Enquête
DISSENSSIONS, REDRESSEMENT
Que cache la crise des partis politiques ?

Enquête réalisée par Brahim Taouchichet
On imagine quelle tête a fait Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, en apprenant l’agrément octroyé à un nouveau parti «Jil Jadid horr» !! Du reste, il n’est pas le premier à connaître à ses dépens le machiavélisme d’une administration qui pratique à souhait la formule «diviser pour mieux régner».  ...Suite

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L’option d’une intervention militaire dans le Nord-Mali se précise. Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution réclamée notamment par la France et tant souhaitée par Bamako qui a sollicité, il y a plus d’un mois, l’intervention militaire de la Cédéao dans le nord du pays. L’Algérie, par la voix du porte-parole du MAE, a jugé la résolution positive.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a estimé qu’il «s'agit d'une résolution qui cristallise la convergence entre les différentes approches qui étaient sur la table et à ce titre nous la considérons comme positive car elle reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne». La résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU appelle les organisations régionales africaines et les Nations Unies à présenter un plan d’intervention dans le Nord-Mali. La Cédeao et l’Union africaine, appuyée par l’ONU, disposent d’un délai de 45 jours pour présenter le plan de reconquête militaire du territoire du nord du Mali. Un territoire tombé sous le contrôle des groupes islamistes extrémistes, après l’offensive indépendantiste menée par le MNLA. La contribution de l’ONU à cet effort de guerre consistera, selon les termes de la résolution du Conseil de sécurité, en la fourniture immédiate d’assistance en matière de planification militaire à la Cédéao et l’Union africaine (UA). Le Conseil de sécurité de l’ONU a préconisé, en outre, une consultation «étroite» avec le Mali, les pays voisins et les pays de la région. Cette consultation devra permettre à l’ONU de rédiger et présenter au Conseil de sécurité un rapport écrit et détaillé sur l’application de la résolution. Le Conseil de sécurité a insisté sur les recommandations précises et détaillées de l’ONU pour donner suite à la demande des autorités maliennes d’intervention militaire internationale, notamment les moyens et les modalités du déploiement envisagé, notamment les effectifs qui y seront engagés, les capacités de constitution de la force d’intervention ainsi que le coût financier de l’intervention. Le Conseil de sécurité a fait savoir qu’il autorisera l’intervention militaire au Nord-Mali dès qu’il recevra le rapport du secrétaire général de l’ONU. La résolution votée unanimement par les 15 membres du Conseil de sécurité a consigné, par ailleurs, de vives préoccupations liées à l’insécurité et à la détérioration rapide de la situation humanitaire dans la région du Sahel. Prenant acte de la menace terroriste et la prolifération d’armes dans la région du Sahel, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé au renforcement urgent de la coopération et la coordination entre les autorités maliennes, les pays voisins et les organisations régionales et les Nations Unies pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU a invité les groupes rebelles maliens à se démarquer des organisations terroristes, notamment Aqmi et les groupes qui leur sont affiliés. Ce disant, il a menacé de recourir à des sanctions contre les groupes rebelles qui n’observeraient pas cette recommandation. Le Conseil de sécurité de l’ONU a également informé que le comité 1267/1989 se prononcerait si la demande venait à être exprimée par les Etats sur l’inscription sur la liste des sanctions contre Al Qaïda des noms de personnes, groupes, entreprises ou entités associées au Mali à Al Qaïda, conformément aux résolutions 1267 et 1989, adoptées respectivement en 1999 et 2011.

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  CAN-2013 (ÉLIMINATOIRES/ DERNIER TOUR) ALGÉRIE-LIBYE
  Les Verts à 90 minutes de l'Afrique du Sud

Sports : FOOTBALL
CAN-2013 (ÉLIMINATOIRES/ DERNIER TOUR) ALGÉRIE-LIBYE
Les Verts à 90 minutes de l'Afrique du Sud

La sélection algérienne de football se trouve idéalement placée pour arracher sa qualification pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013 en Afrique du Sud, à la veille du match retour face à la Libye, au stade Mustapha-Tchaker de Blida (20h30), comptant pour le dernier tour des éliminatoires.
Vainqueur lors de la première manche (1-0) disputée le 9 septembre dernier à Casablanca (Maroc), l'Algérie devra, sauf surprise, bien gérer son acquis devant un adversaire qui ne compte pas effectuer le voyage en victime expiatoire. Absents lors de la CAN-2012, contrairement à leurs adversaires du jour, les Verts n'entendent nullement rater la grande manifestation footballistique continentale pour la deuxième fois de rang. C'est ce qui explique, du reste, cette grande détermination affichée par les joueurs et surtout le staff technique, menés par le coach Vahid Halilhodzic, qui est tout proche de gagner son premier pari avec les Verts, en attendant la qualification pour le Mondial 2014. En dépit de la victoire en match aller, le sélectionneur national se veut prudent et refuse de parler d'une qualification «avant terme». «La victoire au match aller nous a fait beaucoup de bien. Maintenant, nous devons oublier ce résultat et nous concentrer sur la deuxième manche. Rien n'est fait pour le moment, et il ne faut pas crier victoire avant terme. Notre qualification pour la CAN- 2013 n'est pas encore acquise», at- il indiqué lors de son dernier point de presse. «Je dois bien préparer mes joueurs sur tous les plans, notamment l'aspect psychologique, qui ne doit pas être négligé. Les Libyens vont certainement adopter le jeu de la provocation, et nous ne devons pas tomber dans le piège», a-t-il prévenu. Côté libyen, on refuse de s'avouer vaincu, d'autant qu'il reste une deuxième manche à Blida qui sera décisive pour les deux sélections. «Nous ne jetons pas pour autant l'éponge et nous irons en Algérie pour réaliser un match digne du football libyen. Et j'affirme que l'équipe de Libye est capable de créer la surprise !», a indiqué le coach des Chevaliers de la Méditerranée, Abdelhafid Arbiche. Côté effectif, le coach libyen devra se passer des services de deux éléments, Echibani et Allouni, qui ont refusé de «leur propre gré» de rejoindre la sélection, alors que le défenseur Ahmed Salama est suspendu par la Confédération africaine de football (CAF). Concernant l'équipe entrante, Coach Vahid compte reconduire le même onze aligné lors du match aller à Casablanca, à un ou deux éléments près. Dans les cages, Raïs Mbolhi devra être reconduit même s'il souffre d'un manque terrible de compétition. La défense devrait être composée de Mehdi Mostefa, à droite, Liassine Cadamuro, à gauche, alors que la paire centrale sera constituée de Medjani et Belkalem. Au milieu du terrain, la récupération sera confiée au revenant Lemmouchia et Guedioura, alors que l'animation du jeu sera du ressort de Feghouli et Kadir. Enfin, en attaque, Halilhodzic a l'intention d'aligner deux attaquants en pointe, Islam Slimani et Hilal Soudani, auteur du but de la victoire à l'aller. Côté défection, l'équipe nationale sera privée de plusieurs joueurs : Bougherra, Mesbah, Yebda et Halliche, blessés, alors que le capitaine, Lacen, est suspendu pour cumul de cartons. L'attaquant de l'Olympiakos (div 1 grecque) Rafik Djebbour est suspendu, quant à lui, après avoir écopé de deux matches de suspension infligés par la CAF. Pour rappel, le match sera dirigé par l'arbitre guinéen Aboubakar Bangoura Mario, assisté de ses compatriotes Aboubakar Dioumba et Alassane Diane.

 
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Le problème avec l’absinthe au jasmin, c’est la gueule de bois !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Football. Déclaration d’Ahmed Saâd, capitaine de l’équipe de Libye à son arrivée à Alger : «Nous avons complètement oublié les incidents du match aller.» C’est très bien mon p’tit Ahmed. Mais nous, on n’a pas oublié ! 70 députés tunisiens veulent la dissolution du parti Ennahda. Si je comprends bien, la grosse beuverie démocratique est terminée, et l’heure est à la gueule de bois ! Moi, les gueules de bois, on aura beau me dire que les recettes ont évolué, j’en suis resté aux bons vieux trucs de grands-mères. Entre autres, le jus de tomates bien acides. Et une fois ce breuvage ingurgité, on peut ensuite gamberger sur les dangers des cuites et de l’alcool. Parce que j’ai encore en mémoire l’euphorie des camarades tunisiens, notamment la frange trotskyste d’entre eux qui, à la chute de Ben Ali, assuraient à l’opinion nationale et surtout internationale qu’Ennahda était une formation modérée, imprégnée du jeu démocratique et respectueuse des règles de l’alternance. Très sincèrement, avec du recul, je pense que les camarades tunisiens, leur actuel président en tête, Marzouki, avaient forcé sur la piquette. Aujourd’hui, les brumes s’estompant et les vidéos de Ghannouchi s’étalant sur la toile, les camarades se rendent compte qu’Ennahda, le parti modéré, n’hésite plus à mettre sur la table des discussions et au cœur des débats «démocratiques» la question de l’application de la charia. Le problème avec les substances euphorisantes, tout autant d’ailleurs qu’avec leur pendant hallucinatoire, c’est qu’elles vous donnent l’impression d’être les rois du monde, les plus forts dans l’art de maîtriser les processus les plus complexes. Sauf que ! Eh oui, sauf qu’avec l’islamisme, il y a un problème. Juste un. Oh ! Je ne vais pas en faire une montagne infranchissable, un handicap à toute discussion franche et ouverte. Non ! Mais je le pose là ce préalable, sur la table, bien en évidence et le décrète comme scellé et non négociable : IL N’EXISTE PAS D’ISLAMISME MODERE ! Voilà ! Pas plus en Tunisie, qu’en Libye, qu’en Egypte, et encore moins en Turquie ! La porte ouverte à la participation pleine et entière de la religion instrumentée dans la gestion des affaires de la cité est le premier danger pour la démocratie. Et ce préalable en appelle un autre. On ne peut jamais prétendre manipuler durablement les islamistes. Ni d’ailleurs composer avec eux. C’est une chimère. Ceux qui ont tablé sur le respect par Ghannouchi des règles de la démocratie en sont aujourd’hui aux maux de tête. En Algérie, nous avons connu aussi cet état. Avant de passer très vite à un autre état, celui des coupeurs de têtes. Et même comme ça, frères tunisiens, je vous «rassure», certains d’entre nous, ici même, continuent de tendre le cou, nos cous à nous bien sûr, vers les couteaux des frères des montagnes. C’est vous dire la longueur des chemins tordus que vous vous seriez épargnés si… Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.