ROUIBA ......

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MARCHE bloquée du 12-2-2011 à ALGER

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Actualité Edition du 12/2/2011

Prévue à partir de la place du 1er-Mai
La marche bloquée
Par :


A l'heure où nous mettons sous presse, la marche qui devait avoir lieu de la place du 1er-Mai jusqu'à la place des Martyrs, n'a pu se dérouler. Les forces de l'ordre, mobilisées en grand nombre, ont bloqué les manifestants et des heurts ont été signalés.

Au moment où nous mettons sous presse, plusieurs centaines de citoyens étaient déjà sur place répondant à l'appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (Cncd) pour une marche qui, pour rappel, a été interdite par les autorités publiques.
Devancés par les leaders de la Cncd à l'instar de Ali Yahia Abdenour, Saïd Sadi et les députés de RCD, et Mokrane Aït Larbi, les citoyens scandaient des slogans hostiles au régime tels que «Bouteflika dégage», «Le peuple veut la chute du pouvoir», «On en a marre de ce pouvoir», ou encore «Pouvoir dégage et la jeunesse s'engage».
Selon Me Bouchachi une centaine de personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre avant d'être relâchées. D'après lui, certaines personnes ont été malmenées dont une femme enceinte. Quelques minutes auparavant Me Ali Yahia Abdenour a animé un point de presse rappelant les principales revendications de la coordination. «On veut le changement du régime et pas le changement dans le régime», a-t-il lancé. D'après lui, le changement doit être radical et pas seulement en enlevant l'état d'urgence. «Le régime algérien est pire que ceux de l'Egypte et de la Tunisie», clame-t-il. Le porte-parole de la Cncd appelle à des élections libres qui permettront au peuple de choisir librement ses représentants. De telles élections l'Algérie ne les a pas connues, affirme-t-il, depuis l'Indépendance du pays le 5 juillet 1962. Convaincu que «l'année 2011 sera celle du changement dans le monde arabe», le porte-parole de la Cncd exhorte les citoyens à maintenir la pression sur le régime en résistant pacifiquement aux «intimidations». Les manifestants essayaient sans succès, vers 12h, de forcer le cordon de sécurité. Ils étaient divisés en plusieurs groupes entourant chacun l'un des initiateurs de la marche.
Pour rappel, les initiateurs de la marche revendiquent «le changement et la démocratie, la levée de l'état d'urgence, la libération des détenus des émeutes de janvier, le travail et la justice sociale et la libération des champs politique et médiatique».

Ali Belhadj crée la surprise

L'apparition de Ali Belhadj a surpris plus d'un. Tout le monde pensait en effet qu'il était en détention. Apparu ce matin au milieu de la foule pour renforcer les rangs des manifestants, Ali Belhadj a été vite entouré par certains manifestants. D'autres n'ayant pas apprécié sa présence sur la scène, ont évité même de l'approcher. Au moment ou nous mettons sous presse, Ali Belhadj n'a fait aucune déclaration aux journalistes .

Bouchachi

«2011, c'est l'année du changement dans le monde arabe»
«La marche d'aujourd'hui est pacifique, normalement ça ne nécessite pas un tel dispositif sécuritaire » ! , s'alarme, le président de la LADDH, Maître Bouchachi , dans une déclaration à InfoSoir. Nous assistons a une forme de répression sauvage, poursuit-il . « Aujourd'hui nous faisons que transmettre les revendications légitimes du peuple algérien». Les algériens doivent jouir de tous leurs droits civiques, notamment le logement, le travail, l'indépendance de la justice… » , s'est contenté de dire . plus loin , il exhorte les pays étrangers, notamment la France d'intervenir sur cette affaire politique . « Les peuples occidentaux, notamment la France, doivent exercer de la pression aux pays arabes pour qu'il ait changement immédiat »

Les pro-Bouteflika

Environ une centaine de jeunes contre-manifestants criaient haut et fort leur soutien au Président Abdelaziz Bouteflika : «Bouteflika n'est pas Moubarak», en référence à la chute, la veille, du Président égyptien Hosni Moubarak.

Maître Ali Yahia Abdenour

«Bouteflika n'est pas un Président légitime»
Dans une déclaration à InfoSoir, ce matin, Maître Ali Yahia Abdenour dira en substance : « Abdelaziz Bouteflika n'est pas unPrésident légitime ». Et de poursuivre : «L'ancien ministre des Collectivités locales, Yazid Zerhouni , a violé la Constitution 63 fois. La marche d'aujourd'hui est «la marche du peuple algérien qui ne veut plus du pouvoir». C'est une première initiative qui sera suivie sans aucun doute, par d'autres manifestations à l'avenir proche». Maître Ali Yahia Abdenour estime qu'il faut des élections libres et transparentes en Algérie. «La loi du peuple doit triompher et les dirigeants doivent rendre des comptes au peuple», a-t-il martelé. «Nous allons marcher où nous voulons et quand nous voulons», a déclaré pour sa part Nacer Ait Hamouda, député RCD .

« 155 milliards de dinars, la douar, la dinar… »

Tel est le slogan scandé par, Amazigh Kateb qui était chaleureusement accueilli par les manifestants ce matin. « Je suis avec le peuple Algérien et pour la délivrance des peuples, et nous sommes heureux et fiers du peuple Tunisien et Egyptien qui ont remporté la victoire » . « Tous les artistes algériens sont pour les libertés que revendiquent les peuples » , a déclaré cet artiste, fils du grand écrivain Kateb Yacine.

Echauffourées

Sur la place du 1er Mai, les échauffourées entre les manifestants et les agents de police ont commencé déjà avant 11h, heure fixée pour le début de la marche. Et Maître Ali Yahia Abdenour, malmené, a eu un malaise, vu son âge avancé. « Comment pouvez-vous vous comporter ainsi avec un vieux ?», s'est indigné Maître Bouchachi, président de la ligue pour la défense des droits de l'homme (LADDH). « C'est un régime policier », a déclaré à InfoSoir Said Sadi.

M. D. / B. M

Un dispositif impressionnant

Un dispositif sécuritaire impressionnant a été mis en place dans la capitale dès les premières heures de la journée : Camions blindés, policiers en civil et en uniforme surveillant les sorties et entrées d'Alger. Tous les accès menant à Alger ont été fermés depuis hier et les citoyens venus des villes de l'intérieur ne pouvaient pas rentrer à Alger.

 

 

L'ةgypte est entrée dans une nouvelle ère, les Algériens 
manifestent

En Algérie, ce sont des milliers de policiers qui sont déployés pour empêcher l'opposition de manifester. Les ةgyptiens continuent de célébrer, de leur côté, la démission d'Hosni Moubarak, après 30 années au pouvoir.

  

Des manifestants réunis dans le centre d'Alger (Crédit : Yasmine Belabed)

  

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Une femme arrêtée place du 1er mai à Alger (Crédit : Yasmine Belabed)

 

    

EN DIRECT : La place du 1er Mai occupée par les manifestants

le 12.02.11 | 08h44

EN DIRECT : La place du 1er Mai occupée par 
les manifestants
| © Sami K (El Watan)

 

14h00 : Plus de 2000 manifestants sont actuellement rassemblés à la place du 1er Mai. Ils occupent tout l'espace autour du jet d'eau. Les policiers bloquent la rue Hassiba. Certains manifestants proposent de passer la nuit sur la place du 1er Mai d'Alger.

13h30: Le nombre de manifestants ne cesse de grossir. Des dizaines de jeunes, y compris ceux qui scandaient dans la matinée des slogans pro bouteflika, ont rejoint la place du 1er Mai où quelques escarmouches ont été signalées. 

12h40 : La foule grossit avec l'arrivée de nombreux jeunes manifestants criant "Bouteflika Serrak" (Bouteflika voleur)...

12h30 : Des centaines de manifestants sont toujours rassemblés à la place du 1er mai à Alger. Un imposant cordon sécuritaire les empêche de bouger. 

12h00 : Les manifestants, rassemblés en petits groupes, essaient tant bien que mal de contourner le cordon de sécurité. Chaque groupe tente de temps en temps de marcher, forçant les policiers à courir dans tous les sens pour les bloqué.

11h40 : Des dizaines de jeunes arrivent à la place du 1er Mai venant de la rue Hassiba, rejoignent les manifestants. Ils sont environ 2000 manifestants à se rassembler à coté de la pompe à essence, derrière le ministère de la jeunesse et des sports, à Alger.

11h30 : Des renforts de policiers arrivent à la place du 1er mai pour contenir les manifestants, qui tentent de forcer le dispositif.

11h20 : Les voyous rameutés pour la contre marche ont agressé Amazigh Kateb.

Les pro bouteflika continuent leurs provocations envers les manifestants. La police les laisse faire.

11h10 : Des centaines d'étudiants rejoignent les manifestants à la place du 1er Mai à Alger. A chaque fois que les manifestants tentent de forcer le cordon de sécurité, ils sont bastonnés et repoussés.

11h00 : L'heure prévue pour le début de la marche. Les manifestants sont toujours bloqués derrière le ministère de la jeunesse et des sports, à la place du 1er mai à Alger. D'autres arrestations sont opérées. Les députés du RCD arrêtés ce matin, on été relachés avant d'être une nouvelle fois arreté.

10h40: La situation reste très tendue à la place du 1er Mai, Alger. Les quelques "pro Bouteflika" postés face aux manifestants, multiplient les provocations à l 'encontre des membres du la CNCD.

10h30 : Said Sadi est bousculé par les policiers, qui bastonnent tout le monde sans distinction. 

Des jeunes, des voyous, selon des témoins, chauffés à blanc, scandant des slogans pro Bouteflika, foncent sur les manifestants, sous l'oeil des policiers, qui ont laissé faire.

10h20 : Les policiers chargent le groupe de manifestants. Des membres de la coordination sont arrêtés et d'autres tabassés. Fodil Boumala, Sadali du Satef, entre autres sont embarqués au commissariat. De nombreuses femmes aussi.

10h10 : Un groupe d'une vingtaine de personne s'est constitué en face des manifestants et commencent à crier des slogans pro Bouteflika. Une contre marche que les policiers laissent faire.

10h00 : Plus de 500 manifestants, pour la plupart des jeunes au cotés de Bouchachi, Ali Yahia Abdenour, Said Sadi et d'autres membres de la coordination pour le changement démocratique, sont rassemblés à la station de taxi derrière le ministère de la jeunesse et des sports. Les policiers ont cessé la matraque, tout en maintenant l'encerclement des manifestants. Des groupes de jeunes des quartiers environnants affluent vers le lieu du rassemblement. 

9h45 : Plusieurs personnes viennent d'être arrêtées, dont une journaliste de la presse étrangère, à la place du 1er Mai. Les coups de matraques pleuvent sur de nombreux manifestants. Personne n'est épargné.

Un autre député du RCD, Lila Hadj Arab, un journaliste Kader sadji, et une trentaine d'autres manifestants sont conduits au commissariat du 8eme arrondissement, à coté de l'hopital Mustapha.

9h30 : Environ 200 manifestants sont rassemblées derrière le ministère de la jeunesse et des sports. Ils sont encerclés par les forces anti émeutes, qui leur bloquent le passage vers la place du 1er Mai. 

9h20 : Said Sadi, Ali Yahia Abdenour et d'autres personnalités politiques et syndicales font leur apparition à la place du 1er mai. Ils sont immédiatement cernés par des policiers qui les empêchent de bouger. 

9h15 : Une cinquantaine de personnes arrêtées par des policiers devant l'hopital Mustapha et conduits au commissariat, parmi eux quatre députés du RCD, Aider Arezki, Mohcene bellabes, Tahar Besbes, Mazouz Athmane

Le siège du RCD à la rue Didouche Mourad encerclé par des dizaines de policiers.

Un trafic ferroviaire suspendu, des gares fermées, des bus au compte-gouttes, des barrages fixes installés un peu partout, une ciruclation routière perturbée, en ce samedi 12 février, Alger ressemble à un établissement pénitentiaire surveillé soigneusement par les sAervices de sécurité.  

Des les premières lueurs du soleil, des milliers de policiers ont pris d'assaut Alger et ses grandes artères. Les camions blindés et les 4X4 des forces de l'ordre ont quadrillé, dès les premières heures du matin, de nombreux quartiers à Alger. Cependant, le dispositif le plus impressionnant a été installé au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali et la place du 1er Mai. 

Sur cette place qui devrait accueillir les manifestants pour donner le coup d'envoi à la marche, une centaine de policiers ont investi les lieux en arborant leurs boucliers et leurs batons. Si pour l'heure, les forces de l'ordre n'empêchent guère les citoyens de circuler au niveau de la place du 1er Mai, il n'en demeure pas moins que cette forte présence policière n'a pas manqué de susciter l'angoisse et la peur parmi les Algérois.

De leur côté, les militants et les organisateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie affirment qu'aucune arrestation n'a été enregistrée jusque là parmi leurs rangs. "Nous nous attendions à un tel dispositif sécuritaire. C'est pour cela que nous avons adapté notre organisation pour passer entre les mailles des services de sécurité. L'appreil repressif de l'Etat ne mettra pas en péril notre détermination à marcher et manifester à Alger", confient plusieurs militants du Syndicat National autonome des personnels de l'administration algérienne (SNAPAP) et de la ligue algérienne de la défense des droits de l'hommes (Laddh).  

Elwatan.com

 

 

 L'ةgypte est entrée dans une nouvelle ère, les Algériens manifestent Ali Belhadj


 

En Algérie, ce sont des milliers de policiers qui sont déployés pour empêcher l'opposition de manifester. Les ةgyptiens continuent de célébrer, de leur côté, la démission d'Hosni Moubarak, après 30 années au pouvoir.
 
Par FRANCE 24 (texte)



12/02/2011
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