SURVEILLANCE DES ÉLECTIONS LOCALES
Déjà des doutes

La Commission nationale de surveillance des élections locales du 29 novembre prochain a tout l’air de nous convier au même scénario que celui que sa précédente, celle portant surveillance des législatives du 10 mai dernier, a servi à l’occasion. Et pour preuve, presque la même composante, le même président et la même feuille de route et de similaires préoccupations avec le seul élément ayant changé : ...Suite

 
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: SURVEILLANCE DES ÉLECTIONS LOCALES
Déjà des doutes

La Commission nationale de surveillance des élections locales du 29 novembre prochain a tout l’air de nous convier au même scénario que celui que sa précédente, celle portant surveillance des législatives du 10 mai dernier, a servi à l’occasion. 
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et pour preuve, presque la même composante, le même président et la même feuille de route et de similaires préoccupations avec le seul élément ayant changé : l’objet à «surveiller». Et d’ailleurs, pour sa première sortie à la tête de cette entité, hier, Mohamed Seddiki a bel et bien commencé par un regret, le manque de considération des pouvoirs publics à l’égard de cette entité mise sur pied, tiendra- t-il à lancer tout de go, à même les couloirs de l’ex-CPVA de la ville d’Alger. Et d’énumérer aussitôt les recommandations de la commission du 10 mai dernier. Des «souhaits» dont peu ou presque aucun n’a été exaucé par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, ce qui fait craindre au conférencier que le double scrutin local du 29 novembre prochain ressemble à celui législatif du printemps dernier. Avec un élément de plus, précisera- t-il, la «crainte d’une abstention encore plus soutenue que celle observée le 10 mai dernier, déjà qu’au sein de mon propre parti, Ahd 54, il fallait user de beaucoup de persuasion pour convaincre certains à se porter candidats». Et de s'appesantir sur l’attitude de l’administration qu’il accusera de flagrant parti-pris en faveur du FLN, citant les largesses dont ce dernier a bénéficié dans l’opération de confection et de dépôt de listes. Ceci quoique même lui, le FLN (ndlr), aurait éprouvé, selon lui, les pires difficultés à se procurer des candidates, tirant, au passage, à boulets rouges sur la fameuse loi électorale instituant un quota bien précis pour la représentation féminine, ou encore le seuil de 7% exigé dans le cas des locales pour qu’une liste puisse prétendre à une présence dans une assemblée de commune ou de wilaya. Seddiki citera le cas du Drag de la wilaya de Aïn-Defla qui aurait, selon lui, tout fait pour exclure les listes susceptibles de faire concurrence à celle pilotée par un frère à lui. Ou encore ces enquêtes des services de sécurité sur les candidats qui continuent encore malgré les déclarations, mercredi dernier, de Daho Ould-Kablia à ce propos. Des enquêtes qu’il dénoncera surtout celles menées sur des candidates, qu’il assimilera à des formes déguisées de pression. Le président de la Commission nationale de surveillance des élections locales du 29 novembre prochain soulignera le «deux poids deux mesures» de la tutelle de l’intérieur à l’égard des deux commissions, celle qu’il préside et celle de supervision. Et de revendiquer ouvertement une rémunération au moins de moitié que celle que perçoivent les membres de la seconde commission de supervision, évaluant à au moins 6 millions de centimes les charges quotidiennes d’un seul membre de sa commission. Il regrettera, d’ailleurs, le fait que les observateurs, notamment ceux de l’UE, fussent fortement rétribués à l’issue des dernières législatives avec le rapport que l’on sait, avant de se ressaisir et de préciser que ces observateurs ont été peut-être payés par leur organisation et pas par l’Algérie. Seddiki parlera d’une réunion prévue dans l’après-midi d’hier avec Ould Kablia sur sollicitation de ce dernier. Une entrevue dont il dira attendre que le ministre de l’Intérieur accède à certaines des doléances de la commission qu’il préside. 
Déjà des couacs 
Comme lors des législatives du 10 mai dernier, la commission Seddiki est d’ores et déjà l’objet de dissensions. Déjà qu’ils étaient nombreux les représentants des partis membres de cette commission à briller par leur absence hier, certains d’entre eux, à l’image de Ikhlef Bouaiche du FFS ou encore Mahdjoubia Chalabi, le président du MJD, ont franchi le Rubicon en affirmant que la commission n’a pas tenu de réunion depuis son installation. D’ailleurs, Bouaiche n’a même pas attendu que Seddiki entame son intervention à cause, probablement, du retard pris par ce dernier, près de 45 minutes par rapport à l’horaire prévu. Ce que le représentant de Ahd 54 a réfuté, affirmant que sa commission s’est bien réunie en l'absence, reconnaîtra-t-il, de pas mal de représentants de partis. 
M. K.

Par Maamar Farah
Je suis le journaliste dont le nom est lié à la Révolution agraire et que l’on me pende haut et court ou que l’on me jette des fleurs, j’assume tout ce que j’ai écrit et je continue de croire qu’il n’y aura aucun progrès de l’agriculture nationale sans système coopératif performant et sans un minimum de justice sociale ! Cependant, lorsque les portes du capitalisme se sont ouvertes devant le monde rural, je m’étais dit qu’il y aura probablement des progrès.
Force est de constater que ça marchait mieux auparavant puisque nous exportions des agrumes, des dattes, du vignoble, de la pomme de terre, de l’orge, de l’alfa, du vin, du jus, etc. On veut nous faire croire que le chapardage des terres, la spéculation, la filouterie et la démagogie sont le capitalisme ! Non, ce trabendisme né de l’imagination débordante d’un grand Destruktor des années 80 n’a rien à voir avec la libre entreprise ! Sinon, le patron de Cevital ne serait pas parti vers d’autres cieux pour s’occuper d’agriculture industrialisée et de grands projets intégrés. Tout le mal que nous souhaitons à M. Rebrab est de ne trouver que des Construktors dans les pays où il va investir.
maamarfarah20@yahoo.fr
«Le vieil éléphant sait où trouver de l'eau.»
(Proverbe africain)

 Protection sociale des gens de mer en souffrance

 Courrier des lecteurs...

Le 8e round du championnat de Ligue 2, entamé hier par le choc MSPB-ASMO, se poursuivra aujourd’hui. A l’affiche, le déplacement périlleux du leader actuel, le RCA, à Constantine, ainsi qu’un inédit NAHD-CRBAF, deux co-dauphins en quête de leadership. Invaincu depuis le début du challenge, le RCA a tout à craindre de sa virée constantinoise. Le MOC, auteur d’une belle remontée depuis le départ du Brésilien Alvès, souhaiterait bien enchaîner avec une seconde victoire de suite, après celle engrangée, vendredi dernier, devant le MSPB. 
Start
Cet après-midi à 15h
• A Merouana : ABM - AS Khroub
• A Mostaganem : ESM - MC Saïda
• A Alger 20-Août : NA Hussein-Dey - CRB Aïn Fekroune
• A Mohammadia : SAM - CR Témouchent
• A Blida Frères Brakni : USMB - O Médéa
• A Constantine : MOC - RC Arbaâ
• A Béjaïa (18h) : MOB - USM Annaba
• Joué hier soir : MSP Batna - ASM Oran

Chacun y trouve son compte et les moutons seront bien gardés !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Récemment agréé par Ould Kablia, le Front des Cambistes s’attend à un gros score aux prochaines élections. 150% ? C’est la phrase de la semaine. A propos de l’impunité accordée au marché parallèle de la devise, Daho Ould Kablia, un homme qui arrive souvent à donner le change lorsqu’il anime une conf’ de presse, a déclaré bon enfant : «Chacun y trouve son compte !» Dans ce «chacun y trouve son compte», il y a tout un pan identitaire et civilisationnel ! Mon boulanger qui me vend cinq pains dont l’un est cassé me dira «t’en fais pas ! De toutes les façons, y a plus de pain dans tout le quartier. Tu verras, tu vas y trouver ton compte !». Le mécanicien chez qui je fais réparer ma voiture, lorsque je ronchonnerais devant sa facture exorbitante, me lancera sur un ton doucereux «tu sais, c’est comme ça ! Faut bien que moi, je m’accorde une marge et que toi tu repartes au volant de ta guimbarde, non ? Ainsi, tout le monde y trouvera son compte !». Le prof qui donne des cours particuliers à mon gamin m’annonce que cette année, les tarifs sont passés à 1 200 dinars l’heure, contre 800 l’année dernière. Et comme pour me rassurer, il ajoutera «comme ça, tout le monde y trouve son compte !». J’ai la désagréable impression que le pays s’est transformé en immense bazar à ciel ouvert. Fi des lois ! Au diable les règlements ! Qu’importent l’éthique et la morale ! L’essentiel étant l’arrangement. La finalité étant que chacun y trouve son compte. A ce… compte-là, pourquoi faire dans la demimesure et limiter nos arrangements coquins à la devise et au change parallèle, n’est-ce pas ? Moi, les feux rouges aux intersections me gênent terriblement et me retardent. Supprimons les feux rouges, je suis sûr que tout le monde y trouvera son compte. Les queues aux postes et aux guichets de la mairie sont une stupidité qui me met en rogne à chaque fois que j’ai à les subir. Supprimons les queues et entre-tuons-nous pour être servis les premiers, je suis convaincu que tout le monde y trouvera son compte, surtout les croquemorts. Pourquoi descendre les poubelles à heure fixe ? A n’importe quel moment de la journée et de la nuit, balançons nos sacs par nos fenêtres, je suis convaincu que tout le monde y trouvera son compte, à commencer par les chiens, les chats et les rats. Au fond, je ne sais pas qui tient vraiment les comptes dans cette république où personne ne répond vraiment de rien. Mais c’est bien dans l’ordre des choses, cette déclaration d’Ould Kablia. Dans un système où les plus hauts responsables ne sont pas soumis à l’obligation de rendre des comptes, le seul souci, à la place de la vraie gouvernance, c’est que chacun y trouve son compte. Du petit au gros compte. En attendant l’addition, la douloureuse, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar qui continue. H. L.

Le Soir Retraite 
 VIEILLISSEMENT ACCÉLÉRÉ DE LA POPULATION ALGÉRIENNE 
Un système de protection sociale de plus en plus perméable
  
 Création prochaine d’un Fonds national de recouvrement des cotisations de Sécurité sociale ?
  
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