ROUIBA ......

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INTEMPERIES

 
 
 

     

 
Les inondations à Tizi 31/10/2007
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Bab El Oued Innondation_09_Les Rues Principales
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Une journée de pluie à Alger...
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 CHAUSSÉES INONDÉES, ROUTES COUPÉES ET OUVRAGES D'ART DÉTRUITS
Le spectre de Bab El Oued
26 Novembre 2007 - Page : 24
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Et pourtant ce ne sont que des pluies saisonnières...

A quelques jours de la fin de la campagne électorale, Dame nature vient rappeler le déficit flagrant d'anticipation de nos responsables locaux.

Regrettable! Le mot n'est pas trop fort pour les responsables au niveau de la wilaya d'Alger qui n'ont rien appris des inondations de Bab El Oued de novembre 2001. Deux personnes ont trouvé la mort à la suite des intempéries enregistrées hier, à Alger et huit autres personnes ont été blessées dans des éboulements et des glissements de terrain, a indiqué le chef de cabinet du wali d'Alger. Une cellule de crise a été installée au niveau de la wilaya d'Alger pour suivre la situation. Les différents responsables de la wilaya d'Alger ainsi que les services de la Protection civile se trouvent sur place pour gérer la situation. Dans l'Algérie de 2007 qui dort sur des milliards de pétrodollars, des pluies saisonnières tuent des citoyens à Alger. C'est regrettable aussi de voir le spectacle qu'offrait hier Alger. Les pluies qui se sont abattues sur la capitale durant la nuit de samedi à dimanche, ont remis à la surface les dysfonctionnements, les tares et le laisser-aller au niveau local. Il a tout juste fallu une nuit de pluie pour que la capitale soit coupée du reste du pays. Hier, en début de matinée, tous les accès vers Alger étaient bloqués. L'inondation des chaussées et des routes coupées ont rendu la circulation automobile pratiquement impossible. Le décor était à la limite de l'apocalypse. Des milliers de travailleurs habitant les banlieues, et des milliers de voyageurs ont été contraints de rebrousser chemin après avoir attendu pendant des heures sous un ciel d'où tombaient des cordes.
Des centaines d'interventions ont été effectuées par les pompiers et la police pour essayer de dégager les routes bloquées. A quelques jours de la fin de la campagne électorale pour les élections municipales, jeudi prochain, Dame nature vient rappeler le déficit flagrant d'anticipation de nos responsables locaux. Il sera difficile de convaincre les citoyens de la bonne foi des prétendants à la gestion des collectivités locales. Il faut dire que de pareilles situations ne nécessitent pas de gros moyens comme laissent entendre, à chaque fois, les présidents des Assemblées communales pour fuir leurs responsabilités. «Les chutes de pluie ont causé au niveau de certains points de la wilaya d'Alger, des dégâts matériels», a indiqué le chargé de la communication de la Protection civile, le lieutenant Nassim Bernaoui. Ces dégâts ont causé des désagréments pour les automobilistes et les piétons. Un pont enjambant l'oued Beni Messous sur la RN11 reliant les localités côtières de Aïn Benian et Staouéli, ouest d'Alger, s'est affaissé dans l'après-midi d'hier. Ce pont jouxtant la nouvelle station d'épuration des eaux usées, érigé sur l'oued Beni Messous, réalisé en substitution du pont détruit par les inondations de novembre 2001, a cédé aux fortes crues de l'oued Beni Messous et à la force des eaux de pluie accumulées ces dernières 24 heures, selon des responsables de la direction des travaux publics de la wilaya d'Alger. Les usagers se sont rabattus sur le vieux pont, datant de 1879 créant, ainsi, une situation inextricable qui a été prise en charge par les services de l'ordre dont l'intervention a dissuadé les automobilistes à emprunter ce pont menaçant ruine. Aucune victime n'a été déplorée à la suite de l'affaissement du pont. La circulation sur la route nationale, reliant El Hamiz à Rouiba a été «coupée momentanément» en raison de l'inondation de la chaussée, a ajouté la même source, indiquant que les chaussées au niveau des localités de Hussein Dey, Bab El Oued et Beni Messous ont, également, été inondées. Les secours des services de la Protection civile ont également constaté des inondations au niveau de six habitations précaires à Dergana, ainsi que l'effondrement d'une cage d'escaliers d'une bâtisse inhabitée à la rue Rabah-Semmar à la Casbah d'Alger. Deux véhicules légers bloqués par les fortes précipitations ont, par ailleurs, été dégagés au niveau de la route du Frais-Vallon à Bab El Oued. Un premier bilan de l'Office national de météorologie (ONM), sur les perturbations qui ont touché le nord du pays, notamment les régions de l'ouest et du centre, dans la nuit de samedi à dimanche, fait état d'un cumul de pluie variant entre 10 et 20mm dans ces régions. Des perturbations sont également prévues pour aujourd'hui avec la reprise des précipitations touchant les régions côtières et proches côtières de l'ouest jusqu'à l'est (Béjaïa). Ces pluies ont réveillé la psychose des inondations, notamment chez les habitants du quartier de Bab El Oued où le souvenir douloureux d'un certain 10 novembre 2001 est toujours vivace. Environ un millier de personnes ont péri à la suite des inondations. Cette psychose se lisait, hier, sur les visages. Une question était sur toutes les lèvres: «Combien de morts faut-il encore pour que nos responsables prennent des mesures et anticipent sur d'éventuelles catastrophes?»

Fouad IRNATENE

 
La Une du 26/11/2007
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Actualité (Lundi 26 Novembre 2007)

Inondations, routes impraticables et maisons effondrées
Alger paralysée : 2 morts et 8 blesses

Par : Ali Farès
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Les intempéries ont encore une fois apporté leurs lots de douleur. 2 morts et 8 blessés sont à déplorer à Alger. Pour les inondations des routes et les bouchons qui s'ensuivent, les Algérois ont dû prendre leur mal en patience. Les services de la météo ont lancé un nouveau BMS.

Deux personnes sont décédées suite aux intempéries enregistrées hier à Alger et huit autres personnes ont été blessées dans des éboulements et autres glissements de terrain. L'information a été donnée à l'APS par le chef de cabinet du wali d'Alger. Il faut savoir qu'une cellule de crise a été installée au niveau de la wilaya d'Alger pour suivre la situation caractérisée par des coupures de routes, totales et/ou partielles, des effondrements et menaces d'effondrement de maisons du vieux bâti et des éboulements et glissements de terrains, souligne le même responsable. 
Les différents responsables de la wilaya d'Alger, ainsi que les services de la Protection civile se trouvent sur place pour gérer la situation induite par les fortes pluies qui s'abattent sur Alger et ses environs, et pour porter secours aux victimes et aux familles et automobilistes nécessitant aide. Des itinéraires de remplacement sont proposés aux automobilistes sur les axes routiers coupés à la circulation par les inondations. Par ailleurs, il faut noter qu'un pont enjambant l'oued Beni-Messous sur la RN11, reliant les localités côtières de Aïn Benian et Staouéli, à l'ouest d'Alger, s'est affaissé dans l'après-midi, suite aux crues dues à l'abondance des pluies qui s'abattent sur l'Algérois depuis samedi soir. Ce pont, jouxtant la nouvelle station d'épuration des eaux usées, érigée sur l'oued Beni-Messous, réalisé en substitution du pont détruit par les inondations de novembre 2001, a été "déstabilisé" hier et a cédé aux fortes crues de l'oued Beni-Messous et à la force des eaux de pluies accumulées ces dernières 24 heures.
Les perturbations atmosphériques, qui ont touché les régions ouest et centre du pays, ont, selon un communiqué de l'Office national météorologique, donné lieu à des précipitations très appréciables dont se réjouissent les services de l'hydraulique et les agriculteurs.
Cependant, si cette aubaine, venue du ciel, fait le bonheur des uns, il est malheureux de constater qu'elle génère un tas de désagréments pour les autres avec, encore une fois, son lot de morts. Ainsi, selon les mêmes sources, le cumul de pluies sur l'Algérois s'élevait en l'espace de 2 heures dans la matinée à 58 mm. Les pluies, qui se sont accentuées au petit matin de dimanche, ont provoqué d'énormes perturbations dans la circulation routière. Contacté à ce sujet, le commandant Achour de la Protection civile a indiqué, hier, que ses éléments ont eu à intervenir au niveau de plusieurs endroits de la capitale comme à Dergana où six habitations étaient inondées, à La Casbah, rue Rabah-Smara, où une vieille bâtisse R+2 non habitée s'est effondrée, et le dégagement de deux véhicules pris dans les eaux et la boue sur la route de Frais-Vallon (hauteur de Bab El-Oued). La RN5, quant à elle, complètement inondée était coupée à la circulation dans la matinée d'hier entre El-Hamiz et Rouiba, ce qui a engendré de gros bouchons aux alentours des deux localités.
La réaction des citoyens a été manifeste au niveau de Hussein-Dey, à proximité de la station Naftal ou encore sur la route reliant Heraoua à Aïn Taya.
La population est carrément sortie dans la rue pour exprimer son mécontentement et sa colère face au silence des collectivités locales incapables de trouver la solution à des inondations récurrentes.
Il est vrai que certaines municipalités ont pris les choses en main en dépêchant des équipes d'entretien sur place, mais cela reste parfois insuffisant car c'est une question de gros moyens et non de bricolage.
C'est le cas à Miramar, où les habitants ont dû faire face seuls aux désagréments causés par les inondations. Ils ont été contraints de trouver un tracteur afin de déblayer la chaussée, et rendre la route praticable.
Les services de la météo prévoient d'autres perturbations à partir de lundi soir sur les régions côtières et proches côtières de l'Ouest jusqu'à Béjaïa et l'on s'attend à de fortes précipitations au cours de la nuit de lundi.

A. FARES

http://www.youtube.com/watch?v=8SrlqKiYpns

 
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Fortes chutes et Effondrements d'habitations ce week-end
3 morts à Aïn Defla
Par : MOHA B./APS
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Inondations en Algérie


Les pluies diluviennes qui se sont abattues les samedi et dimanche derniers sur Alger ont sévèrement dévastés le littoral Ouest de la capitale et les quartiers de Bab el Oued, Oued Koriche, Triolet et Frais Vallon situés en contre-bas de la ville. Ces quartiers dits populaires, où résidaient de nombreuses familles aux revenus très modestes, offrent aujourd'hui une vision cataclysmique. A Bab el Oued, la violence des chutes d'eau a soulevé la chaussée sur plusieurs mètres, dénudant les canalisations d'eau et de gaz, fissurant par de nombreux endroits le sol qui n'a pas résisté à la furie des eaux. La terre rouge charriée par les courants depuis le haut des collines d'Alger s'est écoulée en torrents de boue, engloutissant sur son passage de nombreuses habitations ainsi que la vaste place du marché Triolet. Dans un élan de solidarité mêlé de colère, d'angoisse et de désarroi, les jeunes du quartier se sont mobilisés pour ramasser les décombres, évacuer la boue et les amas de gravas. Dans une petite artère, un groupe s'active au déblayage, presque à mains nues, sous les regards figés des agents de la Protection civile pourtant bien équipés. Pourquoi ne les aident-ils pas ? A la question, les nerfs se tendent. Ces jeunes là n'acceptent pas les secours de l'état qu'ils accusent d'incurie. " Et puis ce sont nos morts. Nos familles. C'est à nous de les retrouver. " s'exclame l'un d'entre eux. Dans une atmosphère impassible, les fouilles se poursuivent. Les derniers bilans font état de 722 victimes et près de 100 disparus. Sur les bas-côtés, les foules s'empressent devant les listes des défunts et les photos des disparus, placardées pêle-mêle sur les murs du quartiers, à la recherche du parent, de l'ami, du voisin. D'autres attendent patiemment comme frappés de résignation, l'extraction de nouvelles victimes. A cinq jours du déluge, il n'y aura plus de miraculés. Les familles le savent, mais ne s'y résolvent pas. Elles souhaitent enterrer dignement l'être cher pour redonner sens à leur vie. Dans calme anormal, sous un ciel immaculé et un froid tombal, Alger la Blanche porte le deuil national.
                21 novembre  2001                                                                                            

   



26/11/2007
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