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FIN DES ÉPREUVES DU BAC: Un mois d’attente...

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FIN DES ÉPREUVES DU BAC
Un mois d’attente...
 L’attente s’annonce longue pour les deux parties, les parents et les candidats. Désormais les candidats cèderont la place aux 25 000 correcteurs chargés de relire leurs copies. Hier lors de notre sortie à travers les quelques lycées qui abritent encore l’examen du baccalauréat, notamment les épreuves scientifiques des deux différents programmes. Ces derniers moments s’annoncent très décisifs ; l’inquiétude se lit sur les visages crispés des potaches. Des visages fatigués à cause de l’épreuve de physique qui n’était pas facile à résoudre, selon les candidats que nous avons approchés, au lycée de Gué de Constantine à Alger. L’impression est unanime pour ces candidats : « L’épreuve de physique a été catastrophique car je n’ai même pas eu le temps de résoudre mes exercices», a affirmé Sara sur un air plutôt inquiet et attristé. La fin des examens mais le plus grand stress ne fait que commencer, annonçait Faouzi lors de la sortie des classes. « La philosophie est une matière qui n’est pas pour les scientifiques », a déclaré Lola à la sortie de son examen. « Maintenant le plus important c’est le résultat. J’ai très peur et l’annonce du résultat est encore loin », a-t-elle ajouté. L’examen est fini mais le résultat n’est pas pour aujourd’hui, dira Sofiane avec les larmes aux yeux. Quelques jours les séparent du jour J. Ils plongeront dans le grand bain des bancs de la fac. Jusqu’à maintenant, tous les candidats que nous avons rencontrés développent une appréhension apparente. L’attente s’annonce longue pour certains. D’ici un mois, les heureux candidats fêteront leur réussite. Un passage obligatoire qui les sépare de l’université. D’autre part, les candidats demeurent dans l’attente interminable. De ce fait, Mme Aicha a affirmé : «Actuellement, nous ne pensons à rien sauf aux résultats de ma fille.» « Un examen qui a perturbé toutes nos habitudes, même celles du quotidien», déclare Younes, qui attendait son fils devant la sortie du lycée. A quelques pas de là, Zohra et Lamia attendaient leurs parents qui venaient les récupérer, elle sont les seules à affirmer avoir bien planché lors de cette épreuve de physique. « Les exercices, nous les avons travaillés lors d’une séance en classe», ontelles ajouté. Pas facile pour certains, difficile pour d’autres, cependant le sentiment est partagé entre eux tous. L’attente est unique. Les deux parties sont dans une attente interminable. Une situation unique : d’une part les parents et de l’autre les candidats. D’ici le 10 juillet, des candidats et leurs parents risquent encore d’avoir des insomnies.
Hakima Smail
 
   
Dernier jour de stress
Le dernier jour des épreuves du Bac 2008 pour les scientifiques n’a pas été à la hauteur des attentes des candidats. Certains sont satisfaits de leurs réponses, d’autres sont déprimés suite aux difficultés rencontrées. Une foule de parents d’élèves et de candidats était regroupée devant le lycée des frères-Hamia à Hussein Dey, l’anxiété se lisait sur les visages. Dans ce centre d’examen, ce sont des candidats du nouveau programme qui y ont subi les épreuves. Selon certains témoignages, des candidats nous ont appris que l’examen de physique était abordable du fait que les exercices étaient adaptés au contenu du programme. D’autre part, des candidats sont angoissés, les uns ont bien travaillé et les autres ne sont pas optimistes quant aux résultats. Badr, qui passe cette épreuve pour la première fois, est satisfait de son travail car il a durement préparé ses cours. Cependant, les parents sont toujours inquiets dans l’attente des résultats car l’épreuve de physique les a complètement déstabilisés. «C’est une matière essentielle et ma fille n’a pas terminé ses réponses, car le temps n’a pas été suffisant pour un sujet pareil», nous a déclaré un parent d’élève avec tristesse. Non seulement les difficultés des épreuves ont été la cause de la tristesse des candidats mais aussi la séparation des amies et la fin des études. Lamia nous a appris que comme tous les candidats, elle veut décrocher son Bac mais elle n’arrive pas à croire que l’année est terminée et que chacun d’entre eux aura un itinéraire différent à l’université puis dans la vie active. Pour d’autres, la séparation n’est pas pour longtemps car ils vont suivre la même spécialité.
Abla Selles 
 
   
L'épreuve d'anglais a semé le doute
Bien que cette session du bac 2008 se soit déroulée dans de bonnes conditions, elle n'est toutefois pas exempte d'ambiguïtés, qui ont induit en erreur plusieurs candidats. Après cinq longs jours de labeur et de stress, les candidats au prestigieux diplôme sanctionnant les études secondaires sont dans l'expectative. Les examens s'achèvent, mais les élèves, toujours envahis par la peur et l'incertitude, attendent les résultats, prévus pour le 10 juillet prochain.En termes de programmes, cette année, la nouveauté est certainement dans la mise en application des réformes engagées par le ministère de l'Education nationale. Les candidats ont été soumis donc, à deux sortes d'épreuves, et ce, en fonction des programmes qu'ils ont suivis. Autrement dit, deux sujets d'examen différents ; ceux destinés aux candidats d'avant -réforme, et d'autres, d'après-réforme (nouveau système). L'élaboration des sujets d'examen est, de ce fait, différente. Aux yeux des candidats d'avant-réforme, le Bac 2008 a été dans l'ensemble «abordable» pour ne pas dire «facile». Les élèves, soumis aux programmes de la réforme, eux, jugent, au contraire, que les épreuves de cette année sont moyennement «difficiles». Quoique cette session se soit déroulée dans de bonnes conditions, l'examen n'est pas toutefois exempt de certains incidents et «anomalies » constatés. L'élaboration de l'examen d'anglais dont la foliotation (de droite à gauche) a induit en erreur bon nombre de candidats et créé, au deuxième jour du Bac, une confusion chez les candidats déjà hyperstressés. Les parents d'élèves ont, pour leur part, exprimé leur colère tout en interpellant le ministère de l'Education sur cette «anomalie» qu'ils qualifient d'«erreur grave». L'Office national des examens et des concours (Onec) a précisé, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, qu'«il n'y a aucune ambiguïté dans la pagination des sujets». L'Onec, qui tente de «rassurer» les candidats induits en erreur, les rassure, par ailleurs, que leurs réponses seront prises en compte lors de la correction, et ce, suivant l'adaptation des barèmes de notation. Le communiqué a indiqué également que «quelques centres d'examen ont signalé que certains candidats n'ont pas prêté attention à la numérotation des pages». Outre certains cas de tricherie enregistrés dans plusieurs centres d'examen, l'Académie d'Alger a fait également état d'absences. Pour ne citer que les centres d'examen se trouvant à Alger, une source de l'Académie précise que pour les 5 367 candidats scolarisés, le taux d'absentéisme est de 0,23%. Ce chiffre semble être très élevé chez les candidats dits «libres», où l'on a enregistré un taux de plus de 22%, soit 923 des 4 054 candidats inscrits à l'examen du baccalauréat. Rien que pour Alger, un petit calcul permet de penser que le taux d'absentéisme, tous candidats confondus, est de 1,24%. De la tricherie, bien que l'Académie d'Alger n'en fait pas mention de manière officielle, il faut dire cependant que dans plusieurs wilayas, il a été relevé une dizaine. A Oran, par exemple, il a été enregistré six cas de fraude, dont cinq mettant en cause des candidats libres, qui ont immédiatement été exclus par les surveillants des centres d'examen. Toujours dans la même wilaya, la direction de l'éducation a, quant à elle, révélé un cas d'usurpation d'identité commise par un candidat. S'agissant du volet encadrement, l'Académie d'Alger qui s'en félicite d'ailleurs, indique que, pour ce faire, 3 847 surveillants ont été mobilisés et répartis sur les 45 centres d'examen que compte, à elle seule, la capitale. D'autre part, la même source a affiché son entière satisfaction quant aux efforts consentis conjointement par les agents de sécurité et ceux de la Protection civile. Il est à signaler, enfin, que seulement une candidate, souffrant de diabète, a eu un malaise et a dû être évacuée d'urgence pour rejoindre la salle d'examen quelque temps après.
Yazid Madi 
 
                                                                                                                                                      
     



12/06/2008
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