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Actualité | mercredi 11 avril 201

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Si

Technologies de l’information et de la communication

Le scandaleux retard de l’Algérie

le 11.04.12 | 10h00

 
 

Le taux de pénétration de l’ADSL est loin de connaître un rythme soutenu. On est loin des déclarations des autorités algériennes souhaitant atteindre les six millions d’abonnés ADSL avec PC à l’horizon 2010.
 

L ’Algérie est-elle en train de rater son virage technologique ? Cette question pertinente est d’actualité à l’ouverture de la 21e édition du Salon international de l’informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom 2012) au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger). Dans une déclaration à la presse, Moussa Benhamadi, ministre des PTIC, a indiqué, qu’à travers ce salon, «nous voulons permettre à des porteurs de projets de les concrétiser et d’en faire des solutions au service du citoyen, de l’entreprise et de l’administration algérienne», mais a évité les questions qui fâchent.
Le Sicom 2012 ambitionne de «renforcer la dynamique enclenchée lors de la dernière édition par l’encouragement des PME dans les activités de création de logiciels et progiciels en tant que moyen privilégié d’assimilation des TIC par les compétences nationales». Mais au-delà de la vitrine, les spécialistes constatent que l’Algérie est à la traîne, particulièrement dans le domaine de l’accès à l’internet à haut débit, voire à très haut débit.

Un seul chiffre l’atteste : selon une étude réalisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT) sous forme de classement de 152 pays selon leurs niveaux d’évolution des TIC durant la période 2008-2010, notre pays occupe la 103e place. Les critères de ce classement sont l’accès, les usages des TIC et les compétences. A titre de comparaison, le Maroc est à la 90e place. Dans ce pays, le nombre d’utilisateurs d’internet a évolué de 50% grâce à la montée en puissance de la 3G.
Leur taux de pénétration est passé de 2,3% à 10% et les prix de la 3G rivalisent avec ceux de l’ADSL. Au Maroc, en deux ans, les prix d’internet ont baissé de 40%. En Algérie, le nombre d’utilisateurs au 31 octobre 2011, était de 960 000 abonnés ADSL. La majorité navigue avec un débit de 512 kbps, ce qui est largement insuffisant pour le type de contenus proposés aujourd’hui sur internet.
En Algérie, la 3G n’est qu’au stade de projet ou d’intention gouvernementale ; même le ministre du secteur se contredit parfois à travers ses déclarations. Les démentis et les mises au point se succèdent à l’ombre des négociations menées entre Vimpelcom et l’Etat algérien. Ce qui ajoute à la confusion générale.

Même le taux de pénétration de l’ADSL est loin de connaître un rythme soutenu. On est loin des déclarations des autorités algériennes souhaitant atteindre les six millions d’abonnés ADSL avec PC à l’horizon 2010.
Algérie Télécom vit une instabilité chronique au niveau de sa direction générale. «Ayant déjà subi de plein fouet l’impact de l’ouverture du marché de la téléphonie mobile à la concurrence, l’avènement annoncé du haut débit mobile pourrait sonner le glas de notre entreprise au cas où nous persistons dans notre façon de faire. Force est de constater, en effet, qu’Algérie Télécom n’a pas encore réussi son passage du statut d’opérateur de réseau régi administrativement à celui d’opérateur de services centré sur le client et à l’écoute de ce dernier, ce qui est notre véritable raison d’être», a avoué Azouaou Mehmel, PDG fraîchement installé à AT (mais pour combien de temps ?) à l’occasion du 10e anniversaire de la création de cette entreprise.

Par ailleurs, les sociétés algériennes restent en retrait de la révolution du numérique. «Au titre de l’accélération de l’usage des TIC dans les entreprises, il a été identifié 13 actions de développement de services en ligne et d’applications (e-Algérie) en direction des entreprises algériennes. Pratiquement aucune action n’a atteint la lancée», nous a déclaré Ali Kahlane, président de l’AAFSI. Un plan livré à lui-même, dévoyé et qui n’a pas été pris au sérieux. Il n’y a eu que peu de communication entre les acteurs qui devaient l’appliquer. Autre grief retenu : la mise à niveau et la sécurisation (secours et back-up) de l’infrastructure du haut débit. Une commission vient d’être créée dans ce sens, mais cela n’a pas empêché une panne d’internet de plus de 5 heures à l’échelle nationale. Et une autre dans la gestion des comptes CCP, l’hiver dernier, qui a duré plusieurs jours. Il est signalé la formation de 300 000 fonctionnaires dans les TIC (à peine 5% concernés).

Concernant la mise en place d’une agence de gestion du «.dz», il a été constaté peu de progrès : il y avait 3000 sites en 2007, nous en avons 4000 maintenant, soit 16 noms/mois.
Comment parler, avec cet état des lieux, de développement de contenu ? Dans ce tableau noir, on peut néanmoins retenir quelques objectifs partiellement atteints : création d’un fonds FaudTIC lancé timidement en janvier 2012, ainsi que la création de deux cyberparcs à Oran et Annaba, après le lancement en février 2012 du cyberparc de Ouargla.
 

Kamel Benelkadi

 

 

 

 
	Des manifestants sont venus contester la décision d’interdire les manifestations sur l’avenue Bourguiba.

| © D. R.
Des manifestants sont venus contester la décision...

Des centaines de manifestants ont accompagné, hier après-midi, nombre de députés de l’Assemblée constituante jusqu’au siège du ministère de l’Intérieur, situé sur l’avenue Habib Bourguiba.

De notre envoyé spécial
Nouri Nesrouche


Les députés étaient venus contester auprès du ministre de l’Intérieur, Ali Laârayedh, sa décision d’interdire toute manifestation sur l’artère principale de la capitale et exprimer leur indignation face à la répression sanglante, par la police, de la marche pacifique qui a eu lieu lundi. Durant la matinée, ils se sont retirés de la séance d’audition du ministre de l’Economie et sont allés rencontrer le président de l’Assemblée, Mustapha Ben Jaafer, pour exiger l’organisation d’une séance urgente et exceptionnelle avec Ali Laârayedh.

Les manifestants, stoppés hier devant l’immeuble du ministère par un renfort impressionnant de police, de gardes républicains et de barbelés, sont restés là, lançant des slogans demandant le départ du gouvernement et exigeant de rendre l’avenue au peuple.
Fait inédit, d’autres groupes spontanés se sont formés sur place, mais cette fois pour soutenir le gouvernement et apporter la contradiction à l’autre groupe, prétextant surtout de la panne commerciale dont souffrent les boutiquiers de l’avenue et l’image écorchée qui nuit au tourisme local.Des échanges parfois irrévérencieux ont suivi entre les uns et les autres, sous le regard des policiers en tenue de combat, matraques et lance-bombes lacrymogènes à la main.

Tewfik Dimassi, cadre au ministère, a déclaré à la presse que l’interdiction de manifester et les moyens utilisés pour empêcher des marches, comme celle de lundi, sont calqués sur les méthodes employées dans les pays les plus avancés, citant l’exemple de la France. Il a aussi justifié les actes de la police, comme l’a fait avant lui le porte-parole du ministère : «Nos éléments n’ont fait que réagir aux provocations des manifestants qui ont usé d’insultes insupportables et lancé des pierres.»
En réponse à une question relative à l’agression de journalistes et de personnalités connues, il a répondu que les personnes agressées n’ont qu’à signaler leurs agresseurs et porter plainte devant les instances de justice. D’ailleurs, a-t-il ajouté, des éléments ont été suspendus depuis qu’il a été prouvé leur implication dans des violences à l’encontre de reporters qui étaient sur le terrain lors de la marche de lundi.

La commémoration de la Journée des martyrs, en souvenir de la répression sanglante par les troupes de la France colonialiste d’une manifestation à Tunis le 9 avril 1938, a connu une violence inouïe, lundi, entre l’avenue Bourguiba et le boulevard Mohammed V. Plusieurs arrestations ont été opérées et des blessés ont été enregistrés, parmi lesquels des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des intellectuels, notamment des femmes.
A l’appel d’un nombre de partis politiques et d’organisations de la mouvance démocratique, des milliers de citoyens sont descendus revendiquer le droit de manifester sur l’avenue Bourguiba, considérée comme lieu symbole de la résistance et de la libération du joug de Ben Ali.

Trois semaines auparavant le ministère de l’Intérieur, dirigé par un ministre du parti islamiste Ennahda, avait interdit les manifestations suite aux heurts enregistrés entre salafistes et modernistes. D’ailleurs, la manifestation des chômeurs diplômés et celle des victimes de la révolution ont été pareillement réprimées la semaine passée. Ceci dit, la police a laissé faire, hier, et n’est pas intervenue face aux manifestants qui ont occupé deux heures durant l’avenue Bourguiba. Laârayedh aurait-il cédé
à la pression des démocrates ?
 

Attaque contre un local d’Ennahda à Monastir

 

Un local du parti islamiste Ennahda a été attaqué, lundi après-midi, à Monastir (est), par plusieurs dizaines de personnes, a indiqué hier un élu d’Ennahda, qui a fait le lien avec les violences survenues le même jour dans le centre-ville de Tunis. «Ils se sont attaqués au local, sont montés sur le toit et ont arraché les pancartes et les drapeaux d’Ennahda. Ils ont essayé d’entrer dans le bâtiment mais ont été repoussés», a indiqué à l’AFP Nejib Mrad, élu d’Ennahda à Monastir.

«Ils ont exploité ce qui s’était produit dans la matinée à Tunis sur l’avenue Bourguiba», a estimé l’élu, indiquant que les assaillants criaient «A bas l’Assemblée» et «Dégage!» au nouveau gouverneur islamiste de Monastir. Selon une source sécuritaire, six personnes ont été arrêtées.

 

Nouri Nesrouche


11/04/2012
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