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L'Iran oui, et Israël ? Après cinq jours d’âpres négociations, les grandes puissances et l’Iran sont parvenus à un accord au terme duquel...
Les Verts à l'heure brésilienne Les Verts se sont remis de l’euphorie après la brillante qualification au Mondial 2014 et se mettent désormais à l’heure...
Calme précaire à Guerrara Hormis quelques incidents sans conséquence dans des ruelles adjacentes au commissariat de ville, où sont détenues 11 personnes...
Actualité
Près de 30% des demandes non éligibles L’AADL a commencé à notifier, depuis hier, ses réponses aux souscripteurs. 5000 notifications seront ainsi transmises aux...
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Makri potentiel candidat Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) présente ses cartes électorales.
Sports
Les Verts à l'heure brésilienne Les Verts se sont remis de l’euphorie après la brillante qualification au Mondial 2014 et se mettent désormais à l’heure...
Les Verts se sont remis de l’euphorie après la brillante qualification au Mondial 2014 et se mettent désormais à l’heure brésilienne dans l’espoir de réussir la meilleure participation possible.
Au niveau de la Fédération et du staff technique, on ne parle pas d’objectif car cela dépendra du tirage au sort mais aussi de la préparation de l’EN en prévision de cette Coupe du monde. Cependant, le président de la Fédération espère une meilleure participation qu’en 2010. «L’Algérie mérite mieux que ça», a déclaré Raouraoua en pleurs juste après la qualification de l’EN au Mondial, sans évoquer les moyens à mettre à la disposition des joueurs, ni même le programme de préparation. Toutefois, il est clair qu’au niveau de la Fédération, on se penche sérieusement sur ce volet. Dans un peu moins de deux semaines (le 6 décembre), l’équipe nationale connaîtra ses adversaires pour le Mondial brésilien, et ce, à l’issue du tirage au sort qui aura lieu dans la ville de Salvador de Bahia. Lors de la cérémonie du tirage au sort, l’Algérie sera représentée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui effectuera le déplacement. Il sera accompagné de Walid Sadi et Djahid Zefzaf qui vont préparer le séjour de l’équipe nationale.
Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme». En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
Ligne ferroviaire Thénia-Oued Aïssi : Amar Ghoul tente de minimiser les retards
le 25.11.13 | 20h15
Amar Ghoul semble devenu le ministre qui use le plus dedémagogique parmi ses collègues du staff gouvernemental.C’est qu’il vient de prouver, ce lundi encore, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. M.Ghoul a assuré que le projet de modernisation de la ligne ferroviaire qui reliera Thénia (Boumerdès) à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou) seraréceptionné le 1er novembre 2014.
Une annonce des plus farfelues que d’aucuns savent qu’elle vise à démontrer que tout avance pour le mieux dans ce projet qui a cumulé plus de cinq ans de retard. « Nous sommes en avance dans les travaux et c’est pourquoi nous avons décidé de réceptionner ce projet d’utilité publique à l’avance », a-t-il enchainé, après une halteau chantier du viaduc de Naciria. Mais le commun des mortels savent pertinemment que le délai avancé par l’hôte de Boumerdès a peu de chances d’être respecté.
Cet important projet, qui comprend quatre tunnels et 9 viaducs, connait un retard de cinq ans.Son coût de réalisation a presque triplé, atteignant 60 milliards de dinars. Le taux de réalisation ne dépasse pas les 50%, selon les estimations de certains ingénieurs. Les travaux des sept gares ferroviaires prévues le long du tracé n’ont pas dépassé le stade des terrassements, a-t-on constaté récemment. C’est le cas à Si Mustapha, Issers, où les travaux des nouvelles gares tardent à ce jour d’être entamées.
IL S’ÉLÈVE À 500 MILLIARDS DE DOLLARS Le halal, un marché que l’Algérie ignore
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «L’Algérie n’est pas présente dans le marché halal», affirme le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, contacté. Certes, l’Algérie exporte de l’agroalimentaire même si les quantités et les recettes générées restent encore faibles. De même, des produits agricoles et agroalimentaires arrivent à accéder au marché français, voire ailleurs, parce que réputés provenir d’un pays musulman et même si des contraintes normatives sont relevées parfois Toutefois, l’Algérie n’est pas un exportateur déclaré de produits halal déclarés en tant que tels, à la différence de ses voisins qui s’inscrivent résolument dans ce segment porteur à l’échelle mondiale. Le halal, un marché de 500 milliards de dollars Ciblant un marché de l’ordre de 1,3 milliard de musulmans dans le monde, voire de 1,6 milliard de consommateurs potentiel, l’industrie du halal représente actuellement un volume d’affaires de l’ordre de 500 milliards de dollars, selon diverses données internationales. Fluctuant en termes de ventes essentiellement alimentaires entre 400 et 600 milliards de dollars durant les dernières années, représentant le cinquième du commerce mondial de l’agroalimentaire, ce marché progresse de 10% par an, voire davantage à l’avenir (entre 15 et 20%), en raison de l’engouement des consommateurs pour ce type de produits, qui au-delà de l’aspect religieux se caractérisent par leurs vertus hygiéniques, une traçabilité commerciale assez évidente... Un engouement qui croît pour les produits surgelés, les médicaments ainsi que les cosmétiques dont la part de marché dépasse de loin celle du bio, note-t-on ailleurs. En France, ce marché croît de 10% par an, représentant un volume de ventes de l’ordre de 5,5 milliards d’euros (en 2012). Soit un créneau porteur pour la distribution de détail et qui stimule une forte concurrence des enseignes, tant petites que grandes, même si des dysfonctionnements en matière de contrôle et d’organisation n’ont pas manqué de défrayer la chronique. Quid de la certification ? Mais à la différence des pays asiatiques (avec une part de marché de 63% et un volume de 277,4 milliards de dollars), la Malaisie notamment, classé premier exportateur mondial et qui a mis en place une stratégie d’exportation offensive des produits halal, l’Algérie reste pourtant à la traîne. Il n’y a pas d’opérateurs spécialisés dans ce domaine, de réseau de distribution à l’international, indique-t-on, au-delà de certaines velléités individuelles, de binationaux. Pourquoi ? La réponse est justement liée, explique le président de l’Anexal, à la problématique de la certification, de la labellisation. «Nous n’avons pas de label halal», indique-t-il, en relevant l’absence d’une autorité habilitée à délivrer ce genre de certificat ainsi que la méconnaissance de ce qui est halal ou non. «Qui certifie quoi ?», s’interroge-t-il. «Un déficit que l’Algérie doit combler même si un pas a été déjà entrepris dans le domaine de l’importation», note Ali Bey Nasri. En effet, les produits d’importation, notamment alimentaires, doivent être accompagnés d’un certificat d’origine pour accéder au marché algérien. Mais en matière d’exportation, l’Algérie ne dispose pas d’un label, a contrario du Maroc où un label a été déjà mis en place et une douzaine d’entreprises déjà certifiées. Notons que le voisin maghrébin œuvre à pénétrer le marché européen, essentiellement français, d’une manière très offensive, par le biais d’une démarche marketing réfléchie, l’organisation de salons dédiés tels celui de Meknès mais aussi l’engagement dynamique de l’establishment entrepreneurial (l’action de l’Association marocaine des exportateurs Asmex étant à relever). La Tunisie n’est pas en reste avec deux entreprises déjà certifiées halal. Un challenge pour l’économie nationale L’Algérie ne pourrait, donc pas rester en marge de ce mouvement, au regard de ses potentialités, de ses capacités et spécificités agricoles essentiellement bio. A charge cependant que ce pays puisse disposer d’une stratégie réelle de développement des exportations. Ce qui n’est pas encore évident. D’où l’opportunité de mettre en place ce label, de mettre en place une nomenclature des produits halal potentiellement exportables, une réglementation incitative et des mécanismes de régulation et de contrôle efficaces et efficients. Comme il s’agit d’encourager les opérateurs algériens à investir ce créneau, même si plusieurs entreprises participent aux différents salons et foires qui ont lieu régulièment dans le monde, notamment à Paris. C. B.
Le ministère de l’éducation nationale s’engage à améliorer son service public. Il a ainsi lancé un projet de circulaire, actuellement en voie d’enrichissement, qui concerne notamment une amélioration de la réception et un allègement des dossiers administratifs. Selon Abdelatif Baba Ahmed, premier responsable du secteur, la mesure fait suite à la directive du chef du gouvernement émise au mois d’octobre passé.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre de l’éducation nationale a assuré hier que la directive du chef du gouvernement devra être appliquée dans le secteur de l’éducation qui a des particularités nécessitant des actions pointues. «Notre secteur inclut 8 millions d’élèves et 600 000 employés ainsi que les parents d’élèves ; il nous est donc demandé de faire de plus grands efforts. Des suggestions seront faites par le secteur. Nous avons élargi les suggestions aux directions de l’éducation», a déclaré Abdelatif Baba Ahmed. Selon le ministre, le Premier ministre a demandé à ce que les suggestions soient faites avant la fin de ce mois de novembre, délai qui sera respecté selon le ministre, qui a assuré que les responsables sortiront avec des suggestions concrètes. Il dira aussi que les chefs d’établissement ainsi que les employés du secteur doivent faire un effort pour l’accueil des citoyens. Le projet de circulaire, selon les présents, doit être complet et aborder tous les aspects qui touchent le secteur dont les inscriptions aux examens, l’emploi, l’allègement des mesures administratives et leur simplification, la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ainsi que l’allègement des dossiers scolaires et enfin la prise en charge effective des préoccupations des parents. Le ministère devrait aussi exiger l’utilisation de la messagerie électronique dans toutes les communications notamment. Le ministre a aussi besoin de discussions et de propositions concrètes. Hier, en vidéoconférence, les directions de l’éducation ont émis leurs propositions au premier responsable du secteur réuni avec ses cadres au siège du ministère. En marge de la rencontre, le ministre a assuré que la question de la violence en milieu scolaire bénéficie d’un intérêt particulier de la part du secteur. Il a ainsi annoncé la préparation d’une journée avec les autres secteurs, la Gendarmerie nationale, la DGSN et les universitaires, en vue de se pencher encore une fois sur le phénomène. Ce dernier, selon le ministre, est déjà diagnostiqué, notant que certaines mesures ne dépendent pas du secteur de l’éducation et ne peuvent donc être prises en charge. F.-Z. B.
La révision de l’allocation touristique, annoncée par les pouvoirs publics, relèverait-elle du vœu pieux ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit du député Lakhdar Benkhellaf, adressant à ce propos une question orale au ministre des Finances. Promis voilà une année par le gouvernement, le ministère des Finances étant destinataire d’une étude de la Banque d’Algérie en ce sens, le réajustement de l’allocation touristique, fixée à 15 000 dinars (l’équivalent de 130 euros), tarde à se concrétiser, observe ce parlementaire du Parti de la justice et du développement. Un retard que ce député explique par l’incapacité du gouvernement à maîtriser l’augmentation de la facture d’importation, estimée à 60 milliards de dollars et qui absorbe 80% des revenus en devises, mais aussi par l’absence de mécanismes de maîtrise de la devise. Ce qui, déplore Lakhdar Benkhellaf, prive les simples Algériens de leur droit à la devise, en l’absence de contrôle des transferts du commerce extérieur et encourage les citoyens à recourir au marché parallèle. Et à ce parlementaire de rappeler que l’Algérie qui dispose pourtant de 208 milliards de dollars de richesse nationale et de plus de 200 milliards de dollars de réserves de change n’a toujours pas revu cette allocation dont il ne manque pas de s’interroger sur les modalités de sa détermination. C. B.
L'USM Alger, vainqueur du CR Belouizdad (2-0) a rejoint en tête du classement la JS Kabylie et l'ES Sétif, tenues en échec respectivement par l'USM El Harrach (0-0) et le CA Bordj Bou-Arréridj (1-1), lors de la 12e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, disputée vendredi et samedi, et marquée également par la nouvelle défaite de la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun. Les Usmistes, sous la conduite du nouvel entraîneur Hubert Velud et sans leur gardien international Zemmamouche, ont dominé une équipe du CRB transparente en première période. Des buts inscrits par les revenants Djediat (6’) et Gasmi ont permis à l'USMA de signer leur sixième succès de la saison et le troisième de rang. Avec ce résultat, les partenaires du capitaine Khoualed sont en tête du classement pour la première fois de la saison en compagnie de la JS Kabylie et de l'ES Sétif. Les Canaris ont été contraints au partage des points (0-0) par l'USMH qui a tout essayé sans jamais réussir à prendre en défaut le gardien Asselah. De son côté, l'ESS s'est contentée d'un nul face à son rival de toujours le CA Bordj Bou-Arréridj dans le derby des Hauts-Plateaux. Les Bordjiens dirigés par leur nouvel entraîneur, le Tunisien Nabil Kouki, ont ouvert le score par Hamdadou (25’) d'un joli tir lointain mais c'était sans compter sur l'abnégation des champions d'Algérie qui ont égalisé par Gourmi sur penalty à 20 minutes de la fin. Le CS Constantine est mal en point après le surprenant nul concédé à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), et glisse à la quatrième place. Les Sanafir qui ont essuyé leur première défaite de la saison lors de la précédente journée face au RC Arbaâ n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre la JSMB. Menant au score grâce à un but du défenseur Adel Maïza à la 63e minute, les partenaires de Bezzaz ont été surpris par une égalisation de Belgharbi à l'ultime minute de la partie. L'entraîneur adjoint du CSC Bounaâs qui a dirigé l'équipe a menacé de démissionner et l'entraîneur principal Garzitto a suivi la partie a partir des tribunes pour des raisons inconnues. La bonne opération de la journée est réalisée par l'ASO Chlef qui est allée s'imposer contre la JS Saoura (1-0) grâce à un nouveau but de Noureddine Deham à l'ultime minute de la partie. Un succès qui permet aux hommes de Meziane Ighil de se hisser à la cinquième place à deux longueurs des co-leaders. En bas du classement, le MC Oran qui restait sur une défaite à domicile face à l'USM Alger s'est bien remis en ramenant les trois points de la victoire de son déplacement à Aïn M'lila face a la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun (1-0) grâce à Bouaïcha (23’). A la faveur de cette victoire, les Hamraoua remontent au milieu de tableau avec l'USMH et la JSS (15 points). Le MO Béjaïa a engrangé de son côté, trois précieux points contre le MC Alger grâce à un joli but du remplaçant Rahal (83’) et quitte la zone des relégables.
MO Béjaïa 1 - MC Alger 0 Fawzi Rahal enfonce le Doyen
La MOB réalise une superbe performance en s’imposant devant le Doyen, avant-hier, sur son terrain de Béjaïa, dans une confrontation âprement disputée par les deux teams. Portés par les milliers de supporters qui ont tenu à marquer leur présence malgré le froid et les fortes averses qui se sont abattus sur la ville, les Crabes affichent leurs intentions dès l’entame du match à travers un grand pressing exercé sur leurs vis-à-vis. Les partenaires de Boulaïnceur se sont offert plusieurs belles opportunités de prendre l’ascendant sur l’adversaire du jour durant cette première mi-temps. C’est ainsi que successivement, Boulaïnceur (4’), Chebana (10’) et Semani (41’) ont raté d’un cheveu l’ouverture du score. Pratiquant un jeu ouvert caractérisé par une grande prudence, tout en renforçant son milieu du terrain, le Mouloudia d’Alger amorce des contres dangereux par l’intermédiaire notamment de Djallit qui échoue lamentablement à la 38’ dans son duel devant un Zaïdi impérial alors qu’il se trouvait si près de donner l’avantage à son équipe. Quelques minutes plus tôt, Yahia Cherif, idéalement embusqué dans la surface de vérité a raté une lumineuse balle de but. Au retour de la pause citron, les Mobistes accélèrent la cadence et jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de trouver la faille dans la citadelle adverse. Les hommes de Amrani ont manqué de très peu, à deux reprises, l’ouverture du score durant les vingt premières minutes de jeu de cette deuxième période par Akrour et Rahal, six minutes après son incorporation à la 60’ en remplacement de Semani. Mais ce ne sera que partie remise. Les efforts des Crabes seront récompensés à six minutes de la fin de la partie lorsque l’omniprésent attaquant Vert et Noir, Fawzi Rahal, encore lui, magistralement, décoche un tir des 30 m qui ira mourir dans la lucarne de l’infortuné portier Chnaoua, Djemili pour libérer les siens et soulager les milliers de fans Vert et Noir qui n’ont pas cessé tout au long de la rencontre de donner de la voix à leur équipe fétiche. Méconnaissable durant cette période de jeu, les protégés du nouvel entraîneur mouloudéen, Bouali, tentent vainement de réagir pour niveler la marque mais c’est sans compter sur la ferme détermination des camarades de Zaïdi à préserver ce précieux acquis et signer leur quatrième victoire à domicile cette saison. Une précieuse victoire qui mettra un peu plus en confiance et galvanisera la bande à Amrani à la veille de leur prochain déplacement à Tizi-Ouzou pour le compte de cet autre premier derby kabyle de Ligue 1 face à la JSK de Mohand Cherif Hannachi, samedi prochain. A. Kersani
MC EL EULMA 2 - RC ARBAÂ 1 Difficilement
Ce qui était prévisible pour les Vert et Rouge contre cette jeune équipe de l’Arbaâ s’est vérifié tout au long de la partie qui a tenu en haleine les nombreux supporters présents. Les locaux avec un milieu assez fourni exercent un pressing sur les visiteurs et à la 39’ Chenihi bien démarqué par Berchiche qui est monté de la défense pour prêter mains fortes aux attaquants, de son pied gauche loge le ballon dans la cage du gardien Kara. Quelques minutes après un corner tiré par Meklouche, Mahsas, le gardien est gêné, ce dont profite Raït pour égaliser à la 44’ et c’est le retour aux vestiaires. Le second half verra les camarades de Derardja essayer par tous les moyens d’aggraver le score mais buteront toujours sur Kara qui sortira des balles brûlantes notamment à la 63’. A la 76’, corner pour les locaux que tirera Abbas, Hamiti de la tête verra son essai buter sur la main du défenseur Belaïd et c’est le pénalty que sifflera Halalchi qui donnera une précieuse victoire aux locaux grâce à Hamiti qui exécutera la sentence.Il faut avouer que cette équipe de l’Arbaâ recèle d’excellentes individualités et confirme sa bonne santé. Une victoire pour les Vert et Rouge qui rassure les inconditionnels en attendant le derby de la wilaya auquel ne participera pas Hamiti. Mostefa Djafar
CRB Aïn Fekroun Saïd Hamouche débarqué
Pas de lune de miel entre les «Tortues» du CRBAF et leur nouvel entraîneur Saïd Hamouche, recruté au début du mois de septembre dernier pour succéder à Liamine Bougherara. La direction du néo-promu en Ligue 1 a fini, résultats moribonds de l’équipe aidant, par remercier l’ancien driver du MCS. La défaite face au MC Oran, la quatrième sous le règne de Hamouche qui n’aura récolté depuis son arrivée à la barre technique que six points sur les 27 possibles, a précipité la séparation. Désormais, le club d’Aïn Fekroun est à la recherche de son troisième entraîneur en cette phase «aller» lui qui, la saison dernière, a réussi son accession historique sous les ordres du seul Nabil Neghiz dont les exigences salariales n’ont pas été satisfaites à la fin de l’exercice écoulé. Neghiz a opté depuis au profit du WA Tlemcen(L2), prétendant en force à l’accession en Ligue 1. M. B.
CS Constantine Le CA décidera de l'avenir de Garzitto Le conseil d'administration du CS Constantine tiendra dans les prochains jours une réunion extraordinaire pour décider de l'avenir de l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), pour le compte de la 12e journée du championnat. «Le conseil d'administration se réunira prochainement pour décider du sort de Garzitto, je ne peux pas me prononcer davantage sur ce sujet d'autant que le conseil est souverain dans ses décisions», a affirmé à l'APS le directeur sportif du CSC, Mohamed Boulhabib. Le CSC a été accroché samedi par la JSMB, une contre-performance qui a empêché le club de s'emparer du fauteuil du leader. Les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont été dirigés sur le banc face à Béjaïa par l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, après la décision de la direction d'empêcher Garzitto de coacher ses éléments, «pour des raisons administratives». «Garzitto va comparaître très bientôt devant le conseil de discipline, pour des raisons administratives. Je refuse de dévoiler les détails, d'autant qu'il s'agit d'un problème interne», a-t-il ajouté. Diego Garzitto (63 ans) avait succédé à la barre technique du CSC, durant l'intersaison, au Français Roger Lemerre.
Résultats
USM Alger-CR Belouizdad 2-0
JS Saoura-ASO Chlef 0-1
USM Harrach-JS Kabylie 0-0
CRB Aïn Fekroune-MC Oran 0-1
CS Constantine-JSM Béjaïa 1-1
CABB Arréridj-ES Sétif 1-1
MCE Eulma-RC Arbaâ 2-1
MO Béjaïa-MC Alger 1-0
Classement
Pts
J
1 .USM Alger
22
12
-. JS Kabylie
22
12
-. ES Sétif
22
12
4. CS Constantine
21
12
5. ASO Chlef
20
12
6. RC Arbaâ
19
12
7. MC Alger
17
12
-. MC El-Eulma
17
12
9. MC Oran
15
12
-. JS Saoura
15
12
-. USM El-Harrach
15
12
12. CR Belouizdad
14
12
-. MO Béjaïa
14
12
14. CABB Arréridj
12
12
15 JSM Béjaïa
7
12
16. CRB Aïn Fekroun
6
12
Prochaine journée (13e) Vendredi 29 novembre(16h45) ES Sétif-MC El-Eulma Samedi 30 décembre (18h) RC Arbaâ-USM Alger(15h) ASO Chlef- CS Constantine (17h45) CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroun CABB Arreridj-USM El Harrach JS Kabylie-MO Béjaïa MC Alger-JS Saoura JSM Béjaïa-MC Oran.
La Coordination des enfants de Chouhada soutient un «mandat à vie» pour Abdekka. Normal venant de gens qui…
… perçoivent un mandat à vie !
«Nous ne sommes pas en campagne électorale lorsque nous allons dans les régions du pays.» La mise au point est de Sellal. Voilà ! C’est là le problème avec les gens qui blaguent tout le temps ! A un moment donné, lorsqu’ils disent quelque chose ou font un truc, vous ne savez pas trop s’ils plaisantent ou s’ils sont sérieux. Et très franchement, face à cette précision du «Procuré», je suis bien embêté. Ne sachant pas trop s’il nous vanne ou s’il nous parle sérieusement en affirmant que ces visites à Relizane, à Chlef, à Adrar et partout où il s’est rendu ces dernières semaines ne sont pas des visites de campagne électorale. Dois-je rire, m’esclaffer, pour bien montrer que j’ai saisi toute l’étendue magnifique du sens de l’humour tordant de Sellal, ou alors adopter, au contraire, une attitude sobre, voire grave pour que lui et son staff comprennent que je suis à la hauteur sérieuse de leur mise au point ? Dois-je lui donner une grande claque amicale dans le dos, partir d’un rire tonitruant et lui souffler à l’oreille «ah ! Elle est bien bonne celle-là ! Je ne l’avais pas vue venir ! Bravo ! ça mérite une tournée générale !» Ou alors, dois-je me concentrer sur mes cartes pour essayer de suivre assidûment les «visites que de travail et seulement ça» du Premier ministre à l’intérieur désintéressé du pays ? Quand, au début, le rythme des blagues du «Procuré» était embryonnaire, ne bouffait pas tout le texte de ses discours, ça allait plus ou moins. J’arrivais encore à discerner le moment «rire» du moment «sérieux». Mais là, depuis quelques semaines, la boîte à rire s’est emballée, et je m’y perds un peu. Et en m’y perdant, j’ai peur de manquer de respect à Sellal. Imaginez un peu qu’il blague vraiment et qu’en face, moi, vous et tous les autres, nous ne rions pas, nous restons figés, regard fixe et gravité solennelle. Il aurait le droit de se montrer vexé dans son amour-propre de grand blagueur devant l’Eternel. L’inverse étant aussi valable. S’il est réellement sérieux en disant qu’il ne se préoccupe pas d’élections, mais juste de visiter pour le travail, et si moi, vous et tous les autres nous lui éclatons de rire au visage, il aurait, là aussi, toutes les raisons, mais inverses, de se montrer vexé ! Je ne vois pas d’issue à cette situation ! A moins que ! Oui, à moins que l’on convienne avec Sellal d’un code, entre nous. Un signal. A chaque fois qu’il nous vanne, il lève au bout de son bras une pancarte avec écrit dessus «Riez, bande de rigolos !». Et dès qu’il dit un machin sérieux, il lève une autre pancarte avec inscrit dessus «Je suis sérieux, bande de gueux !». C’est une possibilité ! Qui ne nous empêchera pas cependant de nous munir nous aussi d’une pancarte unique que nous brandirons tout le temps, qu’il blague ou qu’il soit sérieux, et sur laquelle sera tracé en lettres rouge sang «Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue !» H. L.
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Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme». En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
Ligne ferroviaire Thénia-Oued Aïssi : Amar Ghoul tente de minimiser les retards
le 25.11.13 | 20h15
Amar Ghoul semble devenu le ministre qui use le plus dedémagogique parmi ses collègues du staff gouvernemental.C’est qu’il vient de prouver, ce lundi encore, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. M.Ghoul a assuré que le projet de modernisation de la ligne ferroviaire qui reliera Thénia (Boumerdès) à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou) seraréceptionné le 1er novembre 2014.
Une annonce des plus farfelues que d’aucuns savent qu’elle vise à démontrer que tout avance pour le mieux dans ce projet qui a cumulé plus de cinq ans de retard. « Nous sommes en avance dans les travaux et c’est pourquoi nous avons décidé de réceptionner ce projet d’utilité publique à l’avance », a-t-il enchainé, après une halteau chantier du viaduc de Naciria. Mais le commun des mortels savent pertinemment que le délai avancé par l’hôte de Boumerdès a peu de chances d’être respecté.
Cet important projet, qui comprend quatre tunnels et 9 viaducs, connait un retard de cinq ans.Son coût de réalisation a presque triplé, atteignant 60 milliards de dinars. Le taux de réalisation ne dépasse pas les 50%, selon les estimations de certains ingénieurs. Les travaux des sept gares ferroviaires prévues le long du tracé n’ont pas dépassé le stade des terrassements, a-t-on constaté récemment. C’est le cas à Si Mustapha, Issers, où les travaux des nouvelles gares tardent à ce jour d’être entamées.
IL S’ÉLÈVE À 500 MILLIARDS DE DOLLARS Le halal, un marché que l’Algérie ignore
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «L’Algérie n’est pas présente dans le marché halal», affirme le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, contacté. Certes, l’Algérie exporte de l’agroalimentaire même si les quantités et les recettes générées restent encore faibles. De même, des produits agricoles et agroalimentaires arrivent à accéder au marché français, voire ailleurs, parce que réputés provenir d’un pays musulman et même si des contraintes normatives sont relevées parfois Toutefois, l’Algérie n’est pas un exportateur déclaré de produits halal déclarés en tant que tels, à la différence de ses voisins qui s’inscrivent résolument dans ce segment porteur à l’échelle mondiale. Le halal, un marché de 500 milliards de dollars Ciblant un marché de l’ordre de 1,3 milliard de musulmans dans le monde, voire de 1,6 milliard de consommateurs potentiel, l’industrie du halal représente actuellement un volume d’affaires de l’ordre de 500 milliards de dollars, selon diverses données internationales. Fluctuant en termes de ventes essentiellement alimentaires entre 400 et 600 milliards de dollars durant les dernières années, représentant le cinquième du commerce mondial de l’agroalimentaire, ce marché progresse de 10% par an, voire davantage à l’avenir (entre 15 et 20%), en raison de l’engouement des consommateurs pour ce type de produits, qui au-delà de l’aspect religieux se caractérisent par leurs vertus hygiéniques, une traçabilité commerciale assez évidente... Un engouement qui croît pour les produits surgelés, les médicaments ainsi que les cosmétiques dont la part de marché dépasse de loin celle du bio, note-t-on ailleurs. En France, ce marché croît de 10% par an, représentant un volume de ventes de l’ordre de 5,5 milliards d’euros (en 2012). Soit un créneau porteur pour la distribution de détail et qui stimule une forte concurrence des enseignes, tant petites que grandes, même si des dysfonctionnements en matière de contrôle et d’organisation n’ont pas manqué de défrayer la chronique. Quid de la certification ? Mais à la différence des pays asiatiques (avec une part de marché de 63% et un volume de 277,4 milliards de dollars), la Malaisie notamment, classé premier exportateur mondial et qui a mis en place une stratégie d’exportation offensive des produits halal, l’Algérie reste pourtant à la traîne. Il n’y a pas d’opérateurs spécialisés dans ce domaine, de réseau de distribution à l’international, indique-t-on, au-delà de certaines velléités individuelles, de binationaux. Pourquoi ? La réponse est justement liée, explique le président de l’Anexal, à la problématique de la certification, de la labellisation. «Nous n’avons pas de label halal», indique-t-il, en relevant l’absence d’une autorité habilitée à délivrer ce genre de certificat ainsi que la méconnaissance de ce qui est halal ou non. «Qui certifie quoi ?», s’interroge-t-il. «Un déficit que l’Algérie doit combler même si un pas a été déjà entrepris dans le domaine de l’importation», note Ali Bey Nasri. En effet, les produits d’importation, notamment alimentaires, doivent être accompagnés d’un certificat d’origine pour accéder au marché algérien. Mais en matière d’exportation, l’Algérie ne dispose pas d’un label, a contrario du Maroc où un label a été déjà mis en place et une douzaine d’entreprises déjà certifiées. Notons que le voisin maghrébin œuvre à pénétrer le marché européen, essentiellement français, d’une manière très offensive, par le biais d’une démarche marketing réfléchie, l’organisation de salons dédiés tels celui de Meknès mais aussi l’engagement dynamique de l’establishment entrepreneurial (l’action de l’Association marocaine des exportateurs Asmex étant à relever). La Tunisie n’est pas en reste avec deux entreprises déjà certifiées halal. Un challenge pour l’économie nationale L’Algérie ne pourrait, donc pas rester en marge de ce mouvement, au regard de ses potentialités, de ses capacités et spécificités agricoles essentiellement bio. A charge cependant que ce pays puisse disposer d’une stratégie réelle de développement des exportations. Ce qui n’est pas encore évident. D’où l’opportunité de mettre en place ce label, de mettre en place une nomenclature des produits halal potentiellement exportables, une réglementation incitative et des mécanismes de régulation et de contrôle efficaces et efficients. Comme il s’agit d’encourager les opérateurs algériens à investir ce créneau, même si plusieurs entreprises participent aux différents salons et foires qui ont lieu régulièment dans le monde, notamment à Paris. C. B.
Le ministère de l’éducation nationale s’engage à améliorer son service public. Il a ainsi lancé un projet de circulaire, actuellement en voie d’enrichissement, qui concerne notamment une amélioration de la réception et un allègement des dossiers administratifs. Selon Abdelatif Baba Ahmed, premier responsable du secteur, la mesure fait suite à la directive du chef du gouvernement émise au mois d’octobre passé.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre de l’éducation nationale a assuré hier que la directive du chef du gouvernement devra être appliquée dans le secteur de l’éducation qui a des particularités nécessitant des actions pointues. «Notre secteur inclut 8 millions d’élèves et 600 000 employés ainsi que les parents d’élèves ; il nous est donc demandé de faire de plus grands efforts. Des suggestions seront faites par le secteur. Nous avons élargi les suggestions aux directions de l’éducation», a déclaré Abdelatif Baba Ahmed. Selon le ministre, le Premier ministre a demandé à ce que les suggestions soient faites avant la fin de ce mois de novembre, délai qui sera respecté selon le ministre, qui a assuré que les responsables sortiront avec des suggestions concrètes. Il dira aussi que les chefs d’établissement ainsi que les employés du secteur doivent faire un effort pour l’accueil des citoyens. Le projet de circulaire, selon les présents, doit être complet et aborder tous les aspects qui touchent le secteur dont les inscriptions aux examens, l’emploi, l’allègement des mesures administratives et leur simplification, la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ainsi que l’allègement des dossiers scolaires et enfin la prise en charge effective des préoccupations des parents. Le ministère devrait aussi exiger l’utilisation de la messagerie électronique dans toutes les communications notamment. Le ministre a aussi besoin de discussions et de propositions concrètes. Hier, en vidéoconférence, les directions de l’éducation ont émis leurs propositions au premier responsable du secteur réuni avec ses cadres au siège du ministère. En marge de la rencontre, le ministre a assuré que la question de la violence en milieu scolaire bénéficie d’un intérêt particulier de la part du secteur. Il a ainsi annoncé la préparation d’une journée avec les autres secteurs, la Gendarmerie nationale, la DGSN et les universitaires, en vue de se pencher encore une fois sur le phénomène. Ce dernier, selon le ministre, est déjà diagnostiqué, notant que certaines mesures ne dépendent pas du secteur de l’éducation et ne peuvent donc être prises en charge. F.-Z. B.
La révision de l’allocation touristique, annoncée par les pouvoirs publics, relèverait-elle du vœu pieux ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit du député Lakhdar Benkhellaf, adressant à ce propos une question orale au ministre des Finances. Promis voilà une année par le gouvernement, le ministère des Finances étant destinataire d’une étude de la Banque d’Algérie en ce sens, le réajustement de l’allocation touristique, fixée à 15 000 dinars (l’équivalent de 130 euros), tarde à se concrétiser, observe ce parlementaire du Parti de la justice et du développement. Un retard que ce député explique par l’incapacité du gouvernement à maîtriser l’augmentation de la facture d’importation, estimée à 60 milliards de dollars et qui absorbe 80% des revenus en devises, mais aussi par l’absence de mécanismes de maîtrise de la devise. Ce qui, déplore Lakhdar Benkhellaf, prive les simples Algériens de leur droit à la devise, en l’absence de contrôle des transferts du commerce extérieur et encourage les citoyens à recourir au marché parallèle. Et à ce parlementaire de rappeler que l’Algérie qui dispose pourtant de 208 milliards de dollars de richesse nationale et de plus de 200 milliards de dollars de réserves de change n’a toujours pas revu cette allocation dont il ne manque pas de s’interroger sur les modalités de sa détermination. C. B.
L'USM Alger, vainqueur du CR Belouizdad (2-0) a rejoint en tête du classement la JS Kabylie et l'ES Sétif, tenues en échec respectivement par l'USM El Harrach (0-0) et le CA Bordj Bou-Arréridj (1-1), lors de la 12e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, disputée vendredi et samedi, et marquée également par la nouvelle défaite de la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun. Les Usmistes, sous la conduite du nouvel entraîneur Hubert Velud et sans leur gardien international Zemmamouche, ont dominé une équipe du CRB transparente en première période. Des buts inscrits par les revenants Djediat (6’) et Gasmi ont permis à l'USMA de signer leur sixième succès de la saison et le troisième de rang. Avec ce résultat, les partenaires du capitaine Khoualed sont en tête du classement pour la première fois de la saison en compagnie de la JS Kabylie et de l'ES Sétif. Les Canaris ont été contraints au partage des points (0-0) par l'USMH qui a tout essayé sans jamais réussir à prendre en défaut le gardien Asselah. De son côté, l'ESS s'est contentée d'un nul face à son rival de toujours le CA Bordj Bou-Arréridj dans le derby des Hauts-Plateaux. Les Bordjiens dirigés par leur nouvel entraîneur, le Tunisien Nabil Kouki, ont ouvert le score par Hamdadou (25’) d'un joli tir lointain mais c'était sans compter sur l'abnégation des champions d'Algérie qui ont égalisé par Gourmi sur penalty à 20 minutes de la fin. Le CS Constantine est mal en point après le surprenant nul concédé à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), et glisse à la quatrième place. Les Sanafir qui ont essuyé leur première défaite de la saison lors de la précédente journée face au RC Arbaâ n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre la JSMB. Menant au score grâce à un but du défenseur Adel Maïza à la 63e minute, les partenaires de Bezzaz ont été surpris par une égalisation de Belgharbi à l'ultime minute de la partie. L'entraîneur adjoint du CSC Bounaâs qui a dirigé l'équipe a menacé de démissionner et l'entraîneur principal Garzitto a suivi la partie a partir des tribunes pour des raisons inconnues. La bonne opération de la journée est réalisée par l'ASO Chlef qui est allée s'imposer contre la JS Saoura (1-0) grâce à un nouveau but de Noureddine Deham à l'ultime minute de la partie. Un succès qui permet aux hommes de Meziane Ighil de se hisser à la cinquième place à deux longueurs des co-leaders. En bas du classement, le MC Oran qui restait sur une défaite à domicile face à l'USM Alger s'est bien remis en ramenant les trois points de la victoire de son déplacement à Aïn M'lila face a la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun (1-0) grâce à Bouaïcha (23’). A la faveur de cette victoire, les Hamraoua remontent au milieu de tableau avec l'USMH et la JSS (15 points). Le MO Béjaïa a engrangé de son côté, trois précieux points contre le MC Alger grâce à un joli but du remplaçant Rahal (83’) et quitte la zone des relégables.
MO Béjaïa 1 - MC Alger 0 Fawzi Rahal enfonce le Doyen
La MOB réalise une superbe performance en s’imposant devant le Doyen, avant-hier, sur son terrain de Béjaïa, dans une confrontation âprement disputée par les deux teams. Portés par les milliers de supporters qui ont tenu à marquer leur présence malgré le froid et les fortes averses qui se sont abattus sur la ville, les Crabes affichent leurs intentions dès l’entame du match à travers un grand pressing exercé sur leurs vis-à-vis. Les partenaires de Boulaïnceur se sont offert plusieurs belles opportunités de prendre l’ascendant sur l’adversaire du jour durant cette première mi-temps. C’est ainsi que successivement, Boulaïnceur (4’), Chebana (10’) et Semani (41’) ont raté d’un cheveu l’ouverture du score. Pratiquant un jeu ouvert caractérisé par une grande prudence, tout en renforçant son milieu du terrain, le Mouloudia d’Alger amorce des contres dangereux par l’intermédiaire notamment de Djallit qui échoue lamentablement à la 38’ dans son duel devant un Zaïdi impérial alors qu’il se trouvait si près de donner l’avantage à son équipe. Quelques minutes plus tôt, Yahia Cherif, idéalement embusqué dans la surface de vérité a raté une lumineuse balle de but. Au retour de la pause citron, les Mobistes accélèrent la cadence et jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de trouver la faille dans la citadelle adverse. Les hommes de Amrani ont manqué de très peu, à deux reprises, l’ouverture du score durant les vingt premières minutes de jeu de cette deuxième période par Akrour et Rahal, six minutes après son incorporation à la 60’ en remplacement de Semani. Mais ce ne sera que partie remise. Les efforts des Crabes seront récompensés à six minutes de la fin de la partie lorsque l’omniprésent attaquant Vert et Noir, Fawzi Rahal, encore lui, magistralement, décoche un tir des 30 m qui ira mourir dans la lucarne de l’infortuné portier Chnaoua, Djemili pour libérer les siens et soulager les milliers de fans Vert et Noir qui n’ont pas cessé tout au long de la rencontre de donner de la voix à leur équipe fétiche. Méconnaissable durant cette période de jeu, les protégés du nouvel entraîneur mouloudéen, Bouali, tentent vainement de réagir pour niveler la marque mais c’est sans compter sur la ferme détermination des camarades de Zaïdi à préserver ce précieux acquis et signer leur quatrième victoire à domicile cette saison. Une précieuse victoire qui mettra un peu plus en confiance et galvanisera la bande à Amrani à la veille de leur prochain déplacement à Tizi-Ouzou pour le compte de cet autre premier derby kabyle de Ligue 1 face à la JSK de Mohand Cherif Hannachi, samedi prochain. A. Kersani
MC EL EULMA 2 - RC ARBAÂ 1 Difficilement
Ce qui était prévisible pour les Vert et Rouge contre cette jeune équipe de l’Arbaâ s’est vérifié tout au long de la partie qui a tenu en haleine les nombreux supporters présents. Les locaux avec un milieu assez fourni exercent un pressing sur les visiteurs et à la 39’ Chenihi bien démarqué par Berchiche qui est monté de la défense pour prêter mains fortes aux attaquants, de son pied gauche loge le ballon dans la cage du gardien Kara. Quelques minutes après un corner tiré par Meklouche, Mahsas, le gardien est gêné, ce dont profite Raït pour égaliser à la 44’ et c’est le retour aux vestiaires. Le second half verra les camarades de Derardja essayer par tous les moyens d’aggraver le score mais buteront toujours sur Kara qui sortira des balles brûlantes notamment à la 63’. A la 76’, corner pour les locaux que tirera Abbas, Hamiti de la tête verra son essai buter sur la main du défenseur Belaïd et c’est le pénalty que sifflera Halalchi qui donnera une précieuse victoire aux locaux grâce à Hamiti qui exécutera la sentence.Il faut avouer que cette équipe de l’Arbaâ recèle d’excellentes individualités et confirme sa bonne santé. Une victoire pour les Vert et Rouge qui rassure les inconditionnels en attendant le derby de la wilaya auquel ne participera pas Hamiti. Mostefa Djafar
CRB Aïn Fekroun Saïd Hamouche débarqué
Pas de lune de miel entre les «Tortues» du CRBAF et leur nouvel entraîneur Saïd Hamouche, recruté au début du mois de septembre dernier pour succéder à Liamine Bougherara. La direction du néo-promu en Ligue 1 a fini, résultats moribonds de l’équipe aidant, par remercier l’ancien driver du MCS. La défaite face au MC Oran, la quatrième sous le règne de Hamouche qui n’aura récolté depuis son arrivée à la barre technique que six points sur les 27 possibles, a précipité la séparation. Désormais, le club d’Aïn Fekroun est à la recherche de son troisième entraîneur en cette phase «aller» lui qui, la saison dernière, a réussi son accession historique sous les ordres du seul Nabil Neghiz dont les exigences salariales n’ont pas été satisfaites à la fin de l’exercice écoulé. Neghiz a opté depuis au profit du WA Tlemcen(L2), prétendant en force à l’accession en Ligue 1. M. B.
CS Constantine Le CA décidera de l'avenir de Garzitto Le conseil d'administration du CS Constantine tiendra dans les prochains jours une réunion extraordinaire pour décider de l'avenir de l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), pour le compte de la 12e journée du championnat. «Le conseil d'administration se réunira prochainement pour décider du sort de Garzitto, je ne peux pas me prononcer davantage sur ce sujet d'autant que le conseil est souverain dans ses décisions», a affirmé à l'APS le directeur sportif du CSC, Mohamed Boulhabib. Le CSC a été accroché samedi par la JSMB, une contre-performance qui a empêché le club de s'emparer du fauteuil du leader. Les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont été dirigés sur le banc face à Béjaïa par l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, après la décision de la direction d'empêcher Garzitto de coacher ses éléments, «pour des raisons administratives». «Garzitto va comparaître très bientôt devant le conseil de discipline, pour des raisons administratives. Je refuse de dévoiler les détails, d'autant qu'il s'agit d'un problème interne», a-t-il ajouté. Diego Garzitto (63 ans) avait succédé à la barre technique du CSC, durant l'intersaison, au Français Roger Lemerre.
Résultats
USM Alger-CR Belouizdad 2-0
JS Saoura-ASO Chlef 0-1
USM Harrach-JS Kabylie 0-0
CRB Aïn Fekroune-MC Oran 0-1
CS Constantine-JSM Béjaïa 1-1
CABB Arréridj-ES Sétif 1-1
MCE Eulma-RC Arbaâ 2-1
MO Béjaïa-MC Alger 1-0
Classement
Pts
J
1 .USM Alger
22
12
-. JS Kabylie
22
12
-. ES Sétif
22
12
4. CS Constantine
21
12
5. ASO Chlef
20
12
6. RC Arbaâ
19
12
7. MC Alger
17
12
-. MC El-Eulma
17
12
9. MC Oran
15
12
-. JS Saoura
15
12
-. USM El-Harrach
15
12
12. CR Belouizdad
14
12
-. MO Béjaïa
14
12
14. CABB Arréridj
12
12
15 JSM Béjaïa
7
12
16. CRB Aïn Fekroun
6
12
Prochaine journée (13e) Vendredi 29 novembre(16h45) ES Sétif-MC El-Eulma Samedi 30 décembre (18h) RC Arbaâ-USM Alger(15h) ASO Chlef- CS Constantine (17h45) CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroun CABB Arreridj-USM El Harrach JS Kabylie-MO Béjaïa MC Alger-JS Saoura JSM Béjaïa-MC Oran.
La Coordination des enfants de Chouhada soutient un «mandat à vie» pour Abdekka. Normal venant de gens qui…
… perçoivent un mandat à vie !
«Nous ne sommes pas en campagne électorale lorsque nous allons dans les régions du pays.» La mise au point est de Sellal. Voilà ! C’est là le problème avec les gens qui blaguent tout le temps ! A un moment donné, lorsqu’ils disent quelque chose ou font un truc, vous ne savez pas trop s’ils plaisantent ou s’ils sont sérieux. Et très franchement, face à cette précision du «Procuré», je suis bien embêté. Ne sachant pas trop s’il nous vanne ou s’il nous parle sérieusement en affirmant que ces visites à Relizane, à Chlef, à Adrar et partout où il s’est rendu ces dernières semaines ne sont pas des visites de campagne électorale. Dois-je rire, m’esclaffer, pour bien montrer que j’ai saisi toute l’étendue magnifique du sens de l’humour tordant de Sellal, ou alors adopter, au contraire, une attitude sobre, voire grave pour que lui et son staff comprennent que je suis à la hauteur sérieuse de leur mise au point ? Dois-je lui donner une grande claque amicale dans le dos, partir d’un rire tonitruant et lui souffler à l’oreille «ah ! Elle est bien bonne celle-là ! Je ne l’avais pas vue venir ! Bravo ! ça mérite une tournée générale !» Ou alors, dois-je me concentrer sur mes cartes pour essayer de suivre assidûment les «visites que de travail et seulement ça» du Premier ministre à l’intérieur désintéressé du pays ? Quand, au début, le rythme des blagues du «Procuré» était embryonnaire, ne bouffait pas tout le texte de ses discours, ça allait plus ou moins. J’arrivais encore à discerner le moment «rire» du moment «sérieux». Mais là, depuis quelques semaines, la boîte à rire s’est emballée, et je m’y perds un peu. Et en m’y perdant, j’ai peur de manquer de respect à Sellal. Imaginez un peu qu’il blague vraiment et qu’en face, moi, vous et tous les autres, nous ne rions pas, nous restons figés, regard fixe et gravité solennelle. Il aurait le droit de se montrer vexé dans son amour-propre de grand blagueur devant l’Eternel. L’inverse étant aussi valable. S’il est réellement sérieux en disant qu’il ne se préoccupe pas d’élections, mais juste de visiter pour le travail, et si moi, vous et tous les autres nous lui éclatons de rire au visage, il aurait, là aussi, toutes les raisons, mais inverses, de se montrer vexé ! Je ne vois pas d’issue à cette situation ! A moins que ! Oui, à moins que l’on convienne avec Sellal d’un code, entre nous. Un signal. A chaque fois qu’il nous vanne, il lève au bout de son bras une pancarte avec écrit dessus «Riez, bande de rigolos !». Et dès qu’il dit un machin sérieux, il lève une autre pancarte avec inscrit dessus «Je suis sérieux, bande de gueux !». C’est une possibilité ! Qui ne nous empêchera pas cependant de nous munir nous aussi d’une pancarte unique que nous brandirons tout le temps, qu’il blague ou qu’il soit sérieux, et sur laquelle sera tracé en lettres rouge sang «Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue !» H. L.
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Au niveau de la Fédération et du staff technique, on ne parle pas d’objectif car cela dépendra du tirage au sort mais aussi de la préparation de l’EN en prévision de cette Coupe du monde. Cependant, le président de la Fédération espère une meilleure participation qu’en 2010. «L’Algérie mérite mieux que ça», a déclaré Raouraoua en pleurs juste après la qualification de l’EN au Mondial, sans évoquer les moyens à mettre à la disposition des joueurs, ni même le programme de préparation. Toutefois, il est clair qu’au niveau de la Fédération, on se penche sérieusement sur ce volet. Dans un peu moins de deux semaines (le 6 décembre), l’équipe nationale connaîtra ses adversaires pour le Mondial brésilien, et ce, à l’issue du tirage au sort qui aura lieu dans la ville de Salvador de Bahia. Lors de la cérémonie du tirage au sort, l’Algérie sera représentée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui effectuera le déplacement. Il sera accompagné de Walid Sadi et Djahid Zefzaf qui vont préparer le séjour de l’équipe nationale.
Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
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«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
Ligne ferroviaire Thénia-Oued Aïssi : Amar Ghoul tente de minimiser les retards
le 25.11.13 | 20h15
Amar Ghoul semble devenu le ministre qui use le plus dedémagogique parmi ses collègues du staff gouvernemental.C’est qu’il vient de prouver, ce lundi encore, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. M.Ghoul a assuré que le projet de modernisation de la ligne ferroviaire qui reliera Thénia (Boumerdès) à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou) seraréceptionné le 1er novembre 2014.
Une annonce des plus farfelues que d’aucuns savent qu’elle vise à démontrer que tout avance pour le mieux dans ce projet qui a cumulé plus de cinq ans de retard. « Nous sommes en avance dans les travaux et c’est pourquoi nous avons décidé de réceptionner ce projet d’utilité publique à l’avance », a-t-il enchainé, après une halteau chantier du viaduc de Naciria. Mais le commun des mortels savent pertinemment que le délai avancé par l’hôte de Boumerdès a peu de chances d’être respecté.
Cet important projet, qui comprend quatre tunnels et 9 viaducs, connait un retard de cinq ans.Son coût de réalisation a presque triplé, atteignant 60 milliards de dinars. Le taux de réalisation ne dépasse pas les 50%, selon les estimations de certains ingénieurs. Les travaux des sept gares ferroviaires prévues le long du tracé n’ont pas dépassé le stade des terrassements, a-t-on constaté récemment. C’est le cas à Si Mustapha, Issers, où les travaux des nouvelles gares tardent à ce jour d’être entamées.
IL S’ÉLÈVE À 500 MILLIARDS DE DOLLARS Le halal, un marché que l’Algérie ignore
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «L’Algérie n’est pas présente dans le marché halal», affirme le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, contacté. Certes, l’Algérie exporte de l’agroalimentaire même si les quantités et les recettes générées restent encore faibles. De même, des produits agricoles et agroalimentaires arrivent à accéder au marché français, voire ailleurs, parce que réputés provenir d’un pays musulman et même si des contraintes normatives sont relevées parfois Toutefois, l’Algérie n’est pas un exportateur déclaré de produits halal déclarés en tant que tels, à la différence de ses voisins qui s’inscrivent résolument dans ce segment porteur à l’échelle mondiale. Le halal, un marché de 500 milliards de dollars Ciblant un marché de l’ordre de 1,3 milliard de musulmans dans le monde, voire de 1,6 milliard de consommateurs potentiel, l’industrie du halal représente actuellement un volume d’affaires de l’ordre de 500 milliards de dollars, selon diverses données internationales. Fluctuant en termes de ventes essentiellement alimentaires entre 400 et 600 milliards de dollars durant les dernières années, représentant le cinquième du commerce mondial de l’agroalimentaire, ce marché progresse de 10% par an, voire davantage à l’avenir (entre 15 et 20%), en raison de l’engouement des consommateurs pour ce type de produits, qui au-delà de l’aspect religieux se caractérisent par leurs vertus hygiéniques, une traçabilité commerciale assez évidente... Un engouement qui croît pour les produits surgelés, les médicaments ainsi que les cosmétiques dont la part de marché dépasse de loin celle du bio, note-t-on ailleurs. En France, ce marché croît de 10% par an, représentant un volume de ventes de l’ordre de 5,5 milliards d’euros (en 2012). Soit un créneau porteur pour la distribution de détail et qui stimule une forte concurrence des enseignes, tant petites que grandes, même si des dysfonctionnements en matière de contrôle et d’organisation n’ont pas manqué de défrayer la chronique. Quid de la certification ? Mais à la différence des pays asiatiques (avec une part de marché de 63% et un volume de 277,4 milliards de dollars), la Malaisie notamment, classé premier exportateur mondial et qui a mis en place une stratégie d’exportation offensive des produits halal, l’Algérie reste pourtant à la traîne. Il n’y a pas d’opérateurs spécialisés dans ce domaine, de réseau de distribution à l’international, indique-t-on, au-delà de certaines velléités individuelles, de binationaux. Pourquoi ? La réponse est justement liée, explique le président de l’Anexal, à la problématique de la certification, de la labellisation. «Nous n’avons pas de label halal», indique-t-il, en relevant l’absence d’une autorité habilitée à délivrer ce genre de certificat ainsi que la méconnaissance de ce qui est halal ou non. «Qui certifie quoi ?», s’interroge-t-il. «Un déficit que l’Algérie doit combler même si un pas a été déjà entrepris dans le domaine de l’importation», note Ali Bey Nasri. En effet, les produits d’importation, notamment alimentaires, doivent être accompagnés d’un certificat d’origine pour accéder au marché algérien. Mais en matière d’exportation, l’Algérie ne dispose pas d’un label, a contrario du Maroc où un label a été déjà mis en place et une douzaine d’entreprises déjà certifiées. Notons que le voisin maghrébin œuvre à pénétrer le marché européen, essentiellement français, d’une manière très offensive, par le biais d’une démarche marketing réfléchie, l’organisation de salons dédiés tels celui de Meknès mais aussi l’engagement dynamique de l’establishment entrepreneurial (l’action de l’Association marocaine des exportateurs Asmex étant à relever). La Tunisie n’est pas en reste avec deux entreprises déjà certifiées halal. Un challenge pour l’économie nationale L’Algérie ne pourrait, donc pas rester en marge de ce mouvement, au regard de ses potentialités, de ses capacités et spécificités agricoles essentiellement bio. A charge cependant que ce pays puisse disposer d’une stratégie réelle de développement des exportations. Ce qui n’est pas encore évident. D’où l’opportunité de mettre en place ce label, de mettre en place une nomenclature des produits halal potentiellement exportables, une réglementation incitative et des mécanismes de régulation et de contrôle efficaces et efficients. Comme il s’agit d’encourager les opérateurs algériens à investir ce créneau, même si plusieurs entreprises participent aux différents salons et foires qui ont lieu régulièment dans le monde, notamment à Paris. C. B.
Le ministère de l’éducation nationale s’engage à améliorer son service public. Il a ainsi lancé un projet de circulaire, actuellement en voie d’enrichissement, qui concerne notamment une amélioration de la réception et un allègement des dossiers administratifs. Selon Abdelatif Baba Ahmed, premier responsable du secteur, la mesure fait suite à la directive du chef du gouvernement émise au mois d’octobre passé.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre de l’éducation nationale a assuré hier que la directive du chef du gouvernement devra être appliquée dans le secteur de l’éducation qui a des particularités nécessitant des actions pointues. «Notre secteur inclut 8 millions d’élèves et 600 000 employés ainsi que les parents d’élèves ; il nous est donc demandé de faire de plus grands efforts. Des suggestions seront faites par le secteur. Nous avons élargi les suggestions aux directions de l’éducation», a déclaré Abdelatif Baba Ahmed. Selon le ministre, le Premier ministre a demandé à ce que les suggestions soient faites avant la fin de ce mois de novembre, délai qui sera respecté selon le ministre, qui a assuré que les responsables sortiront avec des suggestions concrètes. Il dira aussi que les chefs d’établissement ainsi que les employés du secteur doivent faire un effort pour l’accueil des citoyens. Le projet de circulaire, selon les présents, doit être complet et aborder tous les aspects qui touchent le secteur dont les inscriptions aux examens, l’emploi, l’allègement des mesures administratives et leur simplification, la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ainsi que l’allègement des dossiers scolaires et enfin la prise en charge effective des préoccupations des parents. Le ministère devrait aussi exiger l’utilisation de la messagerie électronique dans toutes les communications notamment. Le ministre a aussi besoin de discussions et de propositions concrètes. Hier, en vidéoconférence, les directions de l’éducation ont émis leurs propositions au premier responsable du secteur réuni avec ses cadres au siège du ministère. En marge de la rencontre, le ministre a assuré que la question de la violence en milieu scolaire bénéficie d’un intérêt particulier de la part du secteur. Il a ainsi annoncé la préparation d’une journée avec les autres secteurs, la Gendarmerie nationale, la DGSN et les universitaires, en vue de se pencher encore une fois sur le phénomène. Ce dernier, selon le ministre, est déjà diagnostiqué, notant que certaines mesures ne dépendent pas du secteur de l’éducation et ne peuvent donc être prises en charge. F.-Z. B.
La révision de l’allocation touristique, annoncée par les pouvoirs publics, relèverait-elle du vœu pieux ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit du député Lakhdar Benkhellaf, adressant à ce propos une question orale au ministre des Finances. Promis voilà une année par le gouvernement, le ministère des Finances étant destinataire d’une étude de la Banque d’Algérie en ce sens, le réajustement de l’allocation touristique, fixée à 15 000 dinars (l’équivalent de 130 euros), tarde à se concrétiser, observe ce parlementaire du Parti de la justice et du développement. Un retard que ce député explique par l’incapacité du gouvernement à maîtriser l’augmentation de la facture d’importation, estimée à 60 milliards de dollars et qui absorbe 80% des revenus en devises, mais aussi par l’absence de mécanismes de maîtrise de la devise. Ce qui, déplore Lakhdar Benkhellaf, prive les simples Algériens de leur droit à la devise, en l’absence de contrôle des transferts du commerce extérieur et encourage les citoyens à recourir au marché parallèle. Et à ce parlementaire de rappeler que l’Algérie qui dispose pourtant de 208 milliards de dollars de richesse nationale et de plus de 200 milliards de dollars de réserves de change n’a toujours pas revu cette allocation dont il ne manque pas de s’interroger sur les modalités de sa détermination. C. B.
L'USM Alger, vainqueur du CR Belouizdad (2-0) a rejoint en tête du classement la JS Kabylie et l'ES Sétif, tenues en échec respectivement par l'USM El Harrach (0-0) et le CA Bordj Bou-Arréridj (1-1), lors de la 12e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, disputée vendredi et samedi, et marquée également par la nouvelle défaite de la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun. Les Usmistes, sous la conduite du nouvel entraîneur Hubert Velud et sans leur gardien international Zemmamouche, ont dominé une équipe du CRB transparente en première période. Des buts inscrits par les revenants Djediat (6’) et Gasmi ont permis à l'USMA de signer leur sixième succès de la saison et le troisième de rang. Avec ce résultat, les partenaires du capitaine Khoualed sont en tête du classement pour la première fois de la saison en compagnie de la JS Kabylie et de l'ES Sétif. Les Canaris ont été contraints au partage des points (0-0) par l'USMH qui a tout essayé sans jamais réussir à prendre en défaut le gardien Asselah. De son côté, l'ESS s'est contentée d'un nul face à son rival de toujours le CA Bordj Bou-Arréridj dans le derby des Hauts-Plateaux. Les Bordjiens dirigés par leur nouvel entraîneur, le Tunisien Nabil Kouki, ont ouvert le score par Hamdadou (25’) d'un joli tir lointain mais c'était sans compter sur l'abnégation des champions d'Algérie qui ont égalisé par Gourmi sur penalty à 20 minutes de la fin. Le CS Constantine est mal en point après le surprenant nul concédé à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), et glisse à la quatrième place. Les Sanafir qui ont essuyé leur première défaite de la saison lors de la précédente journée face au RC Arbaâ n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre la JSMB. Menant au score grâce à un but du défenseur Adel Maïza à la 63e minute, les partenaires de Bezzaz ont été surpris par une égalisation de Belgharbi à l'ultime minute de la partie. L'entraîneur adjoint du CSC Bounaâs qui a dirigé l'équipe a menacé de démissionner et l'entraîneur principal Garzitto a suivi la partie a partir des tribunes pour des raisons inconnues. La bonne opération de la journée est réalisée par l'ASO Chlef qui est allée s'imposer contre la JS Saoura (1-0) grâce à un nouveau but de Noureddine Deham à l'ultime minute de la partie. Un succès qui permet aux hommes de Meziane Ighil de se hisser à la cinquième place à deux longueurs des co-leaders. En bas du classement, le MC Oran qui restait sur une défaite à domicile face à l'USM Alger s'est bien remis en ramenant les trois points de la victoire de son déplacement à Aïn M'lila face a la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun (1-0) grâce à Bouaïcha (23’). A la faveur de cette victoire, les Hamraoua remontent au milieu de tableau avec l'USMH et la JSS (15 points). Le MO Béjaïa a engrangé de son côté, trois précieux points contre le MC Alger grâce à un joli but du remplaçant Rahal (83’) et quitte la zone des relégables.
MO Béjaïa 1 - MC Alger 0 Fawzi Rahal enfonce le Doyen
La MOB réalise une superbe performance en s’imposant devant le Doyen, avant-hier, sur son terrain de Béjaïa, dans une confrontation âprement disputée par les deux teams. Portés par les milliers de supporters qui ont tenu à marquer leur présence malgré le froid et les fortes averses qui se sont abattus sur la ville, les Crabes affichent leurs intentions dès l’entame du match à travers un grand pressing exercé sur leurs vis-à-vis. Les partenaires de Boulaïnceur se sont offert plusieurs belles opportunités de prendre l’ascendant sur l’adversaire du jour durant cette première mi-temps. C’est ainsi que successivement, Boulaïnceur (4’), Chebana (10’) et Semani (41’) ont raté d’un cheveu l’ouverture du score. Pratiquant un jeu ouvert caractérisé par une grande prudence, tout en renforçant son milieu du terrain, le Mouloudia d’Alger amorce des contres dangereux par l’intermédiaire notamment de Djallit qui échoue lamentablement à la 38’ dans son duel devant un Zaïdi impérial alors qu’il se trouvait si près de donner l’avantage à son équipe. Quelques minutes plus tôt, Yahia Cherif, idéalement embusqué dans la surface de vérité a raté une lumineuse balle de but. Au retour de la pause citron, les Mobistes accélèrent la cadence et jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de trouver la faille dans la citadelle adverse. Les hommes de Amrani ont manqué de très peu, à deux reprises, l’ouverture du score durant les vingt premières minutes de jeu de cette deuxième période par Akrour et Rahal, six minutes après son incorporation à la 60’ en remplacement de Semani. Mais ce ne sera que partie remise. Les efforts des Crabes seront récompensés à six minutes de la fin de la partie lorsque l’omniprésent attaquant Vert et Noir, Fawzi Rahal, encore lui, magistralement, décoche un tir des 30 m qui ira mourir dans la lucarne de l’infortuné portier Chnaoua, Djemili pour libérer les siens et soulager les milliers de fans Vert et Noir qui n’ont pas cessé tout au long de la rencontre de donner de la voix à leur équipe fétiche. Méconnaissable durant cette période de jeu, les protégés du nouvel entraîneur mouloudéen, Bouali, tentent vainement de réagir pour niveler la marque mais c’est sans compter sur la ferme détermination des camarades de Zaïdi à préserver ce précieux acquis et signer leur quatrième victoire à domicile cette saison. Une précieuse victoire qui mettra un peu plus en confiance et galvanisera la bande à Amrani à la veille de leur prochain déplacement à Tizi-Ouzou pour le compte de cet autre premier derby kabyle de Ligue 1 face à la JSK de Mohand Cherif Hannachi, samedi prochain. A. Kersani
MC EL EULMA 2 - RC ARBAÂ 1 Difficilement
Ce qui était prévisible pour les Vert et Rouge contre cette jeune équipe de l’Arbaâ s’est vérifié tout au long de la partie qui a tenu en haleine les nombreux supporters présents. Les locaux avec un milieu assez fourni exercent un pressing sur les visiteurs et à la 39’ Chenihi bien démarqué par Berchiche qui est monté de la défense pour prêter mains fortes aux attaquants, de son pied gauche loge le ballon dans la cage du gardien Kara. Quelques minutes après un corner tiré par Meklouche, Mahsas, le gardien est gêné, ce dont profite Raït pour égaliser à la 44’ et c’est le retour aux vestiaires. Le second half verra les camarades de Derardja essayer par tous les moyens d’aggraver le score mais buteront toujours sur Kara qui sortira des balles brûlantes notamment à la 63’. A la 76’, corner pour les locaux que tirera Abbas, Hamiti de la tête verra son essai buter sur la main du défenseur Belaïd et c’est le pénalty que sifflera Halalchi qui donnera une précieuse victoire aux locaux grâce à Hamiti qui exécutera la sentence.Il faut avouer que cette équipe de l’Arbaâ recèle d’excellentes individualités et confirme sa bonne santé. Une victoire pour les Vert et Rouge qui rassure les inconditionnels en attendant le derby de la wilaya auquel ne participera pas Hamiti. Mostefa Djafar
CRB Aïn Fekroun Saïd Hamouche débarqué
Pas de lune de miel entre les «Tortues» du CRBAF et leur nouvel entraîneur Saïd Hamouche, recruté au début du mois de septembre dernier pour succéder à Liamine Bougherara. La direction du néo-promu en Ligue 1 a fini, résultats moribonds de l’équipe aidant, par remercier l’ancien driver du MCS. La défaite face au MC Oran, la quatrième sous le règne de Hamouche qui n’aura récolté depuis son arrivée à la barre technique que six points sur les 27 possibles, a précipité la séparation. Désormais, le club d’Aïn Fekroun est à la recherche de son troisième entraîneur en cette phase «aller» lui qui, la saison dernière, a réussi son accession historique sous les ordres du seul Nabil Neghiz dont les exigences salariales n’ont pas été satisfaites à la fin de l’exercice écoulé. Neghiz a opté depuis au profit du WA Tlemcen(L2), prétendant en force à l’accession en Ligue 1. M. B.
CS Constantine Le CA décidera de l'avenir de Garzitto Le conseil d'administration du CS Constantine tiendra dans les prochains jours une réunion extraordinaire pour décider de l'avenir de l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), pour le compte de la 12e journée du championnat. «Le conseil d'administration se réunira prochainement pour décider du sort de Garzitto, je ne peux pas me prononcer davantage sur ce sujet d'autant que le conseil est souverain dans ses décisions», a affirmé à l'APS le directeur sportif du CSC, Mohamed Boulhabib. Le CSC a été accroché samedi par la JSMB, une contre-performance qui a empêché le club de s'emparer du fauteuil du leader. Les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont été dirigés sur le banc face à Béjaïa par l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, après la décision de la direction d'empêcher Garzitto de coacher ses éléments, «pour des raisons administratives». «Garzitto va comparaître très bientôt devant le conseil de discipline, pour des raisons administratives. Je refuse de dévoiler les détails, d'autant qu'il s'agit d'un problème interne», a-t-il ajouté. Diego Garzitto (63 ans) avait succédé à la barre technique du CSC, durant l'intersaison, au Français Roger Lemerre.
Résultats
USM Alger-CR Belouizdad 2-0
JS Saoura-ASO Chlef 0-1
USM Harrach-JS Kabylie 0-0
CRB Aïn Fekroune-MC Oran 0-1
CS Constantine-JSM Béjaïa 1-1
CABB Arréridj-ES Sétif 1-1
MCE Eulma-RC Arbaâ 2-1
MO Béjaïa-MC Alger 1-0
Classement
Pts
J
1 .USM Alger
22
12
-. JS Kabylie
22
12
-. ES Sétif
22
12
4. CS Constantine
21
12
5. ASO Chlef
20
12
6. RC Arbaâ
19
12
7. MC Alger
17
12
-. MC El-Eulma
17
12
9. MC Oran
15
12
-. JS Saoura
15
12
-. USM El-Harrach
15
12
12. CR Belouizdad
14
12
-. MO Béjaïa
14
12
14. CABB Arréridj
12
12
15 JSM Béjaïa
7
12
16. CRB Aïn Fekroun
6
12
Prochaine journée (13e) Vendredi 29 novembre(16h45) ES Sétif-MC El-Eulma Samedi 30 décembre (18h) RC Arbaâ-USM Alger(15h) ASO Chlef- CS Constantine (17h45) CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroun CABB Arreridj-USM El Harrach JS Kabylie-MO Béjaïa MC Alger-JS Saoura JSM Béjaïa-MC Oran.
La Coordination des enfants de Chouhada soutient un «mandat à vie» pour Abdekka. Normal venant de gens qui…
… perçoivent un mandat à vie !
«Nous ne sommes pas en campagne électorale lorsque nous allons dans les régions du pays.» La mise au point est de Sellal. Voilà ! C’est là le problème avec les gens qui blaguent tout le temps ! A un moment donné, lorsqu’ils disent quelque chose ou font un truc, vous ne savez pas trop s’ils plaisantent ou s’ils sont sérieux. Et très franchement, face à cette précision du «Procuré», je suis bien embêté. Ne sachant pas trop s’il nous vanne ou s’il nous parle sérieusement en affirmant que ces visites à Relizane, à Chlef, à Adrar et partout où il s’est rendu ces dernières semaines ne sont pas des visites de campagne électorale. Dois-je rire, m’esclaffer, pour bien montrer que j’ai saisi toute l’étendue magnifique du sens de l’humour tordant de Sellal, ou alors adopter, au contraire, une attitude sobre, voire grave pour que lui et son staff comprennent que je suis à la hauteur sérieuse de leur mise au point ? Dois-je lui donner une grande claque amicale dans le dos, partir d’un rire tonitruant et lui souffler à l’oreille «ah ! Elle est bien bonne celle-là ! Je ne l’avais pas vue venir ! Bravo ! ça mérite une tournée générale !» Ou alors, dois-je me concentrer sur mes cartes pour essayer de suivre assidûment les «visites que de travail et seulement ça» du Premier ministre à l’intérieur désintéressé du pays ? Quand, au début, le rythme des blagues du «Procuré» était embryonnaire, ne bouffait pas tout le texte de ses discours, ça allait plus ou moins. J’arrivais encore à discerner le moment «rire» du moment «sérieux». Mais là, depuis quelques semaines, la boîte à rire s’est emballée, et je m’y perds un peu. Et en m’y perdant, j’ai peur de manquer de respect à Sellal. Imaginez un peu qu’il blague vraiment et qu’en face, moi, vous et tous les autres, nous ne rions pas, nous restons figés, regard fixe et gravité solennelle. Il aurait le droit de se montrer vexé dans son amour-propre de grand blagueur devant l’Eternel. L’inverse étant aussi valable. S’il est réellement sérieux en disant qu’il ne se préoccupe pas d’élections, mais juste de visiter pour le travail, et si moi, vous et tous les autres nous lui éclatons de rire au visage, il aurait, là aussi, toutes les raisons, mais inverses, de se montrer vexé ! Je ne vois pas d’issue à cette situation ! A moins que ! Oui, à moins que l’on convienne avec Sellal d’un code, entre nous. Un signal. A chaque fois qu’il nous vanne, il lève au bout de son bras une pancarte avec écrit dessus «Riez, bande de rigolos !». Et dès qu’il dit un machin sérieux, il lève une autre pancarte avec inscrit dessus «Je suis sérieux, bande de gueux !». C’est une possibilité ! Qui ne nous empêchera pas cependant de nous munir nous aussi d’une pancarte unique que nous brandirons tout le temps, qu’il blague ou qu’il soit sérieux, et sur laquelle sera tracé en lettres rouge sang «Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue !» H. L.
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Les Verts se sont remis de l’euphorie après la brillante qualification au Mondial 2014 et se mettent désormais à l’heure brésilienne dans l’espoir de réussir la meilleure participation possible.
Au niveau de la Fédération et du staff technique, on ne parle pas d’objectif car cela dépendra du tirage au sort mais aussi de la préparation de l’EN en prévision de cette Coupe du monde. Cependant, le président de la Fédération espère une meilleure participation qu’en 2010. «L’Algérie mérite mieux que ça», a déclaré Raouraoua en pleurs juste après la qualification de l’EN au Mondial, sans évoquer les moyens à mettre à la disposition des joueurs, ni même le programme de préparation. Toutefois, il est clair qu’au niveau de la Fédération, on se penche sérieusement sur ce volet. Dans un peu moins de deux semaines (le 6 décembre), l’équipe nationale connaîtra ses adversaires pour le Mondial brésilien, et ce, à l’issue du tirage au sort qui aura lieu dans la ville de Salvador de Bahia. Lors de la cérémonie du tirage au sort, l’Algérie sera représentée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui effectuera le déplacement. Il sera accompagné de Walid Sadi et Djahid Zefzaf qui vont préparer le séjour de l’équipe nationale.
Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme». En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
Ligne ferroviaire Thénia-Oued Aïssi : Amar Ghoul tente de minimiser les retards
le 25.11.13 | 20h15
Amar Ghoul semble devenu le ministre qui use le plus dedémagogique parmi ses collègues du staff gouvernemental.C’est qu’il vient de prouver, ce lundi encore, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. M.Ghoul a assuré que le projet de modernisation de la ligne ferroviaire qui reliera Thénia (Boumerdès) à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou) seraréceptionné le 1er novembre 2014.
Une annonce des plus farfelues que d’aucuns savent qu’elle vise à démontrer que tout avance pour le mieux dans ce projet qui a cumulé plus de cinq ans de retard. « Nous sommes en avance dans les travaux et c’est pourquoi nous avons décidé de réceptionner ce projet d’utilité publique à l’avance », a-t-il enchainé, après une halteau chantier du viaduc de Naciria. Mais le commun des mortels savent pertinemment que le délai avancé par l’hôte de Boumerdès a peu de chances d’être respecté.
Cet important projet, qui comprend quatre tunnels et 9 viaducs, connait un retard de cinq ans.Son coût de réalisation a presque triplé, atteignant 60 milliards de dinars. Le taux de réalisation ne dépasse pas les 50%, selon les estimations de certains ingénieurs. Les travaux des sept gares ferroviaires prévues le long du tracé n’ont pas dépassé le stade des terrassements, a-t-on constaté récemment. C’est le cas à Si Mustapha, Issers, où les travaux des nouvelles gares tardent à ce jour d’être entamées.
IL S’ÉLÈVE À 500 MILLIARDS DE DOLLARS Le halal, un marché que l’Algérie ignore
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «L’Algérie n’est pas présente dans le marché halal», affirme le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, contacté. Certes, l’Algérie exporte de l’agroalimentaire même si les quantités et les recettes générées restent encore faibles. De même, des produits agricoles et agroalimentaires arrivent à accéder au marché français, voire ailleurs, parce que réputés provenir d’un pays musulman et même si des contraintes normatives sont relevées parfois Toutefois, l’Algérie n’est pas un exportateur déclaré de produits halal déclarés en tant que tels, à la différence de ses voisins qui s’inscrivent résolument dans ce segment porteur à l’échelle mondiale. Le halal, un marché de 500 milliards de dollars Ciblant un marché de l’ordre de 1,3 milliard de musulmans dans le monde, voire de 1,6 milliard de consommateurs potentiel, l’industrie du halal représente actuellement un volume d’affaires de l’ordre de 500 milliards de dollars, selon diverses données internationales. Fluctuant en termes de ventes essentiellement alimentaires entre 400 et 600 milliards de dollars durant les dernières années, représentant le cinquième du commerce mondial de l’agroalimentaire, ce marché progresse de 10% par an, voire davantage à l’avenir (entre 15 et 20%), en raison de l’engouement des consommateurs pour ce type de produits, qui au-delà de l’aspect religieux se caractérisent par leurs vertus hygiéniques, une traçabilité commerciale assez évidente... Un engouement qui croît pour les produits surgelés, les médicaments ainsi que les cosmétiques dont la part de marché dépasse de loin celle du bio, note-t-on ailleurs. En France, ce marché croît de 10% par an, représentant un volume de ventes de l’ordre de 5,5 milliards d’euros (en 2012). Soit un créneau porteur pour la distribution de détail et qui stimule une forte concurrence des enseignes, tant petites que grandes, même si des dysfonctionnements en matière de contrôle et d’organisation n’ont pas manqué de défrayer la chronique. Quid de la certification ? Mais à la différence des pays asiatiques (avec une part de marché de 63% et un volume de 277,4 milliards de dollars), la Malaisie notamment, classé premier exportateur mondial et qui a mis en place une stratégie d’exportation offensive des produits halal, l’Algérie reste pourtant à la traîne. Il n’y a pas d’opérateurs spécialisés dans ce domaine, de réseau de distribution à l’international, indique-t-on, au-delà de certaines velléités individuelles, de binationaux. Pourquoi ? La réponse est justement liée, explique le président de l’Anexal, à la problématique de la certification, de la labellisation. «Nous n’avons pas de label halal», indique-t-il, en relevant l’absence d’une autorité habilitée à délivrer ce genre de certificat ainsi que la méconnaissance de ce qui est halal ou non. «Qui certifie quoi ?», s’interroge-t-il. «Un déficit que l’Algérie doit combler même si un pas a été déjà entrepris dans le domaine de l’importation», note Ali Bey Nasri. En effet, les produits d’importation, notamment alimentaires, doivent être accompagnés d’un certificat d’origine pour accéder au marché algérien. Mais en matière d’exportation, l’Algérie ne dispose pas d’un label, a contrario du Maroc où un label a été déjà mis en place et une douzaine d’entreprises déjà certifiées. Notons que le voisin maghrébin œuvre à pénétrer le marché européen, essentiellement français, d’une manière très offensive, par le biais d’une démarche marketing réfléchie, l’organisation de salons dédiés tels celui de Meknès mais aussi l’engagement dynamique de l’establishment entrepreneurial (l’action de l’Association marocaine des exportateurs Asmex étant à relever). La Tunisie n’est pas en reste avec deux entreprises déjà certifiées halal. Un challenge pour l’économie nationale L’Algérie ne pourrait, donc pas rester en marge de ce mouvement, au regard de ses potentialités, de ses capacités et spécificités agricoles essentiellement bio. A charge cependant que ce pays puisse disposer d’une stratégie réelle de développement des exportations. Ce qui n’est pas encore évident. D’où l’opportunité de mettre en place ce label, de mettre en place une nomenclature des produits halal potentiellement exportables, une réglementation incitative et des mécanismes de régulation et de contrôle efficaces et efficients. Comme il s’agit d’encourager les opérateurs algériens à investir ce créneau, même si plusieurs entreprises participent aux différents salons et foires qui ont lieu régulièment dans le monde, notamment à Paris. C. B.
Le ministère de l’éducation nationale s’engage à améliorer son service public. Il a ainsi lancé un projet de circulaire, actuellement en voie d’enrichissement, qui concerne notamment une amélioration de la réception et un allègement des dossiers administratifs. Selon Abdelatif Baba Ahmed, premier responsable du secteur, la mesure fait suite à la directive du chef du gouvernement émise au mois d’octobre passé.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre de l’éducation nationale a assuré hier que la directive du chef du gouvernement devra être appliquée dans le secteur de l’éducation qui a des particularités nécessitant des actions pointues. «Notre secteur inclut 8 millions d’élèves et 600 000 employés ainsi que les parents d’élèves ; il nous est donc demandé de faire de plus grands efforts. Des suggestions seront faites par le secteur. Nous avons élargi les suggestions aux directions de l’éducation», a déclaré Abdelatif Baba Ahmed. Selon le ministre, le Premier ministre a demandé à ce que les suggestions soient faites avant la fin de ce mois de novembre, délai qui sera respecté selon le ministre, qui a assuré que les responsables sortiront avec des suggestions concrètes. Il dira aussi que les chefs d’établissement ainsi que les employés du secteur doivent faire un effort pour l’accueil des citoyens. Le projet de circulaire, selon les présents, doit être complet et aborder tous les aspects qui touchent le secteur dont les inscriptions aux examens, l’emploi, l’allègement des mesures administratives et leur simplification, la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ainsi que l’allègement des dossiers scolaires et enfin la prise en charge effective des préoccupations des parents. Le ministère devrait aussi exiger l’utilisation de la messagerie électronique dans toutes les communications notamment. Le ministre a aussi besoin de discussions et de propositions concrètes. Hier, en vidéoconférence, les directions de l’éducation ont émis leurs propositions au premier responsable du secteur réuni avec ses cadres au siège du ministère. En marge de la rencontre, le ministre a assuré que la question de la violence en milieu scolaire bénéficie d’un intérêt particulier de la part du secteur. Il a ainsi annoncé la préparation d’une journée avec les autres secteurs, la Gendarmerie nationale, la DGSN et les universitaires, en vue de se pencher encore une fois sur le phénomène. Ce dernier, selon le ministre, est déjà diagnostiqué, notant que certaines mesures ne dépendent pas du secteur de l’éducation et ne peuvent donc être prises en charge. F.-Z. B.
La révision de l’allocation touristique, annoncée par les pouvoirs publics, relèverait-elle du vœu pieux ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit du député Lakhdar Benkhellaf, adressant à ce propos une question orale au ministre des Finances. Promis voilà une année par le gouvernement, le ministère des Finances étant destinataire d’une étude de la Banque d’Algérie en ce sens, le réajustement de l’allocation touristique, fixée à 15 000 dinars (l’équivalent de 130 euros), tarde à se concrétiser, observe ce parlementaire du Parti de la justice et du développement. Un retard que ce député explique par l’incapacité du gouvernement à maîtriser l’augmentation de la facture d’importation, estimée à 60 milliards de dollars et qui absorbe 80% des revenus en devises, mais aussi par l’absence de mécanismes de maîtrise de la devise. Ce qui, déplore Lakhdar Benkhellaf, prive les simples Algériens de leur droit à la devise, en l’absence de contrôle des transferts du commerce extérieur et encourage les citoyens à recourir au marché parallèle. Et à ce parlementaire de rappeler que l’Algérie qui dispose pourtant de 208 milliards de dollars de richesse nationale et de plus de 200 milliards de dollars de réserves de change n’a toujours pas revu cette allocation dont il ne manque pas de s’interroger sur les modalités de sa détermination. C. B.
L'USM Alger, vainqueur du CR Belouizdad (2-0) a rejoint en tête du classement la JS Kabylie et l'ES Sétif, tenues en échec respectivement par l'USM El Harrach (0-0) et le CA Bordj Bou-Arréridj (1-1), lors de la 12e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, disputée vendredi et samedi, et marquée également par la nouvelle défaite de la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun. Les Usmistes, sous la conduite du nouvel entraîneur Hubert Velud et sans leur gardien international Zemmamouche, ont dominé une équipe du CRB transparente en première période. Des buts inscrits par les revenants Djediat (6’) et Gasmi ont permis à l'USMA de signer leur sixième succès de la saison et le troisième de rang. Avec ce résultat, les partenaires du capitaine Khoualed sont en tête du classement pour la première fois de la saison en compagnie de la JS Kabylie et de l'ES Sétif. Les Canaris ont été contraints au partage des points (0-0) par l'USMH qui a tout essayé sans jamais réussir à prendre en défaut le gardien Asselah. De son côté, l'ESS s'est contentée d'un nul face à son rival de toujours le CA Bordj Bou-Arréridj dans le derby des Hauts-Plateaux. Les Bordjiens dirigés par leur nouvel entraîneur, le Tunisien Nabil Kouki, ont ouvert le score par Hamdadou (25’) d'un joli tir lointain mais c'était sans compter sur l'abnégation des champions d'Algérie qui ont égalisé par Gourmi sur penalty à 20 minutes de la fin. Le CS Constantine est mal en point après le surprenant nul concédé à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), et glisse à la quatrième place. Les Sanafir qui ont essuyé leur première défaite de la saison lors de la précédente journée face au RC Arbaâ n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre la JSMB. Menant au score grâce à un but du défenseur Adel Maïza à la 63e minute, les partenaires de Bezzaz ont été surpris par une égalisation de Belgharbi à l'ultime minute de la partie. L'entraîneur adjoint du CSC Bounaâs qui a dirigé l'équipe a menacé de démissionner et l'entraîneur principal Garzitto a suivi la partie a partir des tribunes pour des raisons inconnues. La bonne opération de la journée est réalisée par l'ASO Chlef qui est allée s'imposer contre la JS Saoura (1-0) grâce à un nouveau but de Noureddine Deham à l'ultime minute de la partie. Un succès qui permet aux hommes de Meziane Ighil de se hisser à la cinquième place à deux longueurs des co-leaders. En bas du classement, le MC Oran qui restait sur une défaite à domicile face à l'USM Alger s'est bien remis en ramenant les trois points de la victoire de son déplacement à Aïn M'lila face a la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun (1-0) grâce à Bouaïcha (23’). A la faveur de cette victoire, les Hamraoua remontent au milieu de tableau avec l'USMH et la JSS (15 points). Le MO Béjaïa a engrangé de son côté, trois précieux points contre le MC Alger grâce à un joli but du remplaçant Rahal (83’) et quitte la zone des relégables.
MO Béjaïa 1 - MC Alger 0 Fawzi Rahal enfonce le Doyen
La MOB réalise une superbe performance en s’imposant devant le Doyen, avant-hier, sur son terrain de Béjaïa, dans une confrontation âprement disputée par les deux teams. Portés par les milliers de supporters qui ont tenu à marquer leur présence malgré le froid et les fortes averses qui se sont abattus sur la ville, les Crabes affichent leurs intentions dès l’entame du match à travers un grand pressing exercé sur leurs vis-à-vis. Les partenaires de Boulaïnceur se sont offert plusieurs belles opportunités de prendre l’ascendant sur l’adversaire du jour durant cette première mi-temps. C’est ainsi que successivement, Boulaïnceur (4’), Chebana (10’) et Semani (41’) ont raté d’un cheveu l’ouverture du score. Pratiquant un jeu ouvert caractérisé par une grande prudence, tout en renforçant son milieu du terrain, le Mouloudia d’Alger amorce des contres dangereux par l’intermédiaire notamment de Djallit qui échoue lamentablement à la 38’ dans son duel devant un Zaïdi impérial alors qu’il se trouvait si près de donner l’avantage à son équipe. Quelques minutes plus tôt, Yahia Cherif, idéalement embusqué dans la surface de vérité a raté une lumineuse balle de but. Au retour de la pause citron, les Mobistes accélèrent la cadence et jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de trouver la faille dans la citadelle adverse. Les hommes de Amrani ont manqué de très peu, à deux reprises, l’ouverture du score durant les vingt premières minutes de jeu de cette deuxième période par Akrour et Rahal, six minutes après son incorporation à la 60’ en remplacement de Semani. Mais ce ne sera que partie remise. Les efforts des Crabes seront récompensés à six minutes de la fin de la partie lorsque l’omniprésent attaquant Vert et Noir, Fawzi Rahal, encore lui, magistralement, décoche un tir des 30 m qui ira mourir dans la lucarne de l’infortuné portier Chnaoua, Djemili pour libérer les siens et soulager les milliers de fans Vert et Noir qui n’ont pas cessé tout au long de la rencontre de donner de la voix à leur équipe fétiche. Méconnaissable durant cette période de jeu, les protégés du nouvel entraîneur mouloudéen, Bouali, tentent vainement de réagir pour niveler la marque mais c’est sans compter sur la ferme détermination des camarades de Zaïdi à préserver ce précieux acquis et signer leur quatrième victoire à domicile cette saison. Une précieuse victoire qui mettra un peu plus en confiance et galvanisera la bande à Amrani à la veille de leur prochain déplacement à Tizi-Ouzou pour le compte de cet autre premier derby kabyle de Ligue 1 face à la JSK de Mohand Cherif Hannachi, samedi prochain. A. Kersani
MC EL EULMA 2 - RC ARBAÂ 1 Difficilement
Ce qui était prévisible pour les Vert et Rouge contre cette jeune équipe de l’Arbaâ s’est vérifié tout au long de la partie qui a tenu en haleine les nombreux supporters présents. Les locaux avec un milieu assez fourni exercent un pressing sur les visiteurs et à la 39’ Chenihi bien démarqué par Berchiche qui est monté de la défense pour prêter mains fortes aux attaquants, de son pied gauche loge le ballon dans la cage du gardien Kara. Quelques minutes après un corner tiré par Meklouche, Mahsas, le gardien est gêné, ce dont profite Raït pour égaliser à la 44’ et c’est le retour aux vestiaires. Le second half verra les camarades de Derardja essayer par tous les moyens d’aggraver le score mais buteront toujours sur Kara qui sortira des balles brûlantes notamment à la 63’. A la 76’, corner pour les locaux que tirera Abbas, Hamiti de la tête verra son essai buter sur la main du défenseur Belaïd et c’est le pénalty que sifflera Halalchi qui donnera une précieuse victoire aux locaux grâce à Hamiti qui exécutera la sentence.Il faut avouer que cette équipe de l’Arbaâ recèle d’excellentes individualités et confirme sa bonne santé. Une victoire pour les Vert et Rouge qui rassure les inconditionnels en attendant le derby de la wilaya auquel ne participera pas Hamiti. Mostefa Djafar
CRB Aïn Fekroun Saïd Hamouche débarqué
Pas de lune de miel entre les «Tortues» du CRBAF et leur nouvel entraîneur Saïd Hamouche, recruté au début du mois de septembre dernier pour succéder à Liamine Bougherara. La direction du néo-promu en Ligue 1 a fini, résultats moribonds de l’équipe aidant, par remercier l’ancien driver du MCS. La défaite face au MC Oran, la quatrième sous le règne de Hamouche qui n’aura récolté depuis son arrivée à la barre technique que six points sur les 27 possibles, a précipité la séparation. Désormais, le club d’Aïn Fekroun est à la recherche de son troisième entraîneur en cette phase «aller» lui qui, la saison dernière, a réussi son accession historique sous les ordres du seul Nabil Neghiz dont les exigences salariales n’ont pas été satisfaites à la fin de l’exercice écoulé. Neghiz a opté depuis au profit du WA Tlemcen(L2), prétendant en force à l’accession en Ligue 1. M. B.
CS Constantine Le CA décidera de l'avenir de Garzitto Le conseil d'administration du CS Constantine tiendra dans les prochains jours une réunion extraordinaire pour décider de l'avenir de l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), pour le compte de la 12e journée du championnat. «Le conseil d'administration se réunira prochainement pour décider du sort de Garzitto, je ne peux pas me prononcer davantage sur ce sujet d'autant que le conseil est souverain dans ses décisions», a affirmé à l'APS le directeur sportif du CSC, Mohamed Boulhabib. Le CSC a été accroché samedi par la JSMB, une contre-performance qui a empêché le club de s'emparer du fauteuil du leader. Les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont été dirigés sur le banc face à Béjaïa par l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, après la décision de la direction d'empêcher Garzitto de coacher ses éléments, «pour des raisons administratives». «Garzitto va comparaître très bientôt devant le conseil de discipline, pour des raisons administratives. Je refuse de dévoiler les détails, d'autant qu'il s'agit d'un problème interne», a-t-il ajouté. Diego Garzitto (63 ans) avait succédé à la barre technique du CSC, durant l'intersaison, au Français Roger Lemerre.
Résultats
USM Alger-CR Belouizdad 2-0
JS Saoura-ASO Chlef 0-1
USM Harrach-JS Kabylie 0-0
CRB Aïn Fekroune-MC Oran 0-1
CS Constantine-JSM Béjaïa 1-1
CABB Arréridj-ES Sétif 1-1
MCE Eulma-RC Arbaâ 2-1
MO Béjaïa-MC Alger 1-0
Classement
Pts
J
1 .USM Alger
22
12
-. JS Kabylie
22
12
-. ES Sétif
22
12
4. CS Constantine
21
12
5. ASO Chlef
20
12
6. RC Arbaâ
19
12
7. MC Alger
17
12
-. MC El-Eulma
17
12
9. MC Oran
15
12
-. JS Saoura
15
12
-. USM El-Harrach
15
12
12. CR Belouizdad
14
12
-. MO Béjaïa
14
12
14. CABB Arréridj
12
12
15 JSM Béjaïa
7
12
16. CRB Aïn Fekroun
6
12
Prochaine journée (13e) Vendredi 29 novembre(16h45) ES Sétif-MC El-Eulma Samedi 30 décembre (18h) RC Arbaâ-USM Alger(15h) ASO Chlef- CS Constantine (17h45) CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroun CABB Arreridj-USM El Harrach JS Kabylie-MO Béjaïa MC Alger-JS Saoura JSM Béjaïa-MC Oran.
La Coordination des enfants de Chouhada soutient un «mandat à vie» pour Abdekka. Normal venant de gens qui…
… perçoivent un mandat à vie !
«Nous ne sommes pas en campagne électorale lorsque nous allons dans les régions du pays.» La mise au point est de Sellal. Voilà ! C’est là le problème avec les gens qui blaguent tout le temps ! A un moment donné, lorsqu’ils disent quelque chose ou font un truc, vous ne savez pas trop s’ils plaisantent ou s’ils sont sérieux. Et très franchement, face à cette précision du «Procuré», je suis bien embêté. Ne sachant pas trop s’il nous vanne ou s’il nous parle sérieusement en affirmant que ces visites à Relizane, à Chlef, à Adrar et partout où il s’est rendu ces dernières semaines ne sont pas des visites de campagne électorale. Dois-je rire, m’esclaffer, pour bien montrer que j’ai saisi toute l’étendue magnifique du sens de l’humour tordant de Sellal, ou alors adopter, au contraire, une attitude sobre, voire grave pour que lui et son staff comprennent que je suis à la hauteur sérieuse de leur mise au point ? Dois-je lui donner une grande claque amicale dans le dos, partir d’un rire tonitruant et lui souffler à l’oreille «ah ! Elle est bien bonne celle-là ! Je ne l’avais pas vue venir ! Bravo ! ça mérite une tournée générale !» Ou alors, dois-je me concentrer sur mes cartes pour essayer de suivre assidûment les «visites que de travail et seulement ça» du Premier ministre à l’intérieur désintéressé du pays ? Quand, au début, le rythme des blagues du «Procuré» était embryonnaire, ne bouffait pas tout le texte de ses discours, ça allait plus ou moins. J’arrivais encore à discerner le moment «rire» du moment «sérieux». Mais là, depuis quelques semaines, la boîte à rire s’est emballée, et je m’y perds un peu. Et en m’y perdant, j’ai peur de manquer de respect à Sellal. Imaginez un peu qu’il blague vraiment et qu’en face, moi, vous et tous les autres, nous ne rions pas, nous restons figés, regard fixe et gravité solennelle. Il aurait le droit de se montrer vexé dans son amour-propre de grand blagueur devant l’Eternel. L’inverse étant aussi valable. S’il est réellement sérieux en disant qu’il ne se préoccupe pas d’élections, mais juste de visiter pour le travail, et si moi, vous et tous les autres nous lui éclatons de rire au visage, il aurait, là aussi, toutes les raisons, mais inverses, de se montrer vexé ! Je ne vois pas d’issue à cette situation ! A moins que ! Oui, à moins que l’on convienne avec Sellal d’un code, entre nous. Un signal. A chaque fois qu’il nous vanne, il lève au bout de son bras une pancarte avec écrit dessus «Riez, bande de rigolos !». Et dès qu’il dit un machin sérieux, il lève une autre pancarte avec inscrit dessus «Je suis sérieux, bande de gueux !». C’est une possibilité ! Qui ne nous empêchera pas cependant de nous munir nous aussi d’une pancarte unique que nous brandirons tout le temps, qu’il blague ou qu’il soit sérieux, et sur laquelle sera tracé en lettres rouge sang «Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue !» H. L.
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Les Verts se sont remis de l’euphorie après la brillante qualification au Mondial 2014 et se mettent désormais à l’heure brésilienne dans l’espoir de réussir la meilleure participation possible.
Au niveau de la Fédération et du staff technique, on ne parle pas d’objectif car cela dépendra du tirage au sort mais aussi de la préparation de l’EN en prévision de cette Coupe du monde. Cependant, le président de la Fédération espère une meilleure participation qu’en 2010. «L’Algérie mérite mieux que ça», a déclaré Raouraoua en pleurs juste après la qualification de l’EN au Mondial, sans évoquer les moyens à mettre à la disposition des joueurs, ni même le programme de préparation. Toutefois, il est clair qu’au niveau de la Fédération, on se penche sérieusement sur ce volet. Dans un peu moins de deux semaines (le 6 décembre), l’équipe nationale connaîtra ses adversaires pour le Mondial brésilien, et ce, à l’issue du tirage au sort qui aura lieu dans la ville de Salvador de Bahia. Lors de la cérémonie du tirage au sort, l’Algérie sera représentée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui effectuera le déplacement. Il sera accompagné de Walid Sadi et Djahid Zefzaf qui vont préparer le séjour de l’équipe nationale.
Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme». En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
Ligne ferroviaire Thénia-Oued Aïssi : Amar Ghoul tente de minimiser les retards
le 25.11.13 | 20h15
Amar Ghoul semble devenu le ministre qui use le plus dedémagogique parmi ses collègues du staff gouvernemental.C’est qu’il vient de prouver, ce lundi encore, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. M.Ghoul a assuré que le projet de modernisation de la ligne ferroviaire qui reliera Thénia (Boumerdès) à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou) seraréceptionné le 1er novembre 2014.
Une annonce des plus farfelues que d’aucuns savent qu’elle vise à démontrer que tout avance pour le mieux dans ce projet qui a cumulé plus de cinq ans de retard. « Nous sommes en avance dans les travaux et c’est pourquoi nous avons décidé de réceptionner ce projet d’utilité publique à l’avance », a-t-il enchainé, après une halteau chantier du viaduc de Naciria. Mais le commun des mortels savent pertinemment que le délai avancé par l’hôte de Boumerdès a peu de chances d’être respecté.
Cet important projet, qui comprend quatre tunnels et 9 viaducs, connait un retard de cinq ans.Son coût de réalisation a presque triplé, atteignant 60 milliards de dinars. Le taux de réalisation ne dépasse pas les 50%, selon les estimations de certains ingénieurs. Les travaux des sept gares ferroviaires prévues le long du tracé n’ont pas dépassé le stade des terrassements, a-t-on constaté récemment. C’est le cas à Si Mustapha, Issers, où les travaux des nouvelles gares tardent à ce jour d’être entamées.
IL S’ÉLÈVE À 500 MILLIARDS DE DOLLARS Le halal, un marché que l’Algérie ignore
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «L’Algérie n’est pas présente dans le marché halal», affirme le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, contacté. Certes, l’Algérie exporte de l’agroalimentaire même si les quantités et les recettes générées restent encore faibles. De même, des produits agricoles et agroalimentaires arrivent à accéder au marché français, voire ailleurs, parce que réputés provenir d’un pays musulman et même si des contraintes normatives sont relevées parfois Toutefois, l’Algérie n’est pas un exportateur déclaré de produits halal déclarés en tant que tels, à la différence de ses voisins qui s’inscrivent résolument dans ce segment porteur à l’échelle mondiale. Le halal, un marché de 500 milliards de dollars Ciblant un marché de l’ordre de 1,3 milliard de musulmans dans le monde, voire de 1,6 milliard de consommateurs potentiel, l’industrie du halal représente actuellement un volume d’affaires de l’ordre de 500 milliards de dollars, selon diverses données internationales. Fluctuant en termes de ventes essentiellement alimentaires entre 400 et 600 milliards de dollars durant les dernières années, représentant le cinquième du commerce mondial de l’agroalimentaire, ce marché progresse de 10% par an, voire davantage à l’avenir (entre 15 et 20%), en raison de l’engouement des consommateurs pour ce type de produits, qui au-delà de l’aspect religieux se caractérisent par leurs vertus hygiéniques, une traçabilité commerciale assez évidente... Un engouement qui croît pour les produits surgelés, les médicaments ainsi que les cosmétiques dont la part de marché dépasse de loin celle du bio, note-t-on ailleurs. En France, ce marché croît de 10% par an, représentant un volume de ventes de l’ordre de 5,5 milliards d’euros (en 2012). Soit un créneau porteur pour la distribution de détail et qui stimule une forte concurrence des enseignes, tant petites que grandes, même si des dysfonctionnements en matière de contrôle et d’organisation n’ont pas manqué de défrayer la chronique. Quid de la certification ? Mais à la différence des pays asiatiques (avec une part de marché de 63% et un volume de 277,4 milliards de dollars), la Malaisie notamment, classé premier exportateur mondial et qui a mis en place une stratégie d’exportation offensive des produits halal, l’Algérie reste pourtant à la traîne. Il n’y a pas d’opérateurs spécialisés dans ce domaine, de réseau de distribution à l’international, indique-t-on, au-delà de certaines velléités individuelles, de binationaux. Pourquoi ? La réponse est justement liée, explique le président de l’Anexal, à la problématique de la certification, de la labellisation. «Nous n’avons pas de label halal», indique-t-il, en relevant l’absence d’une autorité habilitée à délivrer ce genre de certificat ainsi que la méconnaissance de ce qui est halal ou non. «Qui certifie quoi ?», s’interroge-t-il. «Un déficit que l’Algérie doit combler même si un pas a été déjà entrepris dans le domaine de l’importation», note Ali Bey Nasri. En effet, les produits d’importation, notamment alimentaires, doivent être accompagnés d’un certificat d’origine pour accéder au marché algérien. Mais en matière d’exportation, l’Algérie ne dispose pas d’un label, a contrario du Maroc où un label a été déjà mis en place et une douzaine d’entreprises déjà certifiées. Notons que le voisin maghrébin œuvre à pénétrer le marché européen, essentiellement français, d’une manière très offensive, par le biais d’une démarche marketing réfléchie, l’organisation de salons dédiés tels celui de Meknès mais aussi l’engagement dynamique de l’establishment entrepreneurial (l’action de l’Association marocaine des exportateurs Asmex étant à relever). La Tunisie n’est pas en reste avec deux entreprises déjà certifiées halal. Un challenge pour l’économie nationale L’Algérie ne pourrait, donc pas rester en marge de ce mouvement, au regard de ses potentialités, de ses capacités et spécificités agricoles essentiellement bio. A charge cependant que ce pays puisse disposer d’une stratégie réelle de développement des exportations. Ce qui n’est pas encore évident. D’où l’opportunité de mettre en place ce label, de mettre en place une nomenclature des produits halal potentiellement exportables, une réglementation incitative et des mécanismes de régulation et de contrôle efficaces et efficients. Comme il s’agit d’encourager les opérateurs algériens à investir ce créneau, même si plusieurs entreprises participent aux différents salons et foires qui ont lieu régulièment dans le monde, notamment à Paris. C. B.
Le ministère de l’éducation nationale s’engage à améliorer son service public. Il a ainsi lancé un projet de circulaire, actuellement en voie d’enrichissement, qui concerne notamment une amélioration de la réception et un allègement des dossiers administratifs. Selon Abdelatif Baba Ahmed, premier responsable du secteur, la mesure fait suite à la directive du chef du gouvernement émise au mois d’octobre passé.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre de l’éducation nationale a assuré hier que la directive du chef du gouvernement devra être appliquée dans le secteur de l’éducation qui a des particularités nécessitant des actions pointues. «Notre secteur inclut 8 millions d’élèves et 600 000 employés ainsi que les parents d’élèves ; il nous est donc demandé de faire de plus grands efforts. Des suggestions seront faites par le secteur. Nous avons élargi les suggestions aux directions de l’éducation», a déclaré Abdelatif Baba Ahmed. Selon le ministre, le Premier ministre a demandé à ce que les suggestions soient faites avant la fin de ce mois de novembre, délai qui sera respecté selon le ministre, qui a assuré que les responsables sortiront avec des suggestions concrètes. Il dira aussi que les chefs d’établissement ainsi que les employés du secteur doivent faire un effort pour l’accueil des citoyens. Le projet de circulaire, selon les présents, doit être complet et aborder tous les aspects qui touchent le secteur dont les inscriptions aux examens, l’emploi, l’allègement des mesures administratives et leur simplification, la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ainsi que l’allègement des dossiers scolaires et enfin la prise en charge effective des préoccupations des parents. Le ministère devrait aussi exiger l’utilisation de la messagerie électronique dans toutes les communications notamment. Le ministre a aussi besoin de discussions et de propositions concrètes. Hier, en vidéoconférence, les directions de l’éducation ont émis leurs propositions au premier responsable du secteur réuni avec ses cadres au siège du ministère. En marge de la rencontre, le ministre a assuré que la question de la violence en milieu scolaire bénéficie d’un intérêt particulier de la part du secteur. Il a ainsi annoncé la préparation d’une journée avec les autres secteurs, la Gendarmerie nationale, la DGSN et les universitaires, en vue de se pencher encore une fois sur le phénomène. Ce dernier, selon le ministre, est déjà diagnostiqué, notant que certaines mesures ne dépendent pas du secteur de l’éducation et ne peuvent donc être prises en charge. F.-Z. B.
La révision de l’allocation touristique, annoncée par les pouvoirs publics, relèverait-elle du vœu pieux ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit du député Lakhdar Benkhellaf, adressant à ce propos une question orale au ministre des Finances. Promis voilà une année par le gouvernement, le ministère des Finances étant destinataire d’une étude de la Banque d’Algérie en ce sens, le réajustement de l’allocation touristique, fixée à 15 000 dinars (l’équivalent de 130 euros), tarde à se concrétiser, observe ce parlementaire du Parti de la justice et du développement. Un retard que ce député explique par l’incapacité du gouvernement à maîtriser l’augmentation de la facture d’importation, estimée à 60 milliards de dollars et qui absorbe 80% des revenus en devises, mais aussi par l’absence de mécanismes de maîtrise de la devise. Ce qui, déplore Lakhdar Benkhellaf, prive les simples Algériens de leur droit à la devise, en l’absence de contrôle des transferts du commerce extérieur et encourage les citoyens à recourir au marché parallèle. Et à ce parlementaire de rappeler que l’Algérie qui dispose pourtant de 208 milliards de dollars de richesse nationale et de plus de 200 milliards de dollars de réserves de change n’a toujours pas revu cette allocation dont il ne manque pas de s’interroger sur les modalités de sa détermination. C. B.
L'USM Alger, vainqueur du CR Belouizdad (2-0) a rejoint en tête du classement la JS Kabylie et l'ES Sétif, tenues en échec respectivement par l'USM El Harrach (0-0) et le CA Bordj Bou-Arréridj (1-1), lors de la 12e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, disputée vendredi et samedi, et marquée également par la nouvelle défaite de la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun. Les Usmistes, sous la conduite du nouvel entraîneur Hubert Velud et sans leur gardien international Zemmamouche, ont dominé une équipe du CRB transparente en première période. Des buts inscrits par les revenants Djediat (6’) et Gasmi ont permis à l'USMA de signer leur sixième succès de la saison et le troisième de rang. Avec ce résultat, les partenaires du capitaine Khoualed sont en tête du classement pour la première fois de la saison en compagnie de la JS Kabylie et de l'ES Sétif. Les Canaris ont été contraints au partage des points (0-0) par l'USMH qui a tout essayé sans jamais réussir à prendre en défaut le gardien Asselah. De son côté, l'ESS s'est contentée d'un nul face à son rival de toujours le CA Bordj Bou-Arréridj dans le derby des Hauts-Plateaux. Les Bordjiens dirigés par leur nouvel entraîneur, le Tunisien Nabil Kouki, ont ouvert le score par Hamdadou (25’) d'un joli tir lointain mais c'était sans compter sur l'abnégation des champions d'Algérie qui ont égalisé par Gourmi sur penalty à 20 minutes de la fin. Le CS Constantine est mal en point après le surprenant nul concédé à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), et glisse à la quatrième place. Les Sanafir qui ont essuyé leur première défaite de la saison lors de la précédente journée face au RC Arbaâ n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre la JSMB. Menant au score grâce à un but du défenseur Adel Maïza à la 63e minute, les partenaires de Bezzaz ont été surpris par une égalisation de Belgharbi à l'ultime minute de la partie. L'entraîneur adjoint du CSC Bounaâs qui a dirigé l'équipe a menacé de démissionner et l'entraîneur principal Garzitto a suivi la partie a partir des tribunes pour des raisons inconnues. La bonne opération de la journée est réalisée par l'ASO Chlef qui est allée s'imposer contre la JS Saoura (1-0) grâce à un nouveau but de Noureddine Deham à l'ultime minute de la partie. Un succès qui permet aux hommes de Meziane Ighil de se hisser à la cinquième place à deux longueurs des co-leaders. En bas du classement, le MC Oran qui restait sur une défaite à domicile face à l'USM Alger s'est bien remis en ramenant les trois points de la victoire de son déplacement à Aïn M'lila face a la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun (1-0) grâce à Bouaïcha (23’). A la faveur de cette victoire, les Hamraoua remontent au milieu de tableau avec l'USMH et la JSS (15 points). Le MO Béjaïa a engrangé de son côté, trois précieux points contre le MC Alger grâce à un joli but du remplaçant Rahal (83’) et quitte la zone des relégables.
MO Béjaïa 1 - MC Alger 0 Fawzi Rahal enfonce le Doyen
La MOB réalise une superbe performance en s’imposant devant le Doyen, avant-hier, sur son terrain de Béjaïa, dans une confrontation âprement disputée par les deux teams. Portés par les milliers de supporters qui ont tenu à marquer leur présence malgré le froid et les fortes averses qui se sont abattus sur la ville, les Crabes affichent leurs intentions dès l’entame du match à travers un grand pressing exercé sur leurs vis-à-vis. Les partenaires de Boulaïnceur se sont offert plusieurs belles opportunités de prendre l’ascendant sur l’adversaire du jour durant cette première mi-temps. C’est ainsi que successivement, Boulaïnceur (4’), Chebana (10’) et Semani (41’) ont raté d’un cheveu l’ouverture du score. Pratiquant un jeu ouvert caractérisé par une grande prudence, tout en renforçant son milieu du terrain, le Mouloudia d’Alger amorce des contres dangereux par l’intermédiaire notamment de Djallit qui échoue lamentablement à la 38’ dans son duel devant un Zaïdi impérial alors qu’il se trouvait si près de donner l’avantage à son équipe. Quelques minutes plus tôt, Yahia Cherif, idéalement embusqué dans la surface de vérité a raté une lumineuse balle de but. Au retour de la pause citron, les Mobistes accélèrent la cadence et jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de trouver la faille dans la citadelle adverse. Les hommes de Amrani ont manqué de très peu, à deux reprises, l’ouverture du score durant les vingt premières minutes de jeu de cette deuxième période par Akrour et Rahal, six minutes après son incorporation à la 60’ en remplacement de Semani. Mais ce ne sera que partie remise. Les efforts des Crabes seront récompensés à six minutes de la fin de la partie lorsque l’omniprésent attaquant Vert et Noir, Fawzi Rahal, encore lui, magistralement, décoche un tir des 30 m qui ira mourir dans la lucarne de l’infortuné portier Chnaoua, Djemili pour libérer les siens et soulager les milliers de fans Vert et Noir qui n’ont pas cessé tout au long de la rencontre de donner de la voix à leur équipe fétiche. Méconnaissable durant cette période de jeu, les protégés du nouvel entraîneur mouloudéen, Bouali, tentent vainement de réagir pour niveler la marque mais c’est sans compter sur la ferme détermination des camarades de Zaïdi à préserver ce précieux acquis et signer leur quatrième victoire à domicile cette saison. Une précieuse victoire qui mettra un peu plus en confiance et galvanisera la bande à Amrani à la veille de leur prochain déplacement à Tizi-Ouzou pour le compte de cet autre premier derby kabyle de Ligue 1 face à la JSK de Mohand Cherif Hannachi, samedi prochain. A. Kersani
MC EL EULMA 2 - RC ARBAÂ 1 Difficilement
Ce qui était prévisible pour les Vert et Rouge contre cette jeune équipe de l’Arbaâ s’est vérifié tout au long de la partie qui a tenu en haleine les nombreux supporters présents. Les locaux avec un milieu assez fourni exercent un pressing sur les visiteurs et à la 39’ Chenihi bien démarqué par Berchiche qui est monté de la défense pour prêter mains fortes aux attaquants, de son pied gauche loge le ballon dans la cage du gardien Kara. Quelques minutes après un corner tiré par Meklouche, Mahsas, le gardien est gêné, ce dont profite Raït pour égaliser à la 44’ et c’est le retour aux vestiaires. Le second half verra les camarades de Derardja essayer par tous les moyens d’aggraver le score mais buteront toujours sur Kara qui sortira des balles brûlantes notamment à la 63’. A la 76’, corner pour les locaux que tirera Abbas, Hamiti de la tête verra son essai buter sur la main du défenseur Belaïd et c’est le pénalty que sifflera Halalchi qui donnera une précieuse victoire aux locaux grâce à Hamiti qui exécutera la sentence.Il faut avouer que cette équipe de l’Arbaâ recèle d’excellentes individualités et confirme sa bonne santé. Une victoire pour les Vert et Rouge qui rassure les inconditionnels en attendant le derby de la wilaya auquel ne participera pas Hamiti. Mostefa Djafar
CRB Aïn Fekroun Saïd Hamouche débarqué
Pas de lune de miel entre les «Tortues» du CRBAF et leur nouvel entraîneur Saïd Hamouche, recruté au début du mois de septembre dernier pour succéder à Liamine Bougherara. La direction du néo-promu en Ligue 1 a fini, résultats moribonds de l’équipe aidant, par remercier l’ancien driver du MCS. La défaite face au MC Oran, la quatrième sous le règne de Hamouche qui n’aura récolté depuis son arrivée à la barre technique que six points sur les 27 possibles, a précipité la séparation. Désormais, le club d’Aïn Fekroun est à la recherche de son troisième entraîneur en cette phase «aller» lui qui, la saison dernière, a réussi son accession historique sous les ordres du seul Nabil Neghiz dont les exigences salariales n’ont pas été satisfaites à la fin de l’exercice écoulé. Neghiz a opté depuis au profit du WA Tlemcen(L2), prétendant en force à l’accession en Ligue 1. M. B.
CS Constantine Le CA décidera de l'avenir de Garzitto Le conseil d'administration du CS Constantine tiendra dans les prochains jours une réunion extraordinaire pour décider de l'avenir de l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), pour le compte de la 12e journée du championnat. «Le conseil d'administration se réunira prochainement pour décider du sort de Garzitto, je ne peux pas me prononcer davantage sur ce sujet d'autant que le conseil est souverain dans ses décisions», a affirmé à l'APS le directeur sportif du CSC, Mohamed Boulhabib. Le CSC a été accroché samedi par la JSMB, une contre-performance qui a empêché le club de s'emparer du fauteuil du leader. Les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont été dirigés sur le banc face à Béjaïa par l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, après la décision de la direction d'empêcher Garzitto de coacher ses éléments, «pour des raisons administratives». «Garzitto va comparaître très bientôt devant le conseil de discipline, pour des raisons administratives. Je refuse de dévoiler les détails, d'autant qu'il s'agit d'un problème interne», a-t-il ajouté. Diego Garzitto (63 ans) avait succédé à la barre technique du CSC, durant l'intersaison, au Français Roger Lemerre.
Résultats
USM Alger-CR Belouizdad 2-0
JS Saoura-ASO Chlef 0-1
USM Harrach-JS Kabylie 0-0
CRB Aïn Fekroune-MC Oran 0-1
CS Constantine-JSM Béjaïa 1-1
CABB Arréridj-ES Sétif 1-1
MCE Eulma-RC Arbaâ 2-1
MO Béjaïa-MC Alger 1-0
Classement
Pts
J
1 .USM Alger
22
12
-. JS Kabylie
22
12
-. ES Sétif
22
12
4. CS Constantine
21
12
5. ASO Chlef
20
12
6. RC Arbaâ
19
12
7. MC Alger
17
12
-. MC El-Eulma
17
12
9. MC Oran
15
12
-. JS Saoura
15
12
-. USM El-Harrach
15
12
12. CR Belouizdad
14
12
-. MO Béjaïa
14
12
14. CABB Arréridj
12
12
15 JSM Béjaïa
7
12
16. CRB Aïn Fekroun
6
12
Prochaine journée (13e) Vendredi 29 novembre(16h45) ES Sétif-MC El-Eulma Samedi 30 décembre (18h) RC Arbaâ-USM Alger(15h) ASO Chlef- CS Constantine (17h45) CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroun CABB Arreridj-USM El Harrach JS Kabylie-MO Béjaïa MC Alger-JS Saoura JSM Béjaïa-MC Oran.
La Coordination des enfants de Chouhada soutient un «mandat à vie» pour Abdekka. Normal venant de gens qui…
… perçoivent un mandat à vie !
«Nous ne sommes pas en campagne électorale lorsque nous allons dans les régions du pays.» La mise au point est de Sellal. Voilà ! C’est là le problème avec les gens qui blaguent tout le temps ! A un moment donné, lorsqu’ils disent quelque chose ou font un truc, vous ne savez pas trop s’ils plaisantent ou s’ils sont sérieux. Et très franchement, face à cette précision du «Procuré», je suis bien embêté. Ne sachant pas trop s’il nous vanne ou s’il nous parle sérieusement en affirmant que ces visites à Relizane, à Chlef, à Adrar et partout où il s’est rendu ces dernières semaines ne sont pas des visites de campagne électorale. Dois-je rire, m’esclaffer, pour bien montrer que j’ai saisi toute l’étendue magnifique du sens de l’humour tordant de Sellal, ou alors adopter, au contraire, une attitude sobre, voire grave pour que lui et son staff comprennent que je suis à la hauteur sérieuse de leur mise au point ? Dois-je lui donner une grande claque amicale dans le dos, partir d’un rire tonitruant et lui souffler à l’oreille «ah ! Elle est bien bonne celle-là ! Je ne l’avais pas vue venir ! Bravo ! ça mérite une tournée générale !» Ou alors, dois-je me concentrer sur mes cartes pour essayer de suivre assidûment les «visites que de travail et seulement ça» du Premier ministre à l’intérieur désintéressé du pays ? Quand, au début, le rythme des blagues du «Procuré» était embryonnaire, ne bouffait pas tout le texte de ses discours, ça allait plus ou moins. J’arrivais encore à discerner le moment «rire» du moment «sérieux». Mais là, depuis quelques semaines, la boîte à rire s’est emballée, et je m’y perds un peu. Et en m’y perdant, j’ai peur de manquer de respect à Sellal. Imaginez un peu qu’il blague vraiment et qu’en face, moi, vous et tous les autres, nous ne rions pas, nous restons figés, regard fixe et gravité solennelle. Il aurait le droit de se montrer vexé dans son amour-propre de grand blagueur devant l’Eternel. L’inverse étant aussi valable. S’il est réellement sérieux en disant qu’il ne se préoccupe pas d’élections, mais juste de visiter pour le travail, et si moi, vous et tous les autres nous lui éclatons de rire au visage, il aurait, là aussi, toutes les raisons, mais inverses, de se montrer vexé ! Je ne vois pas d’issue à cette situation ! A moins que ! Oui, à moins que l’on convienne avec Sellal d’un code, entre nous. Un signal. A chaque fois qu’il nous vanne, il lève au bout de son bras une pancarte avec écrit dessus «Riez, bande de rigolos !». Et dès qu’il dit un machin sérieux, il lève une autre pancarte avec inscrit dessus «Je suis sérieux, bande de gueux !». C’est une possibilité ! Qui ne nous empêchera pas cependant de nous munir nous aussi d’une pancarte unique que nous brandirons tout le temps, qu’il blague ou qu’il soit sérieux, et sur laquelle sera tracé en lettres rouge sang «Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue !» H. L.
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Les Verts se sont remis de l’euphorie après la brillante qualification au Mondial 2014 et se mettent désormais à l’heure brésilienne dans l’espoir de réussir la meilleure participation possible.
Au niveau de la Fédération et du staff technique, on ne parle pas d’objectif car cela dépendra du tirage au sort mais aussi de la préparation de l’EN en prévision de cette Coupe du monde. Cependant, le président de la Fédération espère une meilleure participation qu’en 2010. «L’Algérie mérite mieux que ça», a déclaré Raouraoua en pleurs juste après la qualification de l’EN au Mondial, sans évoquer les moyens à mettre à la disposition des joueurs, ni même le programme de préparation. Toutefois, il est clair qu’au niveau de la Fédération, on se penche sérieusement sur ce volet. Dans un peu moins de deux semaines (le 6 décembre), l’équipe nationale connaîtra ses adversaires pour le Mondial brésilien, et ce, à l’issue du tirage au sort qui aura lieu dans la ville de Salvador de Bahia. Lors de la cérémonie du tirage au sort, l’Algérie sera représentée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui effectuera le déplacement. Il sera accompagné de Walid Sadi et Djahid Zefzaf qui vont préparer le séjour de l’équipe nationale.
Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme». En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
Ligne ferroviaire Thénia-Oued Aïssi : Amar Ghoul tente de minimiser les retards
le 25.11.13 | 20h15
Amar Ghoul semble devenu le ministre qui use le plus dedémagogique parmi ses collègues du staff gouvernemental.C’est qu’il vient de prouver, ce lundi encore, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. M.Ghoul a assuré que le projet de modernisation de la ligne ferroviaire qui reliera Thénia (Boumerdès) à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou) seraréceptionné le 1er novembre 2014.
Une annonce des plus farfelues que d’aucuns savent qu’elle vise à démontrer que tout avance pour le mieux dans ce projet qui a cumulé plus de cinq ans de retard. « Nous sommes en avance dans les travaux et c’est pourquoi nous avons décidé de réceptionner ce projet d’utilité publique à l’avance », a-t-il enchainé, après une halteau chantier du viaduc de Naciria. Mais le commun des mortels savent pertinemment que le délai avancé par l’hôte de Boumerdès a peu de chances d’être respecté.
Cet important projet, qui comprend quatre tunnels et 9 viaducs, connait un retard de cinq ans.Son coût de réalisation a presque triplé, atteignant 60 milliards de dinars. Le taux de réalisation ne dépasse pas les 50%, selon les estimations de certains ingénieurs. Les travaux des sept gares ferroviaires prévues le long du tracé n’ont pas dépassé le stade des terrassements, a-t-on constaté récemment. C’est le cas à Si Mustapha, Issers, où les travaux des nouvelles gares tardent à ce jour d’être entamées.
IL S’ÉLÈVE À 500 MILLIARDS DE DOLLARS Le halal, un marché que l’Algérie ignore
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «L’Algérie n’est pas présente dans le marché halal», affirme le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, contacté. Certes, l’Algérie exporte de l’agroalimentaire même si les quantités et les recettes générées restent encore faibles. De même, des produits agricoles et agroalimentaires arrivent à accéder au marché français, voire ailleurs, parce que réputés provenir d’un pays musulman et même si des contraintes normatives sont relevées parfois Toutefois, l’Algérie n’est pas un exportateur déclaré de produits halal déclarés en tant que tels, à la différence de ses voisins qui s’inscrivent résolument dans ce segment porteur à l’échelle mondiale. Le halal, un marché de 500 milliards de dollars Ciblant un marché de l’ordre de 1,3 milliard de musulmans dans le monde, voire de 1,6 milliard de consommateurs potentiel, l’industrie du halal représente actuellement un volume d’affaires de l’ordre de 500 milliards de dollars, selon diverses données internationales. Fluctuant en termes de ventes essentiellement alimentaires entre 400 et 600 milliards de dollars durant les dernières années, représentant le cinquième du commerce mondial de l’agroalimentaire, ce marché progresse de 10% par an, voire davantage à l’avenir (entre 15 et 20%), en raison de l’engouement des consommateurs pour ce type de produits, qui au-delà de l’aspect religieux se caractérisent par leurs vertus hygiéniques, une traçabilité commerciale assez évidente... Un engouement qui croît pour les produits surgelés, les médicaments ainsi que les cosmétiques dont la part de marché dépasse de loin celle du bio, note-t-on ailleurs. En France, ce marché croît de 10% par an, représentant un volume de ventes de l’ordre de 5,5 milliards d’euros (en 2012). Soit un créneau porteur pour la distribution de détail et qui stimule une forte concurrence des enseignes, tant petites que grandes, même si des dysfonctionnements en matière de contrôle et d’organisation n’ont pas manqué de défrayer la chronique. Quid de la certification ? Mais à la différence des pays asiatiques (avec une part de marché de 63% et un volume de 277,4 milliards de dollars), la Malaisie notamment, classé premier exportateur mondial et qui a mis en place une stratégie d’exportation offensive des produits halal, l’Algérie reste pourtant à la traîne. Il n’y a pas d’opérateurs spécialisés dans ce domaine, de réseau de distribution à l’international, indique-t-on, au-delà de certaines velléités individuelles, de binationaux. Pourquoi ? La réponse est justement liée, explique le président de l’Anexal, à la problématique de la certification, de la labellisation. «Nous n’avons pas de label halal», indique-t-il, en relevant l’absence d’une autorité habilitée à délivrer ce genre de certificat ainsi que la méconnaissance de ce qui est halal ou non. «Qui certifie quoi ?», s’interroge-t-il. «Un déficit que l’Algérie doit combler même si un pas a été déjà entrepris dans le domaine de l’importation», note Ali Bey Nasri. En effet, les produits d’importation, notamment alimentaires, doivent être accompagnés d’un certificat d’origine pour accéder au marché algérien. Mais en matière d’exportation, l’Algérie ne dispose pas d’un label, a contrario du Maroc où un label a été déjà mis en place et une douzaine d’entreprises déjà certifiées. Notons que le voisin maghrébin œuvre à pénétrer le marché européen, essentiellement français, d’une manière très offensive, par le biais d’une démarche marketing réfléchie, l’organisation de salons dédiés tels celui de Meknès mais aussi l’engagement dynamique de l’establishment entrepreneurial (l’action de l’Association marocaine des exportateurs Asmex étant à relever). La Tunisie n’est pas en reste avec deux entreprises déjà certifiées halal. Un challenge pour l’économie nationale L’Algérie ne pourrait, donc pas rester en marge de ce mouvement, au regard de ses potentialités, de ses capacités et spécificités agricoles essentiellement bio. A charge cependant que ce pays puisse disposer d’une stratégie réelle de développement des exportations. Ce qui n’est pas encore évident. D’où l’opportunité de mettre en place ce label, de mettre en place une nomenclature des produits halal potentiellement exportables, une réglementation incitative et des mécanismes de régulation et de contrôle efficaces et efficients. Comme il s’agit d’encourager les opérateurs algériens à investir ce créneau, même si plusieurs entreprises participent aux différents salons et foires qui ont lieu régulièment dans le monde, notamment à Paris. C. B.
Le ministère de l’éducation nationale s’engage à améliorer son service public. Il a ainsi lancé un projet de circulaire, actuellement en voie d’enrichissement, qui concerne notamment une amélioration de la réception et un allègement des dossiers administratifs. Selon Abdelatif Baba Ahmed, premier responsable du secteur, la mesure fait suite à la directive du chef du gouvernement émise au mois d’octobre passé.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre de l’éducation nationale a assuré hier que la directive du chef du gouvernement devra être appliquée dans le secteur de l’éducation qui a des particularités nécessitant des actions pointues. «Notre secteur inclut 8 millions d’élèves et 600 000 employés ainsi que les parents d’élèves ; il nous est donc demandé de faire de plus grands efforts. Des suggestions seront faites par le secteur. Nous avons élargi les suggestions aux directions de l’éducation», a déclaré Abdelatif Baba Ahmed. Selon le ministre, le Premier ministre a demandé à ce que les suggestions soient faites avant la fin de ce mois de novembre, délai qui sera respecté selon le ministre, qui a assuré que les responsables sortiront avec des suggestions concrètes. Il dira aussi que les chefs d’établissement ainsi que les employés du secteur doivent faire un effort pour l’accueil des citoyens. Le projet de circulaire, selon les présents, doit être complet et aborder tous les aspects qui touchent le secteur dont les inscriptions aux examens, l’emploi, l’allègement des mesures administratives et leur simplification, la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ainsi que l’allègement des dossiers scolaires et enfin la prise en charge effective des préoccupations des parents. Le ministère devrait aussi exiger l’utilisation de la messagerie électronique dans toutes les communications notamment. Le ministre a aussi besoin de discussions et de propositions concrètes. Hier, en vidéoconférence, les directions de l’éducation ont émis leurs propositions au premier responsable du secteur réuni avec ses cadres au siège du ministère. En marge de la rencontre, le ministre a assuré que la question de la violence en milieu scolaire bénéficie d’un intérêt particulier de la part du secteur. Il a ainsi annoncé la préparation d’une journée avec les autres secteurs, la Gendarmerie nationale, la DGSN et les universitaires, en vue de se pencher encore une fois sur le phénomène. Ce dernier, selon le ministre, est déjà diagnostiqué, notant que certaines mesures ne dépendent pas du secteur de l’éducation et ne peuvent donc être prises en charge. F.-Z. B.
La révision de l’allocation touristique, annoncée par les pouvoirs publics, relèverait-elle du vœu pieux ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit du député Lakhdar Benkhellaf, adressant à ce propos une question orale au ministre des Finances. Promis voilà une année par le gouvernement, le ministère des Finances étant destinataire d’une étude de la Banque d’Algérie en ce sens, le réajustement de l’allocation touristique, fixée à 15 000 dinars (l’équivalent de 130 euros), tarde à se concrétiser, observe ce parlementaire du Parti de la justice et du développement. Un retard que ce député explique par l’incapacité du gouvernement à maîtriser l’augmentation de la facture d’importation, estimée à 60 milliards de dollars et qui absorbe 80% des revenus en devises, mais aussi par l’absence de mécanismes de maîtrise de la devise. Ce qui, déplore Lakhdar Benkhellaf, prive les simples Algériens de leur droit à la devise, en l’absence de contrôle des transferts du commerce extérieur et encourage les citoyens à recourir au marché parallèle. Et à ce parlementaire de rappeler que l’Algérie qui dispose pourtant de 208 milliards de dollars de richesse nationale et de plus de 200 milliards de dollars de réserves de change n’a toujours pas revu cette allocation dont il ne manque pas de s’interroger sur les modalités de sa détermination. C. B.
L'USM Alger, vainqueur du CR Belouizdad (2-0) a rejoint en tête du classement la JS Kabylie et l'ES Sétif, tenues en échec respectivement par l'USM El Harrach (0-0) et le CA Bordj Bou-Arréridj (1-1), lors de la 12e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, disputée vendredi et samedi, et marquée également par la nouvelle défaite de la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun. Les Usmistes, sous la conduite du nouvel entraîneur Hubert Velud et sans leur gardien international Zemmamouche, ont dominé une équipe du CRB transparente en première période. Des buts inscrits par les revenants Djediat (6’) et Gasmi ont permis à l'USMA de signer leur sixième succès de la saison et le troisième de rang. Avec ce résultat, les partenaires du capitaine Khoualed sont en tête du classement pour la première fois de la saison en compagnie de la JS Kabylie et de l'ES Sétif. Les Canaris ont été contraints au partage des points (0-0) par l'USMH qui a tout essayé sans jamais réussir à prendre en défaut le gardien Asselah. De son côté, l'ESS s'est contentée d'un nul face à son rival de toujours le CA Bordj Bou-Arréridj dans le derby des Hauts-Plateaux. Les Bordjiens dirigés par leur nouvel entraîneur, le Tunisien Nabil Kouki, ont ouvert le score par Hamdadou (25’) d'un joli tir lointain mais c'était sans compter sur l'abnégation des champions d'Algérie qui ont égalisé par Gourmi sur penalty à 20 minutes de la fin. Le CS Constantine est mal en point après le surprenant nul concédé à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), et glisse à la quatrième place. Les Sanafir qui ont essuyé leur première défaite de la saison lors de la précédente journée face au RC Arbaâ n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre la JSMB. Menant au score grâce à un but du défenseur Adel Maïza à la 63e minute, les partenaires de Bezzaz ont été surpris par une égalisation de Belgharbi à l'ultime minute de la partie. L'entraîneur adjoint du CSC Bounaâs qui a dirigé l'équipe a menacé de démissionner et l'entraîneur principal Garzitto a suivi la partie a partir des tribunes pour des raisons inconnues. La bonne opération de la journée est réalisée par l'ASO Chlef qui est allée s'imposer contre la JS Saoura (1-0) grâce à un nouveau but de Noureddine Deham à l'ultime minute de la partie. Un succès qui permet aux hommes de Meziane Ighil de se hisser à la cinquième place à deux longueurs des co-leaders. En bas du classement, le MC Oran qui restait sur une défaite à domicile face à l'USM Alger s'est bien remis en ramenant les trois points de la victoire de son déplacement à Aïn M'lila face a la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun (1-0) grâce à Bouaïcha (23’). A la faveur de cette victoire, les Hamraoua remontent au milieu de tableau avec l'USMH et la JSS (15 points). Le MO Béjaïa a engrangé de son côté, trois précieux points contre le MC Alger grâce à un joli but du remplaçant Rahal (83’) et quitte la zone des relégables.
MO Béjaïa 1 - MC Alger 0 Fawzi Rahal enfonce le Doyen
La MOB réalise une superbe performance en s’imposant devant le Doyen, avant-hier, sur son terrain de Béjaïa, dans une confrontation âprement disputée par les deux teams. Portés par les milliers de supporters qui ont tenu à marquer leur présence malgré le froid et les fortes averses qui se sont abattus sur la ville, les Crabes affichent leurs intentions dès l’entame du match à travers un grand pressing exercé sur leurs vis-à-vis. Les partenaires de Boulaïnceur se sont offert plusieurs belles opportunités de prendre l’ascendant sur l’adversaire du jour durant cette première mi-temps. C’est ainsi que successivement, Boulaïnceur (4’), Chebana (10’) et Semani (41’) ont raté d’un cheveu l’ouverture du score. Pratiquant un jeu ouvert caractérisé par une grande prudence, tout en renforçant son milieu du terrain, le Mouloudia d’Alger amorce des contres dangereux par l’intermédiaire notamment de Djallit qui échoue lamentablement à la 38’ dans son duel devant un Zaïdi impérial alors qu’il se trouvait si près de donner l’avantage à son équipe. Quelques minutes plus tôt, Yahia Cherif, idéalement embusqué dans la surface de vérité a raté une lumineuse balle de but. Au retour de la pause citron, les Mobistes accélèrent la cadence et jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de trouver la faille dans la citadelle adverse. Les hommes de Amrani ont manqué de très peu, à deux reprises, l’ouverture du score durant les vingt premières minutes de jeu de cette deuxième période par Akrour et Rahal, six minutes après son incorporation à la 60’ en remplacement de Semani. Mais ce ne sera que partie remise. Les efforts des Crabes seront récompensés à six minutes de la fin de la partie lorsque l’omniprésent attaquant Vert et Noir, Fawzi Rahal, encore lui, magistralement, décoche un tir des 30 m qui ira mourir dans la lucarne de l’infortuné portier Chnaoua, Djemili pour libérer les siens et soulager les milliers de fans Vert et Noir qui n’ont pas cessé tout au long de la rencontre de donner de la voix à leur équipe fétiche. Méconnaissable durant cette période de jeu, les protégés du nouvel entraîneur mouloudéen, Bouali, tentent vainement de réagir pour niveler la marque mais c’est sans compter sur la ferme détermination des camarades de Zaïdi à préserver ce précieux acquis et signer leur quatrième victoire à domicile cette saison. Une précieuse victoire qui mettra un peu plus en confiance et galvanisera la bande à Amrani à la veille de leur prochain déplacement à Tizi-Ouzou pour le compte de cet autre premier derby kabyle de Ligue 1 face à la JSK de Mohand Cherif Hannachi, samedi prochain. A. Kersani
MC EL EULMA 2 - RC ARBAÂ 1 Difficilement
Ce qui était prévisible pour les Vert et Rouge contre cette jeune équipe de l’Arbaâ s’est vérifié tout au long de la partie qui a tenu en haleine les nombreux supporters présents. Les locaux avec un milieu assez fourni exercent un pressing sur les visiteurs et à la 39’ Chenihi bien démarqué par Berchiche qui est monté de la défense pour prêter mains fortes aux attaquants, de son pied gauche loge le ballon dans la cage du gardien Kara. Quelques minutes après un corner tiré par Meklouche, Mahsas, le gardien est gêné, ce dont profite Raït pour égaliser à la 44’ et c’est le retour aux vestiaires. Le second half verra les camarades de Derardja essayer par tous les moyens d’aggraver le score mais buteront toujours sur Kara qui sortira des balles brûlantes notamment à la 63’. A la 76’, corner pour les locaux que tirera Abbas, Hamiti de la tête verra son essai buter sur la main du défenseur Belaïd et c’est le pénalty que sifflera Halalchi qui donnera une précieuse victoire aux locaux grâce à Hamiti qui exécutera la sentence.Il faut avouer que cette équipe de l’Arbaâ recèle d’excellentes individualités et confirme sa bonne santé. Une victoire pour les Vert et Rouge qui rassure les inconditionnels en attendant le derby de la wilaya auquel ne participera pas Hamiti. Mostefa Djafar
CRB Aïn Fekroun Saïd Hamouche débarqué
Pas de lune de miel entre les «Tortues» du CRBAF et leur nouvel entraîneur Saïd Hamouche, recruté au début du mois de septembre dernier pour succéder à Liamine Bougherara. La direction du néo-promu en Ligue 1 a fini, résultats moribonds de l’équipe aidant, par remercier l’ancien driver du MCS. La défaite face au MC Oran, la quatrième sous le règne de Hamouche qui n’aura récolté depuis son arrivée à la barre technique que six points sur les 27 possibles, a précipité la séparation. Désormais, le club d’Aïn Fekroun est à la recherche de son troisième entraîneur en cette phase «aller» lui qui, la saison dernière, a réussi son accession historique sous les ordres du seul Nabil Neghiz dont les exigences salariales n’ont pas été satisfaites à la fin de l’exercice écoulé. Neghiz a opté depuis au profit du WA Tlemcen(L2), prétendant en force à l’accession en Ligue 1. M. B.
CS Constantine Le CA décidera de l'avenir de Garzitto Le conseil d'administration du CS Constantine tiendra dans les prochains jours une réunion extraordinaire pour décider de l'avenir de l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), pour le compte de la 12e journée du championnat. «Le conseil d'administration se réunira prochainement pour décider du sort de Garzitto, je ne peux pas me prononcer davantage sur ce sujet d'autant que le conseil est souverain dans ses décisions», a affirmé à l'APS le directeur sportif du CSC, Mohamed Boulhabib. Le CSC a été accroché samedi par la JSMB, une contre-performance qui a empêché le club de s'emparer du fauteuil du leader. Les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont été dirigés sur le banc face à Béjaïa par l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, après la décision de la direction d'empêcher Garzitto de coacher ses éléments, «pour des raisons administratives». «Garzitto va comparaître très bientôt devant le conseil de discipline, pour des raisons administratives. Je refuse de dévoiler les détails, d'autant qu'il s'agit d'un problème interne», a-t-il ajouté. Diego Garzitto (63 ans) avait succédé à la barre technique du CSC, durant l'intersaison, au Français Roger Lemerre.
Résultats
USM Alger-CR Belouizdad 2-0
JS Saoura-ASO Chlef 0-1
USM Harrach-JS Kabylie 0-0
CRB Aïn Fekroune-MC Oran 0-1
CS Constantine-JSM Béjaïa 1-1
CABB Arréridj-ES Sétif 1-1
MCE Eulma-RC Arbaâ 2-1
MO Béjaïa-MC Alger 1-0
Classement
Pts
J
1 .USM Alger
22
12
-. JS Kabylie
22
12
-. ES Sétif
22
12
4. CS Constantine
21
12
5. ASO Chlef
20
12
6. RC Arbaâ
19
12
7. MC Alger
17
12
-. MC El-Eulma
17
12
9. MC Oran
15
12
-. JS Saoura
15
12
-. USM El-Harrach
15
12
12. CR Belouizdad
14
12
-. MO Béjaïa
14
12
14. CABB Arréridj
12
12
15 JSM Béjaïa
7
12
16. CRB Aïn Fekroun
6
12
Prochaine journée (13e) Vendredi 29 novembre(16h45) ES Sétif-MC El-Eulma Samedi 30 décembre (18h) RC Arbaâ-USM Alger(15h) ASO Chlef- CS Constantine (17h45) CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroun CABB Arreridj-USM El Harrach JS Kabylie-MO Béjaïa MC Alger-JS Saoura JSM Béjaïa-MC Oran.
La Coordination des enfants de Chouhada soutient un «mandat à vie» pour Abdekka. Normal venant de gens qui…
… perçoivent un mandat à vie !
«Nous ne sommes pas en campagne électorale lorsque nous allons dans les régions du pays.» La mise au point est de Sellal. Voilà ! C’est là le problème avec les gens qui blaguent tout le temps ! A un moment donné, lorsqu’ils disent quelque chose ou font un truc, vous ne savez pas trop s’ils plaisantent ou s’ils sont sérieux. Et très franchement, face à cette précision du «Procuré», je suis bien embêté. Ne sachant pas trop s’il nous vanne ou s’il nous parle sérieusement en affirmant que ces visites à Relizane, à Chlef, à Adrar et partout où il s’est rendu ces dernières semaines ne sont pas des visites de campagne électorale. Dois-je rire, m’esclaffer, pour bien montrer que j’ai saisi toute l’étendue magnifique du sens de l’humour tordant de Sellal, ou alors adopter, au contraire, une attitude sobre, voire grave pour que lui et son staff comprennent que je suis à la hauteur sérieuse de leur mise au point ? Dois-je lui donner une grande claque amicale dans le dos, partir d’un rire tonitruant et lui souffler à l’oreille «ah ! Elle est bien bonne celle-là ! Je ne l’avais pas vue venir ! Bravo ! ça mérite une tournée générale !» Ou alors, dois-je me concentrer sur mes cartes pour essayer de suivre assidûment les «visites que de travail et seulement ça» du Premier ministre à l’intérieur désintéressé du pays ? Quand, au début, le rythme des blagues du «Procuré» était embryonnaire, ne bouffait pas tout le texte de ses discours, ça allait plus ou moins. J’arrivais encore à discerner le moment «rire» du moment «sérieux». Mais là, depuis quelques semaines, la boîte à rire s’est emballée, et je m’y perds un peu. Et en m’y perdant, j’ai peur de manquer de respect à Sellal. Imaginez un peu qu’il blague vraiment et qu’en face, moi, vous et tous les autres, nous ne rions pas, nous restons figés, regard fixe et gravité solennelle. Il aurait le droit de se montrer vexé dans son amour-propre de grand blagueur devant l’Eternel. L’inverse étant aussi valable. S’il est réellement sérieux en disant qu’il ne se préoccupe pas d’élections, mais juste de visiter pour le travail, et si moi, vous et tous les autres nous lui éclatons de rire au visage, il aurait, là aussi, toutes les raisons, mais inverses, de se montrer vexé ! Je ne vois pas d’issue à cette situation ! A moins que ! Oui, à moins que l’on convienne avec Sellal d’un code, entre nous. Un signal. A chaque fois qu’il nous vanne, il lève au bout de son bras une pancarte avec écrit dessus «Riez, bande de rigolos !». Et dès qu’il dit un machin sérieux, il lève une autre pancarte avec inscrit dessus «Je suis sérieux, bande de gueux !». C’est une possibilité ! Qui ne nous empêchera pas cependant de nous munir nous aussi d’une pancarte unique que nous brandirons tout le temps, qu’il blague ou qu’il soit sérieux, et sur laquelle sera tracé en lettres rouge sang «Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue !» H. L.
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Les Verts se sont remis de l’euphorie après la brillante qualification au Mondial 2014 et se mettent désormais à l’heure brésilienne dans l’espoir de réussir la meilleure participation possible.
Au niveau de la Fédération et du staff technique, on ne parle pas d’objectif car cela dépendra du tirage au sort mais aussi de la préparation de l’EN en prévision de cette Coupe du monde. Cependant, le président de la Fédération espère une meilleure participation qu’en 2010. «L’Algérie mérite mieux que ça», a déclaré Raouraoua en pleurs juste après la qualification de l’EN au Mondial, sans évoquer les moyens à mettre à la disposition des joueurs, ni même le programme de préparation. Toutefois, il est clair qu’au niveau de la Fédération, on se penche sérieusement sur ce volet. Dans un peu moins de deux semaines (le 6 décembre), l’équipe nationale connaîtra ses adversaires pour le Mondial brésilien, et ce, à l’issue du tirage au sort qui aura lieu dans la ville de Salvador de Bahia. Lors de la cérémonie du tirage au sort, l’Algérie sera représentée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui effectuera le déplacement. Il sera accompagné de Walid Sadi et Djahid Zefzaf qui vont préparer le séjour de l’équipe nationale.
Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme». En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
Ligne ferroviaire Thénia-Oued Aïssi : Amar Ghoul tente de minimiser les retards
le 25.11.13 | 20h15
Amar Ghoul semble devenu le ministre qui use le plus dedémagogique parmi ses collègues du staff gouvernemental.C’est qu’il vient de prouver, ce lundi encore, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. M.Ghoul a assuré que le projet de modernisation de la ligne ferroviaire qui reliera Thénia (Boumerdès) à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou) seraréceptionné le 1er novembre 2014.
Une annonce des plus farfelues que d’aucuns savent qu’elle vise à démontrer que tout avance pour le mieux dans ce projet qui a cumulé plus de cinq ans de retard. « Nous sommes en avance dans les travaux et c’est pourquoi nous avons décidé de réceptionner ce projet d’utilité publique à l’avance », a-t-il enchainé, après une halteau chantier du viaduc de Naciria. Mais le commun des mortels savent pertinemment que le délai avancé par l’hôte de Boumerdès a peu de chances d’être respecté.
Cet important projet, qui comprend quatre tunnels et 9 viaducs, connait un retard de cinq ans.Son coût de réalisation a presque triplé, atteignant 60 milliards de dinars. Le taux de réalisation ne dépasse pas les 50%, selon les estimations de certains ingénieurs. Les travaux des sept gares ferroviaires prévues le long du tracé n’ont pas dépassé le stade des terrassements, a-t-on constaté récemment. C’est le cas à Si Mustapha, Issers, où les travaux des nouvelles gares tardent à ce jour d’être entamées.
IL S’ÉLÈVE À 500 MILLIARDS DE DOLLARS Le halal, un marché que l’Algérie ignore
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Manger de la viande halal. Utiliser des cosmétiques halal. Un marché qui progresse fortement dans le monde, estimé à hauteur de 500 milliards de dollars. L’Algérie est-elle présente dans ce marché mondial du halal ? Dans l’absolu, non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «L’Algérie n’est pas présente dans le marché halal», affirme le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, contacté. Certes, l’Algérie exporte de l’agroalimentaire même si les quantités et les recettes générées restent encore faibles. De même, des produits agricoles et agroalimentaires arrivent à accéder au marché français, voire ailleurs, parce que réputés provenir d’un pays musulman et même si des contraintes normatives sont relevées parfois Toutefois, l’Algérie n’est pas un exportateur déclaré de produits halal déclarés en tant que tels, à la différence de ses voisins qui s’inscrivent résolument dans ce segment porteur à l’échelle mondiale. Le halal, un marché de 500 milliards de dollars Ciblant un marché de l’ordre de 1,3 milliard de musulmans dans le monde, voire de 1,6 milliard de consommateurs potentiel, l’industrie du halal représente actuellement un volume d’affaires de l’ordre de 500 milliards de dollars, selon diverses données internationales. Fluctuant en termes de ventes essentiellement alimentaires entre 400 et 600 milliards de dollars durant les dernières années, représentant le cinquième du commerce mondial de l’agroalimentaire, ce marché progresse de 10% par an, voire davantage à l’avenir (entre 15 et 20%), en raison de l’engouement des consommateurs pour ce type de produits, qui au-delà de l’aspect religieux se caractérisent par leurs vertus hygiéniques, une traçabilité commerciale assez évidente... Un engouement qui croît pour les produits surgelés, les médicaments ainsi que les cosmétiques dont la part de marché dépasse de loin celle du bio, note-t-on ailleurs. En France, ce marché croît de 10% par an, représentant un volume de ventes de l’ordre de 5,5 milliards d’euros (en 2012). Soit un créneau porteur pour la distribution de détail et qui stimule une forte concurrence des enseignes, tant petites que grandes, même si des dysfonctionnements en matière de contrôle et d’organisation n’ont pas manqué de défrayer la chronique. Quid de la certification ? Mais à la différence des pays asiatiques (avec une part de marché de 63% et un volume de 277,4 milliards de dollars), la Malaisie notamment, classé premier exportateur mondial et qui a mis en place une stratégie d’exportation offensive des produits halal, l’Algérie reste pourtant à la traîne. Il n’y a pas d’opérateurs spécialisés dans ce domaine, de réseau de distribution à l’international, indique-t-on, au-delà de certaines velléités individuelles, de binationaux. Pourquoi ? La réponse est justement liée, explique le président de l’Anexal, à la problématique de la certification, de la labellisation. «Nous n’avons pas de label halal», indique-t-il, en relevant l’absence d’une autorité habilitée à délivrer ce genre de certificat ainsi que la méconnaissance de ce qui est halal ou non. «Qui certifie quoi ?», s’interroge-t-il. «Un déficit que l’Algérie doit combler même si un pas a été déjà entrepris dans le domaine de l’importation», note Ali Bey Nasri. En effet, les produits d’importation, notamment alimentaires, doivent être accompagnés d’un certificat d’origine pour accéder au marché algérien. Mais en matière d’exportation, l’Algérie ne dispose pas d’un label, a contrario du Maroc où un label a été déjà mis en place et une douzaine d’entreprises déjà certifiées. Notons que le voisin maghrébin œuvre à pénétrer le marché européen, essentiellement français, d’une manière très offensive, par le biais d’une démarche marketing réfléchie, l’organisation de salons dédiés tels celui de Meknès mais aussi l’engagement dynamique de l’establishment entrepreneurial (l’action de l’Association marocaine des exportateurs Asmex étant à relever). La Tunisie n’est pas en reste avec deux entreprises déjà certifiées halal. Un challenge pour l’économie nationale L’Algérie ne pourrait, donc pas rester en marge de ce mouvement, au regard de ses potentialités, de ses capacités et spécificités agricoles essentiellement bio. A charge cependant que ce pays puisse disposer d’une stratégie réelle de développement des exportations. Ce qui n’est pas encore évident. D’où l’opportunité de mettre en place ce label, de mettre en place une nomenclature des produits halal potentiellement exportables, une réglementation incitative et des mécanismes de régulation et de contrôle efficaces et efficients. Comme il s’agit d’encourager les opérateurs algériens à investir ce créneau, même si plusieurs entreprises participent aux différents salons et foires qui ont lieu régulièment dans le monde, notamment à Paris. C. B.
Le ministère de l’éducation nationale s’engage à améliorer son service public. Il a ainsi lancé un projet de circulaire, actuellement en voie d’enrichissement, qui concerne notamment une amélioration de la réception et un allègement des dossiers administratifs. Selon Abdelatif Baba Ahmed, premier responsable du secteur, la mesure fait suite à la directive du chef du gouvernement émise au mois d’octobre passé.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre de l’éducation nationale a assuré hier que la directive du chef du gouvernement devra être appliquée dans le secteur de l’éducation qui a des particularités nécessitant des actions pointues. «Notre secteur inclut 8 millions d’élèves et 600 000 employés ainsi que les parents d’élèves ; il nous est donc demandé de faire de plus grands efforts. Des suggestions seront faites par le secteur. Nous avons élargi les suggestions aux directions de l’éducation», a déclaré Abdelatif Baba Ahmed. Selon le ministre, le Premier ministre a demandé à ce que les suggestions soient faites avant la fin de ce mois de novembre, délai qui sera respecté selon le ministre, qui a assuré que les responsables sortiront avec des suggestions concrètes. Il dira aussi que les chefs d’établissement ainsi que les employés du secteur doivent faire un effort pour l’accueil des citoyens. Le projet de circulaire, selon les présents, doit être complet et aborder tous les aspects qui touchent le secteur dont les inscriptions aux examens, l’emploi, l’allègement des mesures administratives et leur simplification, la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ainsi que l’allègement des dossiers scolaires et enfin la prise en charge effective des préoccupations des parents. Le ministère devrait aussi exiger l’utilisation de la messagerie électronique dans toutes les communications notamment. Le ministre a aussi besoin de discussions et de propositions concrètes. Hier, en vidéoconférence, les directions de l’éducation ont émis leurs propositions au premier responsable du secteur réuni avec ses cadres au siège du ministère. En marge de la rencontre, le ministre a assuré que la question de la violence en milieu scolaire bénéficie d’un intérêt particulier de la part du secteur. Il a ainsi annoncé la préparation d’une journée avec les autres secteurs, la Gendarmerie nationale, la DGSN et les universitaires, en vue de se pencher encore une fois sur le phénomène. Ce dernier, selon le ministre, est déjà diagnostiqué, notant que certaines mesures ne dépendent pas du secteur de l’éducation et ne peuvent donc être prises en charge. F.-Z. B.
La révision de l’allocation touristique, annoncée par les pouvoirs publics, relèverait-elle du vœu pieux ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit du député Lakhdar Benkhellaf, adressant à ce propos une question orale au ministre des Finances. Promis voilà une année par le gouvernement, le ministère des Finances étant destinataire d’une étude de la Banque d’Algérie en ce sens, le réajustement de l’allocation touristique, fixée à 15 000 dinars (l’équivalent de 130 euros), tarde à se concrétiser, observe ce parlementaire du Parti de la justice et du développement. Un retard que ce député explique par l’incapacité du gouvernement à maîtriser l’augmentation de la facture d’importation, estimée à 60 milliards de dollars et qui absorbe 80% des revenus en devises, mais aussi par l’absence de mécanismes de maîtrise de la devise. Ce qui, déplore Lakhdar Benkhellaf, prive les simples Algériens de leur droit à la devise, en l’absence de contrôle des transferts du commerce extérieur et encourage les citoyens à recourir au marché parallèle. Et à ce parlementaire de rappeler que l’Algérie qui dispose pourtant de 208 milliards de dollars de richesse nationale et de plus de 200 milliards de dollars de réserves de change n’a toujours pas revu cette allocation dont il ne manque pas de s’interroger sur les modalités de sa détermination. C. B.
L'USM Alger, vainqueur du CR Belouizdad (2-0) a rejoint en tête du classement la JS Kabylie et l'ES Sétif, tenues en échec respectivement par l'USM El Harrach (0-0) et le CA Bordj Bou-Arréridj (1-1), lors de la 12e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, disputée vendredi et samedi, et marquée également par la nouvelle défaite de la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun. Les Usmistes, sous la conduite du nouvel entraîneur Hubert Velud et sans leur gardien international Zemmamouche, ont dominé une équipe du CRB transparente en première période. Des buts inscrits par les revenants Djediat (6’) et Gasmi ont permis à l'USMA de signer leur sixième succès de la saison et le troisième de rang. Avec ce résultat, les partenaires du capitaine Khoualed sont en tête du classement pour la première fois de la saison en compagnie de la JS Kabylie et de l'ES Sétif. Les Canaris ont été contraints au partage des points (0-0) par l'USMH qui a tout essayé sans jamais réussir à prendre en défaut le gardien Asselah. De son côté, l'ESS s'est contentée d'un nul face à son rival de toujours le CA Bordj Bou-Arréridj dans le derby des Hauts-Plateaux. Les Bordjiens dirigés par leur nouvel entraîneur, le Tunisien Nabil Kouki, ont ouvert le score par Hamdadou (25’) d'un joli tir lointain mais c'était sans compter sur l'abnégation des champions d'Algérie qui ont égalisé par Gourmi sur penalty à 20 minutes de la fin. Le CS Constantine est mal en point après le surprenant nul concédé à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), et glisse à la quatrième place. Les Sanafir qui ont essuyé leur première défaite de la saison lors de la précédente journée face au RC Arbaâ n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre la JSMB. Menant au score grâce à un but du défenseur Adel Maïza à la 63e minute, les partenaires de Bezzaz ont été surpris par une égalisation de Belgharbi à l'ultime minute de la partie. L'entraîneur adjoint du CSC Bounaâs qui a dirigé l'équipe a menacé de démissionner et l'entraîneur principal Garzitto a suivi la partie a partir des tribunes pour des raisons inconnues. La bonne opération de la journée est réalisée par l'ASO Chlef qui est allée s'imposer contre la JS Saoura (1-0) grâce à un nouveau but de Noureddine Deham à l'ultime minute de la partie. Un succès qui permet aux hommes de Meziane Ighil de se hisser à la cinquième place à deux longueurs des co-leaders. En bas du classement, le MC Oran qui restait sur une défaite à domicile face à l'USM Alger s'est bien remis en ramenant les trois points de la victoire de son déplacement à Aïn M'lila face a la lanterne rouge le CRB Aïn Fekroun (1-0) grâce à Bouaïcha (23’). A la faveur de cette victoire, les Hamraoua remontent au milieu de tableau avec l'USMH et la JSS (15 points). Le MO Béjaïa a engrangé de son côté, trois précieux points contre le MC Alger grâce à un joli but du remplaçant Rahal (83’) et quitte la zone des relégables.
MO Béjaïa 1 - MC Alger 0 Fawzi Rahal enfonce le Doyen
La MOB réalise une superbe performance en s’imposant devant le Doyen, avant-hier, sur son terrain de Béjaïa, dans une confrontation âprement disputée par les deux teams. Portés par les milliers de supporters qui ont tenu à marquer leur présence malgré le froid et les fortes averses qui se sont abattus sur la ville, les Crabes affichent leurs intentions dès l’entame du match à travers un grand pressing exercé sur leurs vis-à-vis. Les partenaires de Boulaïnceur se sont offert plusieurs belles opportunités de prendre l’ascendant sur l’adversaire du jour durant cette première mi-temps. C’est ainsi que successivement, Boulaïnceur (4’), Chebana (10’) et Semani (41’) ont raté d’un cheveu l’ouverture du score. Pratiquant un jeu ouvert caractérisé par une grande prudence, tout en renforçant son milieu du terrain, le Mouloudia d’Alger amorce des contres dangereux par l’intermédiaire notamment de Djallit qui échoue lamentablement à la 38’ dans son duel devant un Zaïdi impérial alors qu’il se trouvait si près de donner l’avantage à son équipe. Quelques minutes plus tôt, Yahia Cherif, idéalement embusqué dans la surface de vérité a raté une lumineuse balle de but. Au retour de la pause citron, les Mobistes accélèrent la cadence et jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de trouver la faille dans la citadelle adverse. Les hommes de Amrani ont manqué de très peu, à deux reprises, l’ouverture du score durant les vingt premières minutes de jeu de cette deuxième période par Akrour et Rahal, six minutes après son incorporation à la 60’ en remplacement de Semani. Mais ce ne sera que partie remise. Les efforts des Crabes seront récompensés à six minutes de la fin de la partie lorsque l’omniprésent attaquant Vert et Noir, Fawzi Rahal, encore lui, magistralement, décoche un tir des 30 m qui ira mourir dans la lucarne de l’infortuné portier Chnaoua, Djemili pour libérer les siens et soulager les milliers de fans Vert et Noir qui n’ont pas cessé tout au long de la rencontre de donner de la voix à leur équipe fétiche. Méconnaissable durant cette période de jeu, les protégés du nouvel entraîneur mouloudéen, Bouali, tentent vainement de réagir pour niveler la marque mais c’est sans compter sur la ferme détermination des camarades de Zaïdi à préserver ce précieux acquis et signer leur quatrième victoire à domicile cette saison. Une précieuse victoire qui mettra un peu plus en confiance et galvanisera la bande à Amrani à la veille de leur prochain déplacement à Tizi-Ouzou pour le compte de cet autre premier derby kabyle de Ligue 1 face à la JSK de Mohand Cherif Hannachi, samedi prochain. A. Kersani
MC EL EULMA 2 - RC ARBAÂ 1 Difficilement
Ce qui était prévisible pour les Vert et Rouge contre cette jeune équipe de l’Arbaâ s’est vérifié tout au long de la partie qui a tenu en haleine les nombreux supporters présents. Les locaux avec un milieu assez fourni exercent un pressing sur les visiteurs et à la 39’ Chenihi bien démarqué par Berchiche qui est monté de la défense pour prêter mains fortes aux attaquants, de son pied gauche loge le ballon dans la cage du gardien Kara. Quelques minutes après un corner tiré par Meklouche, Mahsas, le gardien est gêné, ce dont profite Raït pour égaliser à la 44’ et c’est le retour aux vestiaires. Le second half verra les camarades de Derardja essayer par tous les moyens d’aggraver le score mais buteront toujours sur Kara qui sortira des balles brûlantes notamment à la 63’. A la 76’, corner pour les locaux que tirera Abbas, Hamiti de la tête verra son essai buter sur la main du défenseur Belaïd et c’est le pénalty que sifflera Halalchi qui donnera une précieuse victoire aux locaux grâce à Hamiti qui exécutera la sentence.Il faut avouer que cette équipe de l’Arbaâ recèle d’excellentes individualités et confirme sa bonne santé. Une victoire pour les Vert et Rouge qui rassure les inconditionnels en attendant le derby de la wilaya auquel ne participera pas Hamiti. Mostefa Djafar
CRB Aïn Fekroun Saïd Hamouche débarqué
Pas de lune de miel entre les «Tortues» du CRBAF et leur nouvel entraîneur Saïd Hamouche, recruté au début du mois de septembre dernier pour succéder à Liamine Bougherara. La direction du néo-promu en Ligue 1 a fini, résultats moribonds de l’équipe aidant, par remercier l’ancien driver du MCS. La défaite face au MC Oran, la quatrième sous le règne de Hamouche qui n’aura récolté depuis son arrivée à la barre technique que six points sur les 27 possibles, a précipité la séparation. Désormais, le club d’Aïn Fekroun est à la recherche de son troisième entraîneur en cette phase «aller» lui qui, la saison dernière, a réussi son accession historique sous les ordres du seul Nabil Neghiz dont les exigences salariales n’ont pas été satisfaites à la fin de l’exercice écoulé. Neghiz a opté depuis au profit du WA Tlemcen(L2), prétendant en force à l’accession en Ligue 1. M. B.
CS Constantine Le CA décidera de l'avenir de Garzitto Le conseil d'administration du CS Constantine tiendra dans les prochains jours une réunion extraordinaire pour décider de l'avenir de l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face à la JSM Béjaïa (1-1), pour le compte de la 12e journée du championnat. «Le conseil d'administration se réunira prochainement pour décider du sort de Garzitto, je ne peux pas me prononcer davantage sur ce sujet d'autant que le conseil est souverain dans ses décisions», a affirmé à l'APS le directeur sportif du CSC, Mohamed Boulhabib. Le CSC a été accroché samedi par la JSMB, une contre-performance qui a empêché le club de s'emparer du fauteuil du leader. Les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont été dirigés sur le banc face à Béjaïa par l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, après la décision de la direction d'empêcher Garzitto de coacher ses éléments, «pour des raisons administratives». «Garzitto va comparaître très bientôt devant le conseil de discipline, pour des raisons administratives. Je refuse de dévoiler les détails, d'autant qu'il s'agit d'un problème interne», a-t-il ajouté. Diego Garzitto (63 ans) avait succédé à la barre technique du CSC, durant l'intersaison, au Français Roger Lemerre.
Résultats
USM Alger-CR Belouizdad 2-0
JS Saoura-ASO Chlef 0-1
USM Harrach-JS Kabylie 0-0
CRB Aïn Fekroune-MC Oran 0-1
CS Constantine-JSM Béjaïa 1-1
CABB Arréridj-ES Sétif 1-1
MCE Eulma-RC Arbaâ 2-1
MO Béjaïa-MC Alger 1-0
Classement
Pts
J
1 .USM Alger
22
12
-. JS Kabylie
22
12
-. ES Sétif
22
12
4. CS Constantine
21
12
5. ASO Chlef
20
12
6. RC Arbaâ
19
12
7. MC Alger
17
12
-. MC El-Eulma
17
12
9. MC Oran
15
12
-. JS Saoura
15
12
-. USM El-Harrach
15
12
12. CR Belouizdad
14
12
-. MO Béjaïa
14
12
14. CABB Arréridj
12
12
15 JSM Béjaïa
7
12
16. CRB Aïn Fekroun
6
12
Prochaine journée (13e) Vendredi 29 novembre(16h45) ES Sétif-MC El-Eulma Samedi 30 décembre (18h) RC Arbaâ-USM Alger(15h) ASO Chlef- CS Constantine (17h45) CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroun CABB Arreridj-USM El Harrach JS Kabylie-MO Béjaïa MC Alger-JS Saoura JSM Béjaïa-MC Oran.
La Coordination des enfants de Chouhada soutient un «mandat à vie» pour Abdekka. Normal venant de gens qui…
… perçoivent un mandat à vie !
«Nous ne sommes pas en campagne électorale lorsque nous allons dans les régions du pays.» La mise au point est de Sellal. Voilà ! C’est là le problème avec les gens qui blaguent tout le temps ! A un moment donné, lorsqu’ils disent quelque chose ou font un truc, vous ne savez pas trop s’ils plaisantent ou s’ils sont sérieux. Et très franchement, face à cette précision du «Procuré», je suis bien embêté. Ne sachant pas trop s’il nous vanne ou s’il nous parle sérieusement en affirmant que ces visites à Relizane, à Chlef, à Adrar et partout où il s’est rendu ces dernières semaines ne sont pas des visites de campagne électorale. Dois-je rire, m’esclaffer, pour bien montrer que j’ai saisi toute l’étendue magnifique du sens de l’humour tordant de Sellal, ou alors adopter, au contraire, une attitude sobre, voire grave pour que lui et son staff comprennent que je suis à la hauteur sérieuse de leur mise au point ? Dois-je lui donner une grande claque amicale dans le dos, partir d’un rire tonitruant et lui souffler à l’oreille «ah ! Elle est bien bonne celle-là ! Je ne l’avais pas vue venir ! Bravo ! ça mérite une tournée générale !» Ou alors, dois-je me concentrer sur mes cartes pour essayer de suivre assidûment les «visites que de travail et seulement ça» du Premier ministre à l’intérieur désintéressé du pays ? Quand, au début, le rythme des blagues du «Procuré» était embryonnaire, ne bouffait pas tout le texte de ses discours, ça allait plus ou moins. J’arrivais encore à discerner le moment «rire» du moment «sérieux». Mais là, depuis quelques semaines, la boîte à rire s’est emballée, et je m’y perds un peu. Et en m’y perdant, j’ai peur de manquer de respect à Sellal. Imaginez un peu qu’il blague vraiment et qu’en face, moi, vous et tous les autres, nous ne rions pas, nous restons figés, regard fixe et gravité solennelle. Il aurait le droit de se montrer vexé dans son amour-propre de grand blagueur devant l’Eternel. L’inverse étant aussi valable. S’il est réellement sérieux en disant qu’il ne se préoccupe pas d’élections, mais juste de visiter pour le travail, et si moi, vous et tous les autres nous lui éclatons de rire au visage, il aurait, là aussi, toutes les raisons, mais inverses, de se montrer vexé ! Je ne vois pas d’issue à cette situation ! A moins que ! Oui, à moins que l’on convienne avec Sellal d’un code, entre nous. Un signal. A chaque fois qu’il nous vanne, il lève au bout de son bras une pancarte avec écrit dessus «Riez, bande de rigolos !». Et dès qu’il dit un machin sérieux, il lève une autre pancarte avec inscrit dessus «Je suis sérieux, bande de gueux !». C’est une possibilité ! Qui ne nous empêchera pas cependant de nous munir nous aussi d’une pancarte unique que nous brandirons tout le temps, qu’il blague ou qu’il soit sérieux, et sur laquelle sera tracé en lettres rouge sang «Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue !» H. L.
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Après la qualification au Mondial 2014
