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ACTUALITES du SAMEDI 26 MAI 2012

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Hollande à l'épreuve du Maghreb
Audience non officielle accordée à Mohammed VI et entretien téléphonique avec Bouteflika : le président...
 

Tlemcen : 7 morts et 33 blessés à la cité universitaire Bakhti
Une forte explosion a secoué, vendredi vers 19 h, le restaurant de la cité universitaire filles Bakhti. Selon les premières...

Il limoge des ministres députés avant la démission du gouvernement : Bouteflika chamboule les usages
L’opinion publique a été surprise par un communiqué laconique de la Présidence informant du limogeage de six ministres...

Ain Defla : quatre personnes carbonisées à l'intérieur d'un véhicule
L'incendie d’un véhicule de type Renault R4 immatriculé dans la wilaya de ain Defla s’est soldé par un tragique...

«Le roi du Maroc est désormais assis sur des baïonnettes»
Baba Mustapha Sayed est docteur en sciences politiques, enseignant à l’université Alger III et à l’Ecole nationale...

Actualité

Tlemcen : 7 morts et 33 blessés à la cité universitaire Bakhti
Une forte explosion a secoué, vendredi vers 19 h, le restaurant de la cité universitaire filles Bakhti. Selon les premières...

 

Hollande à l'épreuve du Maghreb
Audience non officielle accordée à Mohammed VI et entretien téléphonique avec Bouteflika : le président...

 

«Le roi du Maroc est désormais assis sur des baïonnettes»
Baba Mustapha Sayed est docteur en sciences politiques, enseignant à l’université Alger III et à l’Ecole nationale...

 

Le département d'Etat et Amnesty accablent le Maroc
Dans son rapport mondial 2011 sur les droits de l’homme publié jeudi dernier, le département d’Etat américain affirme...

Sports

Algérie - Niger, ce soir (20h30) à Blida : plusieurs défections dans un test utile
La sélection nationale de football renouera, ce soir à 20h30, avec la compétition dans le stade  Mustapha Tchaker, en...

 

«La CAN-2013 et la Coupe du monde 2014 sont nos objectifs»
Auteur du but victorieux du FC Sochaux Montbelliard face à Marseille le week-end dernier, Ryad Boudebouz a réussi le pari de maintenir son...

 

Mouloudia d'Alger : le projet Loungar tombe à l'eau
Le point de presse de l’homme d’affaires franco-algérien, hier, à l’hôtel Hilton, a fait tombé beaucoup de...

Economie

Après l'augmentation de son capital : Trust Bank Algeria étend son réseau
Trust Bank projette d’offrir à ses clients de nouvelles prestations bancaires, dont le SMS et le e-banking, l’accès à la...

 

Africa Ceo Forum : les patrons africains se donnent rendez-vous à Genève
Dénommée Africa Ceo Forum, la première rencontre des patrons de grandes entreprises africaines se tiendra les 20 et 21 novembre 2012...

 

Production industrielle hors hydrocarbures : hausse des prix en 2011
Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont augmenté de 2,2% pour le secteur public et de 1% pour le privé durant...

International

Un islamiste et un ancien du régime s'affronteront les 16 et 17 juin
Le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi et une des figures du régime Moubarak, l’ex-Premier ministre, Ahmad Chafiq,...

 

Burhan Ghalioun démissionne du CNS : l'opposition doit gagner la confiance de la rue et de l'étranger
L’opposition syrienne va devoir répondre aux aspirations des rebelles sur le terrain et surmonter ses divisions afin de convaincre à...

 

Jordanie : manifestations pour des réformes
Un millier de personnes ont manifesté hier à Amman à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la...

 
 

Drame de l'université de Tlemcen : Les premières sanctions tombent

le 26.05.12 | 14h46 | mis à jour le 26.05.12 | 16h20

Moins de 24 heures après le drame, les premières sanctions sont tombées. Selon une source de la wilaya de Tlemcen, le directeur de la cité et le responsable de la restauration ont été mis en détention préventive par le parquet de la ville.

Une mesure prise, selon les mêmes sources, en attendant les conclusions de l'enquête policière.

 

Cette incarcération "décidée à la hâte", semble-t-il, pour apaiser la tension et la colère, a eu l'effet inverse chez les étudiants qui considèrent que "le directeur de la cité, par exemple, a toujours été sensible à leurs préoccupations".

 

Les étudiants, qui refusent que l'on "se cache derrière de petits boucs émissaires, pour cacher la véritable déliquescence de l'université Abou Bekr Belkaïd et l'indifférence, voire le mépris de ses responsables" exigent une véritable enquête où les vrais responsables de cette tragédie doivent payer…

 

Le bilan s'alourdit, liste des victimes

 

La liste des victimes de l'explosion de la cité universitaire Bekhti de Tlemcen s'est allongée, aujourd'hui samedi aux environs de midi.

 

Selon une source hospitalière, un autre étudiant, Massinissa Hamouche, évacué hier, aux Urgences du CHU,  est décédé aujourd'hui, suite à ses blessures jugées graves. Parmi les autres étudiants hospitalisés, trois sont au service de réanimation.

 

Le ministre Hachemi Djiar, qui fait, aussi, office du ministre de l'enseignement supérieur, était ce matin au chevet des blessés. "L'enquête déterminera les causes exactes de cet accident tragique, et nous ferons tout pour que cela ne se reproduise plus…" a-t-il déclaré à la presse.

 

La liste des victimes

 

Les noms des autres victimes

S. Zahia, 54 ans, employee de cuisine, résidente à Tlemcen.

Amine Bouamara, Béjaïa, 20 ans,  

Hamdi Kamel, 20 ans, Tizi Ouzou,

Akfi Youcef, 19 ans, Blida,

Hadjou Abdelfatah, 19 ans, Blida

Kadi Nazim, 20 ans, Bouira

Abbes Mouloud 20 ans, Bouira



 

Chahredine Berriah

 Après ses contacts avec Mohamed VI et Bouteflika

Hollande à l’épreuve du Maghreb

le 26.05.12 | 10h00

Le président français François Holland
| © D. R.

Audience non officielle accordée à Mohammed VI et entretien téléphonique avec Bouteflika : le président français joue les équilibres avec le Maghreb. Mis lourdement en difficulté par l’ONU, le Maroc éprouve le besoin de solliciter de Paris un soutien fort sur le dossier sahraoui.

Vertement décrié par un rapport du secrétaire général des Nations unies, le Maroc se tourne vers son allié traditionnel dans son conflit avec le Sahara occidental, la France, dont le pouvoir est passé à gauche à la faveur de l’élection de François Hollande. En visite «privée» à Paris, depuis l’entre les deux tours de la présidentielle française, le roi Mohammed VI a été reçu par le nouveau locataire de l’Elysée jeudi. La présidence française a pris soin de préciser que l’audience est intervenue à l’occasion d’une visite privée du souverain alaouite.

Dans un communiqué laconique, l’Elysée a indiqué : «Le président de la République a reçu cet après-midi (jeudi), au palais de l’Elysée, sa majesté Mohammed VI, roi du Maroc, à l’occasion d’une visite privée qu’il effectue en France.»
Dans le même temps et pour ne pas «froisser» Alger, l’Elysée a rendu compte d’un entretien téléphonique entre François Hollande et son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a eu lieu la veille. Pour les deux chefs d’Etat, le président français a réaffirmé «son attachement profond aux relations d’amitié» entre les deux pays.

Nouveau contexte

Ainsi, à peine élu chef de l’Etat, François Hollande se retrouve face à l’épreuve du Maghreb. Si rien n’a filtré du contenu des discussions entre F. Hollande et Mohammed VI, il est fort probable, au regard du contexte actuel, que le dossier sahraoui a été au cœur de l’audience. Le Maroc se trouve dans une mauvaise posture diplomatique sur ce dossier. Après le rapport très critique du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, désignant le Maroc comme étant la partie qui entrave le travail de la Minurso, Washington, contrairement à Paris, a assuré l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, de son soutien infaillible.

Le rapport du département d’Etat sur les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc vient de porter un autre coup au makhzen. Le Maroc est lourdement mis en cause. La France étant un allié traditionnel et inconditionnel de Rabat, notamment sur le dossier sahraoui, le souverain alaouite veut s’assurer ses faveurs. Il y a sans doute, dans la visite «privée» du monarque chérifien à l’Elysée, un besoin du Maroc de solliciter de Paris un soutien fort dans son bras de fer avec l’envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross.

En somme, pour le nouveau pouvoir français, «l’obligation» de soutenir le Maroc s’est posée très rapidement. Mais François Hollande saura-t-il être le président de la rupture avec le soutien traditionnel et sans réserve de Sarkozy à la «cause» de son ami le roi ? Probablement.

Doctrine française

Et si des observateurs se disent sceptiques quand à l’évolution dans la doctrine de la politique étrangère française, «le nouveau gouvernement français n’entend pas changer de sa politique traditionnelle hostile à l’application des résolutions de l’ONU sur l’autodétermination des Sahraouis. Ce sera la continuité, les liens sont ceux du corps à corps entre les élites françaises et le Maroc», estime-t-on. Le ton est donné par le Quai d’Orsay. En prenant «acte» de la décision du Maroc de «retirer» sa confiance à Christopher Ross, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères rappelle «le soutien de Paris au plan d’autonomie» défendu par Rabat. Cependant, d’autres analystes estiment que, au sein de la gauche française, le soutien au palais royal au sujet de la question sahraouie ne fait pas l’unanimité. Le Premier ministre et proche du président, Jean-Marc Ayrault, est présenté comme le chef de file des partisans de l’autodétermination du peuple sahraoui et qualifie d’«occupation» la présence marocaine sur les territoires sahraouis.

Jeu d’équilibre

François Hollande, lui, ne figure pas sur la liste des amis socialistes du roi, contrairement à Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Pierre Moscovici. D’où la difficulté, pour le monarque chérifien, de réussir son opération de séduction auprès de François Hollande. Mohammed VI avait clairement jeté son dévolu sur Martine Aubry pour la présidentielle.
Soucieux des équilibres dans ses relations avec les deux pays du Maghreb - Algérie et Maroc - le nouveau président français est en tout cas très attendu sur ce terrain où les positions se sont avérées jusque-là inconciliables en raison de l’entêtement marocain à vouloir imposer sa logique, au mépris de la légalité internationale.

Cependant, il y a lieu de souligner que d’autres dossiers, tout aussi importants, conditionnent les rapports entre Paris et la rive sud de la Méditerranée.Pour le gouvernement français, ses intérêts stratégiques déterminent la conduite à tenir vis-à-vis de ses partenaires maghrébins. Hollande et Bouteflika ont convenu de «se rencontrer dans les meilleurs délais». Une occasion pour tirer les choses au clair. 

Hacen Ouali

 

Il limoge des ministres députés avant la démission du gouvernement : Bouteflika chamboule les usages

le 26.05.12 | 10h00

L’opinion publique a été surprise par un communiqué laconique de la Présidence informant du limogeage de six ministres élus à l’APN qui devaient réglementairement démissionner d’eux-mêmes du gouvernement.

La cérémonie officielle d’installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) aura lieu aujourd’hui. Au cours de cette première séance plénière au titre de la septième investiture législative, les députés éliront, après la validation de leur mandat, le président de la nouvelle APN. Une Assemblée dominée par le Front de libération nationale (FLN), et ce, en dépit de la révision à la baisse, par le Conseil constitutionnel, du nombre des sièges (moins 13) qu’il a obtenus aux législatives du 10 mai. Néanmoins, étant le premier vainqueur de cette élection, la présidence de l’APN lui revient de droit. Un poste convoité par plusieurs militants, mais qui, d’ores et déjà, a été attribué à une personnalité «appréciée» par l’entourage du chef de l’Etat. Il s’agit de Rachid Harraoubia.

Ce nom est revenu avec insistance bien avant l’organisation du scrutin du 10 mai. Il n’en demeure pas moins que le dernier mot concernant le choix du quatrième homme de l’Etat revient en premier lieu au président de la République. Fait partie également des attributions exclusives du premier magistrat du pays, le limogeage de ministres et la composition d’un nouveau gouvernement.
C’est dans ce cadre-là que le président de la République a mis fin, jeudi, aux fonctions des ministres élus députés et a décidé de faire assurer l’intérim des ministres concernés par d’autres membres du gouvernement.

Cette décision, selon les observateurs, était attendue. Sans aucune surprise, puisque la nouvelle loi électorale et celle relative aux cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire leur interdisent le cumul de mandats électifs avec de hautes fonctions dans les institutions de l’Etat. La disposition existait déjà dans la loi organique portant régime électoral avant sa révision en novembre 2011. Elle a été confirmée par la loi organique du 12 janvier 2012, dans son article 3, ce texte stipule clairement que le «mandat parlementaire est incompatible avec l’exercice d’une fonction de membre de gouvernement». Mieux encore la loi fondamentale du pays interdit le cumul des fonctions. L’article 105 de la Constitution stipule que «le mandat du député et du membre du Conseil de la nation est national. Il est renouvelable et non cumulable avec d’autres mandat ou fonction».

La surprise est dans le fait que ces ministres n’ont pas démissionné de leur propre chef. Etant donné que les six ministres ayant postulé à la députation n’ont pas respecté les lois de la République, il était évident que quelqu’un d’autre s’en charge, et c’est le chef de l’Etat qui les rappelle «sèchement» à l’ordre dans un communiqué laconique et sans aucun «remerciement». A défaut de démissionner de leur propre chef, ils se font démissionner : «Amar Ghoul, Rachid Harraoubia, Tayeb Louh, Amar Tou, Moussa Benhamadi et Cherif Rahmani ne peuvent pas cumuler le mandat de député et la fonction de ministre. Certes, le président de la République aurait pu demander aux six ministres de remettre leur démission au lieu de les éjecter de manière officielle, il ne l’a pas fait…», note une source parlementaire.

Faut-il rappeler que les bonnes pratiques politiques veulent que tout le gouvernement parte dans les jours qui suivent la date du vote afin qu’un nouvel Exécutif, représentatif de la majorité issue des élections législatives, prenne ses fonctions. Mais ce n’est pas le cas en Algérie. Mieux encore, en 2007, les ministres-candidats n’avaient pas jugé utile de démissionner de leur poste.
Le président de la République avait été, à l’époque, «plus indulgent», il ne les a pas limogés et a attendu la démission du gouvernement dans son ensemble. Apparemment, aujourd’hui, les ministres députés croyaient devoir attendre la même procédure, c’est-à-dire la démission de tout le gouvernement, mais «l’imprévisibilité» du Président fait qu’il revoie cette fois-ci sa stratégie.

Toutefois, nos sources n’écartent pas l’éventualité de voir ces mêmes ministres reconduits dans le futur Exécutif.
Un remaniement ministériel dépend étroitement de la nouvelle configuration de l’Assemblée. Selon nos sources, la nouvelle Assemblée et la distribution des rôles au niveau de l’ensemble de ses structures préfigurent de la nature du gouvernement et les alliances qui en découleront. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, présentera sa démission après l’installation de la nouvelle Assemblée et la désignation des vice- présidents. En ce moment, le chef de l’Etat peut rappeler à leur poste ou à d’autres fonctions les ministres députés comme il peut procéder à un remaniement partiel. 

«Le chef de l’Etat ne respecte pas les formes, il peut nommer un ministre technocrate, comme il peut reconduire Ahmed Ouyahia et l’ensemble de son équipe. Le Président a toute latitude de choisir qui il veut. Il peut faire appel à des personnes de l’intérieur ou de l’extérieur du sérail», affirme une source parlementaire. Pour les ministres chargés d’assurer l’intérim, il s’agit là d’un renouvellement de confiance en ces personnes, dit-on. 
 

Nabila Amir
 




26/05/2012
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