ROUIBA ......

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EMEUTES à CHLEF

 

 

 ACTUALITé 
CHLEF
La tension perdure

CHLEF
La tension perdure
29 Avril 2008 - Page : 6
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La situation est toujours tendue. Un climat électrique règne à Chlef au lendemain des émeutes ayant secoué la ville. Hier aux environs de 10h30, les affrontements ont repris. Des centaines de jeunes ont lancé des jets de pierres contre les forces de l’ordre. Les brigades de police antiémeute et de la gendarmerie ont dû user de bombes lacrymogènes pour disperser les émeutiers. Une panique s’en est suivie. Des automobilistes roulaient en sens interdit. Les piétons couraient dans toutes les directions pour fuir les violences. Un air lugubre planait dans la ville. Les commerçants ont baissé rideau. Les administrations publiques aussi. Les élèves des écoles ont été libérés après que des émeutes aient été signalées au quartier Hay Houria où une agence d’Algérie Poste et une antenne d’APS ont été endommagées. La commune de Chettia a eu également son lot d’émeutes au même titre que la commune de Chorfa-Bolla. Cependant, selon des sources bien informées tous les manifestants arrêtés ont été libérés pour calmer les esprits. Dans une déclaration à la radio locale, le wali de Chlef a appelé au calme et accusé une main malveillante d’utiliser la violence à des fins personnelles.

El Bouali DJILALI


 


 ACTUALITé 
éMEUTES à CHLEF
Une centaine d’arrestations et des dizaines de blessés

Lundi 28 Avril 2008 - El Bouali DJILALI

L’étincelle a eu lieu lorsque les forces de l’ordre allaient procéder à la démolition des constructions illicites.
éMEUTES à CHLEF
Une centaine d’arrestations et des dizaines de blessés
28 Avril 2008 - Page : 2
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Les forces de l’ordre ont eu fort à faire lors de la journée d’hier

L’étincelle a eu lieu lorsque les forces de l’ordre allaient procéder à la démolition des constructions illicites.

Affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Plusieurs édifices publics ont été saccagés. Une centaine d’arrestations. Des dizaines de blessés. La ville de Chlef a vécu, hier, une journée mouvementée. De violents troubles ont éclaté dans la matinée d’hier entre manifestants et forces de l’ordre. Tout a commencé vers 11h lorsqu’un attroupement s’est formé devant le tribunal où devait avoir lieu le procès du président de la coordination des sinistrés du séisme d’octobre 1980, Mohamed Yacoubi, poursuivi en justice par le wali de Chlef pour détournement.
Ils ont notamment dénoncé l’annulation de l’aide financière contenue dans la loi de finances 2007 et réclament son maintien pour l’éradication progressive des constructions préfabriquées. L’affaire a été reportée au 11 mai prochain. L’étincelle a eu lieu lorsque les forces de l’ordre allaient procéder à la démolition des constructions illicites. Les émeutiers voulaient s’y opposer tant qu’ils n’auraient pas bénéficié de logements.
Dans leur colère, les manifestants s’en sont pris aux édifices publics. C’est ainsi que le siège de la Banque extérieure d’Algérie a été détruit et dévasté. Les documents ainsi que le matériel informatique ont été brûlés. On parle même d’argent volé.
Dans leur furie, les émeutiers se sont attaqués aux sièges d’Algérie Télécom et de la Cnep. La bibliothèque municipale a été incendiée. Des véhicules ont été saccagés. La Recette principale d’Algérie Poste a été dérobée. Les dégâts auraient pu être plus importants, n’était l’intervention des forces de l’ordre qui ont usé de bombes lacrymogènes. Selon des sources, une centaine de personnes ont été arrêtées.
Des dizaines de blessés sont à déplorer. La ville de Chlef ressemblait hier à un champ de bataille. Les commerces ont baissé rideau par crainte de subir la foudre des mécontents. Les choses risquaient de dégénérer à tout moment. Certes, à l’heure où nous mettons sous presse, la situation est maîtrisée à Chlef mais demeure sur un brasier au niveau des autres localités.

El Bouali DJILALI

DEUXIèME JOUR D'éMEUTES à CHLEF
La malvie en amont, la violence en aval

Faisant face aux engins antiémeutes, les jeunes chômeurs tentent d’obtenir par la casse ce qu’ils n’ont pas eu dans la sagesse  Les manifestations qui avaient éclaté dimanche à Chlef se sont poursuivies hier. Les émeutiers ont tenté de s'attaquer aux sièges de la wilaya, de la daïra et de l'APC de Chlef ; ils en ont été empêchés par les forces antiémeutes, présentes en force, déployées notamment devant les édifices publics et les sièges des institutions. Un dispositif sécuritaire impressionnant était visible dès les premières heures de la matinée. Les brigades antiémeutes ont quadrillé la ville avec un renforcement visible près des édifices publics. Du côté des protestataires, l'on jurait de ne pas baisser les bras et de maintenir la pression jusqu'au verdict du procès du président de la Coordination des quartiers préfabriqués prévu pour le 11 mai prochain. Les automobilistes sont appelés par les agents de l'ordre à rebrousser chemin au niveau du boulevard principal tandis que de nombreux autres propriétaires de véhicules ont vite déserté le champ d'affrontement qu'était devenue la ville de Chlef. Malgré ce déploiement impressionnant des forces de sécurité, qui ont réussi à boucler la ville et maîtriser la situation dans les zones dites sensibles et les quartiers « chauds », les émeutiers n'ont pas baissé les bras ; ils ont saccagé tout ce qu'ils trouvaient devant eux : feux de signalisation, panneaux publicitaires, vitres, magasins…Les chaises des jardins étaient arrachées et les abribus transformés en barricades. Pendant ce temps, une centaine de citoyens avaient été autorisés à assister au procès du président de l'Association des sinistrés du séisme de 1980, intenté contre lui par le wali de Chlef et qui devait se tenir hier avant d'être reporté au 11 mai. Dans la rue de Chlef, l'on estime que « le procès du président de l'Association des victimes du séisme n'est pas la cause directe des émeutes mais la goutte qui a fait déborder le vase ! ». Insécurité, manque d'eau et d'hygiène, maladies, chômage très élevé, promiscuité dans les logements, certaines familles s'entassant jusqu'à 12 personnes dans un 36 mètres carrés, autrement dit la malvie des préfabriqués, qui, lance un homme d'un certain âge, « se transforment sous la chaleur caniculaire de l'été en véritable cocotte-minute ». D'autres citoyens parlent de « la route qui est dans un état de dégradation avancée ». « Avec les averses hivernales, explique un des habitants des concernés, elle est impraticable ! De plus, ajoute-t-il, les travaux autour des préfabriqués, notamment les palissades, ont été abandonnés…» « Les écoliers quant à eux, nous explique-t-on, éprouvent mille et une difficultés pour rejoindre leurs classes au centre-ville, à plusieurs kilomètres… »

Salim Khalifa
RéACTION
Le RCD dénonce «les abus» du wali
«Après Berriane, Gdyel et Tiaret, la ville de Chlef vient de connaître de violentes émeutes. Cette exposition est une conséquence directe d’un long pourrissement social qui a laissé en marge des pans entiers de la population notamment des jeunes. » Il s’agit là d’un extrait d’un communiqué du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Pour le parti de Saïd Sadi, c’est « le refus d’exécuter, dans la transparence, une disposition de la loi de finances de 2007, octroyant une aide financière aux victimes du séisme d’octobre 1980 et la répression opposée à toute vie associative autonome dénonçant l’arbitraire et les détournements » qui sont à l’origine des présentes émeutes. Le RCD dénonce « les abus d’une administration menée par un wali (…) qui n’a de cesse d’entretenir les passedroits sur fond de tribalisme ». « Le respect le plus élémentaire de sa fonction, poursuit le RCD parlant du wali de Chlef, lui commandait de montrer un minimum de disponibilité envers des députés qui avaient reçu à l’APN une délégation de ces associations (de Chlef, NDLR) et qui s’étaient rendus sur les lieux pour mieux appréhender la situation et contribuer à la prise en charge de revendications justes et légitimes dans un climat de sécurité. »
H.N. 

 
            

La ville a vécu des émeutes sans précédent
Chlef : l’autre séisme
Notre envoyé(e) spécial(e) Zoubir Zeggaï


La ville de Chlef n’a jamais connu de pareils événements depuis 1988 qui avait vu le soulèvement de tout un peuple dans toutes les contrées du pays. Le climat tendu qui y règne ces derniers jours rappelle celui des premières journées du séisme de 1980 qui avait secoué toute la région. Cette fois, ce n’est pas la terre qui a tremblé mais les esprits des habitants de cette ville qui veulent que la marginalisation cesse une fois pour toutes. Tous les quartiers de la ville ont été agités par la même colère et toutes les petites communes avoisinantes ont eu leur lot de casse. Les jeunes ont cherché et ont trouvé le moyen de se faire voir et entendre, la manière était violente, mais a eu l’écho escompté. Et ces deux jours d’avril resteront à jamais gravés dans la mémoire des Chélifiens. Un cri pour la justice puisque c’est à partir du tribunal que l’histoire a commencé à l'occasion d’une affaire dans laquelle le verdict n'est pas encore tombé, celle de gens qui ont osé défendre leurs intérêts. C'était dimanche, quand le procès du président de l’Association des quartiers en préfabriqué poursuivi en justice par le wali de Chlef pour diffamation et outrage aux autorités s’est ouvert. Les Chélifiens viennent d’apprendre, à leurs dépens, que le séisme ne tue pas seulement lorsqu’il démolit les bâtisses mais il fait durer le traumatisme, les souffrances et les attentes. N’est-ce pas que ces mêmes sinistrés de 1980 vivent dans des baraques depuis 27 ans alors qu’ils ne devaient y rester qu’une dizaine d’années. Le séisme a bien laissé des séquelles même si la plupart des manifestants ne s’en souviennent même pas puisqu’ils sont nés après la catastrophe qui a frappé El-Asnam le 10 octobre 1980.

Z. Z.

                                                                                                                          
 
   
Actualités : LA WILAYA EST SECOUéE PAR DEUX JOURS D'éMEUTE
Chlef ne décolère pas


Chlef, wilaya de l’Ouest, couve un brasier. Les émeutes, survenues dimanche, se sont poursuivies hier. De moindre intensité certes, mais suffisamment bruyantes pour maintenir en place un dispositif de sécurité mixte, police et gendarmerie. Si l’évaluation des dégâts, essentiellement matériels, était toujours en cours hier, les interpellations, elles, se comptent par dizaines. Une soixantaine de jeunes, selon des sources policières, était encore détenue hier.

De notre envoyé spécial
à Chlef, Sofiane Aït Iflis

Après une journée et une nuit particulièrement agitées, Chlef s’est réveillée avec peine. La journée hier a été celle de toutes les incertitudes. Le calme, précaire, il faut le dire, n’a pas survécu longtemps aux premières lueurs du jour. Le temps que des grappes de jeunes, émeutiers de la veille, affluent des agglomérations limitrophes vers le centre du chef-lieu de wilaya. Disposés à chaque coin de rue et devant les édifices publics, des CNS, équipés comme il se devait en pareille situation de tension extrême, se sont contentés, les premières heures, d’une présence dissuasive. Ils n’ont eu à lancer les premières salves de lacrymogènes que vers 10h, lorsqu’un groupe d’émeutiers entrepris d’ouvrir les hostilités. C’était tout près de l’imposante bâtisse qui fait office de siège de daïra. Aux jets de pierres, les CNS répliquèrent par une esquisse d’assaut, appuyé par le lancement de quelques grenades lacrymogènes. C’était suffisant pour faire avorter le saccage du siège de la daïra. Les émeutiers ne s’avouèrent pas pour autant vaincus. Le temps de s’engouffrer dans une autre ruelle pour échapper aux gaz lacrymogènes qu’ils échafaudent un autre assaut contre un autre édifice public. Les échauffourées se sont concentres au centre-ville sur la principale artère, la rue Emir Abdelkader, là où la veille, le gros des édifices publics a été saccagé. Emeutiers, CNS et gendarmes jouèrent ainsi au chat et à la souris jusqu’en début d’après-midi. La ville se vidait petit à petit des masses grouillantes qu’elle avait accueillies la matinée. Les commerces avaient baissé rideau dès la première confrontation émeutiers- CNS. Les affrontements eurent par la suite comme arène l’agglomération limitrophe dite «El Firma», à la sortie de la ville, sur la route de Ténès. Des scènes mettant aux prises des CNS, à l’excitation ostentatoire, à des jeunes survoltés durèrent jusqu’à aux environs de 15h. La petite localité retrouva graduellement son calme mais entre-temps, elle aura vu le bureau de poste entièrement saccagé, ses rues jonchées de pierres et de douilles de grenades lacrymogènes. Quelques nuages de fumée se soulevaient encore par endroits. C’étaient des restes de pneus brûlés qui se consumaient.
La plaie s’ouvre de nouveau
Sinistrée par le séisme de 1980 qui a ravagé la cité que fut El Asnam et meurtrie par le terrorisme durant la décennie dite noire, Chlef n’a pas trouvé auprès de l’Etat la médication qui aidera à la cicatrisation de ses plaies. Sa douleur ravivée, elle l’exprime aujourd’hui par l’émeute. Une émeute qui se veut un cri de détresse face à une situation devenue intenable pour la majorité des citoyens qui y vivent, plutôt survivent. «On croule sous le poids des problèmes et personne ne nous écoute», lance un jeune à peine sorti de l’adolescence, avant de se débarrasser de la pierre qu’il tenait dans sa main en direction des CNS en position en contrebas de la rue Emir Abdelkader. Un autre jeune s’approche et lance un cri de détresse : «On est comme morts, personne ne se soucie de nous. L’administration se barricade pour ne pas nous entendre gémir. On n’en peut plus.» Le président de l’association de quartier Al Boqaâ, appelé aussi Ben Hlima, à cinq minutes en voiture du centre-ville, a le dépit aussi entier. «Venez voir dans quelles conditions nous vivons. Venez voir les égouts à ciel ouvert, l’état de ce qui fait office de route. Je ne vous parlerai pas du chômage qui nous tenaille. Face à cela, l’administration n’affiche que mépris à notre égard.» La commune de Al Boqaâ a vécu l’émeute jusqu’à 22h. Les gendarmes dépêchés pour y faire face ont eu fort à faire, tant les émeutiers avaient un trop-plein de malvie à vider. Elle respira les gaz lacrymogènes la nuit durant comme la commune d’El Chettia qui, elle aussi, a vécu une nuit d’émeutes. Une émeute cependant plus violente, puisque le bureau de poste et la recette principale des impôts furent incendiés.
Un procès qui met le feu aux poudres
Dimanche devait avoir lieu le procès du président de l’Association des sinistrés du séisme de 1980, qui devait répondre d’une plainte pour diffamation introduite contre lui par le wali de Chlef. Selon des témoignages recueillis sur place, les citoyens venus assister au procès et témoigner par leur geste une solidarité à Mohamed Yakoubi n’ont pu accéder à la salle des audiences. Il n’en fallait pas plus à un policier un peu sur les nerfs pour que l’émeute prenne naissance. Dans leur furie, les émeutiers s’en prirent à tout ce qui symbolisait la présence de l’Etat. Mais pas seulement. Le siège de la représentation de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy dans la wilaya a vu sa devanture toute de verre voler en éclats. La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a connu un pire sort. Là, le feu a véritablement pris, également au niveau de la Direction des mines ou, affirme-t-on, six véhicules ont été incendiés. Le musée, le siège d’Algérie Télécom, la gare ferroviaire, la Direction de la formation professionnelle n’ont pas échappé à la furie juvénile. Le long des principaux boulevards, pierres, débris de verre jonchaient encore l’asphalte. Des poteaux d’éclairage public ont été endommagés. Avec ses commerces et ses administrations fermées, Chlef offrait un spectacle de désolation. Les dégâts sont importants. Ils n’ont pas encore été évalués officiellement mais ils se chiffreront aisément en centaines de millions de dinars. Voilà une dépense que les collectivité locales devront encore supporter. Elles qui déjà n’arrivent pas à solutionner des problèmes vieux de 28 ans. En effet, des milliers de citoyens continuent à s’agglomérer dans les 20 000 baraquements mis à la disposition des familles sinistrées de 1980. L’espoir d’améliorer le vécu dans ces favelas algériennes a été de courte durée. La loi de finances 2007 prévoyait en effet l’octroi d’une aide à la construction pour les sinistrés de Chlef, Tissemsilt et Tiaret. Cette dernière a été arrêtée à un million de dinars, assortie d’un prêt bancaire d’un même montant avec un taux d’intérêt bonifié et ne dépassant pas les 2%. Cette disposition de loi n’a pas eu le temps d’être appliquée qu’elle s’est vue carrément supprimée dans la loi de finances 2008. Cela n’est pas étranger à cette expression de violence. Les émeutiers de Chlef disent en avoir assez supporté. Ils réclament aujourd’hui le départ du wali. Seront-ils écoutés ? Bien entendu, ils n’oublient pas de réclamer la libération des jeunes interpellés et l’ouverture, ensuite, d’un dialogue pour la prise en charge des problèmes des citoyens. Avant-hier, en fin de journée, près d’une centaine d’interpellés ont été relâchés au titre d’un geste d’apaisement. Une soixantaine étaient encore détenus hier. Chlef n’est pas définitivement immunisée contre la poursuite des émeutes. La tension était restée perceptible hier en fin de journée.
S. A. I.

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/04/29/article.php?sid=67581&cid=2
 
   
Chronique du jour : ICI MIEUX QUE LA-BAS
L'éMASCULATION
Par Arezki Metref
arezkimetref@free.fr

aie aie oula

Vous avez sans doute entendu cette information ahurissante. Il s’appelle Lakhmissi et il a 23 ans. C’est un jeune de Bordj-Bou-Arréridj , membre d’une famille de huit enfants, dont le père est un paysan démuni. Son frère aîné, père lui-même de deux enfants, ce qui augmente les bouches à nourrir, est le seul salarié de la maisonnée.
Comment manifester son mécontentement devant cette hogra inqualifiable qui le tient sans revenu ? Commen «protester contre le chômage et l’exclusion», pour reprendre les termes utilisés par El Khabar le premier quotidien à rapporter l’information

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/04/27/article.php?sid=67513&cid=8

 



29/04/2008
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