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Actualités :

L’élaboration d’un nouveau cahier des charges régissant l’activité des concessionnaires, distributeurs et vendeurs agréés est en cours au niveau du ministère de l’Industrie et des Mines. Définissant les conditions de vente et de garantie des véhicules neufs, ce projet prévoit l’offre d’un véhicule de remplacement en cas d’immobilisation de l’engin pour réparation. Comme il prévoit des pénalités de 3 à 10% du prix pour les concessionnaires et distributeurs, voire des sanctions allant jusqu’au retrait définitif des agréments en cas de contraventions.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - L’activité des concessionnaires, distributeurs et revendeurs agréés de véhicules neufs devrait être régie par un nouveau cahier des charges, en cours d’élaboration au niveau du ministère de l’Industrie et des Mines. Un cahier des charges qui notamment astreint ces vendeurs et distributeurs à des obligations précises. Il redéfinit, en effet, les conditions de vente des véhicules neufs, fixe les garanties et responsabilités qui leur incombent et prévoit des sanctions idoines en cas de manquement à ses dispositions. 
Le prix de vente ne doit pas être révisable 
Concernant la vente de véhicules neufs, réglementée notamment par le décret exécutif du 12 décembre 2007, le nouveau projet de cahier des charges indique que le prix de vente figurant sur le bon de commande de l’engin roulant (véhicule neuf) doit être «ferme, non révisable et non actualisable à la hausse durant le délai de validité de la commande. Il doit être établi en toutes taxes comprises et inclure éventuellement les rabais, ristournes, remises consentis ainsi que les avantages fiscaux prévus par la législation en vigueur». En outre, si le concessionnaire exige un accompte lors de la commande, le projet prévoit que cet accompte «ne doit en aucun cas excéder 10% du prix de vente toutes taxes comprises». 
21 jours maximum pour la livraison 
Egalement, le véhicule neuf devra être livré, propose-t-on, dans un délai maximum de 21 jours, voire dans les trois jours si ce véhicule a été payé intégralement. Toutefois, le délai peut être prorogé si le concessionnaire et le client se mettent d’accord «sur la base d’un écrit». Ce faisant, l’agent économique (le concessionnaire, le distributeur ou le revendeur agréé) devra verser des pénalités s’il ne respecte pas ce délai, selon le projet de cahier des charges. Ainsi, si le client annule sa commande, l’agent devra rembourser à celui-ci la totalité de l’accompte ou le montant intégral versé, majoré par une pénalité de l’ordre de 3% par jour de retard. Mais si le client maintient sa commande, le vendeur sera tenu de verser à celui-ci une pénalité calculée à raison de 3% par jour de retard. En cas de non-respect des termes de la commande, celle-ci est annulée et l’agent économique doit verser au client une pénalité de l’ordre de 10% du prix de l’engin roulant, selon le projet.
À propos de la livraison et du contrôle
Par ailleurs, ce projet impose aux concessionnaires de vérifier l’engin commandé avant de le livrer au client, de livrer l’engin doté de carburant et muni notamment de la carte d’immmatriculation provisoire, des outillages et du triangle de pré-signalisation. Comme le nouveau cahier des charges précise que les engins roulants neufs importés doivent être conformes aux modèles homologués et doivent répondre aux normes de sécurité reconnues à l’échelle mondiale. En outre, les engins livrables doivent avoir fait l’objet d’un contrôle de conformité préalable et d’identification par les services techniques habilités de wilaya, prévoit le cahier qui précise également les modalités de délivrance de la carte d’immatriculation provisoire et astreint le vendeur à remettre un dossier complet au client avant l’expiration de la durée de validité de cette carte.
À propos de la garantie 
La garantie qui est due sans charges supplémentaires est également définie dans ce projet de cahier des charges. Ainsi, le concessionnaire doit assurer au profit du client la garantie légale de l’engin roulant, celle-ci étant celle appliquée par le constructeur. A charge cependant pour le client de s’engager à assurer toutes les révisions périodiques et à respecter les instructions du constructeur. Selon le projet, la garantie «couvre notamment les défauts de construction, les vices apparents et/ou cachés ainsi que le remplacement des pièces de rechange et des accessoires défectueux». A ce titre, le concessionnaire «s’engage à assurer la disponibilité de toutes les références de la pièce de rechange au niveau de son magasin sur une durée minimum de 10 ans».
En cas d’immobilisation pour réparation
Egalement, le concessionnaire est «tenu» de mettre à la disposition du client un engin roulant de remplacement de même genre ou bien une indemnisation, en cas d’immobilisation de l’engin roulant pour une réparation qui entre dans le cadre de la garantie et qui dure plus de 15 jours. Par ailleurs, le projet de cahier des charges prévoit que les concessionnaires, les distributeurs et les revendeurs agréés peuvent faire l’objet de «visites d’audit» par les services du ministère de l’Industrie et des Mines. Or, tout manquement aux dispositions du présent cahier des charges donne lieu à l’établissement, par les services de contrôle habilités, d’un procès-verbal de constat du manquement aux dispositions du présent cahier des charges». Ainsi, le P-V ordonnera «au contrevenant d’y remédier dans un délai de 30 jours, à compter de la notification de la mise en demeure à l’intéressé». 
Les contrevenants suspendus, voire... 
Mais en cas de non-régularisation du contrevenant de sa situation et/ou de constatation d’un nouveau manquement, les services de contrôle «saisissent les services concernés du ministère de l’Industrie aux fins de suspension de l’agrément du contrevenant pour une durée de 90 jours». Voire, les contrevenants sont passibles de sanctions plus lourdes, soit le retrait définitif de l’agrément. En effet, «si à l’issue de la période de suspension provisoire de l’agrément, le contrevenant n’a pas régularisé sa situation, il est prononcé le retrait définitif de l’agrément par les services concernés du ministère de l’Industrie, qui sollicitent par voie judiciaire la radiation de son registre du commerce», indique le projet. 
C. B.

L’identité du concédant pose problème 
Ce faisant, la finalisation du projet de cahier de charges bute sur un point précis relatif à la désignation du concédant. Il s’agit de déterminer si le fournisseur du concessionnaire pourrait être le constructeur ou un simple garagiste. 
C. B.

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Actualités : VISA POUR LE HADJ
Le passeport biométrique, le frein de l’opération

Entamée depuis le 10 août dernier, l’opération de dépôt de demandes de visa pour le hadj 2014 rencontre des difficultés liées notamment à la délivrance des passeports biométriques, exigés par les autorités saoudiennes. 
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Dans la spacieuse salle réservée au dépôt des demandes de visas, rue Docteur Saâdane et adjacente à la salle Ibn-Khaldoun à Alger, des fauteuils sont disposés partout. Des tables basses accompagnent le décor. Des livrets et guides du hadj y sont disposés. Un distributeur d’eau fraîche occupe le coin de la salle. En cette matinée du samedi 23 août 214, point de rush. Les demandeurs se font rares. Un silence religieux régnait sur les lieux. Seuls quelques policiers assurant l’ordre allaient et revenaient dans la salle et la guichetière chôme presque dans son bureau. Selon le policier à l’accueil, les lieux sont déserts parce que les gens croient que le bureau est fermé le samedi. Or, «le centre de dépôt est ouvert du samedi jusqu’à jeudi de 8h jusqu’à 16h», a précisé le policier. Ayant débuté le 10 août dernier, l’opération de dépôt des demandes de visas pour les hadjis traîne. L’exigence d’un passeport biométrique semble constituer un sérieux obstacle aux postulants. «Le passeport biométrique constitue un problème pour l’opération de demande de visa de cette année. La plupart des concernés ont découvert tardivement l’exigence du passeport biométrique par l’Arabie Saoudite. Nombre d’entre eux ne l’ont pas su jusqu’au lancement de l’opération de dépôt pour les visas», a expliqué le même agent. Mohamed est parmi les rares à s’aventurer, un jour de week-end. La soixantaine, ce commerçant est à son second hadj. «Cette fois ci, j’irai avec mon épouse», dit-il. Pour lui, seule la lenteur administrative cause problème. Il affirme que le passeport biométrique, exigé par les autorités saoudiennes, a complètement chamboulé ses démarches. «Je ne l’ai appris que dernièrement. Contrairement à moi, mon épouse possède un passeport biométrique. Certes, j’ai réussi à déposer mon dossier à la daïra d’Hussein-Dey, mais ca traîne depuis plus de dix jours», précise-t-il. Une situation qui le stresse beaucoup puisque : «je ne pourrais pas déposer pour avoir le visa. Tout cela se répercute sur toutes les démarches surtout qu’à la daïra, on m’a affirmé que mon passeport ne sera pas prêt avant une vingtaine de jours», a-t- il ajouté. 11h30, Messaoud franchit la porte de la salle. Il vient récupérer son visa et celui de sa femme. «Ce n’est pas encore prêt, revenez à partir de lundi prochain», lui dit le policier à l’entrée de la salle. Le sexagénaire riposte : «J’ai déposé mon dossier, il y a 11 jours. Ce jour-là, on m’a dit de revenir le 23 août c'est-à-dire aujourd’hui.» Et au policier de lui expliquer : «Le problème est au niveau du consulat de l’Arabie Saoudite. Jusqu’à présent, aucun visa n’a été délivré.» Toujours pas convaincu, Messaoud se dirige vers le guichet. Là aussi, il eut droit aux mêmes explications. «Nous n’avons pas encore reçu les visas, revenez à partir de lundi prochain », répond la guichetière. Déçu, Messaoud rebrousse chemin. «Je suis certain que ce lundi, le visa ne sera pas prêt. Rien n’est facile en Algérie», dit-il. Et d’ajouter : «J’habite à Bab-Ezzouar et j’ai horreur des allers-retours. Ça m’empêche de m’occuper des autres préparatifs pour le hadj.» 
R. N

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Actualités :

La disponibilité des ovins pourrait diminuer à l’approche de l’Aïd El Kébir si la fermeture des marchés à bestiaux, imposée par la propagation de la fièvre aphteuse, se prolongeait.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Intervenant hier lors d’une conférence organisée sous l’égide de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), le vice-président de la Fédération nationale des éleveurs de bétail, Boukarabila Mohamed, estimait certes que la fermeture des marchés de bétail ainsi que l’interdiction des déplacements de bétail, dans le contexte de propagation de la fièvre aphteuse, sont «une mesure fondée et courageuse ». Comme il s’est voulu rassurant sur la disponibilité des moutons et autres caprins, à l’approche de l’Aïd El kébir. «Le produit existe», assure M. Boukarabila, rappelant que le pays dispose d’un cheptel ovin de l’ordre de 25 millions de têtes dont plus de la moitié peuvent être égorgés. Un cheptel qui reste jusque-là épargné par la fièvre aphteuse, assurait de son côté le contrôleur général des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelmalek Bouhbal. Selon le contrôleur général, les analyses effectuées ont démontré que le virus de la fièvre «ne s’adapte pas» avec les ovins et caprins. Pour autant, la fermeture des marchés des ovins pourrait, si elle se prolongeait, impacter sur la disponibilité des moutons notamment. C’est ce que considérera le représentant des éleveurs, appelant à «des solutions» et à la réouverture de ces espaces, tout en affirmant que son organisation se conforme à la réglementation en vigueur. Et même si le contrôleur général des services vétérinaires se voudra également rassurant en indiquant que la fermeture des marchés est censée être conjoncturelle. Toutefois, l’offre ovine est confrontée à deux problèmes. D’une part, elle fait l’objet d’une forte spéculation, l’envolée des prix au marché parrallèle ainsi que l’absence de conditions minimales d’hygiène en matière de transport et de stockage (dans les entrepôts sauvages). D’autre part, l’offre ovine est encore insuffisante, estime le responsable de la fédération des éleveurs qui estime qu’avec une ration nutritive conséquente (1 kilogramme d’orge par tête), la disponibilité du cheptel pourrait être meilleure et à des prix plus avantageux. Certes, l’Etat appuie cette corporation en soutenant le coût de la ration nutritive (notamment 300 grammes d’orge par tête à hauteur de 1500 dinars). Toutefois, les éleveurs sont contraints d’acquérir les 700 grammes restants au marché informel où opèrent des pseudoéleveurs. Ce qui représente un coût pour les véritables éleveurs, considérera M. Boukarabila qui appellera les pouvoirs publics à œuvrer davantage en termes d’organisation et de concertation. 
C. B.

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Sports : FOOTBALL 
LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (6e TOUR DE LA PHASE DES POULES, GROUPE B) : 
CE SOIR (18H) AU STADE TAIEB-M’HIRI À SFAX, CSS-ES SÉTIF 
Une finale pour le leadership

L’Entente de Sétif et le CS Sfax, déjà qualifiés pour les demi-finales de la coupe de la Ligue des Champions d’Afrique, s'affrontent aujourd’hui à Sfax, pour le compte de la 6e et ultime journée du groupe «B», avec comme unique enjeu la première place du groupe.

L'équipe sétifienne qui avait assuré depuis la 5e journée sa qualification pour le dernier carré en réalisant le minimum, un match nul, devant l’Espérance de Tunis, tentera de remporter la rencontre afin de terminer la phase de poules en tête du groupe «B», ce qui lui donnerait l'avantage de jouer le match retour des demi-finales à domicile. L’Entente de Sétif qui a atteint un premier objectif dans cette prestigieuse compétition continentale en se qualifiant pour les demifinales, devra encore fournir un autre effort pour tenter de ramener les trois points de la victoire qui lui permettront de reprendre définitivement la tête du classement. Les protégés du coach «noir, et blanc», Kheiredine Madoui, seront, tout à l’heure (18h), soumis à un véritable test, en négociant à Sfax (Tunisie) un «périlleux» bras de fer face à un CS Sfax, intraitable sur ses terres et devant ses fans. Et ce, dans le cadre de l'ultime journée avant les demifinales. Mis à part la qualification, les Sétifiens auront un véritable pari à relever à Sfax : reprendre le leadership du groupe «B». Un objectif, dont la réalisation sera tributaire d'une victoire qui permettra aux coéquipiers d'Abdelmalek Ziaya de passer aux demifinales en première position. Pour ce déplacement périlleux en Tunisie, l'entraîneur Madoui devra veiller à soigner le compartiment défensif qui a connu une baisse de régime face à l'Espérance de Tunis lors de l’avant dernière rencontre de la phase des poules. Il pourra en revanche faire de nouveau confiance à la même ligne d'attaque qui a parfaitement rempli son rôle grâce notamment à son buteur Djahnit et au virevoltant Belameiri. A l'exception de Toufik Zerara (suspendu), ou encore le défenseur Lyès Boukria en fin de convalescence et dont la participation reste encore incertaine, le staff technique dispose d'un groupe opérationnel prêt à relever un ultime défi avant les demi-finales de cette prestigieuse et lucrative compétition continentale. «La richesse de notre effectif autorise un éventail de choix très large. Chaque joueur peut prétendre à la titularisation d'autant que nous ne comptons pas de titulaires inamovibles et indiscutables», a déclaré le coach sétifien. Le technicien sétifien veut ainsi «donner leur chance aux joueurs qui piaffent d'impatience afin de démontrer de quel bois ils se chauffent», comme il le dit lui-même. Madoui aime pourtant à répéter que «son équipe va jouer pour gagner, et rien d'autre. Notre standing ne nous autorise guère à tomber dans un jeu médiocre ou à chercher à limiter les dégâts, et ce quelle que soit la formation qui sera alignée. Le fait d'être déjà qualifié doit nous libérer de la pression. Bref, c'est un match où il n'y aura pas de calculs.» Les Aigles noirs seront, en revanche, confrontés à une formation tunisienne qui ne lâchera rien sur son terrain et qui jouera elle aussi pour préserver sa position de leader du groupe. La rencontre sera officiée par le Gabonais Eric Arnaud Otogo Castane, assisté de ses compatriotes Théophile Vinga et Sylvain Alain Mouala. 
Imed Sellami

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Sports :

Entamée hier par le duel CRB-MCO, la seconde levée du championnat national de Ligue 1 se poursuivra aujourd’hui avec le déroulement de six nouveaux rendezvous. Au menu d’aujourd’hui un indécis classique entre le champion sortant, l’USMA et son dauphin, la JSK. Une partie qui attirera la foule des grands jours mais qui risque d’en pâtir, sur le plan technique, d’une rivalité rarement affirmée sur la pelouse du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Pour les autres rendezvous, il est encore question de la recherche de la vitesse de croisière espérée au bout des cinq premières journées. Aussi, un MCA-ASO ou bien ASMO-NAHD, duels des néo-promus, devront ouvrir les yeux des staffs en présence, sur les réelles potentialités de leurs teams respectifs. Un rodage qui concernera l’ensemble harrachi enfin autorisé à accueillir ses adversaires sur son stade fétiche de Mohammadia. Fermé suite aux réserves préliminaires émises par le CTC au lendemain du séisme qui a frappé la localité de Bologhine (Alger) le 1er août dernier, le temple d’El-Harrach est désormais homologué. Sa réouverture a été annoncée ce jeudi par le président de l'APC de Mohammadia, Belaïd Kheloufi. L’inauguration se fera donc cet aprèsmidi quand l’équipe d’Iaïche recevra les Mouloudéens d’El-Eulma tout auréolés de leur succès face au Doyen, samedi passé. 
M. B.

JS KABYLIE 
Le prestige, l’histoire et... le titre déjà en tête

A chaque journée son choc. Celui d’aujourd’hui a tout pour éclipser le reste du programme. C'est plus qu’un match de prestige, ou pour tout autre intérêt que cela suscite comme de coutume chez leurs supporters, entre la JSK et l’USMA, les retrouvailles de ce soir revêtent vraiment de l’importance pour les Kabyles qui, ils le savaient dès le départ, allaient empiler les tests lors des premières journées de championnat pour voir s’ils ont vraiment l’étoffe de potentiels champions, tel que beaucoup les voient depuis bien avant le coup d’envoi. C’est une bien grande attente que suscitent les Canaris d’Hugo Broos. La sortie chez le MC Oran, le week-end dernier, n’a fait qu’accentuer cet enthousiasme tout autour d’une équipe appelée désormais à confirmer à chaque sortie son statut, quel que soit le rival en face. Bien que certains trouvent qu’il est quelque peu dommage que deux authentiques candidats au titre se retrouvent dès maintenant, il n’en demeure pas moins que c’est l’examen de premier ordre qui se présente à Hugo Broos et son staff, et à les écouter, le Belge en particulier, parler de ce classique face aux Usmistes, ils n’attendent que ce genre de rendez-vous pour se jauger réellement. Pour ce faire, les Kabyles se sont mis dans les meilleures dispositions possibles, en décidant par exemple d’interdire à leurs joueurs de faire la navette entre Tizi-Ouzou et la capitale pour ceux qui y résident. D’ailleurs, pour ne pas trop se perdre avant l’heure H, c’est mardi que Rial et compagnie ont été regroupés pour une mise au vert, avec en plus le déroulement des entraînements loin des regards, le huis clos ayant été instauré. Tout semble aller dans le meilleur des mondes chez les Canaris, surtout depuis qu’ils ont reçu l’assurance médicale que Mourad Delhoum qui, après quelque inquiétude suscitée par sa blessure face au MCO, a été autorisé à reprendre les entraînements mardi dernier. Une présence qui rassure en raison de l’expérience dont peut se targuer l’ex-milieu sétifien, surtout pour un match de ce genre, aux côtés de Kamal Yesli et de Rachid Ferrahi, le plus offensif du trio du milieu. En fait, sur le plan de l’effectif, il y a lieu de s’attendre à ce que le staff technique kabyle remette dans le bain la même composante que celle qui a récolté les trois points à Oran, à la seule mais notable différence tout de même que dans le Onze de départ, on devrait retrouver le long du couloir gauche Zineddine Mekkaoui en lieu et place de Youcef Benamara. Avec les inamovibles Rial et Benlamri dans l’axe, en défense cela ne devrait pas bouger puisque Ziti sera lui aussi d’attaque. Devant, les Kabyles compteront sur le duo de buteurs de la semaine dernière, Ebossé et la découverte Ahmed Moulay, pour secouer les arrières algérois, pas très à leur aise si l’on doit se fier à leur sortie de la première journée face à l’Entente. Ce n’est pas un match décisif, c’est certain, mais il risque de compter pour beaucoup dans la suite que prendra le parcours de la JSK .
M. Azedine

MO BÉJAÏA
Enchaîner avec un deuxième succès

Ayant superbement réussi leur entame du championnat le week-end dernier, de surcroît à l’extérieur face au nouveau pensionnaire, le NAHD (2- 0), les Crabes ne comptent en aucun cas rater leur première sortie devant leur galerie aujourd’hui contre la formation sudiste de la JS Saoura. Conscient de l’importance de la rencontre, le technicien tlemcénien, Abdelkader Amrani a demandé à ses joueurs d’oublier cette victoire devant les Nahdistes et de se reconcentrer totalement sur leur sujet pour éviter toute mauvaise surprise face à un adversaire qui se présentera avec la détermination de repartir à Béchar avec le meilleur résultat possible. «C’est bien sûr une importante victoire pour nous, qui nous permet de débuter sur une bonne note et travailler dans la sérénité. Cette victoire contre le NAHD ne doit pas verser le groupe dans l’euphorie. Il nous faut encore travailler très dur avec le même sérieux et toute la rigueur nécessaires pour maintenir le cap. On est encore au début de la compétition. Chaque match a sa particularité et il nous faut à chaque fois se remettre en cause pour avancer », a déclaré l’entraîneur béjaoui. En prévision de cette joute contre la JSS, Abdelkader Amrani a programmé un match amical à Amizour mardi passé face à l’USOA pour mettre en place son plan d’attaque pour ne pas rater ces retrouvailles avec le public des Vert et Noir. Le staff technique a opéré lors de cette joute amicale quelques changements par rapport à son dernier match contre le NAHD. Aussi, le dispositif a connu quelques réaménagements au niveau du milieu du terrain et de l’attaque. S’agissant du compartiment défensif, Amrani comptera également sur Mounir Guedjali qui devrait effectuer son entrée sur le flanc gauche à la place de Benali. Ce dernier n’a pas vraiment brillé face à l’USO Amizour. Aguid, Mebarakou et Messaoudi seront pour leur part très probablement reconduits. Au milieu du terrain, le Malien Sidibé fera aussi son entrée à l’occasion de ce rendez-vous face à la JSS. 
A. Kersani

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Joué hier soir : CR Belouizdad-MC

• Oran.
• Samedi 23 août (19h)
• À Larbaâ (17h) : RCA-CS Constantine
• À Mohammadia «1er novembre» (17h) : USM Harrach-MC El- Eulma
• À Alger «Omar-Hamadi» (17h45): MCA- ASO Chlef
• À Béjaïa «UMA» (19h): MOB-JS Saoura
• À Oran «Zabana» (19h): ASMO-NA Hussein Dey
• À Tizi-Ouzou «1er novembre» (19h): JS Kabylie-USM Alger.
• Mardi 26 août (19h)
• À Sétif «8-Mai 1945»: ESS-USM Bel-Abbés.