ROUIBA ......

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Dimanche 30 Octobre 2011

Le plus célèbre théâtre russe, le Bolchoï, a  levé son rideau, vendredi, avec une soirée de gala...

La coupole se vide à son discours

Belkhadem lâché par les siens

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le 30.10.11 | 01h00 Réagissez

 
  • Sale temps pour le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Aculé, depuis quelques mois, par les animateurs du mouvement de redressement et de l’authenticité, le premier responsable de l’ex-parti unique voit l’étau se resserrer peu à peu autour de lui.
  • Et ses tentatives de sortir de ce tourbillon s’avèrent vaines. Il l’a vérifié une nouvelle fois hier, en organisant un meeting populaire à Alger. Sa sortie, voulue comme une démonstration de force en réponse à ses adversaires du mouvement de redressement du parti, a été ratée. Pourtant, tous les moyens ont été mobilisés pour lui offrir un véritable plébiscite des militants.
  • Les organisateurs de ce rendez-vous, en l’occurrence les responsables de la mouhafadha de Chéraga, ont loué la Coupole du complexe olympique du 5 Juillet. Ils ont même réussi à la remplir. Dès 9h, la salle était déjà pleine à craquer. Personne ne pensait, à ce moment-là, que la rencontre allait se terminer en queue de poisson. Pendant plus d’une heure, la salle vibrait au rythme de la musique et des chansons nationalistes, l’occasion de l’anniversaire du 1er Novembre oblige.
  • L’assistance, composée en majorité de jeunes, a même dansé sur les airs endiablés du chanteur Hakim Salhi, invité pour l’occasion. Jusque-là, Abdelaziz Belkhadem savourait le moment en compagnie du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, du ministre du Travail, Tayeb Louh, et de son véritable bras droit qui l’accompagne souvent comme son ombre, le député de Mostaganem, Abdelhamid Si Afif. Il ne se doutait pas un seul instant qu’il allait subir une humiliation quelques instants plus tard. Pensant que la salle lui était acquise, le secrétaire général du FLN se précipite au pupitre pour prendre la parole.
  • Il commence son discours sur l’histoire de l’Algérie. A la manière des maîtres d’école, Abdelaziz Belkhadem assène, pendant 40 minutes, un cours d’histoire. Mais pendant ce temps, la salle se vide petit à petit. En quelques minutes, les gradins de la Coupole sont désertés. En dépit de cette situation très embarrassante, Abdelaziz Belkhadem continue la lecture de son allocution. Et vers la fin du discours, la salle était presque vide.
  • Il s’est retrouvé seul face à une poignée de ses partisans. En tout cas, ce scénario inattendu pour Abdelaziz Belkhadem suscite déjà des interrogations. Est-ce le début de la fin pour le secrétaire général de l’ex-parti unique ? Est-il boudé par les militants du FLN ? La rencontre était-elle mal préparée ? Toutes les lectures sont possibles, mais cet «affront» est sans nul doute un coup politique clair asséné à Belkhadem, qui ne cesse d’être l’objet d’attaques ces derniers mois.
  • Belkhadem tire sur le RND
  • En dépit de l’ampleur de la crise que traverse le parti, Abdelaziz Belkhadem s’entête à la minimiser. Il continue de croire que la situation est amplifiée par les médias. «Cette crise a été amplifiée par certaines plumes. Ce n’est en réalité qu’une simple lutte de placement en prévision des prochaines élections», estime-t-il. Une fois cette question survolée, Abdelaziz Belkhadem concentre ses efforts pour dénoncer ce qu’il appelle «le complot» orienté contre le FLN.
  • Il s’agit de l’envoi du FLN au musée de l’histoire, tel que demandé par le secrétaire général de l’ONM, Saïd Abadou, et un groupe de députés à l’APN. «Ces appels à mettre le FLN au musée, on les a entendus après 1988. La demande a été formulée par le courant dit démocratique. Il n’a pas réussi. Aujourd’hui, la mission a été confiée à un autre parti, qui appartient au courant nationaliste», soutient-il en faisant allusion au RND. Il s’interroge : «A quoi rime cette campagne contre le FLN ? Pourquoi le FLN dérange-t-il ? Pourquoi parle-t-on seulement du FLN ?» Poursuivant, il tente de dédouaner son parti. «Le FLN soutient les réformes du Président. Nous avons toujours été pour la promotion de la représentation de la femme au sein des institutions élues», clame-t-il en dernier recours pour racheter la confiance des siens, qui semblent avoir déjà tourné sa page. 
  • Madjid Makedhi

Maitre Bouchachi : « Nous évoluons comme des sujets dans un Etat de non droit »

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le 29.10.11 | 

L’Algérie est parmi les rares pays à avoir les moyens et les atouts pour opérer un changement pacifique. Mais encore faut-il fédérer toutes les forces vives qui agissent dans le pays car il est constaté qu’il y a segmentation des luttes et donc aucune pression n’est exercée de l’intérieur sur le pouvoir. 

C’est sur ce point, que les participants au Forum des discussions citoyennes, dont Maitre Bouchachi et le président du RAJ et autres avocats et militants, se sont entendus, à l’issue de cette rencontre organisée samedi 29 octobre par la Ligue de défense des droits de l’Homme, à Tizi Ouzou. 

Dans ce contexte, Me Bouchachi a affirmé : «Notre démission ou notre silence aide le pouvoir à mettre en application son plan anti-changement. Le régime n’a aucune intention de se reformer mais nous voulons croire qu’il est possible de changer les choses pacifiquement». Néanmoins, Me Bouchachi reste convaincu que «les tenants du pouvoir, des institutions qui se maintiennent par la force, ne vont pas se laisser faire en élaborant un plan pour avorter toutes initiatives de renouveau visant le changement ».

«Malgré le sacrifice de nos martyrs pour recouvrer notre indépendance, nous évoluons toujours comme des sujets dans un Etat de non droit sous un régime totalitaire, non éclairé en plus», a-t-il soutenu. Revenant sur les reformes engagées par les pouvoirs publics, dont la LADDH n’avait pas pris part, l’orateur a qualifié de «dangereux» les projets de lois qui ont été proposés et qu’à travers cette démarche, «le pouvoir voulait seulement gagner du temps pour arriver aux élections de 2012».

Pour sa part, le Président du RAJ, M. Fersaoui a martelé : « La jeunesse a perdu tous ses repères et elle a compris que pour la soutenir, il ne suffit pas d’injecter de l’argent dans des organismes d’aide ou de soutien pour les jeunes. Notre jeunesse aspire à une solution pacifique et démocratique. Mais pour cela, on doit s’organiser et opter pour un travail d’organisation afin de pouvoir rassembler tous les mouvements qui bougent et qui revendiquent le changement».

Enfin, Maitre Nabila Smail, avocate près la Cour de Tizi Ouzou a entamé sa communication par une déclaration qui s’apparente à un cri de détresse : «La défense va mal. On n’arrive pas à lever la main de l’exécutif sur les magistrats. Il faut libérer la justice». La juriste qui a qualifié le projet de loi relatif à la profession d’avocat de «loi liberticide» a déclaré pour conclure : «Il faut laisser l’avocat faire son travail et l’exécutif doit arrêter d’interférer dans la mission du juge».


 

Nordine Douici


 

 

8. Journée du 28.10.2011 au 28.10.2011

vendredi, 28.10. 15:00   US Biskra  -   ASM Oran   0 : 1    
vendredi, 28.10. 15:00   Paradou AC  -   SA Mohamadia   1 : 2    
vendredi, 28.10. 15:00   AB Merouana  -   USM Blida   0 : 0    
vendredi, 28.10. 15:00   JS Saoura  -   MSP Batna   2 : 0    
vendredi, 28.10. 18:00   ES Mostaganem  -   RC Kouba   3 : 1    
vendredi, 28.10. 18:00   MO Constantine  -   USM Annaba   2 : 0    
vendredi, 28.10. 18:00   CA B.B Arreridj  -  O Médéa   3 : 0    
vendredi, 28.10. 18:00   MO Béjaïa  -  USM Bel Abbès   1 : 1    
 Buts: 17       Buts/Match: 2.13

 

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30/10/2011
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