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	Pour Sid-Ahmed Ghozali : «Khelil aurait dû être convoqué comme témoin dans l’affaire Sonatrach»
	La 14e édition du salon Djazagro se tiendra en avril 2016 Un rendez-vous incontournable pour les agro-industriels
	CONSÉQUENCES DES ATTENTATS TERRORISTES EN FRANCE Inquiétude chez les demandeurs de visa Schengen
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	Selon l’économiste Rafik Bouklia-Hassane La pétrochimie, une niche de diversification de l’économie
	LE RCD ET LA DÉMARCHE DES «19-4» : «Une désertion parmi tant d’autres des rangs du système»
	ILS QUALIFIENT LE DISCOURS DE TAYEB LOUH D’INADMISSIBLE Des avocats en colère

Actualités :

Les avis des demandeurs de visa pour la France sont partagés après les attaques terroristes de Paris du vendredi dernier. Si nombre d’entre eux affichent leur incertitude quant à l’obtention de ce visa, d’autres restent confiants et ne manifestent aucun doute. 
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Il est dix heures, le centre de traitement des dossiers de visa Schengen (TLScontact) à Ben Aknoun est pris d’assaut par les demandeurs depuis déjà plusieurs heures. A l’entrée principale, des femmes, des hommes, des enfants, des jeunes, des moins jeunes, attendent patiemment leur tour sous un abri installé pour protéger des rayons du soleil et des éventuelles pluies. La plupart des rendez-vous pour le dépôt du dossier de demande de visa France ont été pris depuis près de trois mois. 
Lyès, étudiant en sport, est à sa première demande de visa Schengen. Il est parmi les premiers à avoir déposé le dossier ce matin mais il hésite à quitter les lieux. L’air soucieux, il se tient à l’écart à quelques mètres du centre et reste presque figé. «Au départ, je n’avais pas de doutes quant à l’obtention du visa car j’ai beaucoup d’amis qui l’ont déjà décroché. Aujourd’hui et après les derniers attentats de Paris, j’ai réellement peur qu’on me le refuse», dit-il. Cet étudiant avoue que la réponse il l’attendra avec beaucoup de «stress» et d’«angoisse». 
Dans la file d’attente, Farida et sa sœur Lisa sont silencieuses, néanmoins leurs regards en disent long sur leur inquiétude. A quelques heures de leur rendez-vous, pris depuis près de trois mois, elles semblent impatientes. «Certes, j’ai déjà eu trois visas-France auparavant mais juste après les attentats de Paris, mon mari m’a déconseillé de poursuivre la démarche et de déposer le dossier. Seulement, je pense qu’il n’y a pas de raison pour qu’on me le refuse», dira Farida. Pour cette diplômée en chômage, malgré ces évènements «les relations algéro-françaises sont toujours les mêmes et n’ont pas été affectées». 
Elle se rappelle d’une amie à elle qui a déposé son dossier de visa au lendemain de l’attentat qui a ciblé Charlie-Hébdo et qui l’a obtenu. «C’est cette histoire qui m’a encouragée à aller jusqu’au bout de ma démarche et à renouveler aujourd’hui mon visa», précise-t-elle. 
Contrairement à Farida, sa jeune sœur Lisa est loin d’être aussi confiante. Pour cette étudiante de l’INH (Institut national des hydrocarbures) à Boumerdès, le doute s’est installé depuis les attentats de Paris surtout que «c’est ma première demande de visa», a-t-elle dit.
Adossé aux barricades qui délimitent l’espace d’attente, Mohamed ne lâche pas des yeux l’entrée du centre (TLScontact). «J’ai accompagné ma sœur pour déposer son dossier de demande de visa Schengen. Elle veut rejoindre son mari qui travaille en France et je ne crois pas qu’on va lui refuser le visa», indique-t-il tout confiant. 
Même rush côté du retrait des passeports. La cour sur laquelle donnent les guichets réservés à cette opération est noire de monde. La file d’attente déborde jusqu’au trottoir. 
Awaghlis, la vingtaine, surgit de la petite porte métallique du service «retrait», tenant énergiquement en sa main, l’enveloppe enfermant son passeport. Debout sur le trottoir juste à la sortie, il guette des yeux le véhicule de son accompagnateur. «J’habite à Tizi Ouzou et je suis venu tôt le matin avec mon père», précise-t-il. Visage blême et dévoré par la crainte d’un refus, ce jeune étudiant en master français refuse de découvrir la réponse à sa demande de visa avant l’arrivée de son père. «Je n’ouvrirai l’enveloppe qu’en sa présence», ajoute-t-il.
Ayant reçu la veille le SMS l’informant qu’il peut désormais récupérer son passeport, Awaghlis reconnaît que les dernières attaques terroristes de Paris n’ont fait qu’accentuer son stress et son doute. «C’est ma première demande de visa et j’ai peur qu’on ne me l’accorde pas», dit-il encore.
Pas très loin et à peine sorti du service «retrait», Hafid ouvre son pli et vérifie son document de voyage. «C’est vrai que les évènements de Paris ont un peu perturbé ma certitude. J’étais à 50% sûr d’avoir une réponse positive à ma demande et là je suis très soulagé en découvrant mon nouveau visa», reconnaît ce fonctionnaire. 
Ry. N.

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Sports : 

Passés à côté du couperet, samedi à Dar Es-Salaam, où ils ne sont apparus sur le terrain qu’à l’heure du jeu, lorsque les Taifa Stars menaient 2-0, les Algériens n’ont pas fait dans la dentelle pour réaffirmer leur suprématie, à l’occasion de la seconde manche, hier soir à Blida.
Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Les Verts ont remporté leurs quinze dernières sorties à domicile face à des formations au dessous du top 60 dans le classement Fifa. Sauf celle contre la Tanzanie qui, en août 2010, au lendemain du Mondial sud-africain, a réussi à accrocher (1-1) les hommes de Saâdane dans les qualifications de la CAN-2012 à laquelle l’Algérie n’a pas pris part. Un souvenir, doublé de la lamentable prestation de samedi dernier, qui a incité Gourcuff à «trahir» son inapplicable 4-4-2 mobile et opter pour un «naturel » 4-3-3 dans lequel Yacine Brahimi, de retour de blessure, fut le buteur, dès la 39 seconde, servi par Slimani. Puis le géniecatalyseur. Un Brahimi qui a subi l’agressivité de ses vis-à-vis tanzaniens, sanctionnés par le foudroyant coup-franc des 35 mètres de Ghoulam ensuite, sur un autre mouvement de génie du magicien de Porto, par la frappe sous la lucarne de Mahrez qui ne laissera que des souvenirs vagues à Ally Mustafa et les Taifa de Mkwasa , réduits à dix quelques instants plus tôt quand Mudathir, auteur de plusieurs agressions manifestes sur Brahimi, sera prié par le referee camerounais Alioum Sidi de rejoindre les vestiaires avant tout le monde. Une avance qui a rappelé de bien belles histoires de cette sélection algérienne. En particulier un certain Algérie- Corée du Sud livré par Brahimi et consorts au Brésil (4-2). Un solde-tout-compte pour les camarades de Samatta, sur l’ensemble des deux matchs moins une mi-temps ? Les 45 minutes restantes livrées par les Verts, privés à la 36’ des services de Nabil Bentaleb, n’allaient pas être une simple partie de plaisir. Les visiteurs savaient que désormais, à 3-0 et face à la supériorité numérique des Algériens, qu’il fallait tenter le diable. Mkwasa décidera, outre l’incorporation d’un nouvel attaquant, de changer son gardien titulaire. La correctionnelle, évitée par les Verts trois jours plus tôt au Benjamin Mkapa Stadium de Dar Es-Salaam, a changé de camp. Slimani signera son premier but sur penalty en sélection, le 19e depuis que Halilhodzic l’a convoqué chez les Verts (49’). Et l’Algérie ne sera pas à son dernier penalty durant cette explication. Ghoulam signera son premier doublé avec l’EN. A 5-0, les Tanzaniens ont abdiqué. Medjani en profitera pour se rappeler de bons souvenirs de Ouagadougou en signant le sixième but, imité deux minutes plus tard par Slimani dont la tête piquée fit mouche (75’). Le calvaire des frères à Samatta, transparent hier, et dont la première chaude alerte interviendra durant le temps additionnel (le lob de Ulimwengu passe à côté), pouvait davantage être corsé n’était-ce la gourmandise des poulains de Gourcuff. Le «Grand 8» était possible ! 
M. B.

Fiche technique 
Blida, stade Mustapha-Tchaker, temps frais et humide, terrain en parfait état, affluence nombreuse, arbitrage de M. Alioum Sidi
(Cameroun) assisté de MM. Evarist Mekouande et Elvis Noupue (Cameroun). 4e arbitre : M. Henry Mouandjou (Cameroun).
Contrôleur des arbitres: Nedji Jouini (Tunisie).
Buts : Brahimi (39’’), Ghoulam (23’ et 59’), Mahrez (43’), Slimani (s.p, 49’ et 75’), Medjani (73’) Algérie.
Exp. : Mudathir (41’) Tanzanie.
Avts : Musa Farid (5’), Mudathir (22’), Mngwali (37’), Yondan (47’), Manula (58’) Tanzanie, Bentaleb (27’), Medjani (63’) Algérie.
Algérie : M'Bolhi, Zeffane, Mandi, Belkaroui, Ghoulam, Medjani, Bentaleb (Guedioura, 36’), Mahrez, Mesloub (Boudebouz, 82’),
Brahimi (Ghezzal, 67’), Slimani. Entr. : Christian Gourcuff.
Tanzanie : Ally Mustafa (Aishi Manula, 46’), Kelvin Haroub, Shorma Kapombe, Hajii Mngwali, Kelvin Yondan, Yahya Abbas Mudathir, Ally
Samatta, Thomas Ulimwengu, Elias Maguri, Farid Musa (Telela, 46’), Himid Mao. Entr. : Charles Mkwasa.

À L’ÉCOUTE DE TCHAKER 
Tchaker a fini par se remplir

Malgré les craintes des organisateurs, les tribunes de Mustapha-Tchaker ont fait le plein hier. Les 22 000 billets mis en vente depuis mercredi dernier ont pris du temps à être écoulés. Mais, hier, dès la mi-journée les fans des Verts ont commencé à prendre le chemin du stade. Ce qui a surpris les responsables du stade qui n’ont ouvert les portes que vers 15h30, provoquant une belle pagaille. 
Gianni Infantino fait sa campagne 
Le SG de l’UEFA et non moins candidat à la présidence de la Fifa était dans les tribunes du stade de Blida, hier soir. Assis aux côtés de Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, et du ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, le responsable italien de l’UEFA, qui a passé la nuit à Alger (hôtel Hilton), active sa campagne en vue des élections de février.

Standing-ovation pour Slimani et M’Bolhi 
S’il y a des joueurs à qui le public de Blida a réservé une standing-ovation avant même l’entame de l’échauffement d’avant-match, c’est bien le duo Slimani- M’Bolhi. Les deux héros de la manche de Dar Es-Salaam ont reçu les applaudissements nourris de la galerie algérienne.

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Sports
	QUALIFICATIONS AFRICAINES DU MONDIAL-2018 (2e TOUR, RETOUR) :  ALGÉRIE 7 - TANZANIE 0 Une faim de Lions !
	JSM Béjaïa Guellati : «les billets du match face à l’ASO distribués gratuitement»
	MO Béjaïa Hamzaoui forfait face à l’USMH
	CR Belouizdad Malek : «Pour le moment, on ne songe ni à libérer ni à renforcer notre effectif»
	Des émissaires libyens prochainement à Oran Al-Ittihad de Libye veut engager Zaâbiya
	MC Oran Belhadj recadre Cavalli
	L’avion des nigérians échappe à un crash La Dream Team VI se prépare en Gambie
	La CAF annonce la liste des arbitres qui dirigeront les matchs du tournoi Abid Charef seul représentant du sifflet algérien au Sénégal
	Il a supervisé le match des Verts face à la Tunisie El-Badry encense l’Algérie
	A J-10 de l’ouverture de la CAN-2015 (U23) L’Algérie au Sénégal pour quel objectif ?
	LES DEUX ONT DÉCLARÉ FORFAIT CONTRE LA TANZANIE  Après Soudani, Feghouli a repris les entraînements
	TITULARISÉ HIER PAR GOURCUFF MAIS N’A PU TERMINER LE MATCH  Pochettino comptera-t- il sur Bentaleb face à West Ham ?
	LE GHANA ET LE NIGERIA ONT EU CHAUD  Passage en force des sélections maghrébines

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Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir Ces nouveaux philosophes !
	Primée au festival international du film amazigh à Agadir  Nouara Oulhadj, un talent prometteur
	Zorosa, tigresse des ksour d’Ahmed Derdour un message de paix et de respect, selon Annie Poirier
	MUSIQUE ARABO-ANDALOUSE Sid-Ahmed le rossignol andalou

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Ne riez pas, il est capable de le faire ! 
Il l’a déjà fait !

Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com

C’est tout de même dingue d’entendre près de 20 fois le mot  «éradication» et son verbe «éradiquer» prononcés en 35  minutes de discours par le Président Hollande devant les  deux chambres parlementaires françaises. Ce mot, juste ce mot dit à voix basse à Alger dans les années 90 pouvait  vous conduire au… … TPI ! Mon Dieu le cauchemar ! Comment peut-on dormir et penser à ça ? Je dois être encore plus tordu que je ne le pense et encore-encore plus tordu et pervers que vous ne le pensez, amis lectrices et lecteurs. Pourtant, hier soir, repas sobre, une soupe de légumes. Pas de viande. Par hygiène et par portemonnaie. Un double argument hautement valable, vous en conviendrez. Et donc, l’estomac léger, la tête encore agréablement enveloppée par un dernier halo de thé fumé sous la couette, j’ai fermé les yeux, pensant ne m’en remettre qu’aux doux et sensuels bras de Morphée. Erreur ! Erreur fatale. Puisqu’au gué de ma nuit, peu après une heure d’un matin hésitant, mon cauchemar est arrivé sans crier gare. En même temps, c’est un peu dans l’esprit du cauchemar que d’arriver sans crier gare ni allumer ses gyrophares. Un cauchemar qui t’avertirait avec un concert de klaxons de son arrivée, ça serait ridicule et surtout, ça ne serait déjà plus un cauchemar. A la rigueur un rêve. Un fade et sans relief rêve. Non ! Là, j’ai été pris brutalement en traître par mon cauchemar. J’écris «mon» parce que j’estime qu’à partir du moment où il s’est attaqué à moi, et à personne d’autre, il m’appartient ce cauchemar. A moins que vous m’appreniez demain par courrier, que vous aussi avez été assaillis par le même cauchemar, il demeure pour l’heure ma propriété exclusive. Dans mon cauchemar qui reste gravé dans ma mémoire avec une précision inouïe, je me suis dit «non ! Il ne va pas oser le faire ?» Préambule au corps du cauchemar lui-même que je vous narre le plus fidèlement possible : Abdekka recevant en son Palais qui ? Je vous le donne en mille ! Christian Gourcuff ! Oui messieurs-dames ! Parce qu’il serait parvenu aux oreilles présidentielles le vœu de l’entraîneur français de repartir chez lui malgré la qualification aux dépens des Tanzaniens, Boutef’ a aussitôt décidé de recevoir le coach breton. Et dans mon cauchemar, j’entendais distinctement le Raïs adoré et chéri roucouler à Gourcuff : «Voyons ! Voyons mon cher Christian ! Restez, je vous implore. Et pour vous convaincre de rester, je n’ai pas un ni deux ni trois arguments. J’en ai 15. J’avoue qu’avant de vous recevoir, j’en avais encore 19. Mais en route, j’en ai malencontreusement égaré 4. Qu’importe mon cher Christian. Au nom des 15 arguments que je garde sous le coude jusqu’à notre définitive qualification à la prochaine Coupe du monde, je vous demande solennellement de rester et de fumer encore et encore le thé avec nous, notre cauchemar continue.» H. L.