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Actualités
	Baccalauréat Une 2e session pour 2014-2015 envisagée
	ALI BENFLIS À AÏN SEFRA ET MECHERIA : «Nous devons réduire la dépense publique»
	Sellal à Tebessa et Souk Ahras : «Il est temps pour la génération post-indépendance de diriger le pays»
	Abdelaziz Belaïd à Relizane : «Le boycott ne servira à rien»
	Vingt ans après le début des négociations pour une adhésion de l’algérie L’OMC, c’est encore loin
	Il a été enterré hier, à Djema Saharidj Le journaliste Mohamed-Saïd Ziad rappelé auprès de ses amis poètes et artistes disparus
	Oran : Cinquième édition du Salon international du Tourisme du 3 au 5 avril Les professionnels du tourisme s’intéressent à la destination Algérie
	C’est le ministre de l’Agriculture et du Développement rural qui l’annonce à partir de Skikda Près de 90 000 vaches pour le renforcement de la production laitière
	COOPÉRATION ALGÉRO-ITALIENNE Le premier porte-hélicoptère algérien sera réceptionné en septembre
	Démenti de la DSP d’Alger
	Aïn Defla Démantèlement d’un réseau de soutien au terrorisme
	A la faveur d’un accord entre syndicat et tutelle Fin de la grève du Métro d’Alger
	4e MANDAT POUR Bouteflika La caution des intellectuels fait défaut
	ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE «Une farce grossière qui humilie la nation», estime le RCD
	Amar Saâdani à partir d’Oran : «Bouteflika ne comptait pas se représenter»
	CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE Le FLN joue les seconds rôles

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Actualités : CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE
Le FLN joue les seconds rôles

Jamais le FLN ne s’est vu confier les seconds rôles dans une compétition électorale du rang d’une présidentielle comme celui qui est le sien en prévision du rendez-vous du 17 avril prochain.

M. Kebci - Alger (Le Soir)
Un fait qui confirme toute «l’originalité» et «l’inédit» qui caractérisent l’élection présidentielle prochaine. Avec, notamment, une cour de partisans qui ne s’est jamais retrouvée aussi exiguë comme cette fois-ci pour contenir toute cette faune de nouveaux «supporters» de tous bords, comme si tout ce beau monde, dont beaucoup de nouveaux venus, était convaincu que c’est là l’occasion ou jamais pour se frayer une place au soleil.
En effet, il est loin le temps où le vieux front jouait le rôle de pivot et de leader, les autres évoluant à ses trousses. Mais autres temps, autres mœurs, le FLN, même avec son statut de première force politique du pays, se retrouve comme par hasard, à l’occasion du tout prochain rendez-vous présidentiel, à jouer les seconds rôles. Son secrétaire général, pourtant intronisé comme tel par le Président-candidat fin août dernier, éprouve moult difficultés à se faire entendre dans le vacarme assourdissant du 4e mandat. 
Lui qui s’est vu confier des missions secondaires, les activités phares étant menées par le directeur de campagne du Président-candidat, celui qu’il a invité un jour à se contenter de ses missions de coordinateur de l’exécutif gouvernemental, et les nouveaux hommes forts de la présidence, Belkhadem et Ouyahia, qui l’éclipsent, Amar Saâdani s’est vu rélégué au même rang que les patrons du MPA et du TAJ, deux ex-opposants qui se sont révélés des partisans les plus zélés du Président, surclassant tout le monde dont justement le patron du FLN. Plus que cela, il a animé, samedi et dimanche derniers, deux meetings à Lyon et Marseille, en France, au 
moment où Benyounès et Ghoul faisaient de même dans les mêmes villes ! Cet «effacement» du patron du FLN est-il conjoncturel, manière de faire croire en la diversité du clan soutenant le Président-candidat, ou le signe d’une guerre de positionnement dans la perspective de l’après-17 avril ? Et le retour «triomphal» de son prédécesseur et tout près du Président ne signifie-t-il pas le début de la fin d’une mission qu’il aura accomplie admirablement, lui qui a focalisé l’attention des mois durant avec ses sorties fracassantes qui ne faisaient que répercuter et «populariser» la sourde guerre que l’on se livrait en haut lieu ?
Tout porte à le croire.
M. K.

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Actualités : A la faveur d’un accord entre syndicat et tutelle
Fin de la grève du Métro d’Alger

Les travailleurs de la RATP-El Djazaïr ont rejoint, hier, leurs postes en fin d’après-midi, après cinq jours de grève.
Le bras de fer opposant les travailleurs du Métro d’Alger à la direction de la RATP-El Djazaïr a finalement trouvé une issue.
En débrayage depuis cinq jours, les grévistes réclamaient principalement une révision de la grille de salaires et une amélioration des conditions de travail qu’ils jugent intenables. 
Au premier jour de la grève, l’entreprise a proposé une augmentation de 6% sur le salaire de base. Le personnel qui réclamait un taux de 8% est resté sur sa position, en dépit d’une seconde offre de 7%. «Nous avons demandé au départ 10% d’augmentation mais nous sommes d’accord sur le principe de 8%, et ce, sur un échéancier de trois ans», a souligné hier dans la 
matinée le syndicat de l’entreprise, tout en affirmant qu’il n’est pas question de céder sur la moindre revendication. 
Finalement, la tutelle a cédé aux revendications initiales à la faveur d’un accord avec le syndicat de l’entreprise et le service du Métro d’Alger a repris normalement en fin d’après-midi. 
Pendant les cinq jours de grève, la RATP-El Djazaïr a dû mobiliser son personnel de la direction pour assurer un service minimum. Tout au long de cette période, l’accès au quai était gratuit pour les voyageurs. Hier encore, et après reprise du service, la gratuité du transport a été maintenue «pour ne pas perturber le retour des familles», explique la direction de la RATP-El Djazaïr. Il est à signaler que le métro a fonctionné normalement jusqu’à 23h.
M. M.

Actualités : Baccalauréat
Une 2^e session pour 2014-2015 envisagée

La commission installée par le ministre de l’Education nationale, pour la réforme du système de déroulement de l’examen du baccalauréat, a finalisé ses travaux. 
En visite d’inspection et de travail, hier, à Djelfa, Baba Ahmed a annoncé que l’option d’une deuxième session du bac a été retenue. Pour rappel, deux autres options étaient également à l’étude, à savoir le rachat ou des épreuves anticipées. L’information a vite fait, hier, le tour du pays, et beaucoup de citoyens ont cru comprendre qu’il s’agit d’une deuxième session pour les prochaines épreuves du bac 2013-2014. Il faut dire, aussi, qu’une telle annonce, pendant la campagne électorale pour les présidentielles d’avril 2014, peut avoir son poids.
M. M.

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Actualités :

Le RCD qui a décidé de tourner le dos à la présidentielle prochaine ne s’est pas laissé à la facilité et n’a pas baissé pavillon. Bien au contraire, il s’est lancé dans une initiative commune d’avec d’autres partis et personnalités pour donner tout son sens au boycott. 
Un mot d’ordre que le parti a tenu, une fois de plus, à réitérer et à en situer les enjeux. «Le vote du 17 avril est une farce grossière qui humilie la nation et
l’expose à brève échéance à toutes les aventures», a-t-il, en effet, estimé dans un communiqué rendu public hier lundi. 
Pour le parti que dirige Mohcine Belabbas, «toute initiative de sauvegarde de la nation passe par le rejet de cette provocation. Chaque patriote doit se mobiliser pour sensibiliser son entourage sur le devoir de boycotter ce vote». 
Encore faut-il, estime le RCD, «conférer à ce boycott toute sa signification en ne se limitant pas seulement au refus de donner sa voix à des candidats qui ont
pris la lourde responsabilité devant l’Histoire de prolonger un système qui a transformé notre pays en zone de non-droit». «Boycotter, c’est rendre concrètement caduc ce scrutin. Plus le rejet sera fort, plus le combat pourl’alternative démocratique s’en trouvera facilité», ajoute-t-on. 
Qualifiant le scrutin prochain de «montage électoral rejeté par les Algériens et décrié de par le monde», le RCD a tenu à rappeler sa proposition «d’une commission indépendante d’organisation et de gestion de ce scrutin». 
Une procédure suivie dans la majorité des pays démocratiques et «appliquée avec bonheur» en Tunisie, qui avait bénéficié de «l’assentiment d’une partie importante de la classe politique mais qui a été ignorée par le ministère de l’Intérieur». «Seuls des candidats qui croient pouvoir, eux aussi, profiter de la fraude ou qui tirent des intérêts vénaux de la machinerie en cours ont accepté de se commettre dans un processus qui compliquera une crise ayant déjà coûté cher au pays», soutient le RCD.
Et au RCD d’affirmer que le pays est miné par un système qui l’a transformé en «enfer » avec des jeunes cherchant à fuir au prix de risques souvent fatals, des cadres épuisés s’exilant et faisant le bonheur de pays qui ont su les accueillir et les respecter, des parents voyant leurs enfants livrés à un système éducatif rétrograde que ne fréquentent jamais les fils de la nomenklatura, des Aurès qui découvrent qu’un demi-siècle après l’indépendance, ils ont le même statut que celui dont les avait accablés le régime colonial, une vallée du M’zab, autrefois un havre de paix et de tolérance millénaires devenue une fournaise où de paisibles citoyens sont assassinés, des Touaregs, ces oubliés de la nation, lassés d’attendre, réclamant légitimement leurs droits fondamentaux.
Face à ce tableau sombre, le RCD dit travailler de concert d’avec d’autres forces politiques à la «construction d’un minimum républicain pour faire de l’arbitrage citoyen la source de tout pouvoir». 
D’où, selon lui, l’urgence et l’impératif de limiter des méfaits de l’échéance du 17 avril et ainsi donner toutes ses chances au «changement démocratique que plus rien ne peut arrêter».
«Chaque action menée contre cette élection, chaque jour consacré à la sensibilisation en faveur du changement est un moyen de plus pour précipiter l’avènement de l’Algérie démocratique et sociale pour laquelle sont tombés avant, pendant et après la guerre, nos meilleurs enfants», pouvons-nous lire encore dans le communiqué du RCD.
M. K.

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Sports
	Tennis : ATP/WTA-Miami Djokovic totalement relancé
	Boxe : Coupe d'Afrique des nations 2014 L’EN en stage à Akbou
	Handball Retour sur les dernières prestations internationales des équipes nationales Fructifier les acquis récoltés
	FC Barcelone-Atletico Madrid Esthètes contre guerriers
	Classement des buteurs Cristiano Ronaldo vise le record
	FC Barcelone Valdes opéré avec succès, sept mois d'absence
	Ligue des champions d’Europe (1/4 de finale, aller) Les fauves sont lâchés
	USM Alger Départ jeudi en Tunisie
	Simondi ne devrait pas être reconduit la saison prochaine
	ES Sétif Hammar promet cinq recrues de choix
	Ligue des champions d’Afrique Six clubs arabes, dont l'ESS, qualifiés à la phase de poules
	Coupe de la CAF (8es de finale, retour) : le CSC éliminé par l’ASEC Les raisons d’un naufrage annoncé

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Sports : 

Messi, Cristiano Ronaldo, Ibrahimovic, Ribéry, Rooney, Hazard, Diego Costa, Reus : les fauves sont lâchés pour les quarts de finale de la Ligue des champions, dont la phase aller est à l'affiche ce soir et demain, mercredi.

FC Barcelone-Atletico Madrid
Un nouveau «clasico» ?
Le club de Madrid en tête de la Liga n'est pas celui qu'on attendait : l'Atletico possède un point d'avance sur le Barça et trois sur son voisin de palier, le Real. Sur la scène continentale, la nouvelle vague «Atleti» a balayé une figure de l'ancien régime, l'AC Milan, noyé 4-1 au retour après avoir déjà perdu l'aller 1-0. Les «Colchoneros» n'avaient plus atteint les quarts de C1 depuis 1997. Diego Costa (7 buts en C1) sera le danger numéro un pour un Barça privé de son gardien Valdes, gravement blessé, remplacé par le vétéran Pinto (38 ans). Une fois encore, les Catalans prieront leur Messi (8 buts en C1). 

Manchester United-Bayern Munich
1999 semble si loin...
Tout le monde garde en mémoire la finale de C1 en 1999 et son retournement de situation. Le Bayern mène 1 à 0 jusqu'au terme du temps réglementaire mais United s'impose dans les arrêts de jeu par deux joueurs entrés en fin de match, Sheringham (90+1) et surtout Solskjær (90+3), qui restera dans l'histoire comme le «super sub», le «super remplaçant». Un coaching signé Alex Ferguson. Aujourd'hui, le manager écossais a tiré sa révérence, ayant intégré l'UEFA pour guider les techniciens. Et le peuple de United le pleure, enrageant contre son successeur, David Moyes, responsable à ses yeux de la 7e place, indigne de ManU, en Premier League. En face, le Bayern, tenant de la C1, s'est doté d'un maître manager avec Pep Guardiola, qui a su donner un nouvel éclat à la machine à gagner. Van Persie forfait, c'est Rooney qui devra prendre ses responsabilités face à la bande de Ribéry. 

Real Madrid-Dortmund
De la revanche dans l'air ?
La saison écoulée, le Borussia avait laissé une marque rouge sur la joue de José Mourinho en giflant son Real en quart de finale aller (4-1) avec un quadruplé de Lewandowski. Dortmund s'était ensuite hissé en finale, chutant contre l'autre ténor de Bundesliga, le Bayern. Cette fois, Lewandowski est suspendu à l'aller. Mais Dortmund a récupéré un Reus en forme (triplé ce week-end) et jouera le retour chez lui, au pied de son fameux «mur jaune». Le Real veut sa revanche et sa «decima» (dixième Ligue des champions en version originale). Carlo Ancelotti compte sur les grandes ondes de la «BBC» (Bale-Benzema-Cristiano Ronaldo) pour assourdir l'adversaire. Pour «CR7», c'est l'année ou jamais pour compléter son Ballon d'or par une C1 et par un record, celui co-détenu par Messi et José Altafini (dans les années 60) de 14 buts dans une saison en C1. Le Portugais en a déjà inscrit 13. 

PSG-Chelsea
Paris est-il un grand d'Europe ?
Depuis l'arrivée des Qataris au printemps 2011, le PSG a changé de dimension. Les Ibrahimovic (déjà 10 buts en C1), Cavani et Thiago Silva font parler. L'année passée, le club de la capitale française avait quitté l'épreuve reine continentale sans perdre face au Barça (2-2, 1-1, les Catalans passant au bénéfice des buts marqués à l'extérieur). L'objectif est clair : passer les quarts. L'ambition va même plus loin, car selon le quotidien L'Equipe, «Ibra» a négocié une prime d'un million d'euros par joueur en cas de victoire finale en C1... Sans aller jusque-là, une accession en demies donnerait un nouveau statut au PSG. Le choc face aux Blues de «Mou» promet. Le coach portugais a déjà commencé son «intox» habituelle en présentant Chelsea comme le petit poucet opposé à l'ogre nourri aux millions du Qatar. Mais côté «info», Hazard est l'arme fatale des Londoniens. Le milieu Verratti-Matuidi-Motta devra le mettre sous les verrous.

START

Mardi 1er avril (19h45)
Barcelone-Atletico Madrid 
Manchester United-Bayern Munich

Mercredi 2 avril (19h45)
Paris SG-Chelsea 
Real Madrid-Borussia Dortmund
*Matches retour les mardi 8 et mercredi 9 avril.

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Sports :

La phase de poules de la Ligue des champions d'Afrique de football sera marquée par une présence massive des clubs arabes, puisque pas moins de six d'entre eux sont qualifiés à ce tour, parmi eux l'ES Sétif, l'unique représentant algérien dans cette épreuve. Outre les Sétifiens, il y aura également deux clubs tunisiens, à savoir l'ES Tunis et le CS Sfax, un club égyptien, le Zamalek, un autre soudanais, Al Hilal, ainsi que les Libyens d'Al Ahly Benghazi. 
En revanche, les égyptiens d'Al Ahly du Caire, détenteurs du trophée de la précédente édition, seront absents de cette phase après leur élimination surprise face à Al Ahly de Benghazi. Les deux autres formations qualifiées pour la phase de poules sont toutes les deux de la RD Congo, à savoir le TP Mazembe et Vita club. Le football marocain ne sera pas représenté dans cette épreuve, tout comme celui ivoirien, nigérian, camerounais et ghanéen, dont les sélections nationales sont qualifiées à la prochaine Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet). Le tirage au sort de la phase de poules aura lieu le 29 avril au Caire.

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Pochette surprise !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
S’il est réélu, Abdekka s’est engagé sur un dossier qu’il considère comme prioritaire. Promouvoir au niveau national le… … langage des signes ! Moi, depuis que j’ai vu des médecins invités à un colloque sur la santé et qui découvrent une fois dans la salle qu’ils ont été conviés à l’insu de leur plein gré non consentant à la campagne du Grand Malade, je me méfie de tout. Ce matin, par exemple, chez mon épicier, je l’avoue, j’avais des appréhensions. Imagine que pour un paquet de café, le mec te fourgue un poster du «candidat kitusé» ? Ne ris pas ! Quand tu as été capable d’entourlouper des toubibs, un épicier, ce n’est pas plus compliqué. Et justement, pour rester au chevet de ces pauvres toubibs, j’avais rendez-vous en fin de matinée chez mon dentiste. Dans ma tête, et avant de franchir le seuil de son cabinet, je m’étais monté un tas d’histoires. Tiens, par exemple, j’aurais pu être installé dans une salle d’attente avec des posters tout pleins accrochés aux murs et vantant les dents vachement blanches du candidat sortant-rentrant. Eh oui ! A ce niveau de vente concomitante, la denture de Abdekka comme argument de campagne dans le cabinet d’un dentiste, on est dans le ton ! Mais bon, finalement, la salle d’attente était aussi triste que d’habitude, les murs crades, y avait juste ce patient qui tenait absolument à me montrer sa dent chicanée sous toutes les coutures, manœuvre évidente pour que je le laisse passer avant moi. Mais en gros, pas de campagne électorale cachée chez mon dentiste. Là où ça s’est par contre un peu compliqué, c’est lorsque je me suis pointé à la station de tramway pour me rendre au boulot. Sur le quai, j’ai eu les chocottes ! Qui pouvait me garantir que ce moyen de transport n’allait pas lui aussi être mis à contribution, détourné vers un QG de campagne de Boutef’ et les voyageurs, tous les occupants des rames contraints d’aller écouter en boucle des discours anciens du candidat, du temps où il donnait encore de la voix ? Comment j’aurais justifié mon absence du travail auprès de mon patron ? Je n’allais tout de même pas exiger des encadreurs du QG de l’ex-nouveau raïs qu’ils me fournissent un bon d’absence pour raison supérieure, quand même ! Une fois dans la rame, j’ai fermé les yeux, j’ai serré les poings très forts, prêt à tout, même à me retrouver en meeting à Tataouine. Lorsque le tram s’est immobilisé, miracle, j’étais à la bonne station. Je quittai vite ce train tant qu’il était encore temps, me disant qu’ils avaient commencé leur opération de bidouillage avec les toubibs, mais que tout ça allait rapidement dégénérer et faire tache d’huile. De l’huile ? Mon Dieu ! Je savais bien que j’avais oublié d’acheter un truc ce matin chez l’épicier. Et hop ! C’est reparti pour les crampes d’estomac et mon angoisse chronique. Faut vraiment que je consulte mon médecin. Dès qu’il aura été relâché du meeting où il est toujours détenu. En attendant, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.