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Edition du Mardi 01 Février 2011

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Edition du Mardi 01 Février 2011

Chronique

égypte : le prix du sursis de Moubarak

Après avoir nommé un vice-président et un Premier ministre issus, comme lui, des rangs de l’armée, Moubarak a opéré un léger remaniement ministériel.
Mais la “militarisation” du sommet de l’Exécutif ne s’est pas traduite, malgré un déploiement de moyens, par un surplus d’engagement de l’armée dans la répression des émeutiers. À la veille de la “grande grève” et du “grand rassemblement de un million de personnes”, prévu pour aujourd’hui, les initiatives et promesses politiques du raïs semblent sans effet sur la volonté de changement de régime qu’expriment les slogans des manifestants.
Avant de se décider à fuir, Ben Ali avait abattu, une à une, toutes les cartes avec lesquelles il pensait contenir la colère des Tunisiens : promesse de création de trois cent mille emplois, changement de ministre de l’Intérieur, un “je vous ai compris” gaullien, promesse de libéralisation politique et médiatique…
Moubarak est allé jusqu’à décider de la rectification des résultats des législatives obtenus par la fraude, ce qui équivaut à un bouleversement du profil de l’Assemblée nationale. Ces efforts, qui ne remettent pas en cause la prépondérance de son régime, n’ont pour l’heure pas atténué l’intensité d’un mouvement qui ne semble point faiblir.
En termes d’entraves à la communication publique, tout
a été essayé : blocage d’Internet, du téléphone portable 
et, depuis hier, suspension du trafic ferroviaire. Mais la panne 
ne joue pas contre les seuls manifestants. Après le tourisme, première activité victime des évènements, des entreprises 
se mettent à l’arrêt dans la cimenterie, la navigation, la construction automobile… l’égypte est à la veille d’un blocage économique.
On peut se demander, dans un tel décor : quels atouts reste-t-il entre les mains de Moubarak pour tenir le siège, si celui-ci devait se prolonger quelques semaines encore ? Ben Ali, qui a investi bien plus que lui, dans ses tentatives de désamorcer le mouvement, a fini par comprendre, au bout d’une quatrième intervention, que la rupture entre son état et la société était bel et bien consommée et qu’il ne lui restait qu’à l’assumer. Moins de vingt-quatre heures après son ultime discours, il s’embarquait pour l’exil, se laissant à peine une porte de secours pour un hypothétique retour en décrétant une vacance “provisoire” au profit de son docile Premier ministre.
Mais Moubarak ne semble pas avoir admis le point de non-retour auquel la révolte est parvenue, même après plus d’une centaine de victimes et un début d’étouffement économique. Il peut, peut-être, miser sur des enjeux géopolitiques qui jouent en sa faveur. Ce sera l’occasion de mesurer le niveau d’implication d’une communauté internationale acquise à l’impératif de la sécurité d’Israël, mais aussi de jauger de la capacité du mouvement populaire à vaincre un éventuel parti pris stratégique des démocraties occidentales. Il semble difficile, au point où en est la révolte, de renvoyer les égyptiens à leurs occupations avec un régime Moubarak sauvegardé : il n’a plus rien à offrir que son départ. En attendant, le coût du sursis que s’accordera le raïs dans les prochains jours ira en s’aggravant.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr    


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LE RADAR
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Un plan d’action pour la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique (IRC) pour la période 2011-2014 sera prochainement lancé

032-A-MARDI 01er FEVRIER 2011



Edition du Mardi 01 Février 2011

Actualité

“La marche du million” pour chasser Moubarak
Gigantesques manifestations aujourd’hui au Caire et à Alexandrie

Le mouvement de contestation en égypte a appelé, hier, à une “marche de un million” de personnes pour aujourd’hui, pour acculer le raïs dans ses derniers retranchements et l’obliger à quitter le pouvoir auquel il s’accroche bec et ongles.

La grève générale, qui a débuté hier  dans les villes industrielles et à Suez, le centre de contrôle du canal par où transite, entre autres, l’or noir destiné aux économies occidentales, sera étendue ce matin à toute l’égypte. “La grève durera jusqu’à ce que nos demandes soient satisfaites”, ont déclaré ses organisateurs. Et plus que tout le reste, la société civile s’organise en coordinations et en comités de défense contre les pillages et les casses. L’après-Moubarak est en marche. Une population qui défie le couvre-feu pour revendiquer le départ de Moubarak et une armée qui assume de plus en plus difficilement la neutralité qu’elle s’est donnée depuis qu’elle a été appelée à la rescousse. Le syndrome tunisien, mais la comparaison s’arrête aux revendications et au mode opératoire des manifestants. En égypte, l’armée gère directement la superstructure du pouvoir, même si Moubarak est encore montré comme le président avec toutes ses prérogatives. Pour l’heure, et grâce certainement aux soutiens de puissances occidentales, d’Israël et de monarchies du Golfe, le raïs est encore raïs. La question est pour combien de temps ? Les militaires, qui ont pris en main les choses, ne l’ont-ils pas, d’ores et déjà, poussé sur le palier de la porte de sortie. Et puis, ce n’est pas pour rien si Washington hausse de nouveau le ton, après l’avoir contraint à la solution militaire. Obama et Hillary Clinton sont revenus sur leur déclaration apaisante sur le régime Moubarak. Celui-ci est désormais sommé de respecter le droit aux libertés de ses concitoyens et d’ouvrir le dialogue avec l’opposition. Washington semble moins empêtré dans ses ambiguïtés que durant les journées de samedi et dimanche. C’est que les manifestants égyptiens n’ont ni baissé les bras ni accordé le crédit escompté à l’armée. Moubarak et même la hiérarchie militaire, qui avaient pensé que le mouvement s’essoufflera, ont vu tout faux. 
Les égyptiens sont dans la rue depuis huit jours et ont réussi le tour de force de coordonner leurs forces. L’opposition divisée et émiettée par Moubarak s’est dotée, dans la nuit de dimanche à lundi, d’une coordination, regroupant également les Frères musulmans qui ont pris le train en marche. El-Baradeï, ex-patron de l’AIEA, a été désigné comme le représentant des manifestants pour tout dialogue avec le pouvoir. Le prix Nobel, qui avait condamné l’entrée en lice de l’armée dans le jeu égyptien, y dénonçant un complot visant à maintenir au pouvoir Moubarak, exige aujourd’hui des négociations avec les autorités de fait, à savoir avec l’armée. Celle-ci est également le nez au mur. Les concessions successives de Moubarak, en fait de la hiérarchie militaire, n’ont pas bougé de ligne chez les manifestants. Le patron des services secrets en qualité de vice-président ! La stratégie du statu quo fortement insufflé par Washington, Israël et les monarchies du Golfe n’a pas répondu aux vœux des égyptiens, au point que plusieurs pays, à leur tête les États-Unis, organisent, depuis dimanche, le rapatriement de leurs ressortissants. C’est le signe que la situation peut se retourner sinon dégénérer à tout moment. Le peuple égyptien a franchi le mur de la peur, tout comme celui de la Tunisie et dont la fermeté a payé sur deux tableaux : le départ de Ben Ali et son assignation à la justice pour rendre des comptes et l’établissement d’un processus de transition accepté par les principaux acteurs de la Révolution du Jasmin. Les égyptiens n’en attendent pas plus, ils s’en tiennent à leur slogan “Moubarak dégage !” 
Parti de Tunis, ce mot d’ordre fétiche, simple, sans fioritures ni arrière-pensées idéologiques, est dans la tête — et la bouche — de tous les peuples arabes, du golfe persique à l’océan Atlantique. C’est le slogan d’un véritable printemps arabe, prédisent les politologues. Il reste tout de même la voie pacifique à laquelle prie la rue égyptienne. La balle est dans son camp. Par ailleurs, la formation d’un nouveau gouvernement avec de nombreux ministres reconduits, à l’exception notable de celui de l’Intérieur, Habib el-Adli, dont les manifestants réclamaient le départ, n’a pas répondu aux attentes. Autre changement, le gouvernement ne comprend aucune personnalité du milieu des affaires, considéré comme proche du fils du président Hosni Moubarak, Gamal, très conspué lui aussi lors des manifestations qui secouent le pays depuis une semaine. Aujourd’hui sera une longue journée pour Hosni Moubarak.
D. Bouatta


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  032-A-MARDI 01er FEVRIER 2011


Edition du Mardi 01 Février 2011

Actualité

Le 10 55 , le numéro vert de la gendarmerie
Intervention en temps réel et lutte contre la criminalité

Par : NEÏLA B.


Pour encourager les citoyens à briser la loi du silence, pour mieux lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, la Gendarmerie nationale a mis en place un numéro vert accessible à tous et à n’importe quel moment.

Libre d’appel et gratuit le 10 55 mis à la disposition des citoyens fonctionne H24. L’avantage de cette mesure généralisée au niveau national a pour objectif la prise en charge des préoccupations de sécurité des citoyens en temps réel, et ce, en mettant à leur disposition un numéro d’appel unique facile à retenir et pour demander aussi du secours en cas de vol ou d’agression de jour comme de nuit.
Le citoyen peut appeler en cas d’urgence ou pour dénoncer les crimes et délits dont il serait témoin. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre “du renforcement des capacités de la Gendarmerie nationale en matière de communication et dans le dessein d’assurer une meilleure qualité du service public”, nous précise-t-on, ainsi que le développement par la consolidation des actions de proximité et d’écoute. Le commandement de la Gendarmerie nationale vise par ce numéro de mettre à la disposition de la population un service d’informations et d’assistance “pour que le citoyen soit aussi un acteur de sa propre sécurité et lui permettre de contacter à tout moment les services de la GN”.
Autrement dit, l’appel permettra aux éléments de la GN d’intervenir avec célérité, notamment en cas d’évènements touchant à la sécurité des biens et des personnes. Les services de la GN interviendront même dans les catastrophes. Ce numéro est accessible via tous les opérateurs de la téléphonie fixe ou mobile, il est installé au niveau des centres des opérations (CO) des 48 groupements de la GN. “La personne qui appelle sera en contact direct avec la gendarmerie de sa propre région”.
Le centre des opérations avisera immédiatement l’unité territoriale la plus proche ou dans la plupart des cas la patrouille des éléments de sections de sécurité et intervention (SSI) mobilisés H24 d’autant que ce sont des forces spécialisées de la GN en matière de lutte contre le crime organisé (la grande criminalité). Et à la question des appels anonymes, on nous explique que “tout appel sera pris en charge et exploité, pour nous, il s’agit d’une information qui sera confirmée sur le terrain”.
Concernant la compétence d’intervention territoriale, notre source explique qu’il y a “une coordination entre les services de sécurité entre gendarmerie et police, c’est-à-dire après l’appel, les services de police seront avisés mais cela n’empêche pas une intervention des gendarmes surtout s’il s’agit d’un cas grave”. Il y a lieu de souligner que les services de la GN ont élucidé plusieurs affaires criminelles telles que le trafic de drogue suite à des appels téléphoniques par des citoyens et même dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Les citoyens s’impliquent davantage ces dernières années d’abord par civisme et ensuite l’Algérien de nature préfère l’anonymat de son témoignage par téléphone qui est devenu un moyen efficace pour dénoncer tout mouvement suspect.


  


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01/02/2011
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