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Actualité | samedi 11 août 2012

Actualité | samedi 11 août 2012

 

 

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Les coupures d'électricité deviennent inquiétantes
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Actualité

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«Depuis janvier 2012, 86 demandes d'asile ont été introduites»
Depuis janvier 2012, 86 Syriens ont introduit des demandes d’asile auprès du HCR à Alger. Le Haut Commissariat aux...

 

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Wilaya d'El Tarf : les plages ne désemplissent pas malgré le jeûne
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Sonatrach organise une opération de circoncision au profit de 271 enfants à Alger

le 11.08.12 | 15h24

La société Sonatrach a organisé, samedi au siège de sa Direction des affaires sociales à Alger, une opération de circoncision au profit de 271 enfants des travailleurs de l'entreprise parmi les 630 enfants  concernés par cette opération à travers tout le territoire national.

Cette opération a été présidée par le PDG de Sonatrach, M. Abdelhamid Zerguine qui a visité les différents services de la clinique dotée des moyens matériels et humains nécessaires au bon déroulement de cette opération.

L'opération a concerné toutes les régions du pays où se trouvent les  travailleurs de Sonatrach, a affirmé le Directeur des affaires sociales, M. Mohammed Hassairi précisant que l'organisation de cette opération s'est faite sur la base de la liste établie par le syndicat et des demandes soumises par  certaines associations.

La direction des affaires sociales a déployé tous les moyens nécessaires  pour assurer le succès de cette opération, a-t-il ajouté.           Outres les 271 enfants à Alger, cette opération a touché 135 enfants  à Arzew, 100 à Skikda, 77 à Biskra, 18 à Hassi R'mel, 18 à Béjaia et deux enfants  à In Amenas.

Concernant les chirurgiens ayant procédé à la circoncision de ces enfants,  M. Hassairi a précisé que Sonatrach avait fait appel à des chirurgiens compétents du secteur public après aval du ministère de la santé, de la population et de  la réforme hospitalière.         

L'opération de circoncision s'est déroulée dans une ambiance festive  au rythme des sons de la Zorna. Des jouets ont été distribués aux enfants qui  ont profité des numéros présentés par un clown venu spécialement les divertir  et empreindre de gaîté cette cérémonie.

APS


Provoquant d’importants dégâts, notamment dans l’alimentation en eau

Les coupures d’électricité deviennent inquiétantes

le 11.08.12 | 10h00

La situation devient alarmante. Les coupures d’électricité persistent et s’intensifient, plongeant des milliers de foyers dans le noir et la précarité depuis le début de l’été.

Toutes les régions du pays sont touchées. Certaines ont même droit, en prime, à des coupures d’eau, notamment à Alger, où la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal) a annoncé une rupture dans plusieurs quartiers de la capitale pour tout le week-end, provoquée par les disjonctions électriques récurrentes qui ont généré l’arrêt des stations de pompage et des systèmes de production. De quoi faire péter un câble à plus d’un et soulever bien des vagues. Cas extrême, Constantine, où 80% de la ville a été privé d’électricité des jours durant. Face à l’incompréhension, la colère a grondé dans la rue. Depuis, le courant aurait été rétabli dans plusieurs zones dans la soirée de mercredi à jeudi.

Au même moment, à Annaba, d’autres citoyens exacerbés ont également investi la rue. Les échauffourées ont fait plusieurs blessés, dont des agents de l’ordre. Les coupures n’épargnent pas Alger et persistent dans plusieurs autres villes de l’est, de l’ouest et du sud du pays. Pour expliquer ces coupures récurrentes, les arguments se suivent mais ne se ressemblent pas. La pollution naturelle et celle due à la fumée dégagée par les feux de forêt, aggravée par des conditions atmosphériques exceptionnelles (humidité et brouillard) seraient à l’origine de la chute de tension ayant affecté la moitié de la capitale, selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (GRTE). «La détérioration d’un câble alimentant deux transformateurs» aurait provoqué des coupures à Constantine.

On évoque le record de consommation d’électricité, en cet été particulièrement caniculaire, notamment due à l’utilisation «abusive» de climatiseur, de «fer à repasser» et «machine à laver», tel que suggéré dans les SMS d’utilité publique envoyés en masse aux Algériens. Le réseau de transport de l’électricité est également pointé du doigt, il serait à l’origine de plusieurs coupures dans le Sud et dans la capitale. Autant d’explications pour éviter de prononcer le mot «délestage» qui est sur toutes les lèvres depuis des semaines, sauf celles des responsables de Sonelgaz.

Le difficile aveu de délestage

Les arguments officiels avancés pour justifier les coupures d’électricité ne convainquent pas les Algériens, persuadés dans leur majorité qu’il s’agit des habituels délestages qui n’ont fait que s’intensifier cet été. Et pourtant, les représentants de Sonelgaz sont formels. «Une grande partie des coupures survenues récemment, notamment à Alger, sont dues à des problèmes techniques et non à des arrêts programmés», expliquait il y a quelques jours le directeur de l’Opérateur système électrique, filiale de Sonelgaz. L’Algérie aurait suffisamment de réserve pour satisfaire la demande en électricité. Mais le PDG de Sonelgaz affirmait pourtant, il y a quelques jours, que «les délestages se poursuivraient jusqu’à la fin de l’été». Ce qui contredit tous les arguments cités plus haut et qui sont soigneusement formulés depuis le début de l’été pour justifier les coupures récurrentes. L’amalgame est soigneusement entretenu. Délestage ou pas, la chaleur continue d’être harassante en ce mois de Ramadhan et les Algériens ne sont pas loin de péter les plombs.

Et pour cause, les dégâts provoqués par ces coupures sont contraignants et même coûteux. Raison pour laquelle le ton monte chez les commerçants affiliés à l’Union générale des commerçants algériens (UGCA) qui parlent de perte sèche frisant les 3 milliards de dinars sur leurs bénéfices et qui réclament réparation. Situation inextricable pour Sonelgaz qui a, elle, aussi de quoi disjoncter maintenant. 
 

Bouredji Fella


Samir Satouf. Coordinateur de la communauté syrienne en Algérie

«Les Syriens qui débarquent à Alger seront transférés directement au centre d’accueil»

le 11.08.12 | 10h00

Membre fondateur du Conseil national syrien qu’il représente au niveau du Maghreb et coordinateur de la communauté syrienne en Algérie, Samir Satouf  affirme que les réfugiés qui préfèrent la mendicité au centre d’accueil doivent avoir des objectifs malsains. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il annonce que les autorités algériennes ont pris plusieurs mesures, dont la délivrance de titres de séjour provisoires aux réfugiés, le transfert de tout Syrien arrivé en Algérie vers le centre d’accueil et l’inscription des enfants dans des écoles.

-Le ministre de l’Intérieur a avancé le nombre de 12 000 Syriens qui ont fui la guerre dans leur pays pour venir s’installer en Algérie et vous-même, vous aviez parlé de 25 000. Qu’en est-il au juste ?

En l’absence de statistiques fiables, nous sommes dans l’obligation de prendre en compte le nombre annoncé par le ministre de l’Intérieur. Il se pourrait que 12 000 Syriens aient pu franchir les frontières de l’Algérie depuis un peu plus d’une année. Mais sont-ils tous des sinistrés ? La question reste posée. Il faut savoir que la communauté syrienne résidente en Algérie compte 8000 ressortissants qui reçoivent régulièrement leurs familles respectives et qui se déplacent aussi vers la Syrie. Lorsque le ministre de l’Intérieur parle de 12 000, c’est certain qu’il se réfère à une donnée fiable.

Mais peut-on considérer tous les Syriens rentrés par les postes-frontières comme étant des sinistrés ? Je ne le pense pas. La question des chiffres et des mendiants est devenue un sujet politique qui suscite une vive polémique que ce soit en Algérie ou ailleurs. Comment autant de personnes ont-elles pu rejoindre l’Algérie, un pays qui n’a pas de frontière avec la Syrie, sachant que le voyage est quand même un peu cher ? Il se peut que le chiffre de 12 000 dont parle le ministre de l’Intérieur soit celui de tous les Syriens rentrés en Algérie depuis un peu plus d’une année. Les sinistrés pourraient atteindre les 4000 à 6000 personnes.

-Nous sommes loin des 25 000 ressortissants syriens présents en Algérie que vous avez évoqués lors de votre rencontre avec Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de défense des droits de l’homme…

Ce chiffre nous a été donné par une autorité officielle algérienne. J’avais un peu de doute sur sa fiabilité et j’ai d’ailleurs dit à Me Ksentini, qu’en l’absence de statistiques fiables, nous ne pouvons le remettre en cause. Mais le nombre avancé par le ministre de l’Intérieur reste le plus proche de la réalité, mais en ayant à l’esprit que les sinistrés représentent une partie seulement de ce chiffre. En tout état de cause, le nombre de ces gens importe peu. Ce qui compte pour nous, c’est le traitement qui leur est accordé. En tant que membre du Conseil arabe syrien et représentant pour la région du Maghreb, nombreux de mes compatriotes m’interpellent parfois pour me faire état d’un dérapage, parfois pour me demander ce qu’il faut faire, etc. J’ai constaté que beaucoup ont subi des maltraitances dans les aéroports. Cela peut être le comportement individuel d’un agent, mais le fait est là.
Enfin, j’ai également remarqué que cette question des réfugiés ou plutôt des sinistrés syriens suscite de vives polémiques. Je refuse catégoriquement qu’elle soit utilisée pour nuire à l’Algérie ou à la Syrie.

-Selon vous, comment tous ces Syriens sont-ils venus de Syrie ?

Je pense qu’il y a une forte proportion, peut-être la majorité, qui est venue par route et non pas par avion. Ils ont traversé l’Egypte et la Libye avant de rejoindre le territoire algérien. Il est possible qu’ils aient réellement fui la violence qui sévit dans le pays, mais il se peut également qu’il y ait parmi eux des personnes malintentionnées qui profitent de la situation pour s’infiltrer dans les rangs des sinistrés. Il faut savoir qu’en Syrie, il y a une communauté de gitans et de Turkmènes des régions frontalières avec la Turquie qui font de la mendicité leur profession quels que soient l’endroit ou le pays où ils s’installent. Ces derniers sont rentrés en Egypte, puis en Libye, mais les autorités des deux pays les ont démasqués. Ils se sont déplacés en Algérie, notamment à Alger, où leurs activités ont exacerbé les autorités.

Lorsque les services de sécurité ont commencé à réagir, ils ont rejoint Oran, où ils ont été signalés ces derniers jours. Demain, s’ils sentent qu’ils ont été encore une fois démasqués, ils iront au Maroc. La mendicité, c’est leur métier. Le Syrien qui vit dans la rue et qui refuse un toit suscite des interrogations. Pour moi, il a une arrière-pensée. Qu’il soit Turkmène, gitan ou Syrien tout court, il a le droit à une aide, mais si celle-ci est refusée pour continuer à fréquenter les mosquées, les marchés et les places publiques dans le but de s’enrichir, cela devient inacceptable. Depuis plus de 6 mois, j’essaie de traiter les problèmes administratifs qui sont plus importants que la nourriture et le toit.

-De quels problèmes s’agit-il ?

En fait, je voulais dire qu’il est plus facile de trouver des solutions aux problèmes de prise en charge, comme le toit et la nourriture, qu’à ceux des papiers. Je m’explique : avec les gestionnaires du centre d’accueil, nous nous sommes entendus sur les repas, parce que comme vous le savez, notre gastronomie diffère totalement de celle de l’Algérie. Un adulte peut se forcer à manger ce qu’il ne connaît pas, ce qui n’est pas le cas pour les enfants qui souvent préfèrent ne pas manger que d’avaler un plat qu’ils n’ont jamais goûté. Le problème a été résolu. D’ailleurs, je dirais même que le Syrien qui refuse de rejoindre le centre doit avoir un plan dans sa tête. Les gitans ont droit à une aide, mais avec les autres et dans un cadre organisé. Le régime syrien tente d’utiliser tous les moyens pour terroriser sa population.

Fort heureusement, les services de sécurité algériens ont pu neutraliser certains agents du régime qui se sont infiltrés avec de faux passeports turcs et qui avaient pour mission la liquidation d’opposants syriens activant en Algérie. Revenant aux problèmes administratifs, il faut savoir que l’ambassade de Syrie est devenue celle du régime et non pas celle de l’Etat. Elle refuse de prendre en charge les préoccupations de ses ressortissants. Ceux qui sont en Algérie ne sont pas tous contre Bachar Al Assad, mais également des gens qui n’ont rien à avoir avec la politique. Ils ont fui la guerre en attendant des jours meilleurs. L’ambassade n’a pas le droit de fermer ses portes à ses ressortissants. En France et en Grande-Bretagne, lorsque les chancelleries syriennes faisaient le chantage aux Syriens, les ministères des Affaires étrangères des deux pays ont réagi et mis un terme à ces agissements. A Alger, l’ambassade joue un rôle malsain.

Lorsqu’un de nos compatriotes la sollicite pour un quelconque document, elle lui confisque le passeport. C’est très grave. Il faut que les autorités algériennes interviennent elles aussi. Un acte de naissance est un droit. Même les résidents ne peuvent plus avoir de documents pour les inscriptions scolaires de leurs enfants. L’ambassade a créé une situation très complexe qui nous a poussés à solliciter les autorités algériennes afin qu’elle facilite l’obtention des titres de séjour provisoires et les inscriptions des enfants dans les écoles. Nous avons eu des promesses pour que des titres de voyage soient délivrés, mais aussi pour que tous les enfants soient inscrits à l’école à la prochaine rentrée scolaire.

-Confirmez-vous que le délai de séjour sera prolongé pour tous les réfugiés ?

Je peux vous dire que les autorités ont instruit tous les walis pour que les délais de séjour soient provisoirement prolongés jusqu’à ce que la situation en Syrie s’améliore. Nous attendons que cette décision soit entérinée par voie légale. L’autre problème qui a été discuté est celui lié à la scolarisation des enfants, non seulement des réfugiés, mais également des résidents qui n’arrivent plus à obtenir leurs papiers auprès de l’ambassade. Les autorités ont promis de permettre à tous les enfants de rejoindre les bancs de l’école.

-Les réfugiés ou les sinistrés, comme vous les appelez, sont-ils des demandeurs d’asile ou cherchent-ils le statut de réfugiés ?  

Rares sont ceux qui demandent le statut d’asile politique, parce qu’ils ont peur de l’avenir. Ne pensez pas que ceux qui ont fui sont tous des révolutionnaires. Il y a aussi ceux qui ont peur de ce que peut leur réserver l’avenir après la chute du régime, ceux qui veulent préserver juste leur vie.Le régime a suscité la terreur chez les gens. En Syrie, vous pouvez violer toutes les lois, pourvu que vous ne fassiez pas de politique. Lors de nos discussions avec les autorités en ce qui concerne l’asile politique, nous nous sommes rendus compte qu’il n’y a pas de cas référentiel pour nous guider. Ça sera discuté au cas par cas. De toute façon, nous savons que le nombre de ces demandeurs est infime et leurs dossiers seront traités au cas par cas. En fait, lorsque tous les problèmes administratifs seront résolus, le nombre de demandeurs d’asile serait vraiment insignifiant.

-Le ministre de l’Intérieur a mis en garde les réfugiés contre toute persistance à occuper les espaces publics et menacé de recourir à la loi. Comment trouvez- vous cette décision ?

Pour moi, tous ceux qui refusent de rejoindre les centres d’accueil sont suspects. Ceux qui refusent de se soumettre à la loi et aux structures qui organisent l’aide humanitaire ont d’autres objectifs en tête, et l’Algérie est en droit d’utiliser tous les moyens pour les remettre à leur place.

-Y a-t-il encore des Syriens qui arrivent ?

Oui, certainement. Ce qui pose problème, c’est qu’il n’y pas de structure qui puisse suivre tout le monde et avoir les informations en temps réel. Lors des discussions avec les autorités, j’ai compris qu’une décision a été prise pour que dans les aéroports, à chaque fois qu’un Syrien arrive, il sera pris en charge par les volontaires du Croissant-Rouge algérien pour être transféré directement au centre d’accueil de Sidi Fredj.  Nous avons quelques informations sur ceux qui sont à l’intérieur du pays. Ils ont très peur de se déclarer et préfèrent rester dans l’anonymat. Même les Syriens qui ont plus de 30 ans ici en Algérie ont peur de prendre contact avec moi. Ils sont terrorisés par ce régime.  

Salima Tlemçani


12/08/2012
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