Tour de France:Victoire de Petacchi. Doublé pour l'Italien de la Lampre
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07-07-2010 |
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MERCREDI 07 JUILLET
Tour de France: nouvelle victoire de Petacchi
L'Italien Alessandro Petacchi (Lampre), déjà vainqueur dimanche à Bruxelles, a remporté au sprint la quatrième étape du Tour de France, mercredi à Reims.
Le Suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank) a conservé le maillot jaune de leader après cette étape de plaine (153,5 km) qui a laissé le classement général inchangé.
Mercredi 07 juillet 2010, 18h16
Petacchi a devancé nettement le Néo-Zélandais Julian Dean, le Norvégien Edvald Boasson Hagen et l'Australien Robbie McEwen.
Le Britannique Mark Cavendish, vainqueur de six étapes l'an passé, a pris la 12e place de l'étape.
Le Norvégien Thor Hushovd, porteur du maillot vert du classement par points, s'est classé 9e devant l'Espagnol Oscar Freire, son prédécesseur au palmarès de ce classement.
Au lendemain de l'étape des pavés, le peloton s'est contenté d'un parcours tranquille, sous un soleil estival, après trois journées trépidantes marquées par des chutes.
L'ex-champion de France Dimitri Champion a lancé l'échappée du jour dès le premier kilomètre, en compagnie de quatre autres coureurs (De Greef, Vogondy, Mayoz, Isasi). L'avance de ce quintette a plafonné à moins de quatre minutes sur un peloton qui a contrôlé à distance.
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Le Suisse Fabian Cancellara avec le maillot jaune sur le podium peu après l'arrivée de la 4e étape du Tour de France, le 7 juillet 2010 à Reims (Photo Pascal Pavani/AFP) |
La poursuite, menée à allure modérée entre les champs de blé, a abouti à un regroupement à 3 kilomètres de l'arrivée.
Petacchi, qui est âgé de 36 ans, s'est imposé pour la sixième fois dans le Tour de France. En 2003, le Ligurien avait gagné quatre étapes durant la première semaine.
A Bruxelles, Petacchi avait gagné un sprint troublé par plusieurs chutes, notamment celle éliminant Cavendish et Freire à 2 kilomètres de l'arrivée.
Cette fois, l'Italien a dominé tous ses adversaires en menant un sprint long d'un côté de la route alors que Cavendish, dans le sillage de son lanceur australien Mark Renshaw, a plafonné.
Petacchi n'était plus revenu sur le Tour depuis 2004.
CYCLISME - Journée tranquille?...
C'est fini et comme prévu, ça s'est terminé au sprint. Mais quel échec pour Cavendish qui ne termine que 12e après avoir coincé. Hushovd finit 9e. Joli coup de Petacchi!
17h36: Victoire de Petacchi. Doublé pour l'Italien de la Lampre!!!
17h35: C'est parti pour le sprint!
17h34: Les Columbia emmènent Cavendish. On est à 2 km de l'arrivée.
17h34: Les rond-points, c'est pas la joie... Mais pour l'instant ça passe!
17h33: L'arrivée est tendue, il y a une mutlitude de rond-point, pris à fond c'est dangereux.
C'est fini pour l'échappée repris à 3 km.
17h32: Les échappés continuent à tout donner, ils sont à 6 secondes...
17h31: Oula, c'est passé juste sur un rond-point. C'est nerveux, une fois de plus.
17h29: Le peloton est à fond, mais reste très groupé. Ca pourrait être un poil dangereux. On est à 6 km de l'arrivée.
17h25: Maintenant, c'est BMC qui met la mobylette en route. Pour quoi faire? Pas évident de deviner leur dessein.
17h22: On entre dans les 10 derniers km. Le rythme accélère encore et l'écart diminue. Ca sent le sprint massif à plein nez. Gaffe à Cavendish!
17h15: L'écart est de 20 secondes. Fini de jouer!
17h07: La Columbia a repris les choses en main. Les coéquipiers de Cavendish vissent le rythme et les 5 de devant sont à bloc. L'écart est légèrement remonté à 40 secondes.
17h02: Les 5 de devant ont eux aussi accéléré, mais rien n'y fait, c'est trop dur. Les sprinteurs affutent leurs jarrets.
16h59: Le peloton accélère sous l'impulsion de Cervélo. L'écart est de 30 secondes à peine.
16h51: Jaja a bien raison de dire que ces pavés, malgré tout, ont gentiment animé ce début de Tour.
16h41: Nous sommes à 40 km de l'arrivée et 1minute à peine d'écart. Bon, il faut que cette échappée s'éteigne pour voir si d'autres gros mollets ont l'ambition de lutter contre l'inéluctable sprint massif.
Vous avez déjà une petite idée du top-5 cette année? Certes, on n'a pas passé la montagne, mais Andy Schleck, Evans, Contador et Vinokourov me semblent les mieux armés...et pourquoi pas Cancellara. Il a montré qu'il savait grimper sur le Tour de Suisse et il y a ce gros contre-la-montre (52km) de fin de Tour qui pourrait lui être favorable...
16h31: Nous sommes à 50km de l'arrivée. Un coureur de la Columbia continue de régler l'allure du peloton juste devant les Radioshack.
16h25: Jaja lui-même est pessimiste sur les chances des échappés...
16h15: Chavanel et Voeckler discutent en souriant. Le beau temps donne le sourire...mais ne rend pas forcément la course intéressante.
16h06: Toujours 1'30 d'écart. Et toujours les Radioshack devant le peloton.
16h: Héhé, heureusement qu'il y a Gérard Holtz pour nous divertir. Il interviewe Rama Yade, mais oublie d'allumer le micro. Sacré Gégé!
15h57: L'écart entre le peloton et l'échappée diminue tranquillement. 1'30, on a même pas pu espèrer un instant.
15h53: Mystère, à l'avant du peloton, on retrouve tous les Radioshack. Pourquoi? Bonne question. Peut-être pour éviter que les chutes ou ennuis mécaniques ne posent de soucis à un de leurs coureurs. Mais ça reste étonnant pour une équipe qui n'a pas de sprinteur.
15h50: Toujours pas plus de 2 minutes d'écart. Nous sommes à un peu moins de 80 km de l'arrivée. Bref, à moins d'un énorme carton dans le peloton, c'est déjà cuit.
15h40: Ouais, ben les équipes de sprinteurs ont visiblement les crocs. Pas question de lâcher de précieux points pour le maillot vert...à moins que Cancellara décide...non, c'est impossible.
15h30: A noter dans l'échappée, un certain Iban Mayoz...rien à voir avec le dopé d'Euskatel, enfin on espère.
15h25: Le peloton suit un petit groupe d'échappés à moins de 2 minutes. Parmi les fuyards, Dimitri Champion et Nicolas Vogondy, 2 anciens champions de France;
15h20: S'il y en a un qui est content, c'est Jean-Paul Ollivier. "Polo la science" peut s'en donner à coeur joie sur les monuments de Champagne. Vu que la course n'a pas un intérêt énorme, il peut nous éclairer tranquillement.
Bonjour et bienvenue sur ce live. Ajourd'hui, étape pépère a priori avec une arrivée au sprint si tout se passe normalement. Mais vu les événements des derniers jours, on ne sait jamais.
Le maillot jaune: Fabian Cancellara
Le maillot à pois: Jérôme Pineau
Le maillot vert: Thor Hushovd
Meilleur jeune: Geraint Thomas
>> Retrouver les classements ici
Etape 4: Cambrai-Reims (153,5 km)
Retour a une étape plus classique. Après deux jours de folie sur les routes sinueuses et pavées de la Belgique et du nord de la France, le peloton a bien mérité un peu de repos en Champagne. Mais attention, entre les bobos, les courbatures et les premiers écarts importants, pas le temps de prendre tranquillement une petite coupe car il est probable que certains tentent de prendre le large. Les équipes des sprinteurs tenteront probablement de limiter les écarts. Mécaniquement, ça devrait rouler vite. Une fois de plus.
>> Une course à suivre sur 20minutes.fr à partir de 15h
Le parcours entre Cambrai et Reims:
Le résumé anticipé du jour:
Les survivants, ou les plus téméraires, mettent en route la première échappée. Samuel Dumoulin lance le «coup Cofidis» du jour. Dans ses sacoches, Chris Sörensen, la lanterne rouge, et Adriano Malori. A eux trois, ils cumulent déjà plus d'1h30 de retard sur la tête du classement général. Autant dire, qu'ils ne représentent aucun danger. Mais entre eux, c'est la dernière place du classement qui est en jeu. Du coup, en voyant les équipes de sprinteurs saliver à l'idée d'un sprint à Reims, les trois décident de ne pas griller leurs forces. Dans les derniers kilomètres, c'est donc un peloton groupé qui se présente dans les faubourgs de Reims. Les Columbia lancent le sprint pour Cavendish, bouillant. «Poussez-vous les nuls!» Le Britannique joue des coudes et patatra. Une nouvelle fois, il emmène une vingtaine de coureurs dans les barrières. Anthony Geslin, qui se trouvait là par hasard, profite de l'occasion et remporte une improbable victoire. «Merci Mark», lâche-t-il à l'arrivée.
L'expression du jour: Passer les coudes
C'est la technique favorite de Mark Cavendish et celle de nombreux sprinteurs. Dans un sprint, les coureurs se rapprochent les uns des autres pour prendre l'aspiration. Du coup, dans les petits espaces qu'il reste, il n'est pas toujours évident de se faire une place. Surtout quand l'un de vos adversaires écarte les coudes pour éviter de se faire passer. Regardez bien la position des coureurs sur le vélo au moment des sprints et vous verrez qu'ils ne cherchent pas tous l'aérodynamisme…
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