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Actualité | Samedi 24 Septembre 2011

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Monde arabe, une nouvelle page de l'histoire qui s'écrit

9h15. La salle Cosmos de l’office Riadh El Feth est déjà presque pleine en ce vendredi matin, quand le directeur d’El Watan,...

 

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Révoltes Arabes : « De quoi le moment historique est-il le nom ?»
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Onze projets de partenariat recensés en Algérie
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Interrogations autour d'une annulation
L’annonce faite jeudi par le ministre de l’Energie et des Mines quant à l’inexistence d’un projet de zone industrielle de...

 

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La laiterie Soummam, basée à Akbou, poursuit son programme d’importation de génisses dans la perspective de s’assurer...

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Mahmoud Abbas remet la demande à Ban Ki-moon
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Retour à l'Intifadha ?
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Affluence considérable et chaleur insupportable
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	De gauche à droite : 
 
	René Gallissot, Omar Carlier, Djamel Guerid, Mohammed Harbi, Youcef Belal

 

| © Souhil. B

 

De gauche à droite : René Gallissot, Omar Carlier,...

9h15. La salle Cosmos de l’office Riadh El Feth est déjà presque pleine en ce vendredi matin, quand le directeur d’El Watan, Omar Belhouchet, entouré des professeurs Aïssa Kadri et Mohammed Hachemaoui, a annoncé l’ouverture des travaux du colloque que le journal co-organise avec l’Institut Maghreb-Europe de l’université Paris VIII sous le thème : «Le printemps arabe : entre révolution et contre-révolution ?».

 

 

Le colloque, rappelle-t-on, se tient du 23 au 25 septembre et se propose de disséquer cette formidable lame de fond qui soulève comme un seul homme le monde arabe, de Casa à Damas et de Tunis à Sanaa. Une lame de fond qui a pour étincelle l’auto-immolation de Mohamed El Bouazizi, un diplômé au chômage improvisé camelot, un certain 17 décembre 2010 dans la province de Sidi Bouzid, en Tunisie. C’est Omar Belhouchet donc qui, en maître de cérémonie, donne le ton de ces débats en partant de cette confidence : «Jusqu’à la dernière minute, ce colloque a fait couler beaucoup d’encre. Des officiers de la DGSN sont venus tout à l’heure pour voir ce qui se passe. Ce colloque est vraiment sorti de nos tripes !» Et de poursuivre : «D’éminents spécialistes sont venus d’un peu partout pour animer ces débats. Je tiens à exprimer un mot de bienvenue tout particulier à nos frères marocains et tunisiens. Pour nous, c’est un premier contact. Je souhaite que cela va s’approfondir. »

Faisant le lien avec Les Débats d’El Watan, M. Belhouchet rappelle que cet important forum s’inscrit en droite ligne de cette initiative : «El Watan a instauré un débat mensuel et a réussi à ancrer cela dans la tradition médiatique. Ce débat est consacré aux questions nationales qui font l’actualité mais aussi aux questions internationales qui intéressent nos lecteurs. Il ne s’agit pas d’un forum de l’opposition, cela s’inscrit dans la continuité de notre travail de journalistes, du travail que nous faisons au quotidien. Nous avons décidé de poursuivre ce travail en dehors du journal. Il est donc tout à fait naturel pour nous de nous retrouver en dehors des salles de rédaction pour débattre de ce thème», a-t-il souligné.

Saluant le «travail méticuleux» de Mohammed Hachemaoui, concepteur des Débats d’El Watan, et louant l’engagement de l’Institut Maghreb-Europe de l’université Paris VIII dont le partenariat aura été absolument précieux dans l’organisation de ce colloque, Omar Belhouchet a ramassé en quelques mots l’esprit et les enjeux de ce grand moment intellectuel et scientifique. «Nous avons voulu nous arrêter sur ce qui se passe dans le monde arabe. Depuis janvier, le monde arabe vit une accélération de l’histoire», note-t-il. «Pour un journal créé en 1990 à la faveur des réformes politiques de l’époque, nous avons tenté d’ancrer dans les mœurs un journalisme qui œuvre à renforcer la voie de la démocratie dans notre pays en portant les valeurs d’éthique et de professionnalisme.»

Comme il fallait s’y attendre, le directeur d’El Watan ne pouvait passer sous silence la campagne de dénigrement menée par le journal Ennahar pour torpiller ce forum. «Ces derniers jours, il y a eu beaucoup de panique à Alger au sujet de ce colloque. Ce sont les forces qui veulent maintenir la chape de plomb dans notre pays. Il y a eu de la panique et beaucoup d’agitation, une campagne féroce de mensonges à propos de ce colloque que je tiens à dénoncer », assène Omar Belhouchet. Et de marteler : «Mais ces gens ne nous impressionnent pas ! (Applaudissements). Nous continuerons à faire notre travail selon nos valeurs qui sont des valeurs partagées par nos lecteurs. Et cette présence de qualité est un soutien formidable à notre travail. »

La fin des paradigmes orientalistes

Pour sa part, le professeur Mohammed Hachemaoui, spécialiste en sociologie politique et l’un des principaux artisans de ce colloque, s’est attelé à expliciter la problématique générale de ces rencontres. Pour lui, les révoltes arabes auront été pour les experts un véritable séisme épistémologique. «Depuis l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010, une nouvelle page de l’histoire est en train de s’écrire dans le monde arabe», constate-t-il. «Ce qui était impensable, y compris dans les rêves des opposants les plus déterminés, relève désormais du domaine du réel. Une vague irrépressible de soulèvements populaires emportant tour à tour Ben Ali et Moubarak, (…) deux amis et alliés protégés par l’Empire. Il s’agit bel et bien d’un événement. D’un avènement. C’est-à-dire du brusque surgissement de possibilités nouvelles, de l’invention d’une donne nouvelle.

Les soulèvements populaires arabes n’ont pas seulement provoqué la chute et la disgrâce des autocrates arabes, ils ont aussi provoqué un séisme dans les études, dans l’analyse politique et culturelle consacrée à l’interprétation du monde arabe.» Et de s’en prendre aux paradigmes conceptuels qui ont longtemps fait florès avant d’être brutalement battus en brèche par le cycle insurrectionnel en cours : «Je situerais trois principaux paradigmes qui sont célébrés, ressassés ad nauseam : le fameux choc des civilisations (…) décrivant des sociétés ravagées par ce que Bernard Lewis appelait ‘’la rage de l’islam’’. Une ‘’ rue arabe’’, pour reprendre un vocable dégradant, enfermée dans un horizon indépassable, celui de la fitna et du djihad. Bref, les peuples arabes, en se soulevant pacifiquement, en revendiquant pacifiquement un gouvernement représentatif, la liberté, l’égalité, la citoyenneté, ont balayé d’un revers de la main tous ces prismes culturalistes qui dépeignent les Arabes comme étant enfermés dans une mentalité tribale, incapables de faire la séparation entre le politique et le religieux. On le voit bien, ces révoltes ont été phrasées dans un langage a-religieux.» Le deuxième paradigme dominant est «celui de l’Etat rentier, poursuit M. Hachemaoui. Celui qui prétend que la rente parvient à acheter la paix intérieure, à acheter la dissidence. Or, ni l’Egypte ni le Bahreïn ni le Yémen ni la Syrie, qui relèvent tous, conceptuellement parlant, de la catégorie de l’Etat rentier, dans aucun de ces pays la rente n’a permis d’acheter la dissidence», observe le politologue.

Révolution 2.0

Le troisième paradigme auquel s’attaquera M. Hachemaoui est celui dit du «cercle vertueux». «Selon ce paradigme, la démocratie viendrait à bout de l’économie de marché. Les réformes néolibérales apporteraient le changement. Or, cette démocratie n’est pas venue, et les réformes néolibérales n’ont rien apporté. Pis encore, elles ont creusé les inégalités sociales et aggravé la corruption politique», souligne le conférencier. «En balayant ces certitudes, en donnant congé à ces concepts, les révoltes arabes appellent un renouvellement conceptuel et paradigmatique urgent. Et le colloque qu’organise El Watan en collaboration avec l’Institut Maghreb-Europe de l’université Paris VIII entend précisément s’atteler à cette tâche, voire opérer une déconstruction de ces paradigmes. C’est pour cela que nous avons jugé utile de déployer cet atelier de réflexion», explique Mohammed Hachemaoui.

Le jeune (et néanmoins brillant) politologue qui, faut-il le signaler, vient de publier une remarquable étude dans la revue Esprit sous le titre La corruption politique en Algérie : l’envers de l’autoritarisme, donnera ensuite un aperçu général des six panels qui forment ce colloque, en esquissant quelques-unes des thématiques que vont aborder nos honorables spécialistes.
Parmi les questions-clés au menu : «Quelles sont les lignes de continuité et de rupture entre les révoltes arabes actuelles et les idiomes nationalistes et populistes des années 1960-1970 d’un côté et islamistes des années 1990 de l’autre ?» «Il s’agira aussi de voir si nous avons affaire à des révolutions post-modernes, puisque ces révolutions sont sans leadership mais aussi sans contenu idéologique. Ce n’est pas le nationalisme, ce n’est pas l’islamisme, donc c’est peut-être une révolution post-moderne, la fin de l’auteur… D’autres se focalisent sur les moyens modernes utilisés, les réseaux sociaux, en postulant que nous avons affaire à une «révolution 2.0». D’autres encore, comme Olivier Roy, parlent d’une révolution post-islamiste», détaille Mohammed Hachemaoui.
Du lourd, en somme. Un apport qualitatif en pensée clairvoyante qui va certainement contribuer à jeter un peu de lumière sur un magma de fiel et de colère qui n’a pas fini de déboulonner toutes les statues de nos potentats…

 

Egypte, Tunisie : Une transition et des questionnements Sous le titre «Le printemps arabe : entre révolution et contre-révolution ?», les travaux du colloque international, organisé par El Watan et l’Institut Maghreb-Europe (IME) de l’université Paris VIII, se sont poursuivis dans l’après-midi d’hier pour un second volet d’analyses et de débats.Les exemples tunisien et égyptien ont été proposés à l’examen de chercheurs et analystes venant de ces deux pays qui ont amorcé à eux deux une nouvelle page pour l’histoire du monde arabe.
Tour à tour, Sarah  Benfissa (sociologue, IRD), Sandrine Gamblin (sociologue, Egypte), Najet Mizouni (juriste, université Paris VIII) et Farid Alibi (philosophe, professeur à l’université de Kairouan) analysé les événements survenus dans leurs pays respectifs en axant sur l’actuelle phase de transition qui s’y opère.Maître mot de ces analyses : la révolution n’est qu’un premier pas.
Le compte rendu détaillé des travaux de cette deuxième journée vous sera servi dans notre édition de demain.
 

L’Algérie élue à la présidence du G77

L’Algérie a été élue vendredi à New York pour assurer la présidence du Groupe des 77 et la Chine pour l’année  2012, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU.

Dès à présent, l’Algérie "s’attelle à prendre toutes les dispositions utiles pour être pleinement en mesure, dès la prise de fonctions, d’assurer la conduite de l’action du groupe dans les meilleures conditions de continuité et d’efficacité", a déclaré M. Medelci à l’APS à l’issue de son intervention devant la 35ème réunion ministérielle annuelle du G77 et la Chine.

En janvier prochain, à l’occasion de la cérémonie de passation de la  présidence de la part de l’Argentine, l’Algérie présentera un programme de travail pour la durée de son mandat, a ajouté le ministre.

Pour l’élaboration de ce programme qu’elle veut à la fois "cohérent, substantiel et pragmatique", l’Algérie va mener des consultations avec un certain  nombre de pays du groupe et faire en sorte que la présidence algérienne soit similaire aux deux présidences qu’elles avait déjà assurées auparavant (en 1982 et en 1994) où, à chaque fois, "la présidence algérienne a été assurée avec la réalisation de plusieurs avancées".

Selon M. Medelci, outre les questions économiques et financières ainsi que celles liées au développement, le programme de l’Algérie portera également  sur le dossier de la réforme de l’ONU où "la coordination entre les pays du  G77 peut être non seulement utile mais aussi déterminante pour le futur de ces  réformes" de l’ONU.

Il est à souligner que la présidence du G77, qui est la plus haute instance  politique au sein de cette organisation, tourne sur une base régionale (entre  l'Afrique, l’Asie et l’Amérique latine et les Caraïbes). 

Lors du sommet de l’Union africaine tenu à Malabo en juin dernier, l’Afrique  a choisi l’Algérie comme son candidat pour assumer cette responsabilité.       

El Watan avec APS
     

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24/09/2011
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