Le secteur des assurances, en Algérie, a enregistré, au 30 juin 2011, un chiffre d’affaires global de 46,4 milliards de dinars, marquant ainsi une hausse de 2,6% par rapport à la même période de 2010, selon la dernière note de conjoncture publiée hier par le Conseil national des assurances (CNA).

Toujours aussi prépondérante dans la structure du portefeuille des risques assurés par les compagnies locales, la branche automobile accapare une part de 51% de la production globale du secteur avec un chiffre d’affaires de 23,7 milliards de dinars au 1er semestre de l’année en cours. La branche automobile enregistre ainsi une croissance de 8% par rapport à la même période de l’exercice écoulé. En revanche, le portefeuille des risques incendie, accidents et risques divers (IARD), a clôturé le 1er semestre 2011 sur une régression de 2,4%, avec une chiffre d’affaires de 15,7 milliards de dinars et une part de 33,8% dans la production globale du secteur. Le chiffre d’affaires de la branche IARD, précise la note de conjoncture du CNA, a été tiré vers le bas surtout en raison du recul de 22,3% enregistré sur les risques engineering du fait de l’arrivée à échéance de plusieurs contrats en assurance construction.

De même, le dispositif obligatoire d’assurance contre les effets de catastrophes naturelles (Cat-Nat), dont la prépondérance dans la branche IARD est estimée à 5,8%, a marqué durant le semestre considéré un recul de 2,4% comparativement à la même période de 2010.
Les assurances de personnes (AP), séparées des assurances dommages depuis fin juin dernier, ont, quant à elles, enregistré une croissance positive de 3,9% sur les six premiers de l’exercice en cours, affichant ainsi une production de l’ordre de 4 milliards de dinars. S’agissant de la structure de cette branche, le bilan du CNA fait ressortir notamment des évolutions de 15,6% des assurances groupe et de 4,1%  de l’assurance voyage, tandis que l’assurance «vie-décès» a marqué un net recul estimé à 30,5%.
Pour les autres branches, le CNA fait état, entre autres, d’une hausse de 15,5% du chiffre d’affaires réalisé sur les risques agricoles, alors que la branche transports connaît une régression conséquente de 17,8% avec une production globale de  2,14 milliards de dinars au cours du 1er semestre de 2011.

A contrario, les assurances crédit à l’exportation et crédit-caution ont enregistré une évolution positive, respectivement à hauteur de 15% et 15,9% durant la période considérée. La croissance des assurances crédit-caution a été tirée surtout par la garantie du crédit immobilier, qui a marqué une hausse de 78,5% par rapport au 1er semestre de l’année écoulée, affichant ainsi une part de 36% dans la production globale de cette branche. A souligner, enfin, qu’en termes de parts de marchés, la note de conjoncture du 1er semestre 2011 fait ressortir une progression de 9,5% du chiffre d’affaires des compagnies privées, avec un total de 12,8 milliards de dinars et une part de 28% dans la production globale du secteur. 

Les autorités en charge de ce dossier, dont le ministère des Finances, éprouvent de plus en plus de difficultés à élucider le mode procédural menant vers la reprise et/ou la vente de Djezzy à Vimpelcom, nouveau propriétaire d’Orascom Telecom Holding (OTH). Les nombreux détours, les flottements de la position algérienne qui tantôt se réclame irrévocable en s’agrippant à la décision de ne négocier qu’avec OTH et tantôt s’oriente, à voile et à vapeur, vers les investisseurs russes de Vimpelcom, font apparaître chaque jour un peu plus nettement un manque de transparence dans la gestion de ce dossier.
Le dernier épisode en date d’une chronique «scandaleuse» évoque ce énième propos du ministre des Finances : «L’évaluation de la valeur de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy bute sur la conclusion d’un accord de confidentialité entre les autorités algériennes et Vimpelcom.»

Il y a à peine une année, Karim Djoudi, approché par les journalistes dans les coulisses de la Chambre basse du Parlement, un jeudi 21 octobre, avait annoncé : «L’Algérie ne négociera le rachat de Djezzy qu’avec les responsables du groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH).» Le 16 octobre dernier, le même ministre annonçait qu’il allait rencontrer le PDG de Vimpelcom et les entretiens devaient «porter sûrement sur le dossier d’Orascom Telecom Algérie (OTA)».
Au lendemain de cette entrevue surprise, mais qui aura été imposée par le fait que Vimpelcom soit désormais le propriétaire d’OTH, le grand argentier du pays semble se rendre à l’évidence que les marchés et les règles de la finance internationale ont leur mot à dire.
Le casse-tête Djezzy n’est plus cantonné dans le giron politique où il est né, mais a gagné le terrain économique.

Pris en tenaille entre cette nouvelle donne imposée par l’arrivée de l’invité surprise sur l’échiquier et l’importance de sauver les meubles en imposant la règle de préemption, le gouvernement semble n’avoir de choix, tout compte fait, que de partager la poire en deux. OTH, lui, s’était retiré tranquillement sur son Aventin. Les responsables algériens se sont ainsi retrouvés face à un «honteux» remake de l’affaire Lafarge qu’ils peinent encore à digérer. Le ministre des Finances a usé, lundi dernier, d’un langage trop technique pour expliquer à la collectivité que l’évaluation de Djezzy, confiée au cabinet d’affaires français Sherman Sterling LLP, n’a pas encore abouti «parce que pour pouvoir faire une évaluation, il faut qu’on ouvre les data-rooms et pour ouvrir les data-rooms, il faut un accord de confidentialité et cet accord est tributaire d’un accord entre les deux parties».

Dans cet accord de confidentialité, les autorités algériennes et le groupe russe Vimpelcom, nouveau propriétaire de Djezzy, «vont s’engager à ne pas dévoiler les contenus de la négociation ou de l’arrangement s’il y a un arrangement et les propositions y afférentes», a expliqué à l’APS un haut responsable financier qui a requis l’anonymat. Les autorités algériennes ont-elle peur de la transparence ?
Pour le groupe russe coté en Bourse, il serait si hasardeux d’occulter cette transparence réclamée comme condition sine qua non pour l’accès aux marchés financiers.

La confidentialité, telle que décryptée par les experts anonymes de l’APS, va concerner, en plus des propositions des deux parties, la cotation de l’action Djezzy sur le marché et l’évaluation patrimoniale.
Une question s’impose : pourquoi le gouvernement s’applique-t-il à entretenir le flou autour de cette transaction et de la valeur patrimoniale de Djezzy ? Si Vimpelcom décide
de s’accrocher aux règles de transparence imposées par les marchés, le gouvernement n’aura de solution que d’attendre la sentence de l’arbitrage international. 

Trois ministres ont pris part à cette cérémonie : Moussa Benhamadi (Poste et Technologies de la communication et de l’information), Hachemi Djiar (Jeunesse et Sports), Bouabdallah Ghlamallah (Affaires religieuses) ainsi que deux secrétaires d’Etat : Nouara Djaâfar (Famille et Condition féminine) et Souad Benabdallah (Recherche scientifique) au côté de l’ambassadeur de Chine en Algérie, M. Liu Yuhe. Désormais, les automobilistes venant de l’est du pays vers la capitale seront soulagés des embouteillages au niveau des gorges de Palestro. Pour un usager de la RN5 qui mettait de longues heures pour arriver à Alger, avec la mise en service de cette voie, la distance sera manifestement réduite et se fera en moins d’une heure.

Pour ce qui est de la deuxième voie du tronçon, M. Ghoul a affirmé qu’elle sera livrée dans un mois. Cependant, dans cette inauguration en grande pompe, le hic est que les deux tunnels de Bouzegza de plus de 1200 m ont été ouverts à la circulation alors que les équipements (l’éclairage, les extracteurs de fumée et les équipements anti incendie) ne sont pas encore mis en place. Cela constitue un véritable danger pour les automobilistes en cas d’accident à l’intérieur des tunnels. M. Ghoul a souligné que de nouvelles techniques ont été utilisées dans la réalisation de ce tronçon, situé dans une région au relief accidenté.