Michael Haneke, vient d'obtenir la Palme d'or au Festival de Cannes pour «Le ruban blanc»
La Palme d'or est attribuée à
Michael Haneke
Michael Haneke, qui vient d'obtenir la Palme d'or au Festival de Cannes pour «Le ruban blanc», et Isabelle Huppert, présidente du jury. /Reuters/ Regis DuvigneauCANNES - Les noms des récompensés ont été dévoilés dimanche soir...
C'est la fin du suspens. Après douze jours de festival,Michael Haneke a raflé la PALME D'OR pour "Le Ruban blanc", un film en noir et blanc sur les origines du fascisme à la veille de la Première Guerre mondiale.
"Parfois ma femme me pose une question très féminine: es-tu heureux?", a confié le cinéaste dans un français parfait sur la scène du Grand Théâtre Lumière, au palais des festivals de Cannes. "C'est difficile d'y répondre, mais là, j'en suis sûr, c'est un moment où je suis très heureux".@@@@@@@
GRAND PRIX > "Le Prophète" de Jacques Audiard. Longue salve d'applaudissements. "Je suis saisi d'un syndrôme d'imposture", dit Audiard, derrière ses lunettes noires.
PRIX EXCEPTIONNEL DU FESTIVAL DE CANNES > Alain Resnais, 87 ans, qui vient de réaliser "Les Herbes folles". Pas question pour lui d'arrêter, a-t-il assuré cette semaine à Cannes: il écrit actuellement un autre long-métrage. Une longue ovation le salue. Le cinéaste se dit "supris" de cette "catégorie tout à fait surprenante". Et demande à ses acteurs, Sabine Azéma et André Dussollier, habitués à jouer en duo, de se lever. "Car on ne fait pas un film tout seul", insiste Alain Resnais.
PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE > Christoph Waltz, le chasseur de juifs du film "Inglorious Basterds", de Quentin Tarantino. "C'est un moment unique dans la vie d'un comédien", souligne l'acteur en français. Waltz était notre chouchou pour ce prix. Sa performance, n'ayons pas peur de le dire, est hallucinante. Un méchant comme on en voit rarement.
PRIX D'INTERPRETATION FEMININE > Charlotte Gainsbourg, dans "Antichrist", un film qui a suscité des sifflets à gogo à Cannes. Le réalisateur, Lars Von Trier, était même parti avant la fin de la projection. "Je voudrais remercier avant tout madame la présidente... et Thierry Frémaux, qui a eu l'audace de sélectionner un tel film", dit l'actrice qui décroche son premier prix à Cannes. Après avoir remercié son metteur en scène, sa mère, son compagnon Yvan Attal, et ses deux enfants, Charlotte Gainsbourg a confié: "Je pense à mon père".
PRIX DE LA MISE EN SCENE > Bingo pour Brillante Mendoza, pour "Kinatay", un film très noir, son sixième long-métrage.
PRIX DU SCENARIO > Il est attribué à Mei Feng, le scénariste de "Nuits d'ivresse printanière", réalisé par Lou Ye.
DOUBLE PRIX DU JURY > Ex-aequo "Fish Tank", de la britannique Andrea Arnold, l'histoire d'une ado qui tombe amoureuse de l'amant de sa mère, et "Thirst, ceci est mon sang", de Park Chan-wook, une histoire plutôt gore de vampires.
CAMERA D'OR > "Samson et Delilah", premier film aborigène de Warwick Thornton.
PRIX DU COURT METRAGE > "Arena" de Joao Salaviza.
Cannes, c'est terminé pour cette année. "Voilà, la fête est finie, a regretté Isabelle Huppert, la présidente du jury de cette 62e édition. Mais elle commence pour certains d'entre vous".
Pour revivre l'ambiance du festival, retrouvez tous les cancans, infos et rumeurs sur le compte Twitter InsideCannes. Et aussi, les palmomètres pour voir ou revoir en vidéo les réactions à chaud des journalistes à la sortie des projections. Enfin, pour savoir quelles ont été les grandes lignes de la sélection officielle, cliquez ici. Et pour savoir ce qu'il faut retenir du festival de Cannes 2009, c'est là.
Alice Antheaume, à Cannes
Michael Haneke, qui vient d'obtenir la Palme d'or au Festival de Cannes pour «Le ruban blanc», et Isabelle Huppert, présidente du jury. /Reuters/ Regis Duvigneau
"Parfois ma femme me pose une question très féminine: es-tu heureux?", a confié le cinéaste dans un français parfait sur la scène du Grand Théâtre Lumière, au palais des festivals de Cannes. "C'est difficile d'y répondre, mais là, j'en suis sûr, c'est un moment où je suis très heureux".
GRAND PRIX > "Le Prophète" de Jacques Audiard. Longue salve d'applaudissements. "Je suis saisi d'un syndrôme d'imposture", dit Audiard, derrière ses lunettes noires.
PRIX EXCEPTIONNEL DU FESTIVAL DE CANNES > Alain Resnais, 87 ans, qui vient de réaliser "Les Herbes folles". Pas question pour lui d'arrêter, a-t-il assuré cette semaine à Cannes: il écrit actuellement un autre long-métrage. Une longue ovation le salue. Le cinéaste se dit "supris" de cette "catégorie tout à fait surprenante". Et demande à ses acteurs, Sabine Azéma et André Dussollier, habitués à jouer en duo, de se lever. "Car on ne fait pas un film tout seul", insiste Alain Resnais.
PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE > Christoph Waltz, le chasseur de juifs du film "Inglorious Basterds", de Quentin Tarantino. "C'est un moment unique dans la vie d'un comédien", souligne l'acteur en français. Waltz était notre chouchou pour ce prix. Sa performance, n'ayons pas peur de le dire, est hallucinante. Un méchant comme on en voit rarement.
PRIX D'INTERPRETATION FEMININE > Charlotte Gainsbourg, dans "Antichrist", un film qui a suscité des sifflets à gogo à Cannes. Le réalisateur, Lars Von Trier, était même parti avant la fin de la projection. "Je voudrais remercier avant tout madame la présidente... et Thierry Frémaux, qui a eu l'audace de sélectionner un tel film", dit l'actrice qui décroche son premier prix à Cannes. Après avoir remercié son metteur en scène, sa mère, son compagnon Yvan Attal, et ses deux enfants, Charlotte Gainsbourg a confié: "Je pense à mon père".
PRIX DE LA MISE EN SCENE > Bingo pour Brillante Mendoza, pour "Kinatay", un film très noir, son sixième long-métrage.
PRIX DU SCENARIO > Il est attribué à Mei Feng, le scénariste de "Nuits d'ivresse printanière", réalisé par Lou Ye.
DOUBLE PRIX DU JURY > Ex-aequo "Fish Tank", de la britannique Andrea Arnold, l'histoire d'une ado qui tombe amoureuse de l'amant de sa mère, et "Thirst, ceci est mon sang", de Park Chan-wook, une histoire plutôt gore de vampires.
CAMERA D'OR > "Samson et Delilah", premier film aborigène de Warwick Thornton.
PRIX DU COURT METRAGE > "Arena" de Joao Salaviza.
Cannes, c'est terminé pour cette année. "Voilà, la fête est finie, a regretté Isabelle Huppert, la présidente du jury de cette 62e édition. Mais elle commence pour certains d'entre vous".
Pour revivre l'ambiance du festival, retrouvez tous les cancans, infos et rumeurs sur le compte Twitter InsideCannes. Et aussi, les palmomètres pour voir ou revoir en vidéo les réactions à chaud des journalistes à la sortie des projections. Enfin, pour savoir quelles ont été les grandes lignes de la sélection officielle, cliquez ici. Et pour savoir ce qu'il faut retenir du festival de Cannes 2009, c'est là.
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