du monde sportif et associatif de la wilaya de Tizi Ouzou.

Tout le long du trajet menant vers le siège de la wilaya, point de chute de la marche, les supporters des Jaune et Vert scandaient des slogans hostiles au chairman kabyle et en faveur de leur club fétiche, devenu méconnaissable ces cinq dernières années au point de frôler la relégation en Ligue 2.

« JSK enegh, Hannachi adiruh », « Non à la gestion privée de la JSK », « Hannachi dégage », « Non aux insultes et aux injures, « Rendons à la JSK sa dignité », « 20 ans barakat », étaient les slogans inscrits sur les banderoles portées par les marcheurs. Bien encadrée par des jeunes portant des dossards aux couleurs du club, la procession a sillonné les principales artères de la ville avant d’aboutir au siège de la wilaya où une délégation composée d’anciens joueurs a été reçue par le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi.

Avant d'accéder au siège de la cité administrative, les organisateurs de la marche ont lu une déclaration dans laquelle ils réitéraient leur principale revendication : le départ immédiat et sans conditions du président du club. Pour rappel, Mohand Chérif Hannachi avait annoncé son départ avant de changer d’avis après la montée au créneau de ses opposants.

Dans son intervention sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, il s’appuie sur des données scientifiques confirmant que «la divergence entre l’Algérie et les autres pays du Monde arabe, entre autres ceux du Moyen-Orient et du Golfe, n’affectera en rien la détermination du premier jour du mois sacré. Ces pays, qui guettent aujourd’hui la naissance du croissant lunaire, ne pourront le voir ni à l’œil nu ni avec les télescopes les plus modernes.

Cela conforte la donne algérienne qui a toutes les chances de voir ce croissant dans la nuit de mercredi, qui coïncide avec le 29e jour du mois de Chaâbane. Ainsi, le mois de jeûne commencera dans les pays d’Orient et dans notre pays le jeudi 18 juin.» Dans le même contexte, le ministre assure que les données scientifiques et les celles fournies par le Craag ne contredisent pas la tradition prophétique de guetter le croissant lunaire à l’œil nu.

«Dernièrement, nous avons remarqué un alignement sur la décision d’un pays bien précis en Orient et c’est un choix que l’Algérie ne partage pas. Notre référence reste toujours la religion, les traditions authentique du Prophète (QSSSL) et le rite malékite qui nous appellent à ne pas suivre mais à guetter la naissance du croissant lunaire. Toute annonce de visibilité de ce croissant doit être validée par les scientifiques. Dans le cas contraire, nous reportons le début du nouveau mois au jour d’après.» M. Aïssa a appelé les Algériens à désamorcer les conflits et à éviter l’extrémisme dans toutes ses formes, entre autres envers les femmes, ainsi qu’à la modération et à éviter le gaspillage.

Durant son intervention radiophonique, il a tenté de rassurer que les tentatives de détournement des aides ramadhanesques au profit des personnes démunies n’est pas envisageable, surtout que les hautes instances de l’Etat, en premier lieu les walis, «veillent à son bon acheminement». Il a annoncé, aussi, la création d’un observatoire de veille contre le prosélytisme religieux, «les dérives sectaires et le terrorisme», pointant du doigt des personnes qui manquent de formation et désirent introduire des courants religieux étrangers qui ne correspondent pas au rite malékite.
 

Les grandes lignes de cette programmation ont été révélées à la presse nationale lors d’un point de presse animé lundi dernier, conjointement par le directeur général de l’hôtel Hilton, Amine Ould Ali, le directeur de l’agence Wellcom Advertising Imad
Hanouda et le directeur de Funcom programmation de la kheima du Tassili, Nabil Benmesbah.

Le directeur de l’hôtel Hilton, Amine Ould Ali, a tenu à préciser que les chanteurs les plus demandés par le public ont été conviés au niveau de la kheima «Fi Qâadet Lahbeb» du 22 juin au 16 juillet prochain. Il indique que le but de la tenue de cette cinquième édition n’est pas la rentabilité, mais plutôt de perpétuer une tradition. «Nous sommes restés, dit-il, fidèles à nos clients qui se sont habitués à ces haltes fréquentes à la khaïma ‘‘Fi Qâadet Lahbab’’».

Ainsi, pour la 5e édition de «Fi Qâadat Lahbab» l’ambiance sera des plus familiales,  avec le passage, entre autres, des artistes Abdelkader Chaou, Hamidou, Toufik Aoun, Asma Djarmoune, Nawel Skander, Salim Chaoui, Cheb Wahid, Rabah Asma, Massi, Samir El Assimi, Samir Toumi, Radia Manel et Linda Blues. Les défilés de mode ne seront pas en reste puisque six rendez-vous dédiés à la haute couture traditionnelle sera au menu. La nouveauté de cette année réside dans le passage des lauréats de l’émission musicale «Elhane Oua Chabab», et ce, en première partie de chaque soirée.

Façon singulière de donner la chance à ces graines de stars de se produire sur d’autres scènes. Du côté du chapiteau de l’hôtel Hilton, le programme est également des plus intéressants. Pour la 3e année consécutive, WellSound reste aussi fidèle à sa ligne de conduite en proposant, du 21 juin au 14 juillet, une programmation consistante, et une surprise pour la clôture.

Des chanteurs algériens et étrangers se disputeront la scène du chapiteau. Parmi ces derniers, citons entre autres Mister You, Maude,  Dalia Chih, Djmawi Africa, Matt Houston, Lounis Aït Menguellet, Magic System, Mohamed Alaoua, Gnawa Diffusion, Kader Japonais, l’Orchestre national de Barbès, Babylon et l’Algérino.

L’humoriste Abdelkader

Secteur reviendra cette année pour présenter ses derniers sketchs. Certains artistes viendront pour la première fois se produire en Algérie, à l’image du rappeur, chanteur et compositeur français, Soprano, 8e Art From Liban, Houda Saâd, Saïd Sehadji et Hervé Barbereau.

A la question de savoir pourquoi on retrouve toujours les mêmes têtes d’affiche, les organisateurs ont rétorqué que certains artistes n’aiment pas se produire pendant le mois sacré et que d’autres ne sont pas disponibles vu leur calendrier chargé. «Mais nous avons pris en ligne de compte la demande du public», précisent-ils.Il est à noter que la billetterie au niveau du chapiteau WellSound et de la kheima «Fi Qâadet Lahbab» oscille entre 800 et 1500 DA. Des backstages familiaux seront proposés aux potentiels intéressés.

Des éditorialistes n’ont pas manqué de relever le contexte politique interne dans lequel est intervenue la visite de Hollande. «En atterrissant à Alger, François Hollande se posera sur un volcan qui risque d’entrer bien tôt en activité», a analysé le directeur de Libération, Laurent Joffrin, dans un éditorial. Le Journal a consacré tout un dossier sur la visite de Hollande sous le titre «La grenade algérienne». Les questions économiques qui «connaissent un progrès significatif» et la «lutte commune» contre le terrorisme ont dominé les discussions entre Bouteflika et Hollande.

Cependant, «cette visite de Hollande fait grincer des dents à Alger», commente Le Point en rapportant les «réserves» exprimées par une partie de l’opposition. L’Obs (anciennement Nouvel observateur) est encore plus critique. «Hollande en Algérie : visite de courtoisie dans un régime en pilote automatique» titre l’hebdomadaire de Jean Daniel. «Qui dirige vraiment l’Algérie ? Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, affaibli par un AVC, entend mener son 4e mandat jusqu’à son terme, en 2019.

Comment ?», s’interroge Sarah Diffalah. Au-delà des impératifs de la coopération sécuritaire entre Alger et Paris et «les motifs économiques», le Figaro a par ailleurs évoqué «des ombres et des blocages subsistent dans le lien franco-algérien». «L’embellie de la relation économique ne s’est pas traduite par des achats d’équipements militaires français, les Algériens préférant se fournir en Russie. La coopération militaire a aussi des limites sur le terrain», écrit le journal.

Le quotidien de droite, comme la majorité de la presse hexagonale, n’a pas passé sous silence le contexte politique national. «Alors que la bataille pour la succession a commencé en coulisses à Alger, de nombreux spécialistes estiment que l’intimité des liens créés entre les deux pays pour lutter contre le terrorisme conforte un régime usé et autoritaire.» Le Parisien, lui, parle d’un Hollande qui «vante la grande maîtrise intellectuelle» de Bouteflika.

De son côté, La Croix parle de «la signature de contrats – certains évoquent même à terme des ventes d’armes – qui profiteraient à François Hollande, qui semble bien être déjà entré en précampagne en vue d’un deuxième mandat» sous les auspices d’une «visite lourde d’enjeux pour François Hollande à Alger». Le plus grand quotidien régional de France, Ouest France, dans son éditorial, assure qu’Alger est «le partenaire crucial pour Paris».

Il qualifie la visite de Hollande d’«exercice délicat car une guerre sourde de succession est en cours dans les couloirs du pouvoir algérien. Il y a trois ans, le soutien implicite au régime algérien aurait été en dissonance avec l’air du temps. Le Printemps arabe étant fini, retour à la realpolitik. Le sécuritaire prime de nouveau. Au Caire comme à Alger. A Paris aussi». Enfin, le quotidien du soir, Le Monde, insiste sur un déplacement qui «devait être placé sous les auspices du business, il aura été presque entièrement dominé par la question du terrorisme».

Le quotidien n’a pas manqué de répliquer à la déclaration de Hollande qui a rassuré sur la bonne santé «intellectuelle» de son homologue algérien. «Les quelques images prises en début d’entrevue montraient cependant un homme diminué, qui a besoin d’un amplificateur de voix pour se faire entendre de ses interlocuteurs. Et c’est seul que le président Hollande a fait la conférence de presse…»