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Actualité | mercredi 10 octobre 2012

 

 Mercredi 10 Octobre 2012

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l’Algérie redoute le syndrome libyen

 
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Washington soutiendra une intervention militaire française au nord-Mali

l’Algérie redoute le syndrome libyen

le 10.10.12 | 10h00

| © D. R.
 

Devant les déclarations françaises d’établir une situation de guerre au Nord-Mali, un officiel américain a annoncé que les Etats-Unis pourraient offrir leur soutien. Cette situation incommoderait fortement notre pays qui privilégie le dialogue et la négociation entre toutes les factions du Nord-Mali.

Lentement, le plan de bataille imaginé par la France se met en place. Les Etats-Unis, jusque-là rétifs à une intervention au Mali, n’excluent plus l’hypothèse.Mieux ou pire (c’est selon), ils viennent d’annoncer officiellement qu’ils étaient prêts à soutenir une résolution française dans ce sens. De fait, le compte à rebours est désormais lancé. Reste juste à définir les modalités techniques de l’intervention et l’heure H. Le scénario libyen est donc plus que jamais d’actualité. Face au travail inlassable d’Alger au niveau des pays voisins du Mali, mais aussi avec les partenaires étrangers comme les Etats-Unis pour les amener à privilégier la solution politique par le dialogue, Paris répond par un langage foncièrement guerrier comme s’il s’agissait de sauver la Corse d’une menace de sécession.

«La France est prête à voter une résolution à l’ONU sur une intervention militaire africaine au Mali, qu’elle soutiendra sur les plans logistique, politique et matériel», a réaffirmé hier un François Hollande aussi va-t-en-guerre que son prédécesseur, qui s’était engagé sur le front libyen. A croire que le Président socialiste veuille lui aussi avoir «sa guerre» pour gagner du galon au sein d’une opinion publique française qui le trouve un tantinet timoré au plan international. F. Hollande fait d’une intervention au Mali quasiment une affaire personnelle pour soigner son ego et, évidemment, sa posture si écornée dans les sondages.

Une guerre par procuration

Profitant, hier, d’un point de presse conjoint avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le président français a haussé le ton dans son plaidoyer pour une intervention militaire. Mais il a tempéré son propos, estimant qu’«il y aura un calendrier à respecter» et qu’une telle intervention présente «des difficultés» dans sa mise en œuvre. A commencer par le délai requis pour cette intervention que F. Hollande souhaite «raisonnable». A l’appui, il pense que l’adoption d’une résolution à l’ONU «peut se faire dans un délai court». Une façon de signifier qu’il ne risque pas d’y avoir de blocage pour le projet français au Conseil de sécurité. Une perspective que confirme un haut responsable américain. «Les Etats-Unis soutiendront la France si ce pays décide qu’il est nécessaire d’intervenir militairement», a affirmé, hier, dans un entretien au journal Le Monde, le secrétaire d’Etat adjoint américain chargé de l’Europe, Philip Gordon.

«Dans toutes les réunions, la France souligne l’importance du Sahel. A chaque fois, nous nous engageons à travailler avec elle», a déclaré le responsable américain. Et d’ajouter : «Nous soutenons la France et si elle décide qu’il est nécessaire d’intervenir militairement, elle peut compter sur le soutien des Etats-Unis.» Si a priori Washington ne ferme pas la porte à son soutien au projet «d’attaque» contre le Mali, elle ne précise pas non plus le format de cette intervention. Le commandant de l’Africom a, certes, envisagé une frappe de type «chirurgical» contre les bastions terroristes au nord du Mali, mais il a conditionné cela par un travail politique qui consisterait à ouvrir un dialogue à même d’installer à Bamako un «gouvernement légitime».

Il serait en effet suicidaire d’entreprendre une expédition militaire dans un pays politiquement ouvert aux quatre vents. Mais la France compte bien mener «sa» guerre par procuration pour éviter les dommages collatéraux. «Pour l’intervention elle-même, c’est aux Africains de s’organiser pour qu’elle ait lieu rapidement (...) et efficacement», affirme François Hollande. Autrement dit, Paris souhaite sécuriser ses intérêts dans la région, mais sans avoir à engager ses propres troupes dans cette mission, qui a pour but d’«éradiquer le terrorisme». Difficile en effet d’expliquer cette agitation française de vouloir mettre le feu aux poudres au Mali, avec des mains et du sang africains, par le seul souci «d’éradiquer le terrorisme».

Le fait est que Paris ne se soucie pas outre mesure de l’instabilité chronique en Tunisie où les salafistes bombent le torse. Et encore moins en Libye où la crise politique bat son plein et où l’insécurité est omniprésente. C’est que la France a du mal à cacher ses desseins géopolitiques au Sahel. Son uranium au Niger a fini par irradier toute la crise malienne, aussi compliquée que celle de la Syrie. Et dans sa volonté d’en découdre sous la bannière de l’ONU, la France prend même le risque de se mettre à dos des pays voisins, comme l’Algérie et la Mauritanie, qui vont forcément subir le retour de flamme d’une éventuelle intervention militaire. C’est pourquoi Alger et Nouakchott s’activent, eux aussi, à ratisser des soutiens pour éviter une solution «à la française». Face au bourbier malien, il y a deux camps distincts : le front de la guerre mené par la France et le front du refus mené par l’Algérie. Une bataille diplomatique à fleuret moucheté, que devraient arbitrer des représentants de la communauté internationale le 19 de ce mois, à l’occasion d’une réunion décisive à Bamako.   
 

Hassan Moali

Yacine Zaïd. Syndicaliste et militant de la LADDH

«Mon arrestation est un message d’avertissement à tous les militants»

le 10.10.12 | 10h00

 
 

Arrêté le 1er octobre, dans un barrage de police à Ouargla, alors qu’il se rendait avec un militant, Aibek Agh Sahli, le président du bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) de Laghouat, Yacine Zaïd, revient ici sur les conditions de sa détention. Il rappelle sa détermination à poursuivre sa lutte : «Le DRS ne me fait pas peur et je continuerai à militer en faveur des droits humains.»
 

- Quelles sont vos premières impressions après la libération ?
 

Je suis fier de mes camarades, de mes amis, de mes proches, des militants et des défenseurs des droits de l’homme, des syndicalistes, des citoyens et des partis politiques qui se sont mobilisés pour demander ma libération. Je remercie tout le monde, sans oublier les avocats qui m’ont défendu bénévolement. Ils ont été extraordinaires. Je remercie tous les compagnons d’avoir pensé à moi et de s’être engagés en ma faveur. Quand je suis sorti de prison et j’ai vu tout ce monde qui était là pour moi, j’étais très ému, je ne m’attendais pas à un tel accueil. Pourtant, je ne suis qu’un simple militant. Il y a d’autres activistes qui fournissent un travail meilleur que le mien, et qui sont présents sur le terrain depuis plusieurs années. Leur accorder plus d’importance est plus juste et je suis certain que ce sera le cas à l’avenir. Dans la salle d’audience, j’entendais les cris de ceux qui étaient en rassemblement à l’extérieur, car ils ne pouvaient pas rentrer sur ordre du tribunal. Cela m’a permis de répondre avec beaucoup de sérénité et courage aux questions de la magistrate.

 

- Comment interpréter votre nouvelle arrestation et votre nouveau procès ?
 

Ils sont politiques. Et je suis catégorique. C’est un message qu’on veut lancer, à travers moi, à tous les militants. C’est une sorte d’avertissement. Les services veulent dire aux militants : «N’approchez pas Hassi Messaoud et des zones pétrolières.» C’est contraire à la Constitution. Tout Algérien a le droit de se déplacer dans n’importe quel endroit en Algérie. Aussi, il faut relever, paradoxalement, que c’est la première fois qu’un bulletin d’observation du DRS est rendu public. Les avocats ont même son numéro. C’est la première fois que l’opinion publique est au courant d’un tel document. Cela confirme que les Algériens, notamment les activistes, sont suivis et surveillés de près. Mais de quel droit ? Les services sont censés protéger les citoyens et le pays mais pas harceler la population. S’ils veulent le savoir, moi je me rendais à Hassi Messaoud pour une affaire personnelle et mettre en place une section syndicale. Je représente en Algérie l’Union internationale des travailleurs de l’agroalimentaire. Ce que je fais n’a rien d’illégal, bien au contraire. J’essaie d’aider les gens à comprendre les textes de loi et comment créer leur entité syndicale. Je voudrais souligner que je m’oppose à ce régime ouvertement et à l’intérieur du pays. Sur mon blog, figure mon propre nom et je ne cache pas mon visage lors de mes interventions télévisées. Si les autorités ou une partie des services de sécurité me reprochent quelque chose, ils peuvent porter plainte contre moi. De toute façon, le DRS ne me fait pas peur, et je continuerai à militer en faveur des droits humains, à dénoncer toute atteinte aux droits de l’homme et à rendre publiques les arrestations suivies de disparitions. Tout ce qui est contraire à la loi, je le dénoncerai.

 

- Une fois chez le procureur, au lendemain de votre arrestation, que s’est-il réellement passé ?
 

L’officier de police, voyant que l’affaire risquait de dégénérer, avait essayé de trouver une solution à l’amiable. Ils m’ont proposé de tout oublier pour que tout rentre dans l’ordre.
Mais moi, j’ai refusé. Les policiers du barrage ont été violents avec moi. Arrêter un citoyen, l’insulter, le gifler puis lui demander de se calmer, c’est inacceptable. De plus, le certificat médical, établi par les policiers eux-mêmes, évoque l’agression. 

Mehdi Bsikri

Le FMI prévoit une croissance de 2,6% pour l’Algérie en 2012

le 09.10.12 | 10h30 | mis à jour le 09.10.12 | 11h39

Le FMI table sur des indicateurs macro-économiques  globalement favorables pour l’Algérie en 2012 et 2013 avec, toutefois, une révision  en baisse de la croissance à 2,6% en 2012 en raison des risques accrus de dégradation  de l’économie mondiale.   

Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales publié lundi soir  à l’occasion de la tenue de son assemblée annuelle du 9 au 12 octobre à Tokyo  (Japon), le Fonds prévoit pour l’Algérie une croissance du PIB de 2,6% en 2012  et de 3,4% en 2013, contre 2,4% en 2011.   

Dans ses prévisions d’avril dernier, la FMI pronostiquait un taux de croissance  de 3,1% en 2012 et de 3,4% en 2013 (inchangé), contre 2,5% en 2011.     Par ailleurs, l’institution de Bretton Woods indique que la balance des comptes  courants du pays resterait positive avec 6,2% du PIB en 2012 et 6,1% en 2013,  contre 10% en 2011.    

Sur la question de l’emploi, le Fonds relève que le taux de chômage connaît  des baisses consécutives en Algérie : de 10% en 2011, il devra reculer à 9,7%  en 2012 et à 9,3% en 2013.     Quant à l’inflation, le FMI estime qu’elle devrait passer de 8,4% en 2012  à 5% en 2013, contre 4,5% en 2011.

APS
 


10/10/2012
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