Actualités : HAMA AG SID’AHMED, PORTE-PAROLE DU MNLA, AU SOIR D’ALGÉRIE :
«Nous allons harceler le Mujao et l’Aqmi»

Le MNLA a entrepris vendredi la chasse aux terroristes du Mujao et d’Aqmi dans la région de Gao. Une offensive qui procède, atteste au Soir d’Algérie le porte-parole du Mouvement, Hama Ag Sid’Ahmed, d’une campagne d’harcèlement militaire des groupes terroristes, préparée, précise- t-il, depuis octobre dernier.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Hama Ag Sid’Ahmed soutient également que les terroristes du Mujao, ciblés vendredi par une offensive militaire des combattants du MNLA près d’Ansongo, ont dû, sous le poids de la charge, battre en retraite et se réfugier à Gao. Samedi, un calme précaire a régné dans la région, alors que des caravanes de combattants du MNLA faisaient route vers Ansongo. «La situation est restée tendue ce samedi mais les affrontements n’ont pas eu lieu. Les terroristes du Mujao se sont repliés à Gao. Plusieurs caravanes de nos combattants étaient en route vers Ansongo», informe-t-il. Joint hier par téléphone, le porte-parole du MNLA a précisé par ailleurs que l’offensive menée vendredi contre les bases du Mujao et d’Aqmi dans la région d’Ansongo, près de la ville de Gao, n’a pas procédé d’une opération ponctuelle mais a marqué l’entame d’une phase active dans le harcèlement des groupes terroristes dans l’Azawad. «L’offensive de vendredi a été préparée depuis le mois d’octobre dernier. Le passage à l’acte est intervenu après la restructuration de l’état-major du MNLA.» Hama Ag Sid’Ahmed a, du coup, nié toute relation entre le déclenchement de l’offensive de vendredi et la récente réunion à Ouagadougou avec le médiateur dans la crise malienne. D’ailleurs, Ansar Dine, dont la délégation a été du conclave de Ouagadougou, ne s’est pas impliqué dans les affrontements de vendredi entre les combattants du MNLA et des terroristes du Mujao, dont Mokhtar Belmokhtar serait devenu le stratège militaire, et d’Aqmi. Le porte-parole du MNLA a confirmé également l’envoi par Aqmi des renforts pour soutenir le Mujao depuis Tombouctou. «Des terroristes d’Aqmi ont pris la route depuis Tombouctou vers Gao pour prêter mainforte au Mujao et au groupe local d’Aqmi.» Evoquant le bilan des affrontements de vendredi, Hama Ag Sid’Ahmed a fait cas de «5 blessés dans les rangs des combattants du MNLA, dont un officier, ainsi que deux véhicules mis hors d’usage». Les pertes dans les rangs de l’ennemi seraient, selon lui, plus considérables. «Les pertes parmi les terroristes du Mujao et d’Aqmi se sont élevées à 20 morts et plus de 70 blessés qui sont soignés dans l’hôpital de Gao. Certains blessés ont été évacués vers Tombouctou.» Qu’en est-il alors du dialogue dont il est de plus en plus question ces derniers jours ? Hama Ag Sid’Ahmed a indiqué que «pour le moment, il n’y a rien de concret». «Bamako n’a pas encore mis en place un groupe de négociateurs, comme il lui est demandé. La médiation ne s’est pas encore concertée pour proposer un projet politique », témoigne-t-il, tout en soulignant que «le dialogue est possible» et que «Bamako n’a pas d’autre choix, même si elle reste par trop braquée sur l’intervention militaire».
S. A. I.  Sports :

Sports : VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT NATIONAL A (2e JOURNÉE)
Sans-faute pour l’ESS, le NRBBA et les visiteurs

La 2e journée du championnat national A «seniors» de volley-ball, disputée vendredi, a été profitable à deux équipes des Hauts-Plateaux. Il s’agit de l’ES Sétif, victorieuse à Chlef face au POC et le NRB Bou-Arréridj, auteur d’un exploit à Béjaïa face au MBB local. Ce round a été marqué par les victoires de toutes les équipes visiteuses.
Résultats
ITR Sétif-GS Pétroliers 1-3
O. Milia-ES Bethioua 2-3
PO Chlef-ES Sétif 1-3
RC M'Sila-ASV Blida 0-3
MB Béjaïa-NRBB Arréridj 1-3.

 HANDBALL
34e CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS
Fortunes diverses pour nos représentants

Comme attendu, la 34e édition des championnats d’Afrique des clubs champions est entrée dans sa phase compétitive à Tanger, avec le début de la compétition dans les différents groupes.
Pour nos représentants algériens, à savoir la Jeunesse de Skikda et l’Olympique d’El Oued, leurs sorties n’ont pas été ponctuées de la même manière, lors de la première journée de la phase préliminaire. En effet, les Sudistes d’El Oued ont été trahis par leur inexpérience en affrontant les Angolais du Primero de Agosto. La première mi-temps s’est achevée largement à l’avantage des Lusophones avec 8 longueurs d’avance (17-9). A la reprise, les protégés de Kheraifia ont tenté de revenir à la marque. Courageusement, ils ont pu contrer leurs adversaires et terminer cette deuxième tranche de 30 minutes à leur avantage 15-14. Mais au total, l’avance prise par les Angolais à la pause-citron était assez conséquente, engendrant ainsi une défaite assez logique des Algériens. Juste après, les Skikdis sont entrés en scène pour rencontrer les Camerounais du FAP, tous deux du groupe A. Plus expérimentés, les Skikdis sous la conduite de Kaâbache et Bouriche, prennent le match à bras le corps pour ne pas laisser le champ libre à leurs adversaires du jour. Doucement mais sûrement, les Espérantistes arrivent à la pause-citron avec une sérieuse avance de cinq longueurs. Au retour des vestiaires, les protégés d’Alliout Yacine maintiennent leur ascendant. Mais au fil des minutes qui s’égrènent, leurs vis-à-vis reprennent du poil de la bête et répondent du tac au tac aux orchestrations offensives des Algériens. Les Camerounais parviennent à réduire l’écart et même à égaliser. Entamés intensément, les débats s’achèvent sur une parité qui arrangent les deux formations.
O. K.

CHAMPIONNAT NATIONALE UNE DAMES (3e JOURNÉE)
Le GSP intraitable
La 3e journée du championnat national 1 seniors dames de handball, disputée hier, a valu par le maintien de l’ascendant des Pétrolières qui n’ont fait qu’une bouchée de leurs hôtes de l’ESFOR Touggourt. Un succès logique, comme le furent d’ailleurs les résultats des autres confrontations du jour avec, notamment, les victoires extra-muros du HHB Saïda (lequel a déclaré forfait pour le championnat d’Afrique) à Alger contre les universitaires du RIJA et celle du HBCF Arzew dans le derby oranais face au HBC Gdyel.
M. M.

1. Sports 
     FOOTBALL
   AZIZ ABBÈS (ENTRAÎNEUR DU CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ) :
   «Nous demeurons optimistes malgré tout !»
    
     ASO CHLEF
   Benzekri veut apporter un «plus»
    
     CA BATNA
   Démission de Farid Nezzar
    
     ASO CHLEF
   Benzekri veut apporter un «plus»
    
     MC ORAN
   Le flou artistique dans les négociations SSPA/Naftal
    
     MEMENTO
   Neymar n’est pas Sayoud
    
     STADE OMAR-HAMADI (ALGER)
   Pose d'une nouvelle pelouse lors de la trêve hivernale
    
     CAN U17 2013 (3e TOUR ALLER)
   Les Verts obtiennent le nul à Gaborone
    
     FOOTBALL
   LE MILAN AC FERA LE MÉNAGE LORS DU MERCATO
   Dossena pour remplacer Mesbah
    
     CÔTE D’IVOIRE
   Drogba en «pige» à l’OM ?
    
     HANDBALL
   34e CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS
   Fortunes diverses pour nos représentants
    
     ATHLÉTISME
   La saison du cross s’ouvrira à Djelfa pas à Batna
    
     VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT NATIONAL A (2e JOURNÉE)
   Sans-faute pour l’ESS, le NRBBA et les visiteurs
    
     ATHLÉTISME
   
   
   
   ()Actualités

Culture : Le coup de bill’art du Soir
Bono à Tombouctou

Par Kader Bakou
A Tombouctou, en janvier 2012, des milliers de personnes, dont de nombreux Occidentaux, avaient assisté à un concert de la rock star Bono.
C’était dans le cadre de la 10e édition du Festival du désert qui, outre le rocker irlandais et le groupe Tinariwen, avait vu la participation d’artistes maliens, indiens, canadiens, nigériens, mauritaniens, soudanais et d’autres pays. «Cela fait déjà une heure que se déroule le concert lorsque les projecteurs s'affolent et qu'une clameur s'élève. C'est Bono, leader du groupe U2 et invité vedette, qui arrive. Tout de noir vêtu, coup de rein à gauche, puis à droite, l'Irlandais lève la main vers les spectateurs et hurle : «Nous sommes tous ici des frères !» déclenchant l'hystérie de jeunes filles qui tentent de monter sur scène, lit-on dans la presse le lendemain de ce concert, désormais historique. «Sa prestation finie, Bono s'éclipse sur d'enthousiastes «merci ! merci !» de la foule. «Il est arrivé (à Tombouctou) malgré tout ce qu'on dit sur la sécurité ici. Nous n'oublierons jamais ce qu'il a fait», lance le musicien malien Bassékou Kouyaté», lit- on encore dans la presse mondiale. Moins de trois mois plus tard, Tombouctou bascule dans une autre «époque».
B. K.
bakoukader@yahoo.fr

1. Culture 
     EN LIBRAIRIE
   LE REMONTEUR D’HORLOGE DE HABIB AYYOUB
   Bye-bye tic-tac
    
     FESTIVAL INTERNATIONAL DE DANSE CONTEMPORAINE D’ALGER
   Succès populaire
    
     EXPOSITION DU PLASTICIEN LAKHDAR EL-GOUIZI À LA GALERIE AÏCHA-HADDAD
   Lumières, éclats et... nostalgie
    
     Le coup de bill’art du Soir
   Bono à Tombouctou
    
     ACTUCULT
   
   
   ()Actualités

Ne dites pas «c’est pas normal», on vous prendrait pour un fou !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi l’Algérie s’obstine à réclamer son quota de thon. N’en a-t-elle pas suffisamment en stock? Je m’y étais tellement habitué qu’au début, de loin, lorsque j’ai vu arriver le serpent zigzagant, j’ai juste enregistré l’information : «Encore un cortège de mariage !» Pourtant, une fois à ma hauteur, lorsque nos trajectoires se sont forcément croisées, j’ai bien dû réviser ma première appréciation. Il ne s’agissait pas d’une de ces nombreuses et dangereuses processions nuptiales caractérisées par le comportement irresponsable, criminel et débilitant des conducteurs qui la composent. Là, j’avais «affaire» à un cortège politique. Une procession électorale. Une caravane de candidature communale. Point besoin de donner le numéro du parti et du candidat en question. Par pudeur pour mon pays plongeant à vive allure dans l’irrationnel. Et puis, qu’importe le numéro de ce cortège précis, puisque deux petites heures après cette rencontre du 3e, voire du 4e type, j’ai croisé en plein centre de la localité où j’habite un autre cortège politique, siglé d’un autre parti, avec un autre numéro, mais exactement la même conduite, l’identique féroce façon de mener le défilé de voitures. Et c’est là, que la chose m’a réellement frappé, sonné littéralement. Nos candidats à la magistrature communale, locale, parlementaire et présidentielle organisent leurs caravanes électorales comme une procession de mariage. Ils trouvent tout à fait «normal» que les véhicules tanguent, zigzaguent dangereusement et lâchent par les vitres et les toits ouvrants des décibels outrageantes d’agressivité. Plus terrible encore, j’avais l’impression d’être, moi, l’extraterrestre. Comme le sentiment désemparant que c’était celle-là la norme comportementale, celle du rallye sauvage, et que j’étais un malotru de les zyeuter ainsi, l’air outré. Mais qu’avais-je donc à être courroucé, enfin ? Ce sont eux aujourd’hui la normalité. C’est le modèle dominant. Du cortège de mariage. Du cortège de réussite au bac. Du cortège de supporters. Du cortège du retour de La Mecque. Au cortège du vote pour les mairies ou pour le Grand Palais. L’induction est désormais la même ! La dynamique de l’outrance se trouve là une ébauche de doctrine de plus en plus affirmée. Les règles du dérèglement se sont installées. Elles ne s’installent pas petit à petit, non ! Elles sont déjà là, dans la place. Un maire élu à partir de tournées effectuées dans des cortèges électoraux ayant marqué la cité par leurs zigzags criminels, que pensez-vous que cela donnera en matière de gestion, par la suite ? Ne posez pas cette question à voix haute, et surtout pas en public, on vous prendrait pour des fous, des marginaux. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.

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