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Actualité | lundi 21 novembre 2011


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Moins de 24 heures après l’arrestation de Seïf El Islam El Gueddafi, les éléments du Conseil national de transition (CNT)...**

Introduction des médicaments biosimilaires

Une réglementation s’impose

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le 21.11.11 | 01h00 Réagissez

La fabrication, l’enregistrement et l’utilisation des médicaments biosimilaires (un médicament produit à partir d’une cellule d’un organisme vivant ou dérivé de ceux-ci) sont soumis à des procédés techniques et scientifiques très rigoureux.

Cette nouvelle forme de médicaments issue de la biotechnologie doit obéir à une législation stricte et claire. Les spécialistes ont beaucoup insisté sur ce point lors de la journée d’étude consacrée aux biosimilaires, organisée hier par le laboratoire suisse Roche sous l’égide du ministère de la Santé. La pharmacienne hospitalière, Sylvie Hansel Esteller, du CHU de Montpellier, a insisté sur les procédés de fabrication des biosimilaires avant d’avoir donné la définition du bios imilaire et les dispositions légales régissant ces produits fabriqués à base d’organismes vivants. Elle estime qu’un médicament biologique qui tombe dans le domaine public peut faire l’objet d’un biosimilaire.

Mais le processus de fabrication du produit, a-t-elle expliqué, répond à plusieurs exigences qui se résument en sept étapes très importantes. «Chaque étape peut avoir une influence majeure sur les caractéristiques du produit fini. Comme cela pourrait avoir des répercussions sur l’activité biologique et le profil de la tolérance au produit fini. Chacune des sept étapes doit être validée et contrôlée», a-t-elle indiqué. L’autorisation de mise sur le marché de tels produits ne peut être délivrée que sur la base d’une équivalence de résultats thérapeutiques.

La mise sur le marché des médicaments biologiques s’accompagne d’un dispositif de surveillance mis en place par le fabricant. Une réglementation scientifique et spécifique s’impose à ces produits, a précisé la conférencière. «C’est le comité médical qui doit définir la démarche à adopter envers les biosimilaires», a-t-elle recommandé, avant d’expliquer que cela ne peut se faire sans les critères de choix qui doivent être basés sur des recommandations validés par les instances internationales.

Quant à la prescription, cela doit relever, selon elle, d’un médecin spécialiste et une surveillance du traitement sur le plan immunologique lors de l’administration afin de s’assurer de la sécurité, de la traçabilité et de l’utilisation de toutes les biothérapies. Il est donc clair que la mise sur le marché d’un médicament biosimilaire doit être suivie. Ce dispositif doit comporter les mêmes mesures particulières que le médicament biologique de référence, mais aussi une surveillance de la réponse du produit. Les produits biosimilaires sont évalués par l’Agence européenne des médicaments (EMA), a-t-elle ajouté, 14 représentant 3 principes actifs différents, dont certains sont importés par l’Algérie.
 

Djamila Kourta

Bouzeguène (Tizi Ouzou) : Des villageois ferment la route et le siège de la daïra

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le 20.11.11 | 15h05 1 réaction

Les habitants des villages Ighraïne et Aït Aïcha, dans la daïra de Bouzeguène (60km à l’est de Tizi Ouzou) ont fermé, ce dimanche 20 novembre, le CW 251 ainsi que le siège de la daïra.

Les protestataires réclament le raccordement de leurs villages au réseau du gaz naturel en cours de réalisation dans la localité.

A travers cette action, les citoyens réclament la concrétisation des «promesses du wali de Tizi Ouzou» à propos de l’intégration de leurs villages dans le programme d’alimentation en gaz, au même titre que les autres villages de la commune d’Ait Idjer.

La semaine dernière, rappelle-t-on, les mêmes villageois avaient procédé à la fermeture du siège de l’APC pour attirer l’attention des pouvoirs publics.

Tous les services de la daïra de Bouzeguène étaient ce matin paralysés par l’action de protestation menée par les villageois, apprend-on de sources locales.

S. Yermèche
 

Algérie : Plus de 15% des sociétés ont déposé les comptes sociaux le 1er semestre 2011

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le 21.11.11 | 11h04 Réagissez

Plus de 15 820 sociétés ont procédé au dépôt légal  des comptes sociaux pour l'exercice 2010, soit 15,2% par rapport au nombre  inscrits au registre du commerce et assujettis à cette obligation durant le  premier semestre 2011.   

Ce taux est qualifié de "faible", par le ministère du commerce, en dépit  des efforts fournis par les antennes locales du Centre national du Registre  du Commerce (CNRC) et "en deçà des prévisions escomptées", souligne un bilan  d'activités du ministère.        

Les bilans et les comptes résultats  des banques et établissements  financiers devraient obéir au nouveau Système comptable financier (SCF), entré  en vigueur début janvier 2010.      

Ce nouveau système, qui s'inspire des normes internationales, assure une  plus grande transparence et une présentation plus lisible des états financiers.  Il est appliqué à l'ensemble des secteurs économiques afin de permettre aux  entreprises de l'utiliser et de pouvoir mesurer leur performance au niveau national  et international.        

Les résultats de cette opération, lancée chaque année depuis 2004 par  le CNRC, répartis par wilaya montrent que le taux des dépôts les plus élevés  varient entre 25 % et 39% pour les wilayas de Illizi, El Bayadh, Tindouf, Tamanrasset,  Sétif, Ghardaia, Bordj Bou Arréridj, Tebessa et Batna.      

Les entreprises concernées par le dépôt des comptes sociaux sont les  sociétés à responsabilité limitée (SARL), les sociétés par actions (SPA), les  entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) et celles en nom  collectif et en commandite simple (SNC et SCS) dont les banques et les établissements  financiers.        

A fin décembre 2010, 49,17% des sociétés ont procédé au dépôt légal  des comptes sociaux pour l'année 2009, une formalité rendue obligatoire depuis  2004. Ce taux a connu une légère hausse par rapport aux années précédentes  où il était de 46,8% en 2008, 39,6% en 2007 et seulement 26,7% en 2006.

APS

Le pain de moins en moins rentable

Temps durs pour les boulangers

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le 21.11.11 | 01h00 Réagissez

Le gouvernement se mobilise pour éviter une hausse de la baguette de pain qui serait inéluctable si les doléances des boulangers ne sont pas prises en charge.

Les artisans boulangers portaient seuls le fardeau d’une paix sociale qui ne tenait qu’à un fil ou plutôt à une baguette de pain à 7,5 DA. Mais l’étau se resserre autour de ces derniers avec la cherté de la main-d’œuvre accentuée par la dernière hausse du Salaire national minimum garanti (SNMG) et l’augmentation des prix des intrants. A cela s’ajoutent des coupures d’électricité récurrentes qui font perdre jusqu’à 7500 DA au boulanger si elle dure plus de 45 minutes, selon le président de l’Union nationale des boulangers (UGCAA).

Face à toutes ces contraintes, de nombreux boulangers ont mis la clé sous le paillasson ou se sont convertis à d’autres activités plus rentables et moins contraignantes. Entre 2000 et 2011, plus de 3000 boulangers ont fermé boutique. Les autres font preuve d’une certaine témérité, mais ils ne sont pas loin du découragement. «C’est mon père qui me soutient financièrement autrement j’aurais fermé depuis longtemps», témoigne ainsi Saïd Kebiri, issu d’une famille où l’on est boulanger de père en fils. «Le magasin continue à être ouvert grâce à la volonté de Dieu», note ce propriétaire de la boulangerie Al Amane, située dans le quartier populaire de Belouizdad (ex-Belcourt, Alger), en levant les mains jointes vers le ciel.

«Je ne me retrouve plus avec les frais de location, l’électricité, les impôts, les ouvriers et les matières premières. La facture d’électricité dépasse les 30 000DA. Celle de l’eau est de 8000 DA. Je n’ai pas payé mes ouvriers depuis trois semaines», raconte-t-il, dépité.

Un métier honni

Les coupures d’électricité risquent, poursuit-il, de lui porter le coup de grâce. «J’ai eu un moteur en panne suite à une coupure d’électricité. Entre les pertes du pain et les réparations, j’ai perdu plus de 14 millions de centimes. J’ai travaillé à perte ce mois- là. A Sonelgaz, ils nous font courir et nous demandent un dossier plein de paperasse. Avec mon travail, je ne peux pas me permettre de m’absenter pour constituer un tel dossier», fulmine ce boulanger. «Il m’arrive de ne pas avoir de marge bénéficiaire voire de travailler à perte», relève Saïd qui garde le sourire et sa franche bonhomie. «Je n’ai pas une usine de Rebrab», s’exclame-t-il encore.

«Mon père avait une boulangerie durant les années 80. C’était une activité très rentable et nous étions une famille aisée. Maintenant, c’est vraiment un métier à problèmes», relate-t-il nostalgique avant de se lancer dans une envolée lyrique : «Avant,  le boulanger était comme une rose. Maintenant il est comme une épine». Un autre boulanger rencontré dans le même quartier se montre beaucoup moins poétique. «Le métier de boulanger est de plus en plus difficile financièrement à cause de plusieurs facteurs : la masse salariale, les prix des matières premières et  l’électricité et le gaz qui ont augmenté. On n’arrive pas à s’en sortir à cause des prix.

La baguette n’est pas rentable. Si je ne faisais pas autre chose à côté, cela ferait longtemps que j’aurais fermé», souligne ainsi ce boulanger qui a ouvert une grande boulangerie grâce au dispositif de l’Agence nationale  de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej). Cette échoppe emploie 15 ouvriers. Le fait que le prix soit administré nuit beaucoup à la profession, estime-t-il. «La marge bénéficiaire est de plus en plus réduite, alors que le prix administré depuis 1996 n’a pas changé. Il devient nécessaire d’augmenter les prix pour pouvoir faire face aux charges, explique-t-il. «Le problème c’est que c’est seulement la farine qui est subventionnée. Si c’était la baguette de pain, on pourrait mieux gérer. Par exemple, si on arrivait à avoir 2,5DA sur 7,5DA, on pourrait souffler. Donc, soit le gouvernement nous aide, soit il augmente le prix de la baguette», ajoute-t-il au milieu du brouhaha provoqué par les échanges entre acheteurs et vendeurs et le va-et-vient de ces derniers. Il évoque également la difficulté de trouver des personnes qualifiées.

«C’est difficile de trouver des ouvriers. Les gens de métier sont de plus en plus rares, car l’activité n’est pas rentable et cela se reflète sur les salaires. Les centres de formation professionnelle nous envoient souvent des apprentis pâtissiers, mais jamais d’apprentis boulangers», signale-t-il. Il confie ne pas vouloir faire de vieux os dans ce métier décidément honni. «Je pense changer d’activité à l’avenir dès que j’aurais terminé de rembourser la banque», dit-il dans un souffle. Affirmer que les boulangers sont dans le pétrin ou encore roulés dans la farine est, donc, peu dire.                             

Nora Boudedja
Médéa : L’agriculture renaît dans les dechras isolées
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le 21.11.11 | 01h00 1 réaction

Plusieurs projets à vocation agricole ont été lancés dans la wilaya de Médéa afin de booster davantage le renouveau rural dans cette wilaya et encourager le retour de la population dans leur village d’origine.

A Baâta, une commune distante de 60 km du chef-lieu de wilaya, située en plein cœur d’un massif forestier et longtemps abandonnée par ses habitants à cause de l’insécurité qui y régnait, l’espoir commence à renaître après le recouvrement de la quiétude. Les paysans très attachés à leurs lopins de terre commencent à vaincre la peur en se stabilisant dans leurs nouvelles demeures et en se retroussant les manches pour travailler dans les chantiers ouverts dans la localité. A la fraction isolée «El kechachou», un projet de développement rural intégré (PPDRI) a été octroyé en 2009 à cette dechra.

Son coût s’élève à  38 400 000 DA et ce projet touche 32 ménages, tout en créant aussi 190 emplois. L’investissement s’accentue sur la réalisation d’un captage et l’aménagement d’une source d’eau potable desservant un bassin de 100 m3, des travaux sylvicoles sur une étendue de 50 ha, l’aménagement de pistes sur 10 km, un gabionnage sur 2 km et l’ouverture de nouvelles pistes forestières sur 4 km. Quant aux actions individuelles, les familles de cette fraction ont bénéficié des travaux d’amélioration foncière sur
30 ha, la plantation d’arbres fruitiers sur 20 ha, la distribution de 100 ruches pour la production de miel ainsi que la construction de 18 logements ruraux.

La localité Khouikh, longtemps oubliée et située dans la commune de Bouskene (le versant du bassin de koudiet-cerdoune), a bénéficié en 2010 d’une enveloppe financière de 20 500 000 DA. Les travaux ont consisté en l’aménagement de pistes sur 10 km, la plantation de la variété de l’opuntia (figues de barbarie) sur 20 ha et autres arbres fruitiers sur 50 ha ainsi que l’amélioration foncière sur 200 ha. Cet investissement touche 150 ménages et prévoit la création de 287 postes d’emploi pour la localité. Ces exemples ne sont qu’à titre illustratif puisque nombreuses sont les communes isolées qui ont bénéficié d’un programme spécial renouveau rural.

Par ailleurs, certaines communes de la wilaya de Médéa commencent aussi à attirer des investisseurs dans le domaine agricole. Les potentialités qu’offre cette wilaya dans ce secteur sont énormes, vu la vocation agricole de cette wilaya forte de ses 64 communes (classée 2e après Tizi Ouzou concernant le nombre de communes). A El Omaria, un nouvel abattoir de viandes blanches d’une capacité de production de 1500 poulets /heure extensible à 2000 unités/heure y est opérationnel depuis une année. Cet établissement emploie actuellement 60 ouvriers permanents et 30 saisonniers.

A Souagui, une remarquable mise en valeur de terres incultes a été concrétisée par un investisseur privé. S’intéressant à l’expérience algérienne en matière de développement agricole dans le renouveau rural, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA) M. Kanayo,  F. Nwanze a choisi justement, mardi dernier lors de sa première visite en Algérie, la région de Médéa pour s’enquérir de l’expérience algérienne liée au renouveau rural (programme PPDRI) et l’impact de ces projets dans le monde de la paysannerie.

Ces opérations initiées par la Conservation des forêts sur la base de données locales associent les riverains sur les priorités des besoins en tenant compte des spécificités de chaque localité. Le représentant onusien s’est déclaré satisfait des programmes mis en place pour le renouveau rural.       

Abdelkader Téta

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21/11/2011
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