Actualités :

Plus de 90% des recours des élèves exclus de l’Académie d’Alger-Centre ont été satisfaits. Ils seront réintégrés dans des classes normales ou spéciales. C’est ce qu’a affirmé le directeur de l’Académie d’Alger-Centre. 
Rym Nasri - Alger (Le Soir)
La plupart des élèves exclus du secondaire, notamment ceux des classes terminales ayant fait un recours, reprendront le chemin de l’école dès demain dimanche. «Tous les recours ont été étudiés et 90% des cas ont été pris en charge et seront réintégrés», indique le directeur de l’académie d’Alger-Centre, Noureddine Khaldi, ce jeudi à l’APW d’Alger. Seulement, «ceux qui ont déjà refait l’année plus de deux fois ne sont pas concernés. Le facteur de l’âge y compte aussi», précise-t-il. Certains rejoindront ainsi leurs établissements d’origine alors que le reste sera orienté vers d’autres établissements. Ils seront répartis entre des classes normales et spéciales. Dans le but d’éviter la surcharge dans les classes, «il a été décidé de transférer les élèves concernés vers d’autres établissements dans la même circonscription administrative», dit-il encore. Un travail qui a été élaboré en collaboration avec les quatre d’Alger-Centre. 
Noureddine Khaldi évoque aussi l’ouverture de classes spéciales dans certains établissements de l’éducation nationale où seront dispensées les matières essentielles des filières. Quant à la prise en charge des élèves aux besoins spécifiques, le directeur de l’académie d’Alger-Centre estime que ça relève du devoir de tous : les associations spécialisées, la direction des activités sociales ainsi que le secteur de l’éducation. «Nous œuvrons tous en collaboration pour recenser les cas afin de pouvoir assurer une bonne prise en charge et une scolarisation normale à cette tranche d’élèves», dit-il. Et d’assurer que les moyens sont disponibles et des classes intégrées, destinées aux élèves aux besoins spécifiques dans certains établissements éducatifs à Alger seront ainsi ouvertes pour ces élèves afin de les «intégrer dans la vie normale».
R. N.

Actualités : 

L’Algérie adhérera à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a assuré le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, jeudi dernier lors de la 17e réunion tripartite gouvernement-syndicat-patronat. 
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir)
En présence notamment du ministre du Commerce, Amara Benyounès, le Premier ministre a toutefois laissé entendre que le gouvernement n’était pas disposé à adhérer à l’organisation multilatérale, coûte que coûte et rapidement. L’Algérie adhérera à l’OMC «quand vous serez prêts», dira Abdelmalek Sellal aux présidents et dirigeants des organisations patronales et associations professionnelles. En d’autres termes, le responsable de l’exécutif estime que la date de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC (2015, 2016 ou 2017....) importe moins que la capacité des opérateurs économiques nationaux à s’adapter aux conséquences de l’accession à l’organisation mondiale. 
Des conséquences que d’aucuns, et notamment des experts, la centrale syndicale et le Parti des travailleurs, ont considérées de manière récurrente comme néfastes, exprimant des craintes sur l’économie et la production domestique. 
Or, le ministre du Commerce n’a eu cesse de stigmatiser les opposants à l’adhésion, s’interrogeant récemment sur le pourquoi de leur «peur» et assurant que l’économie nationale «n’allait pas s’effondrer». 
Comme il considérait que l’Algérie ne peut rester en marge de la mondialisation, étant le seul pays au monde qui n’est pas encore membre de cette organisation. Or, dans la mesure où «plus nous temporisons, plus les conditions d’adhésion seront difficiles», relevait-il, Amara Benyounès appelait à accélérer le processus d’accession, tout en réfutant tout bradage de l’économie nationale. Or, les approch0es du ministre du Commerce et du Premier ministre semblent divergentes, exprimant des nuances qui démontrent l’absence de vision commune. Cafouillage au sein de l’exécutif ?

Pourquoi le huis clos ?
La 17e rencontre tripartite (Gouvernement-Syndicat-Patronat) qui s’est tenue jeudi dernier à la Résidence El Mithak, s’est déroulée à huis clos. 
Invités à écouter le discours d’ouverture du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, les médias ont été invités par la suite à quitter la salle et à attendre la fin des travaux qui ont duré près de cinq heures. Un huis-clos inhabituel dans la mesure où les précédentes tripartites étaient ouvertes à la presse. 
Un huis-clos également incompréhensible, d’autant que l’ordre du jour ne devait pas susciter de vives divergences et que l’ensemble des participants affichaient une appréciation positive des décisions prises et évoquaient une évaluation positive des recommandations de la 16e tripartite, tenue le 23 février dernier.
C. B.

Actualités : 

L’évaluation de la mise en œuvre du pacte national économique et social de croissance, signé le 23 février 2014 entre les partenaires sociaux, est «positive». 
C’est ce que le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, relevait jeudi lors de la 17e rencontre tripartite (gouvernement-syndicat-patronat) et durant laquelle un comité de suivi a présenté un bilan de la mise en œuvre dudit pacte. Ainsi, le comité de suivi s'est penché, depuis son installation en mars dernier, sur plusieurs thématiques «prioritaires» liées au développement de l'entreprise, à l'encouragement de l'investissement et au climat social, indique le ministre de l'Industrie et des Mines. Le comité qui a tenu une dizaine de sessions a ainsi examiné cinq axes fixés dans le document du pacte, jugés «prioritaires» en raison de leur impact direct sur l'activité de l'entreprise, précise M. Bouchouareb. Au chapitre de l'amélioration du climat des affaires et de l’environnement de l’entreprise, M. Bouchouareb a affirmé que plusieurs actions ont ainsi été engagées par le gouvernement, à l’effet d’alléger les procédures, de réduire les délais et de diminuer les coûts liés à l’acte d’investir. 
Ces actions ont été menées en s’appuyant sur les indicateurs de création d’entreprises, d'obtention du permis de construire, de raccordement aux réseaux électriques, de transfert de propriété, d'obtention de prêts, de protection des investisseurs, de paiement des impôts, du commerce transfrontalier, de l'exécution des contrats et du règlement de l’insolvabilité, détaillera-t-il. «Il est important de souligner que ces efforts seront poursuivis et consolidés davantage par d’autres mesures à l’effet de combler les insuffisances et de prendre en charge les préoccupations, encore réelles, des opérateurs et des investisseurs dans une vision cohérente et mieux adaptée, telles que arrêtées dans le plan d’action du gouvernement», fera remarquer Abdesselam Bouchouareb. Il s'agit notamment de l’adaptation du cadre légal régissant l’investissement, de la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de l’Agence nationale du développement de l'investissement (Andi) et des guichets uniques décentralisés (GUD), de l’extension et de la modernisation du secteur productif, à travers le renforcement et la modernisation des dispositifs d’appui aux PME ainsi que la réorganisation du secteur public marchand. En fait, «des engagements concrets, chiffrés et des échéances ont été déterminées», indique l’un des membres de ce comité de suivi, Salah-Eddine Abdessemed, vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), évoquant lui aussi une évaluation positive, une implication efficiente de tous les intervenants...
C. B.

Actualités :

En grève depuis la rentrée scolaire, les intendants dépendant du syndicat Unpef ont rencontré mercredi passé la ministre de l’Education. Ayant été appelés à patienter jusqu'à la fin octobre pour obtenir une réponse à leurs revendications, les membres du syndicat tiennent aujourd’hui une assemblée générale nationale pour décider des suites à donner à leur mouvement de grève.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)
Alors qu’ils avaient opté pour une grève illimitée pour protester contre le mutisme de la tutelle face à leurs revendications, le Syndicat des intendants décidera aujourd’hui s’il poursuit ou non la protestation. Selon le président de l’Unpef Sadek D’ziri, le bureau national du syndicat a rencontré mercredi passé la ministre de l’Education Nouria Benghebrit pour des discussions qui ont duré plus de deux heures. «Suite à cette rencontre, la première responsable du secteur nous a priés de patienter encore, précisant que les revendications des intendants notamment ne concernent pas le secteur de l’éducation et qu’une réponse est attendue du gouvernement», a expliqué le président de l’Unpef. Il précisera qu’il s’agit entre autres de la question de la prime pour les intendants et de quelques revendications restées sur le P-V suite à la grève du mois de février passé. 
Les intendants sous la coupe de l’Unpef se sont donc réunis en assemblées générales au niveau du territoire national et se réunissent aujourd’hui pour une assemblée générale nationale pour décider des suites à donner à leur mouvement de protestation. 
«Ce fut un ni oui ni non de la part de la ministre de l’Education et nous allons donc trancher aujourd’hui après les consultations», a déclaré Sadek D’ziri. La grève des intendants qui s’est généralisée à tout le territoire national a perturbé notamment la vente des livres scolaires durant la période de la rentrée. Le syndicat avait aussi dénoncé le fait que la tutelle ait eu recours aux réquisitions pour que le travail soit accompli en dépit du fait que la procédure ne soit pas légale, ont-ils expliqué. Selon le porte-parole du syndicat, la grève a été largement suivie. 
Parmi les revendications du syndicat des intendants, figurent la prime de pédagogie et la prime de rendement. Ils demandent aussi l’actualisation de l’arrêté ministériel n°829 du 13 novembre 1991 portant fonctions et missions des personnels des services économiques du secteur de l’éducation. Ils évoquent également «la révision du statut particulier des travailleurs de l’éducation modifiant et complétant le décret exécutif 08/315, pour qu’il soit possible de consacrer l’équilibre entre les catégories et les corps du secteur».
F.-Z. B.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Sports :

C’est l’heure de vérité pour les Sétifiens. Ce soir, au stade du 8-Mai-45, un temple qui sonnera le vide, les poulains de Madoui devront relever un historique défi. Atteindre la finale de la Champions League, épreuve durant laquelle aucun club algérien n’a franchi le seuil des demi-finales.
Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) -L’aventure se poursuit pour l’Aigle sétifien. Dans la douleur mais elle continue à enivrer les jeunes loups de l’ESS qui, aujourd’hui devant le TPM de la RD Congo, seront privés du soutien de leur galerie. Un handicap lourd à supporter tant le «douzième homme» a toujours rempli sa mission d’encourager les Bianconeri quelles qu’en soient les circonstances. Mais, ce soutien indéfectible a fini par provoquer l’irréparable lors du match des poules face aux Tunisiens de l’EST. Des jets de fumigènes qui ont exaspéré l’instance continentale au point de l’inciter à opter pour la sanction extrême, le huis clos en l’occurrence, lors cette première manche du carré d’as face aux Congolais du TP Mazembe. Qu’à cela ne tienne, les camarades de Sofiane Younes, l’une des nombreuses recrues estivales de Hassan Hamar, veulent tenir parole et relever le défi d’aller jusqu’au bout. A savoir atteindre la finale et pourquoi pas, s’offrir le très convoité trophée de la CAF. Une mission particulièrement difficile sachant qu’en face, Djahnit et compagnie auront un ensemble congolais coriace à souhait. Le club de Moïse Katumbi a les moyens techniques et humains pour neutraliser ses vis-à-vis sans oublier une facilité déconcertante au niveau des coulisses confédérales. Ce n’est plus un secret : pour réussir en Afrique, l’argent (sale ?) peut ouvrir les plus hermétiques des portes blindées. Celles de la CAF en l’occurrence quant il s’agit de s’offrir une gloire sportive difficile à conquérir de par les seules règles du jeu. C’est cette «conviction» qui devrait animer les joueurs de Madoui pour soulever les montagnes. Les Sétifiens qui ont bien négocié les précédentes étapes, en dépit du fait que l’équipe a été sensiblement chamboulée durant cet été, avec le départ de pas moins de quinze joueurs et le recrutement d’autant d’éléments, auront, à défaut du soutien de leur public et la partialité de la CAF, à mettre du cœur à l’ouvrage. Beaucoup de patience aussi pour espérer s’ouvrir les brèches au sein de la défense congolaise où le «sorcier des bois», Robert Mutebe Kidiaba, est un rempart difficile à franchir. El-Hadi Belameiri, qui a fait partie des meilleurs buteurs du monde (6 réalisations) ,selon un classement établi le mois dernier par l’IFFHS, Ziaya et autre Younes sauront-ils déjouer les pronostics et faire honneur à «Kahla ou Beïda» ?

Imposer le collectif
En tous les cas, pour passer l'écueil du TP Mazembe, double vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique, le coach sétifien Madoui s’appuiera sur sa ligne d'attaque, la meilleure de la phase de poules (neuf buts, dont six de Belameiri). «Nous allons nous appuyer sur Belameiri, Abdelmalek Ziaya, Sofiane Younès et Akram Djahnit», assurait le jeune technicien de l’ESS qui reste convaincu de la difficulté de la tâche face à un adversaire dont la défense n’a encaissé que deux buts en six matches. «Les joueurs devront être très concentrés pour obtenir un résultat positif», a-t-il déclaré au micro de Fifa.com. 
L'ancien international algérien de 37 ans, considère que le bon résultat obtenu par les Verts au Mondial brésilien 2014 a été une source de motivation supplémentaire pour ses joueurs, impatients de démontrer les progrès du football algérien ces dernières années. 
Cependant, la véritable force de l’équipe ententiste réside dans ses qualités collectives. Malgré un milieu expérimental composé de Legraâ (un latéral gauche de métier) et Djahnit (ailier droit), les Sétifiens ont fait étalage de beaucoup de vivacité et d’efficacité lors de leurs derniers matches des poules. Madoui en est conscient aussi que la prudence doit être de mise. «C’est un match difficile. Il va falloir essayer d’éviter les erreurs défensives face à cette équipe qui a beaucoup de vécu en Ligue des champions et sait exactement où elle va», fait-il savoir quelques heures avant la grande explication algéro-congolaise. 
M. B.

J’veux bien le balancer, mais où ?

Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com

Démissionnaire de la présidence du FCE,  Hamiani pressenti à la tête de… … L’UGTA ! La vidéo a été vue des millions de fois en quelques jours à peine. Un député ukrainien, Vitaly Zhuravsky, empoigné par une foule en colère et jeté sans ménagement dans une benne à ordures. Le député tentera bien de se débattre, mais il restera un long moment au milieu des détritus. C’est dans ces instants que tu mesures l’énorme déficit organisationnel qui nous ronge, ici, en Algérie. Tu voudrais imiter les Ukrainiens, que tu te retrouverais aussitôt en face d’une montagne d’obstacles. D’abord, il faut trouver la benne à ordures. Des mairies en ont bien placé quelques-unes, grandes, solides et susceptibles même de recevoir plusieurs députés à la fois. Le rêve, quoi ! Sauf qu’à peine installées, ces bennes ont disparu. Des gorges profondes révèlent entre deux plis de glotte et un trémoussement de goitre de pélican qu’elles ont été volées. Par des vulcanisateurs. Qui en font des bains à bulles pour repérer les trous dans les chambres à air. Volées aussi par des récupérateurs de métaux en tous genres qui revendent à prix d’or ces bennes. Détournées également par des SDF qui transforment ces grandes bennes en abris de fortune. Et même lorsque ta colère contre ton député croise enfin une benne qui n’a pas été chipée, manque de bol ! Elle est pleine à ras bord. Une montagne d’immondices en déborde. Comment faire pour placer l’«élu de ton cœur» au sommet de cette colline ? Et en supposant que vous vous y mettiez à plusieurs, que vous arriviez à la force des bras et de la rage à le balancer tout en haut, gravité oblige, il en retombera aussitôt ! Hors de la benne, bien sûr. C’est pas d’jeu ! Parce que le truc, c’est que le député soit mis au fond de la poubelle, à la rigueur, à moitié de niveau de remplissage, jamais en surface, et surtout pas en hauteur. Vous le voyez comme moi, la gestion des bennes à ordures pose réellement problème en Algérie. Et je vous épargne la question du ramassage des détritus et des horaires de passage des cantonniers. Tu ne sais jamais quand tu peux balancer ton député ! C’est tout de même ballot de se retrouver avec un député sur les bras, prêt à être jeté dans la benne, limite consentant, mais sans la benne ! Parce que les services de ta commune auront procédé juste avant au levage-ramassage des ordures. Et n’auront donc toujours pas remis la benne à sa place. Je ne vois qu’une seule solution à ce casse-tête. Revoir complètement le système de collecte de nos ordures et la gestion de nos bennes. Je propose dans ce cadre, qu’un projet de loi en ce sens soit incessamment soumis aux… députés. En attendant ce grand moment parlementaire, fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue. H. L.