PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ
Le charbon et le nucléaire : la solution ?

L’utilisation du charbon et du nucléaire constitue une solution sur le long terme pour la production de l’électricité en Algérie. Invité hier du Forum du quotidien El Moudjahid, le conseiller du ministre de l’Energie et des Mines, Ali Hached, considère que la diversification énergétique, l’exploitation de toutes les ressources d’énergies, est évidente, incontournable. ...Suite

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PRODUCTION DE L’ةLECTRICITة
Lecharbon et le nucléaire : la solution ?



  L’utilisation du charbon et du nucléaire constitue une solution sur le long terme pour la production de l’électricité en Algérie.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invité hier du Forum du quotidien El Moudjahid, le conseiller du ministre de l’Energie et des Mines, Ali Hached, considère que la diversification énergétique, l’exploitation de toutes les ressources d’énergies, est évidente, incontournable. Certes, l’Algérie dispose d’hydrocarbures, essentiellement du gaz, pouvant couvrir les besoins en énergie à long terme. En outre, un programme d’urgence a été lancé, visant à booster la production de 12 000 MW d’électricité conventionnelle (en cycle combiné et turbines à gaz) d’ici 2017, dont 3 300 MW durant la période 2013-2015 et 9 000 MW durant la période 2016-2017. L’on prévoit également la production de 276 MW en turbines à gaz et groupes diesels pour les régions du Grand-Sud, ainsi que la réalisation de 15 000 km de réseau de transport et de 350 postes de transformation au niveau des grandes agglomérations. Il est également question de réaliser à l’horizon 2030 une capacité de 12 000 MW à partir des énergies renouvelables (dont 800 MW d’origine solaire installée sur la période 2012- 2017). De même, l’Algérie dispose d’un potentiel important de gaz non conventionnels et notamment le gaz de schiste. Néanmoins, la double nécessité d’améliorer le renouvellement des réserves d’hydrocarbures et de stimuler l’attractivité du domaine minier aux investisseurs étrangers, la révision de la loi sur les hydrocarbures aidant, incite, ce faisant, à développer le mix énergétique. Ainsi, Ali Hached a estimé que les disponibilités en charbon et en uranium pourront contribuer à couvrir au moins 10% des besoins en électricité, à l’horizon 2030. D’autant, relève le conseiller, que les réserves en charbon représentent quelques 250 millions de tonnes, permettant d’alimenter un certain nombre de centrales. Confiant, Ali Hached a estimé que des projets pourraient être concrétisés durant la prochaine décennie, à charge cependant d’une bonne réflexion. Comme le conseiller de Youcef Yousfi estime que les ressources en uranium permettront d’alimenter au moins 2 réacteurs, deux centrales électriques de 1000 MW chacune. Et, dans la mesure où le développement de l’électronucléaire civil permettra de fournir au moins 10% du mix énergétique projeté à l’horizon 2030. Ce qui, et au-delà du fait que l’Algérie respecte ses engagements internationaux, s’inscrit dans le cadre d’une «décision interne» et requiert notamment de bien réfléchir et savoir valoriser les compétences humaines. Abordant la situation du marché pétrolier, dans une perspective de court terme, Ali Hached n’a pas écarté la possibilité que certains pays industrialisés optent pour «déverser» sur le marché des quantités stockées dites stratégiques pour abaisser les cours, si ceux-ci augmentent à leur détriment. Dans cet ordre idées, le conseiller estime qu’il «faut rester prudent, dans la mesure où le surplus sur le marché a de fortes chances de perdurer et bien que les prix à terme restent aujourd’hui au niveau des prix actuels».
C. B.

PERTURBATIONS DANS L’ALIMENTATION ELECTRIQUE
Les contraintes de transit en cause
Le système électrique a connu, cet été 2012, des contraintes d’alimentation au niveau des régions Est et Sud-Est notamment en terme de couverture de la demande durant les périodes caniculaires. Selon Ali Hached, les causes principales sont les contraintes de transit sur les lignes de transport et des problèmes de tenue du plan de tension, compte tenu des appels de puissance importants (taux d’évolution de plus de 15% par rapport à 2011). A ce propos, le conseiller du ministre de l’Energie avait indiqué que la puissance électrique totale installée en 2011 sur le réseau interconnecté national est de l’ordre de 11 000 MW pour une puissance maximale appelée de l’ordre de 10 000 MW.
C. B.

EXPORTATION DE GNL
Vers de nouveaux contrats à long terme
Sonatrach pourrait conclure de nouveaux contrats à long terme pour l’exportation de GNL dans plusieurs régions du monde. Selon le conseiller du ministre de l’Energie et des Mines, la compagnie nationale discute actuellement avec plusieurs opérateurs d’Asie et d’autres pays de l’est du monde, soucieux de diversifier leurs sources d’approvisionnement. Elusif quant à dévoiler l’identité de ces partenaires même s’il cite l’Inde, Ali Hached estime être confiant que ces discussions pourraient aboutir à la conclusion de contrats à long terme. Et d’autant que deux unités de production de GNL devraient être opérationnelles dès 2013 en Algérie.C. B
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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
«Nous sommes là !»

Par Maâmar Farah
Les salafistes se déchaînent en Tunisie. Du coup, ce pays devient infréquentable et les vacanciers européens s’en détournent. Mais, paradoxalement, les hôtels font le plein. Les postes frontaliers entre l’Algérie et la Tunisie connaissent le plus important rush jamais enregistré dans l’histoire ! Pourquoi ?
Les Algériens ont tous les défauts du monde sauf celui de ne pas être reconnaissants. Quand ce même islamisme massacrait et installait ruines et désolation chez nous, quand le visa était exigé partout, même pour se rendre au Maroc «frère» qui a chassé manu militari des milliers de touristes et de résidents algériens, quand nous étions indésirables à toutes les frontières, les Tunisiens nous ont ouvert toutes grandes les portes de leur pays et de leur cœur ! Les Algériens n’ont pas oublié cela et veulent dire à la Tunisie tourmentée : «Nous sommes là !»
maamarfarah20@yahoo.fr
«La reconnaissance est la mémoire du cœur.» Hans Christian Andersen)

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