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JEUDI  14 JANVIER 2010


لخميس  28 محرم 1431 م

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Pause-Café
Changeons vite !

Jamais depuis 1988, notre pays n’a connu de si massives protestations ouvrières. Leur localisation, leur simultanéité et leur haute teneur symbolique renseignent sur le tournant que vient de prendre le mouvement ouvrier en Algérie. Donné pour mort, ce dernier livre, subitement, la preuve de sa vitalité à un moment où tout le monde semble d’accord sur l’échec de la politique économique menée depuis 10 ans ! Du reste, c’est le chef de l’Etat lui-même qui en a fait solennellement le constat, lors de la fameuse réunion de juillet 2008. Mais depuis cette annonce surprise, aucune mesure concrète n’est venue rompre le cycle infernal des bradages ! Suite...


KARIM MATMOUR, ATTAQUANT DE L’EN :
«On doit vaincre le Mali»

Très affecté par l’échec concédé face au Malawi, l’attaquant Karim Matmour ne jure que par la victoire face au Mali. Une nécessité impérieuse pour l’EN qui ambitionne de poursuivre le parcours durant cette compétition continentale. Suite...




Sports : CAN-2010, GROUPE A (2e JOURNÉE), CET APRÈS-MIDI (17H) À L’ESTADIO 11-NOVEMBRO DE LUANDA, ALGÉRIE-MALI
Refaites-nous rêver !


Cet après-midi, les Verts de Rabah Saâdane composteront leur billet. Soit un sésame pour l’espoir de passer au second tour de cette CAN qui a démarré sur un cuisant échec pour Zaoui et consorts ou bien un ticket de retour au pays.
Le Mali est un obstacle qu’il faut franchir. Comment ? La sélection algérienne doit faire montre d’une autre volonté que celle ayant prévalu à l’occasion de son entrée en matière, lundi, face au Malawi. Un autre état d’esprit implique aussi d’autres moyens, physiques et techniques. D’autres arguments. L’EN a-t-elle les moyens de ses ambitions, celle de battre une formation des Aigles du Mali qui a remonté un score de 4 à 0 en quelque quinze minutes face à la sélection du pays organisateur, l’Angola ? Pas simple comme équation. Car même si Saâdane songe à opérer des changements, deux, trois voire quatre éléments nouveaux, comme relaté dans les coulisses, et même si les conditions climatiques, chaleur et humidité jumelées, seront moins handicapantes pour Saïfi et ses copains, la mission s’annonce périlleuse. C’est le prix à payer. Vaincre ou disparaître sera le mot d’ordre du onze de Saâdane. L’intention affichée par les quelques voix qui ont réussi à s’exprimer, en dépit du huis clos de rigueur imposé par le président de la FAF, semble indiquer que «les paroles s’envolent, seule la vérité du terrain compte». Pourtant assurer que les Algériens sauront surmonter leur fatigue, les effets du temps et l’adversité des Maliens de Keshi, c’est faire du football un jeu de hasard. Un jeu d’enfant. D’autres inconnues survoleront le ciel du Nid d’oiseau de Luanda qui, pour cette fois, sera plein à craquer. Pas pour Algérie- Mali, bien entendu, mais en prévision d’un inédit Angola-Malawi, prévu à partir de 20h. Saâdane a promis des changements pour aujourd’hui. Initiative induite par les forfaits confirmés de Meghni et de Yahia, pas encore remis de leur blessure, mais également les incertitudes autour de la participation de Ghezzal, touché au tendon d’Achille. Son éventuelle absence pourrait profiter à Abdelmalek Ziaya, qui a été incorporé lors de la rencontre face au Malawi durant la dernière demi-heure au cours de laquelle il s’est créé la plus franche occasion de l’EN. La pointe de l’attaque ne sera vraisemblablement pas à son unique remodelage car l’autre attaquant, Rafik Saïfi en l’occurrence, sera mis sur le banc. Pour de bon cette fois-ci.
M. B.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/14/article.php?sid=94231&cid=5


Actualités : ADJOINTS DE L’ÉDUCATION
Vers une grève illimitée


La Coordination nationale des adjoints de l’éducation, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), tiendra, samedi prochain, à Alger, une assemblée générale extraordinaire à l’effet de débattre des mesures à entreprendre pour faire face à la rupture des négociations avec la tutelle. Cette dernière aurait failli, selon les syndicalistes, à tous ses engagements, après plusieurs mois de tractations et de promesses fermes de la part de Benbouzid, en personne, à accéder aux doléances de cette catégorie de fonctionnaires du secteur.
«Les négociations entre les deux parties ont été rompues en juin 2009», lit-on dans le communiqué remis, hier, à notre rédaction, «en dépit de la mise en place de commissions regroupant les deux parties pour répertorier et étudier les différentes propositions ». Ce qui avait poussé les adjoints de l’éducation à un débrayage de deux jours, les 13 et 14 septembre derniers. Un mouvement qui a été, néanmoins, couronné par une promesse de la tutelle de poursuivre les pourparlers avec ce syndicat et une réunion en présence du ministre de l’Education nationale, à la mi-octobre 2009. Benbouzid aurait instruit ses collaborateurs de prendre en charge toutes les revendications des adjoints de l’éducation, dont la spécification des missions, et d’œuvrer, en collaboration avec les services de la Fonction publique, à trouver les solutions inhérentes au statut, à la promotion et au plan de carrière de cette catégorie de fonctionnaires, qui revendiquent le droit d’accéder au poste de conseiller de l’éducation et une classification au 10e échelon. La Coordination des adjoints de l’éducation dénonce, également, dans son communiqué, la politique du deux poids, deux mesures, puisqu’elle relève que les ponctions des deux jours de grève sur les salaires ont été effectuées dans plusieurs wilayas, au détriment de collègues, alors que ce ne fut pas le cas pour les 21 jours de grève des autres syndicats du secteur. La teneur du communiqué ne laisse planer, en effet, aucun doute sur les intentions de la Coordination nationale des adjoints de l’éducation, à savoir la radicalisation de la protesta, qui passe inévitablement par une grève illimitée. C’est, du moins, ce qu’a laissé entendre un responsable de ce syndicat.
K. G.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/14/article.php?sid=94193&cid=2


Actualités : SIDI-SAÏD SE RÉUNIT AVEC LES SYNDICALISTES DE LA SNVI
La réponse des travailleurs sur la poursuite de la grève attendue aujourd’hui


Le coup de starter de la renégociation des conventions de branche et des conventions collectives sera donné aujourd’hui, à l’occasion d’une rencontre qui se tiendra au niveau du siège du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. C’est ce qu’a annoncé, hier, le secrétaire général de l’UGTA, lors d’une réunion extraordinaire qu’il a présidée et à laquelle ont pris part les secrétaires généraux des fédérations et les représentants syndicaux de la SNVI.
Abder Bettache (Alger – le Soir) - Se dirige-t-on vers la fin du mouvement de grève au sein de la SNVI ? La réponse sera connue demain, à l’issue des assemblées générales des travailleurs qui seront organisées par les représentants syndicaux. Ces derniers, qui ont pris part, hier, à la réunion présidée par le premier responsable de la Centrale syndicale, qui s’est tenue à la maison du Peuple Abdelhak-Benhamouda, en présence des autres secrétaires nationaux, dont M. Telli Achour, secrétaire national chargé des conflits sociaux, ont été informés du lancement officiel des négociations autour des conventions de branche et des conventions collectives. A cette occasion, le secrétaire général de l’UGTA a rassuré les syndicalistes, en portant à leur connaissance qu’«outre la question de la renégociation, la suppression de l’article 87 bis dans le cadre de la révision du Code de travail et l’ajournement de l’entrée en vigueur de la disposition portant suppression de départ à la retraite sans condition d’âge constitueront les principaux points forts inscrits sur la feuille de route des pouvoirs publics». Sans aucun doute, Abdelamdjid Sidi-Saïd a voulu donner suffisamment d’arguments aux représentants de la base syndicale, particulièrement ceux de la SNVI, en les invitant à prendre acte de ces mesures. Le message est destiné en premier lieu aux représentants syndicaux de la SNVI, dont MM. Belmiloud et Zetoutou, respectivement secrétaire général et chargé de l’organique du syndicat d’entreprise. En sortant, ces derniers semblaient peu convaincus des propos tenus lors de la réunion. Mais ils feront savoir que «la parole reviendra à la base syndicale, voire aux travailleurs». Ceci étant, le secrétaire général de l’UGTA a souligné, pour sa part, que «lors de cette réunion, qui a duré près d’une heure, on s’est compris mutuellement », et que «la disponibilité et la compréhension des uns et des autres a dominé la rencontre». Question : les travailleurs de la SNVI suspendront-ils leur mouvement de grève ? La réponse sera connue demain, à l’issue de l’assemblée générale, qui se tiendra dans l’enceinte de l’entreprise.
A. B.
youcefabder@hotmail.com



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/14/article.php?sid=94192&cid=2


14/01/2010
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