ELLE A ÉTÉ PROGRAMMÉE POUR MERCREDI PROCHAIN À LA COUR D’ALGER
L’affaire Sonatrach de nouveau devant la chambre d’accusation

C’est mercredi prochain que la chambre d’accusation près la cour d’Alger va statuer dans l’affaire Sonatrach. L’instance judiciaire, saisie par ordonnance, aura à trancher sur la suite à donner aux qualifications du juge instructeur concernant cette affaire. Dernière ligne droite dans l’affaire Sonatrach avant que ...Suite

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Actualités : LES ÉLÈVES ONT REGAGNÉ HIER LES ÉCOLES
Un nouveau ministre pour un secteur sous tension

C’était le grand jour hier, pour les huit millions d’élèves inscrits dans les trois cycles de l’enseignement. Parés de leurs plus beaux atours, ils ont rejoint leurs classes respectives, entamant ainsi une nouvelle année scolaire. Cette dernière se fera inévitablement sous le signe de la surcharge des classes et des programmes, mais aussi des revendications des personnels du secteur qui restent en attente. 
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Dès les premières heures de la matinée, les enfants, seuls ou accompagnés de leurs parents, se sont dirigés vers les établissements scolaires. Les quartiers étaient animés par une joyeuse cacophonie, avant que les rues ne se vident de nouveau, dès 8 h 30 et après la rentrée des classes. Les quartiers de la capitale ont vécu ainsi une journée particulière, faite de pleurs des nouveaux inscrits, des cris de joie des amis qui se retrouvent mais aussi des émotions des parents, qui stressent inévitablement chaque année à la même période. Ces derniers redoutent les difficultés rencontrées au cours de l’année scolaire précédente, surtout pour ce qui est de la surcharge des programmes mais aussi des classes pour le cycle secondaire. La problématique des parents, surtout ceux qui travaillent, est aussi la pause de 11h15 mn à 13 h. Ceci du fait que les cantines scolaires ne sont pas ouvertes dans tous les établissements et même si elles sont disponibles, les chefs d’établissement refusent de garder les élèves. Ils justifient cette décision par le fait qu’ils ne disposent pas du personnel adéquat pour encadrer et surveiller les élèves lors de la pause. La rentrée, cette année, se fait aussi avec une donnée majeure, puisque Boubekeur Benbouzid, qui a pris en charge le secteur pendant près de quatorze ans, a été remplacé la semaine dernière par Abdellatif Baba Ahmed avec le changement du gouvernement. Ce dernier devra composer avec les problématiques qui minent le secteur mais aussi avec les revendications syndicales, mises en veilleuse pendant les vacances scolaires. Il a annoncé hier, lors de l’ouverture officielle de l’année scolaire, que huit lycées seront réceptionnés dans les trois prochains mois dans les wilayas qui souffrent de la surcharge des classes dans les établissements. La livraison de ces infrastructures ne suffira pas, toutefois, à «aérer» les classes tous paliers confondus, puisque actuellement rares sont les salles où le nombre d’élèves ne dépasse pas les 26, et ce surtout dans les grandes villes. Pour leur part, les syndicats, selon leurs représentants, disent attendre et voir venir avec l’installation d’un nouveau ministre à la tête du département. Ceci d’autant que lors de sa sortie d’hier, le ministre a annoncé une rencontre prochaine avec les organisations syndicales du secteur en vue de passer en revue les revendications des travailleurs du secteur. 
F.-Z. B. 

ELLE A ÉTÉ PROGRAMMÉE POUR MERCREDI PROCHAIN À LA COUR D’ALGER

C’est mercredi prochain que la chambre d’accusation près la cour d’Alger va statuer dans l’affaire Sonatrach. L’instance judiciaire, saisie par ordonnance, aura à trancher sur la suite à donner aux qualifications du juge instructeur concernant cette affaire. 
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Dernière ligne droite dans l’affaire Sonatrach avant que la justice ne décide de trancher définitivement. En effet, la chambre d’accusation près la cour d’Alger est appelée à examiner pour la énième fois une affaire, dont l’instruction dure depuis près de deux années. Ainsi, conformément au code de procédure pénale, la chambre d’accusation doit donner suite aux qualifications des actes «fixées» par le juge instructeur. En d’autres termes, ladite instance judiciaire aura à statuer sur les nouvelles révélations contenues dans les réponses des commissions rogatoires, qu'elle avait ordonnées au juge d'instruction pour enquêter sur les biens détenus à l'étranger par les 15 prévenus. La chambre d'accusation se trouve désormais, et ce, à la lumière de ces nouvelles conclusions face à trois options. La première est de faire l'impasse sur tout et de suivre le juge d'instruction dans la criminalisation des faits. La seconde est de rejeter les conclusions du juge et de correctionnaliser l'affaire. La dernière option est de faire en sorte d'exiger un complément d'enquête pour entendre toutes les personnes citées et non auditionnées par la juge. Parmi celles-ci, il y a Réda Hamech, l'ancien chef de cabinet de Mohamed Meziane et proche collaborateur de Chakib Khelil, ex-ministre de l'Energie et des Mines, ainsi que ce dernier. On apprend que le magistrat instructeur a réservé une fin de non-recevoir à la requête introduite par les avocats de la défense qui, indique-t-on, ont saisi le juge pour l’audition de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, en tant que témoin à décharge. La requête de la défense s’inscrit conformément aux articles 69 bis de la loi 06-22 du code de procédure pénal qui stipule que «l’inculpé ou son conseil et/ou la partie civile ou son conseil peuvent, à tout moment de l’instruction, demander au magistrat instructeur de recueillir ses déclarations, auditionner un témoin ou procéder à un constat, pour la manifestation de la vérité». Si le magistrat instructeur ne croit pas devoir procéder aux actes demandés, il doit rendre, dans les vingt jours suivant la demande des parties ou de leur conseil, une ordonnance motivée. A l’expiration de ce délai et à défaut d’ordonnance du juge d’instruction, la partie ou son conseil peut dans les dix jours saisir directement la chambre d’accusation qui statue dans les trente jours à partir de la saisine. Sa décision n’est susceptible d’aucune voie de recours. En somme, le juge d’instruction instruit à charge et à décharge. Il doit donc procéder à tous les actes d’information utiles, que ceux-ci soient de nature à démontrer la culpabilité ou l’innocence d’une personne. Selon des sources citées par le journal El Watan, Mohamed Meziane, sous contrôle judiciaire, et ses deux fils, en détention provisoire depuis plus d’une année, sont concernés par un nouveau chef d’inculpation lié au blanchiment d’argent. Pour cette raison, ajoutent les mêmes sources, le juge les a interrogés en mai dernier sur leurs biens immobiliers et leurs comptes ainsi que ceux de leurs épouses. Cela dit, les premières auditions des quatorze prévenus et celles d’une quinzaine de témoins sont achevées sur une lourde interrogation quant à la responsabilité politique et administrative de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dans ce scandale. En effet, que ce soit l’ancien Pdg Mohamed Meziane, ses deux enfants ou les vice-présidents, Benamar Zenasni, chargé de l’activité transport par canalisation — sous mandat de dépôt —, Belkacem Boumedienne, chargé de l’activité amont — en détention provisoire — et Chawki Rahal, chargé de l’activité commercialisation — placé sous contrôle judiciaire —, il est clair que tous les actes de leur gestion étaient soumis à l’appréciation du ministre de l’Energie, expliquent nos sources, qui révèlent que Mohamed Meziane, l’ex-P-dg, «ne faisait rien sans en référer à Chakib Khelil». Même pour le cas de ses deux fils, l’un travaillant pour Saipem et l’autre pour Contel, les deux sociétés étrangères détentrices des marchés, objet de ce scandale, il en avait fait part à son ministre. Les marchés de télésurveillance pour les bases du sud du pays ne sont, en général, jamais traités uniquement par le P-dg ou ses vice-présidents. «Ils sont tous soumis à l’appréciation de Khelil, dont certains par écrit.» Le scandale Sonatrach avait éclaté en janvier 2010 et concerne des contrats de gré à gré accordés au groupe Funkwerk Plettac Contel pour des équipements de contrôle et de sécurité, et à l’italienne Saipem, où exerçaient les deux fils de l’ex-P-dg. 
A. B.

t du Mujao.

T. H. 

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    La CAF dévoile le calendrier                  Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé hier le calendrier du tournoi final de la 29e édition de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013, prévue en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février prochains, a rapporté l'instance africaine sur son site officiel. 
    Le match d'ouverture se jouera le 19 janvier au stade Soccer City de Johannesburg à 18h (heure locale) alors que la finale aura lieu le 10 février à 20h dans la même enceinte, a précisé la même source. Le tirage de la compétition s'effectuera le 24 octobre prochain à Durban (20h30 heure locale). Cinq sites hébergeront les différents matches de la compétition : Johannesburg, Durban, Port-Elisabeth, Mbombela, et Rustenburg. Par ailleurs, la vente des billets commencera le 25 septembre. Les prix des billets, classés en trois catégories, varient entre 75 rand (8,39 dollars) et 200 rand (23,81 dollars). Le troisième et dernier tour (aller) des éliminatoires de la CAN 2013, a commencé samedi dernier avec le déroulement de 10 rencontres.

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   Sports : LIBYE 0 - ALGÉRIE 1
   Une précieuse victoire
   
   

   La sélection algérienne de football a battu son homologue libyenne sur le score de 1 à 0 (mi-temps : 0-0) en match aller comptant pour le 3e et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2013 (CAN-2013), hier dimanche au stade Mohammed V de Casablanca (Maroc). 
   L'unique but de la rencontre a été inscrit à la 88e minute de jeu par l'attaquant Larbi Hilal Soudani. Le match retour aura lieu entre le 12 et le 14 octobre au stade Mustapha-Tchaker de Blida ou au stade du 5-Juillet d'Alger. Le vainqueur de cette double confrontation se qualifiera pour la phase finale de la CAN-2013, prévue du 19 janvier au 9 février 2013 en Afrique du Sud. 

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