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Actualités
	Le Bonjour du «Soir» Comment on dit «Fakou !» en espagnol ?
	ATTENTATS TERRORISTES, ASSASSINATS POLITIQUES, CONTESTATION SOCIALE...  La Tunisie sur une poudrière
	IL ARRIVE CE JEUDI DANS LA WILAYA Tiaret attend beaucoup de Sellal
	INITIALEMENT PRÉVUE CE JEUDI La réunion du BP du FLN reportée
	TIZI-OUZOU  Un capitaine de l’ANP décède dans un attentat à la bombe
	SOLUTION À LA CRISE EN ÉGYPTE L’Union européenne se propose en facilitateur
	DAMMA ANNONCE LA DATE DU 18 MAI 2014  Le match Algérie-Real Madrid aura lieu
	LE P-DG DE MOBILIS PRÉSENTE LE BILAN DU 1er SEMESTRE 2013 :  «Nos résultats sont de la même couleur que notre logo»
	SMAÏL LALMAS, PRÉSIDENT D’ALGÉRIE CONSEIL EXPORT : «Il faut créer un ministère du Commerce extérieur»
	IMPORTATION DU BLÉ AU 1er SEMESTRE 2013 Hausse de la facture de plus de 14%
	ENFANTS SOUFFRANT DE PROBLÈMES VISUELS  Prise en charge pour les familles démunies
	AMARA BENYOUNÈS À PROPOS DE LA GESTION DE LA VILLE :  «Une loi doit en urgence définir les prérogatives»
	SUITE À UNE CORRESPONDANCE ADRESSÉE AUX DSP La fédération UGTA de la santé accuse Ziari de partialité
	GOUVERNEMENT Un important remaniement en préparation

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Actualités :

Abdelaziz Bouteflika ratera deux autres rendez-vous protocolaires successifs pour les tout prochains jours : les traditionnelles cérémonies des prières du 27^e jour du mois de Ramadhan et de l’Aïd. Ces deux obligations protocolaires seront honorées par Abdelmalek Sellal, apprenons-nous de source crédible.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
Le Président poursuit toujours sa convalescence et ne peut s’adonner à des activités déconseillées pour lui, pour le moment», affirme notre source. Mais en réalité, Bouteflika, rentré au pays le 16 juillet dernier en provenance de Paris où il avait été évacué le 27 avril suite à un lourd accident vasculaire cérébral, poursuit toujours un traitement et des soins intensifs à Alger. Comme quand il était à Paris, l’homme s’est éclipsé totalement. Pas la moindre activité de quelque nature qu’elle soit. Se trouvant, depuis, dans sa résidence privée sur la côte ouest d’Alger qui est, pour rappel, équipée d’un petit hôpital de campagne depuis début 2006, l’homme ne reçoit personne en dehors de son cercle familial restreint. «Le Président ne reçoit d’ailleurs jamais chez lui et cela même avant sa maladie», nous confie-t-on dans son entourage. Selon des informations crédibles également, son «hôpital de campagne» avait été doté d’un matériel spécifique et ultra-moderne ramené d’Allemagne quelques jours avant son retour au pays. De même que son staff médical avait été renforcé par deux médecins français qui sont à son chevet en permanence. «La nature de sa maladie et son âge ne permettent pas au patient Bouteflika de changer de main. Il est donc tout à fait logique qu’il soit suivi par les mêmes médecins qui l’ont traité une première fois et qui ont son dossier médical», nous explique-t-on encore de source fiable. Le 16 juillet dernier, les Algériens ont découvert l’état réel de l’encore Président en exercice : à l’aéroport militaire de Boufarik, Bouteflika, même s’il n’était pas cette fois en robe de chambre, a donné de lui l’image d’un président complètement groggy, sans voix, le geste tortueux et le regard perdu. Une posture de faiblesse illustrée de manière éclatante par la présence d’une chaise roulante qui achève de détruire le «sans séquelles» officiel. Qu’en est-il, depuis ? «Son état s’améliore», se contente de nous répondre notre source. Certes, pas au point de retrouver son bureau d’El-Mouradia. Exit donc pour le moment toute activité professionnelle «corporelle» pour ainsi dire, comme par exemple présider un Conseil des ministres, recevoir en audience officielle et, cela va de soi, faire la… prière ! Par contre, ses facultés mentales étant intactes, l’usage de sa main droite aussi, Bouteflika est toujours en mesure de prendre des décisions. Et, là, nos sources sont unanimes : il faut s’attendre à quelques «sorties» à moyen terme. La plus importante est qui relève quasiment du domaine de l’officiel est celle d’un important remaniement du gouvernement. En fait, ce remaniement n’avait été retardé que par l’accident de santé de Bouteflika. Mais de reporté, il passe pour «certainement amplifié» par cette même maladie. Dans l’entourage immédiat de Bouteflika, l’on a mal pris quelques «retournements», en coulisses bien entendu, de certains hauts responsables, y compris au sein de l’exécutif, dans l’intervalle entre le 27 avril et le 16 juillet. Ce n’est pas tout. L’actuel gouvernement ne trouve grâce, ni aux yeux de Bouteflika, ni chez Sellal ! Le Premier ministre qui avait hérité, le 3 septembre 2012, d’un staff gouvernemental qu’il avait découvert en même temps que sa propre nomination, avait, confient nos sources, émis le souhait d’un remaniement significatif qui devait avoir lieu en mai dernier, à la même période que la révision de la Constitution. Avec le retour de Bouteflika, Sellal, selon toujours nos sources, serait revenu à la charge. «La réflexion sur la composante du prochain gouvernement est engagée», nous dira même un proche de Bouteflika. 
K. A.

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Les enfants d’âge scolaire et préscolaire souffrant de problèmes d’acuité visuelle, dont les parents perçoivent un salaire mensuel inférieur à 40 000 dinars, pourront, dès demain jeudi, commencer à bénéficier d’une prise en charge totale pour les soins oculaires et l’acquisition gratuite de lunettes de vue. C’est grâce au Fonds national de réserve pour la retraite mis en place en 2006 que la prise en charge de ces enfants a été rendue possible. La nouvelle mesure, qui prend effet dès demain, est destinée au profit d’enfants ayant des problèmes visuels et dont le salaire des parents ne dépasse pas les 40 000 DA. Un seuil revu à la hausse puisque la limite était à 20 000 DA. La mesure annoncée le 22 mai dernier, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et applicable dès le 1er août, a été précédée par la signature de conventions avec les spécialistes, ophtalmologues et opticiens. Autre mesure annoncée par M. Louh, pour le mois d’octobre prochain, les soins dentaires gratuits pour cette même catégorie d’enfants. A ce propos, les services concernés au département de Tayeb Louh travaillent sur un projet d’accord et les soins seront assurés par les dentistes conventionnés avec la Cnas. L’application de ces mesures devrait se passer sans difficultés pour les concernés. 
Karima B.

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Assassinats politiques, attentats terroristes, grogne des forces de sécurité, démissions collectives des députés de la Constituante et manifestations dans la rue. La situation ne tient qu’à un fil en Tunisie voisine où les sorties médiatiques des dirigeants de la troïka au pouvoir ne sont pas faites pour désamorcer ce cocktail explosif…

Lyas Hallas - Alger (Le Soir)
Si elle couve depuis presque une année à cause des tiraillements qui minent l’Assemblée nationale constituante (ANC), retardant l’adoption de la constitution postrévolutionnaire, la crise politique que traverse la Tunisie s’accentue à coup d’assassinats de membres de l’opposition et d’attentats terroristes. Une tension dont la responsabilité n’est toujours pas établie, les hypothèses formulées par l’opposition accablant Ennahdha (parti islamiste au pouvoir, ndlr) au moment où le gouvernement en exercice crie au complot des «résidus» de l’ancien régime. Le ministre de l’Intérieur, M. Lotfi Ben Jeddou a confié hier, à radio Mosaïque FM que « liste de personnalités menacées d’assassinats est longue. Elle inclut des politiques, journalistes, intellectuels et même des membres du gouvernement, dont il fait partie que son département renforcé la garde rapprochée des ministres menacés mais, reste incapable d’assurer la sécurité pour tout le monde». Or, le tout dernier attentat du mont Chaâmbi, neuf militaires ont été tués ce lundi dans une embuscade tendue par un groupe terroriste près Kasserine, est venu saper le moral des troupes stationnées loin des turpitudes de Tunis. «Ce que nous venons de vivre à Kasserine est une catastrophe ! Du jamais vu dans l’histoire de la Tunisie. Ça suffit ! Que les politiques qui s’entretuent pour le pouvoir viennent voir dans quelles conditions nous travaillons ici, livrés à nous-mêmes sans équipements », a déclaré à la télévision publique le chef de la police judiciaire dans cette ville, M. Youcef Benyoucef. L’émotion était aussi palpable du côté du directeur de l’hôpital régional de Kasserine, M. Salah Amri qui a précisé au même média que trois des neufs militaires ont été égorgés. A Tunis, ce sont ainsi les députés démissionnaires qui battent le pavé devant le siège de l’ANC, au Bardo. Ils tiennent depuis maintenant quatre jours un sit-in et réclament la dissolution de l’ANC. Parmi ces élus soixante- et-onze se sont, en effet, retirés, soit près du tiers. Ils ont constitué une coalition de l’opposition, baptisée Front du salut national, qui a rallié à sa cause la plupart des formations politiques de la gauche en dehors de la troïka et l’exception de la toute puissante UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens, ndlr). Cette dernière, si elle appelé à la composition d’un nouveau gouvernement «de compétences autour d’une personnalité nationale consensuelle», s’est opposée à la dissolution de l’ANC. De quoi décevoir l’opposition et faire le bonheur de la troïka au pouvoir ? Forte de 500 000 adhérents et d’un capital sympathie chez la population, l’UGTT est un élément stabilisateur et ne risque, néanmoins, pas d’atténuer la volonté des coalisés, de plus en plus déterminés venir à bout de la troïka au pouvoir. L’escalade de la violence les conforte dans leurs analyses et le gouvernement d’Ali Larayedh ne fait rien pour les calmer. Se drapant dans un discours conspirateur, il donne l’impression de s’accrocher à son poste, à défaut d’être ferme. Certes, Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique, a démenti son implication dans l’attentat de Djebel Chaâmbi dans une vidéo diffusée sur la Toile par le biais de l’un de ses «cheikhs » algériens, Ahmed Abou Abdalilah El Jijeli en l’occurrence, qui s’est référé aux «orientations» d’Ayman Zawahiri, ménageant «les gouvernements postrévolutionnaires». Il n’en demeure pas moins que la Tunisie reste un terrain de prédilection pour la nébuleuse, traquée en Algérie et au Sahel, pour venger ses déboires. L’Etat étant faible, le wahhabisme gagnant du terrain et la Libye voisine fournit des armes à bas prix. 
L. H.

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Sports
	HANDISPORT : MONDIAUX-2013 D’ATHLÉTISME  Retour triomphal des athlètes algériens
	JUDO  La FAJ lance un appel à candidature pour le poste de DTN
	VOLLEY-BALL : MONDIAL-2013 FILLES DES U18 4e défaite de l'Algérie face aux États-Unis
	HANDBALL : AU LENDEMAIN DE L’AGEX DE LA FAHB  L’horizon s’éclaircit enfin !
	VERTS D’EUROPE  Taider à l'Inter, début des négociations
	MC ORAN  Les Hamraoua piégés par le LPS Tozeur
	ES SÉTIF  Défaite inquiétante face au MSPB
	RC ARBA  Bouchouk très proche d’Ezzerga
	JS SAOURA  Le match contre le WAC annulé
	MO BÉJAÏA  Confiance renouvelée à Mourad Rahmouni

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Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir Aurélie Picard, lalla Yamina, princesse des sables
	ANIMATION  Le chaâbi revient dans les rues de La Casbah
	CONCERT DU GROUPE HNA MSELMINE À ALGER Une cérémonie de diwan dans la pure tradition
	THÉÂTRE  Kayen ou kayen de Lamri Kaouane ou le vécu au quotidien.

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Pas d’efforts excessifs, ça peut péter !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Pourquoi le Conseil des ministres ne s’est toujours pas réuni ? Parce que la salle n’est pas aux normes permettant… … l’accès aux personnes à mobilité réduite ! Lundi a été une journée exceptionnelle pour Boutef’. Une journée de travail acharné ! Je ne sais pas si c’est l’effet de la rééducation fonctionnelle ou du demi-gâteau grignoté aux Invalides ou des deux conjugués, mais ce lundi Abdekka a bossé comme il ne l’a jamais fait. Dans un communiqué épais et lourd, le châtelain a exprimé sa «ferme détermination à dynamiser les relations avec le Maroc et à les hisser aux plus hauts niveaux». Puis, dans un second communiqué beaucoup moins lourd et moins épais, il a tenu à «saluer le poignant et courageux témoignage de Henri Alleg contre la torture en Algérie.» Pour ce dernier texte, je note juste que l’engagement de Alleg dans la guerre de Libération nationale ne s’est sûrement pas limité à un livre et à un témoignage sur la torture. Mais ne chipotons pas, surtout lorsque le Président convalescent travaille enfin. En vérité, c’est le premier communiqué, celui portant sur le Maroc qui m’intrigue un p’tit chouïa. Avec beaucoup d’efforts d’imagination et de solidarité envers un grand malade, j’éprouve d’énormes difficultés à trouver, selon les termes mêmes de ce texte, «une ferme détermination» chez le raïs depuis quelques mois. J’ai encore plus de mal à déceler des substrats de volonté de «dynamiser» quoi que ce soit ! Que dire alors de ce morceau d’anthologie dans la suite du communiqué ? «Hisser les relations avec le Maroc aux plus hauts niveaux». Je ne veux pas paraître de mauvaise foi ni jouer sur les mots, mais pour hisser quelque chose, encore faut-il être en station debout. Tous les physiciens, tous les experts en mouvement des corps et tous les haltérophiles pourront vous le confirmer, pour hisser un poids quelconque, la position assise ou couchée n’est pas la plus indiquée. Que dire alors lorsque l’ambition est de hisser carrément les relations entre deux pays mesurant des milliers de mètres carrés chacun et pesant des millions d’habitants ? Non, je crois très sincèrement qu’à l’avenir, les personnes préposées à la rédaction des communiqués de Boutef’ devraient faire plus attention aux mots, aux expressions et aux formules employés. Pour quelqu’un qui doit poursuivre de manière intensive sa rééducation fonctionnelle, les seules choses à hisser de manière raisonnable en ce moment ce sont de petits haltères censés redonner un peu plus de tonus à un corps durement éprouvé. S’agissant du hissage de nos relations avec le Maroc, il faut déléguer cette mission à ceux qui peuvent encore le faire. Hisser. Ou ne pas hisser, d’ailleurs ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.  H. L.