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Affaire des enfants d’anciens internationaux nés handicapés

 
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Affaire des enfants d’anciens internationaux nés handicapés

Professeur Larbi Mekhalfa, motus et bouche cousue

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le 05.12.11 | 01h00 Réagissez

Les anciens internationaux de football, parents d’enfants nés handicapés, ne baissent pas les bras dans ce qu’ils qualifient de «match de notre vie pour faire éclater toute la vérité sur les causes et origines des maladies qui affectent nos enfants», selon un ancien capé.

Chaque semaine apporte son lot de nouvelles révélations sur ce dossier. Depuis que l’affaire a éclaté et que les médias d’ici et d’ailleurs en parlent, la liste des familles de sportifs qui sont touchées par ce phénomène s’allonge, au point où des médias étrangers de tous les continents s’intéressent à cette question. Jeudi, une équipe de France 2 a réalisé une interview avec Mohamed Chaïb et Mohamed Kaci Saïd pour un reportage diffusé hier lors de l’émission Stade 2. El Paîs, journal espagnol, a sollicité d’anciens footballeurs, parents d’enfants nés handicapés, pour une série d’articles. La chaîne Al Arabia a pris la suite de la chaîne française et s’est entretenue avec les deux anciens internationaux.

Dans le même temps, les autorités algériennes adoptent un silence radio qui «renforce la conviction des anciens sportifs qu’ils ont été victimes de quelque chose qui ne dit pas son nom pour l’instant», notent des observateurs.
La sortie médiatique du médecin russe Sacha Tabartchouk Alexander, qui a réfuté avoir administré des médicaments ou produits dopants aux joueurs, a fait sortir de ses gonds Mohamed Kaci Saïd, qui affirme : «Sacha a dit qu’il nous donnait des ampoules de vitamines françaises LVTO, achetées par la fédération, selon lui. J’ai pris soin de consulter la nomenclature des médicaments français de l’époque, et je n’ai trouvé nulle trace de ce médicament. Cela veut dire quoi ?», s’interroge l’ancien milieu de terrain des Verts durant la Coupe du monde 1986 au Mexique. Une source proche de la génération 1980 indique : «Sacha n’était pas le seul médecin russe qui exerçait auprès de l’équipe nationale. Il y avait un autre et dont personne ne parle. Il s’agit d’un autre Russe répondant au nom de Toudaïev. Plus tard, nous avons appris que c’étaient des biologistes. C’est tout dire.»

Un autre acteur important à cette époque n’a pas encore été cité dans cette affaire, il s’agit de l’ancien directeur du Centre national de la médecine du sport (CNMS), Larbi Mekhalfa, qui peut contribuer à l’éclatement de la vérité de par les fonctions qu’il occupait à l’époque.
Nos tentatives de prendre langue avec lui par le biais de notre journaliste du bureau de Constantine, M. Boumelih, se sont avérées vaines.
Le professeur Larbi Mekhalfa se refuse à toute déclaration concernant la supposée affaire de dopage dont ont été victimes d’anciens joueurs de l’équipe nationale. Sollicité en tant qu’ex-premier responsable du CNMS, qui avait la responsabilité de l’ensemble du volet médical des sélections nationales, Larbi Mekhalfa a multiplié les prétextes pour éluder la question.
Preuve en est que nous avons à maintes reprises tenté de l’approcher pour une réaction sur ce sujet à la clinique où il officie, il n’a même pas daigné nous recevoir se contentant de nous faire savoir par le biais d’un de ses proches collaborateurs qu’il est, tantôt, «alité», tantôt «occupé».

C’est en effet la seule réponse sibylline qu’il nous a fait parvenir par le truchement d’une de ses préposées : «Il vous dit Monsieur ‘‘manich gaâd’’ (je suis occupé)».
En dépit donc du fait que nous avons décliné l’objet de notre rencontre et pris soin de lui transmettre nos coordonnées pour un éventuel rendez-vous, M. Mekhalfa continue à nous bouder après trois tentatives successives.
 

Yazid Ouahib, Mahmoud Boum

 



05/12/2011
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