La coordination nationale de soutien  au programme de Bouteflika, qui regroupe des associations et des comités, a décidé de lancer une opération de collecte de quatre millions de signatures pour demander au Président d’accomplir un nouveau mandat. Mais depuis quelques jours, il y a comme un bug dans la machine. Le coordinateur général des comités de soutien, Belkassem Abdellaoui, en place depuis 2005, dément le chiffre avancé lors de la conférence de presse tenue par Ahmed Kada, chargé de la communication et de l’information à la coordination. «Nous tenterons d’obtenir le plus grand nombre d’adhésions pour prouver au Président que les Algériens souhaitent qu’il reste en place, mais il n’a jamais été question de quatre millions de signatures !»

En interne, on souligne la précipitation avec laquelle la campagne a été décidée et les difficultés que rencontre la coordination pour mobiliser les associations : «On sent bien que les gens sont hésitants, reconnaît un membre sous le couvert de l’anonymat. Il y a quelques années, les associations se bousculaient au siège de la coordination. Aujourd’hui, elles préfèrent ne pas s’engager immédiatement.» Et ce n’est pas la dernière sortie médiatique d’un membre du club, Abdelghani Touhami, appelant le Président à passer le relais qui va calmer les appréhensions. Du coup, certains membres parient sur la non-candidature du Président et ont décidé ouvertement de prendre leurs distances avec la coordination. «Les associations ne savent pas trop quoi penser du silence qui entoure l’éventualité d’un 4e mandat de Bouteflika, analyse un membre du comité central du FLN. Certaines d’entre elles parient sur le retrait du Président et ont décidé d’offrir leurs services à d’autres candidats.» Officiellement, cette initiative n’a pas été téléguidée depuis El Mouradia. Elle est même désapprouvée, car elle tombe au moment où le cercle présidentiel tente de maintenir le flou sur les intentions du Président pour ne pas effrayer les candidats.

En réponse à cette décision, le gouvernement chérifien a annoncé l’érection d’un mur fait de fil de fer s’étendant sur une distance de 450 km (Saïdia-Figuig), soit le tracé parallèle de l’Extrême Ouest algérien jusqu’à Béchar. Officiellement, le pouvoir marocain a eu recours à ce mur de séparation pour lutter contre le flux des migrants irréguliers. Chose qui a suscité la colère des associations œuvrant dans le domaine des migrations. «On est contre toute militarisation des frontières et la restriction des libertés de circulation. Cette entreprise nous laisse perplexes parce que le Maroc a déjà émis son objection concernant la construction de la barrière du préside occupé de Melilla», a déclaré  Hicham El Baraka, président d’ABCDS Maroc, association d’aide aux migrants à Oujda.

Et d’ajouter : «Quoi qu’il en soit, ce sont les peuples des deux pays qui seront les premiers perdants.» Khadija Elmadmad, chaire Unesco «migration et droits humains», estime, pour sa part, que «ledit grillage aura certainement des conséquences sur les droits des migrants (…) Si le royaume a le droit d’exercer sa souveraineté sur son territoire, il reste pour autant la question de garantie des droits des migrants. C’est le cas, par exemple, des demandeurs d’asile. On se demande si le Maroc permettra au HCR et aux associations œuvrant dans le domaine de la migration d’accéder à ces zones», avant de déplorer que «ce projet portera un coup dur à l’unité maghrébine». Une autre polémique est née au Maroc concernant le coût de ce mur de fer.

«Des expériences mondiales similaires démontrent que le mur séparant les Etats-Unis et le Mexique aurait coûté de 10 à 20 milliards de dollars et que la barrière de Melilla a été estimée à 33 millions d’euros. Des sommes faramineuses, sans compter les frais de maintenance et de fonctionnement», estiment des spécialistes marocains. Et de s’interroger : «Le royaume a-t-il les moyens de ses ambitions ?» A noter que depuis le début du creusement des fossés sur le tracé frontalier par la partie algérienne, la contrebande, notamment le trafic de carburant, a fortement baissé. Tranchées contre grillage, la guerre des bulldozers entre les deux pays continue…

 

« Les opérateurs peuvent désormais procéder au lancement commercial de leur service 3G dans leurs wilayas respectives de déploiement », a annoncé l’Arpt dans un communiqué diffusé sur son site web.

 La même autorité a indiqué avoir achevé l’examen des offres commerciales des trois opérateurs auxquels elle a adressés des réserves concernant la protection des droits des usagers.
 

Ainsi donc, après les rencontres de Dame Coupe qui ont eu des fortunes diverses, les clubs de cette antichambre de l’élite vont renouer avec la compétition, où des rencontres intéressantes sont au programme. A commencer par le nouveau leader, en l’occurrence l’ASM Oran, qui n’aura pas la tâche facile en rendant visite à une équipe du NAHD qui fera le maximum pour s’imposer et remonter dans le classement, alors que les Asémistes doivent éviter la défaite pour espérer conserver leur fauteuil de leader. Par ailleurs, l’USM Bel Abbès, qui a été tenu en échec à domicile par l’USMM Hadjout, se rendra chez un autre postulant à l’accession, à savoir l’USM Blida, dans un match difficile pour les deux équipes où le faux pas est interdit afin de rester dans le peloton de tête.

De son côté, l’O Médéa risque de laisser des plumes en effectuant un périlleux déplacement à Merouana pour affronter l’ABM local dans un match où les Olympiens doivent réussir un bon résultat pour espérer terminer cette phase aller parmi le trio de tête. Néanmoins, cette journée pourrait être profitable à la formation du WA Tlemcen qui accueillera la lanterne rouge, l’ES Mostaganem, puisqu’une victoire permettra aux gars des Zianides de s’emparer de la première place en cas de  défaite du leader et de son poursuivant immédiat. Concernant la course au maintien, la lutte s’annonce déjà acharnée avec plusieurs équipes qui se trouvent menacées. Le MSP Batna doit impérativement s’imposer face à l’A Bou Saâda pour quitter la zone rouge, alors que l’autre club de Batna, en l’occurrence le CAB, se trouve en danger en se rendant à Saïda pour affronter le MCS. Dans les autres rencontres, l’USM Annaba recevra l’US Chaouia au moment où l’USMM Hadjout se rendra chez l’AS Khroub.