Actualités :

Au Royaume-Uni, c’était l’avocat anglais, Ben Brandt, qui avait assuré la défense de l’ex-milliardaire Abdelmoumène Khalifa. A Alger, six jours après son extradition, aucun nom d’avocat algérien n’a été avancé pour plaider la cause du concerné. Stratégie ?
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
Une première dans les annales judiciaires algériennes. Depuis son extradition vers Alger, aucun nom d’avocat n’a été évoqué ou cité parmi le collectif devant assurer la défense de l’ex-golden boy. 
Même l’information faisant état de son pourvoi en cassation devant la Cour suprême contre l'arrêt de renvoi de son procès à l'issue duquel il avait été condamné en 2007 par contumace à la prison à vie a été formulée par l’intéressé lui-même. Alors que dans la majorité des cas et dans ce genre d’affaires, c’est l’avocat de la défense qui est appelé à formuler et accompagner la procédure. 
Ainsi, la question qui reste posée est celle de savoir qui aura le «privilège» dans ce cas précis d’assurer la défense d’Abdelmoumène Khalifa. Devant le tribunal de Westminster à Londres, l’avocat anglais Ben Brandt avait ravi la vedette et avait occupé le devant de la scène médiatique locale, en réussissant à convaincre ladite juridiction d’empêcher l’extradition de son client. 
Mieux, il avait forcé le juge londonien à reconnaître que «le dossier Khalifa est complexe et demande des examens plus approfondis». 
A Alger, c’est le flou total. Officiellement, aucun nom d’avocat n’a été avancé ni par les médias ni par l’entourage de Khalifa pour assurer sa défense. «Il est difficile de dire que tel avocat est le mieux placé pour défendre Khalifa ou tel avocat serait intéressé pour être parmi le collectif devant assurer sa défense. 
C’est un dossier qui traite d’une affaire particulière», nous confie un avocat du barreau d’Alger. Et d’ajouter : «Le ou les avocats qui assureront la défense de Abdelmoumène Khalifa seront au centre d’un intérêt particulier. C’est un intérêt à la fois financier et juridique.» 
En effet, le mis en cause se verra dans l’obligation de constituer sa défense conformément au code de procédure pénal. En effet, l’article 271 (loi n° 82-03 du 13 février 1982) stipule que «le président interroge l’accusé sur son identité, s’assure qu’il a reçu notification de l’arrêt de renvoi et, dans le cas contraire, il lui en remet copie. Cette remise vaut notification». 
La même source ajoute que «l’accusé est invité par le président à choisir un conseil pour l’assister dans la défense. Si l’accusé n’en choisit pas, il lui en désigne un d’office». «A titre exceptionnel, il peut autoriser l’accusé à prendre, pour conseil, un de ses parents ou amis. Du tout, il est dressé un procès-verbal signé du président, du greffier, de l’accusé et, le cas échéant, de l’interprète. Si l’accusé ne peut ou ne veut pas signer le procès-verbal, il en fait mention ; l’interrogatoire prévu au présent article doit avoir lieu au moins huit jours avant l’ouverture des débats. L’accusé et son conseil peuvent renoncer à ce délai», ajoute-t-on. 
Il n’en demeure, qu’au-delà de leurs honoraires, le ou les avocats de l’ex-golden boy seront plus que jamais au centre d’un intérêt politico-médiatique particulier. Le procès ne sera pas un procès ordinaire et cela pour une raison bien nette. 
Le mis en cause n’est pas n’importe quel accusé. Sa défense doit l’être aussi. 
A moins qu’Abdelmoumène Khalifa veuille défrayer la chronique et plaider lui-même sa cause ou par un proche à lui, conformément à l’une des dispositions de l’article 271 du code de procédure pénale.
A. B.

Actualités :

Calme précaire à Ghardaïa. La ville continue de retenir son souffle après plusieurs jours de violence. L’intervention de la gendarmerie a permis de ramener le calme mais les habitants vivent dans la peur de la reprise des affrontements.

Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Les habitants de Ghardaïa, principalement ceux des quartiers mitoyens avec celui dit des Juifs, ont vécu une nuit plutôt calme. 
Un calme «prudent», commente Mosbah Hammou, membre du Front des forces socialistes. Il évoque cinq nuits d’horreur pendant lesquelles la ville a frôlé la guerre civile. 
Depuis hier, les affrontements ont cessé après l’intervention de la gendarmerie. Les escadrons de police dépêchés dans la ville n’avaient pas réussi à ramener le calme. 
Pire encore, leur intervention est au cœur d’une polémique qui enfle au niveau de la vallée du M’zab.
Les policiers sont en effet accusés de prendre partie contre les Mozabites et d’encourager leur agression. 
Des vidéos montrant des personnes portant des cocktails Molotov et s’apprêtant à attaquer des Mozabites et protégées par des CRS ont mis le feu aux poudres. 
Mosbah Hammou affirme que cela faisait au moins deux mois qu’il attirait l’attention des autorités locales sur des risques d’affrontements. 
Formel, il accuse des parties de vouloir attiser le feu et de monter des communautés, vivant en très bonne intelligence depuis des années, l’une contre l’autre. Un problème, dit-il, totalement préfabriqué. Il pointe également du doigt le arch de Béni Merzoug qui a élu domicile dans l’ancien quartier juif et qui, dit-il, est à l’origine de beaucoup de manipulations. 
Des jeunes issus de cette communauté avaient bloqué les artères principales de la ville durant trois jours consécutifs sans qu’aucune mesure soit prise à leur encontre. S’en sont suivis des affrontements pendant plusieurs jours. Des magasins ont été saccagés, des violations de domiciles ont été enregistrées. 
La quasi-totalité des commerces a dû fermer, créant une tension sur les aliments de première nécessité. 
Le calme précaire qui y règne depuis deux jours ne rassure pas pour autant les habitants de la ville qui craignent que la spirale de la violence ne reprenne.
N. I.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités : Présidentielles de 2014
Le MDS appelle à en faire un levier pour rompre avec l’actuel régime politique

 

Après une absence de la scène politique qui aura duré depuis la dislocation de la fameuse CNCD en 2011, le Mouvement démocratique et social (MDS) se réveille en prévision des présidentielles de 2014, à la faveur de la réunion, il y a une semaine, de son conseil national. 
Une réunion à l’issue de laquelle les rapporteurs ont pondu une déclaration fleuve où ils font le procès des années Bouteflika. 
Le coordinateur national du mouvement et son secrétaire national, M. Hamid Ferhi et Yassine Teguia, ont tenu ce samedi une conférence de presse au siège du parti au Télemly pour en communiquer la teneur. 
Le MDS appelle ainsi à la constitution d’un «front affranchi des limites de la classe politique actuelle, dominée, souligne-t-on, par les partis/Etat et l’islamisme». 
Le parti de feu Hachemi Cherif ne compte néanmoins pas s’allier à des formations politiques. «L’échec des expériences de 2001 au lendemain du printemps noir et de 2011 avec la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD) nous a appris de s’adresser plutôt à la société. Les divergences sur le contenu d’un projet commun ont fait échouer toutes les tentatives précédentes. Chacun voulait imposer son projet qui n’est, en fait, que le projet du pouvoir, plaidé de façon non assumée», a expliqué Yassine Teguia. 
Le MDS prêche, en effet, son initiative auprès des «forces vives qui ont combattu le terrorisme dans les années 1990 (Patriotes, gardes communaux, victimes du terrorisme) et qui, à ses yeux, ont vu leur victoire sur l’islamisme confisquée». «Nous avons vu, certes, des formations politiques qui étaient à l’avant-garde de la lutte antiterroriste se fourvoyer avec l’islamisme dit modéré, mais, nous n’avons pas l’impression que la société algérienne a été réconciliée avec elle-même. Les inégalités ont été accentuées entre riches et pauvres et les conflits ethniques, avec ce qui se passe à Ghardaïa, se sont exacerbés», a-t-il noté, soutenant que «le pouvoir politique a toujours «instrumentalisé certains archaïsmes de la société algérienne pour se poser en arbitre entre communautés». 
Le MDS, qui entend, dans un premier temps, rassembler ses cadres pour une conférence nationale au mois de février prochain, ne fixe pas de délai à son action. «L’opacité qui entoure les élections présidentielles montre qu’elles sont d’ores et déjà hypothéquées. 
Or, nous aspirons à faire de cette échéance politique un levier de mobilisation pour un changement démocratique et il ne faut pas qu’avril 2014 (date des élections présidentielles) soit une date-butoir pour cette initiative», a-t-on conclu.
L. H.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Sports : Ligue 2 (15e journée)
La Mekerra passera l'hiver au chaud

L'USM Bel-Abbès a été sacrée championne honorifique d'hiver avec 28 points grâce à une meilleure différence de buts (+11) par rapport à l'autre co-leader, l'ASM Oran (+7), à l'issue de la 15e journée du championnat d'Algérie de Ligue 2 de football, disputée vendredi. 
Les gars de Sidi Bel-Abbès qui n'ont plus gagné depuis trois journées, ont renoué avec le succès en battant difficilement l'AB Merouana (1-0). La réalisation du «buteur maison», Hocine Achiou, a libéré les supporters du stade 24-Février à la 79e minute de la rencontre. 
L'ASM Oran termine cette phase aller également en tête à la faveur de sa nette victoire devant son voisin le MC Saïda (2-0). Un doublé de Bentaïba (32’, 79’) a offert les trois points du derby de l'Ouest aux enfants de Medina Djedida. Les Saïdis ont terminé la partie à 10 suite à l'expulsion de Ghali Belahouel. 
La meilleure opération de cette 15e journée est à mettre à l'actif de l'USM Blida qui réalisé la seule victoire en déplacement aux dépens du CA Batna (0-1) grâce un but de Hamia (42’) sur penalty. Cette victoire permet aux hommes de Mohamed Benchouia de terminer cette première partie de la saison sur le podium de la Ligue 2. 
L'affiche de la journée qui a mis aux prises l'Olympique Médéa et le NA Husseïn-Dey, deux candidats à l'accession, n'a pas connu de vainqueur après le nul enregistré sur un score vierge (0-0) bénéfique pour les Algérois qui gardent leur quatrième place avec 25 points, juste devant l'O. Médéa (5e-24 points). 
L'US Chaouia est revenue à hauteur du WA Tlemcen (6e-23 points) après sa victoire à domicile sur les Zianides (1-0). Les locaux ont réussi à résister et préserver leur maigre avantage acquis dès la 18e minute par Benhamla (18’). 
En milieu de tableau, l'USMM Hadjout a infligé une lourde défaite à l'USM Annaba (3-0). 
Les buts hadjoutis ont été l'œuvre de Louz (30’, 70’) et Hamadou (66’). Une victoire qui permet à l'USMMH de rejoindre l'AB Merouana à la 8e place avec 19 points. 
En bas du tableau, Amal Bou-Saâda a quitté la zone de relégation après une salutaire victoire devant l'AS Khroub (10-18 points). Menés au score dès la 9e minute suite à une réalisation de Djamaouni, les Boussaâdis se sont révoltés notamment sur un doublé de Mezouani (44’, 90’+1’) et Laâraf (15’). 
Le dernier match de cette 15e journée a opposé l'ES Mostaganem et le MSP Batna. Un seul but d'Aït Ali était suffisant pour les Mostaganémois, lanterne rouge (7 points), qui enregistrent à cette occasion leur seconde victoire de rang, alors que le MSP Batna partage l'avant-dernière place avec son voisin de la ville, le CAB avec 15 points. A l'issue de cette 15e journée qui précède la traditionnelle trêve hivernale, l'attaquant de l'USM Bel-Abbès, Hocine Achiou, est en tête du classement des buteurs avec 9 réalisations.

•  
• Résultats
• CA Batna-USM Blida 0-1
• ASM Oran-MC Saïda 2-0
• O Médéa-NA Husseïn-Dey 0-0
• US Chaouia-WA Tlemcen 1-0
• USMM Hadjout-USM Annaba 3-0
• A. Bou-Saâda-AS Khroub 3-1
• ES Mostaganem-MSP Batna 1-0
• USM Bel-Abbès-AB Merouana 1-0

Classement (tous 15 matches joués)
 

• Prochaine journée (16e)
• Vendredi 17 janvier 2014
• WA Tlemcen-MSP Batna
• ES Mostaganem-AS Khroub
• A Bou-Saâda-USM Annaba
• USMM Hadjout-AB Merouana
• US Chaouia-NA Hussein Dey
• O Médéa-MC Saïda
• ASM Oran-USM Blida
• CA Batna-USM Bel-Abbès.

Sports :

Entamés au mois d’octobre dernier, les préparatifs de l’organisation de la 21e édition de la Coupe d’Afrique programmée à Alger du 15 au 26 janvier prochain sont dans leur dernière ligne droite. 
Pour rappel, cette compétition, organisée tous les deux ans, a été attribuée en 2011 à notre pays mais malheureusement, une ridicule «guerre de clochers» a engendré l’oubli de la mise en place d’un comité d’organisation. 
Sans revenir aux désolantes péripéties de cette crise, la nouvelle composante élue de la Fédération algérienne de handball s’est mise en branle pour se lancer dans les préparatifs en tentant de rattraper l’immense retard. Tant bien que mal, un comité d’organisation, véritable «commando», a accéléré les multiples opérations inscrites dans les différents volets inhérents à l’organisation d’un événement d’une telle envergure. 
Comme tous les spécialistes le savent bien, les importants volets contribuant dans la réussite ou non d’une compétition internationale sont l’hébergement, la restauration, le transport, les infrastructures sportives, sans diminuer de l’importance des autres volets organisationnels.
Commençons par le volet des infrastructures qui a été un lourd dossier qualifié par certains de «travaux d’Hercule». Dès les premières visites d’inspection des membres de cette commission au niveau des différentes salles retenues pour la compétition et pour les entraînements, la sonnette d’alarme a été tirée quant à la dégradation totale de la majorité d’entre elles. La première désolation est venue de l’état de la salle Harcha-Hacène et la Coupole. D’ailleurs, la visite effectuée, un jour pluvieux, a permis de constater de visu que l’étanchéité de ces infrastructures laissait à désirer, sans oublier tout l’intérieur. Il a fallu que le ministère de la Jeunesse et des Sports réagisse énergiquement pour que la restauration s’effectue. Une fois ces infrastructures réhabilitées, la pose de nouveaux revêtements de sol de dernière génération, de la marque «Gerflor» devrait être effectuée prochainement à la salle Harcha et à la Coupole, leur donnant un nouveau look et de meilleures conditions de jeu.
Pour l’hébergement des participants, peu de difficultés ont été enregistrées. Les consultations tous azimuts ont permis de porter le choix sur certains hôtels situés dans la banlieue, à Zéralda, à savoir Safir Mazafran pour les athlètes et leurs encadrements alors que les officiels résideront dans l’établissement Les Abbassides de Palm Beach à Zéralda. D’autres sites d’hébergement ont été choisis pour les gens de la presse étrangère, il s’agit de l’hôtel Marsa. 
Une fois officialisés, ces sites devaient être inclus dans le plan de navettes que la commission «Transport» a élaboré. Tout comme pour chaque structure interne du Cocan, des consultations ont été entreprises et finalisées. Ainsi, une convention a été signée avec l’Etusa. Cette dernière a réquisitionné un parc roulant composé de 20 bus de 30 places pour les délégations, des microbus de 15 places pour les différentes commissions, les délégués techniques ainsi que 16 véhicules légers pour les officiels et VIP. Parallèlement à ces deux opérations, le volet de la retransmission a connu bien des péripéties.
Tous les intervenants avouent que les négociations ont été pénibles et rudes entre l’ENTV et l’entreprise de communication française «Enjoy-TV» qui a acheté les droits spécifiques. Finalement, un accord sur les droits terrestres concernera les droits de l’édition 2014 et ceux de la CAN-2016. Toujours dans ce volet, la médiatisation a connu aussi des préparatifs pour que le travail des gens de la presse soit correct. Ainsi, en dehors des opérations classiques, des efforts ont été faits par Algérie Télécom et le «Centre de presse international» pour équiper les sites de compétition, en matériels spécifiques, à savoir la fibre optique, le Wifi, les micro-ordinateurs, appareils multifonctions (fax, scanner, photocopieurs, imprimante). Les autres aspects ne sont pas en reste car l’organisation est variée dans ses volets.
H. C.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Culture : Le coup de bill’art du Soir
Kafkaïen !

Par Kader Bakou
Dans une de ses chroniques, SAS (Sid Ahmed Semiane) a dit que si Kafka habitait aujourd’hui à Alger, il n’aurait certainement pas pu écrire sa célèbre œuvre Le Procès. Frantz Kafka, explique SAS, avait l’habitude de réfléchir à ses œuvres en marchant dans les rues de Prague. 
A Alger, on ne peut pas marcher tout en réfléchissant, car les trottoirs mal faits, les trous et les autres «pièges» nous en empêchent. A Alger, on doit faire attention où on met les pieds !
Franz Kafka est un écrivain de langue allemande, né le 3 juillet 1883 à Prague et mort le 3 juin 1924 à Kierling (empire Austro-Hongrois). Il est considéré comme l'un des écrivains majeurs du XXe siècle. Connu surtout pour ses romans Le Procès (Der Proceß) et Le Château (Das Schloß) et par la nouvelle La Métamorphose (Die Verwandlung), Franz Kafka a laissé une œuvre plus riche, caractérisée par une atmosphère cauchemardesque et sinistre. L’adjectif «kafkaïen» veut dire, aujourd’hui, absurde, surréaliste, inouïe, ahurissant ou aberrant parce que rappelant l’atmosphère étouffante des romans de Kafka.
L'œuvre de Kafka est vue comme un symbole de l'homme déraciné des temps modernes. D'autres pensent que son œuvre est une tentative, dans un combat apparent avec les «forces supérieures», de rendre l'initiative à l'individu, responsable de ses choix.
Le Procès, considéré comme un chef- d'œuvre de la littérature mondiale, raconte les mésaventures de Joseph K., qui se réveille un matin et, pour une raison inconnue, est arrêté et soumis aux rigueurs de la justice. Le Procès se veut être un roman très réaliste. Ainsi, le lecteur a l’impression d’être plongé dans un véritable procès et peut s’imaginer dans la peau de Joseph K. L’accusé, dans un premier temps, rejette son accusation d’autant plus qu’il ne sait même pas de quoi il est accusé. Mais au fil du temps, il en vient à être convaincu de la réalité du procès et va tout faire pour se faire acquitter.
L’ambiance qui se dégage du roman est très oppressante. On ne voit pas le temps passer, et le procès est représenté d’une manière symbolique comme une étape qui s’interpose dans la vie du héros.
Tout comme les autres romans de Frantz Kafka, Le Procès n'était pas achevé à sa mort et n'était pas destiné à être publié, seul l'extrait de la Parabole de la loi avait déjà été publié séparément. Le manuscrit fut recueilli par son ami et exécuteur testamentaire, Max Brod, et fut publié pour la première fois en 1925 sous le titre Der Process, aux éditions Die Schmiede à Berlin.
L’écrivain français Milan Kundera cite l'humour surréaliste de Kafka comme la source d'inspiration principale de réalisateurs et d'écrivains tels que Federico Fellini, Gabriel Garcia Márquez ou Carlos Fuentes. Márquez a dit que c’est après avoir lu La Métamorphose qu’il avait réalisé qu'«il était possible d'écrire d'une autre façon».
Heureusement que Kafka pouvait marcher dans les rues de Prague tout en réfléchissant aux sujets de ses romans.
K. B.