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2009---ecoles en greves

 



Actualités : ILS APPELLENT ہ UNE GRANDE MOBILISATION
Les syndicats décidés à «paralyser» les établissements scolaires


Le bras de fer entre les syndicats autonomes de l’éducation et la tutelle risque-t-il de paralyser les cours dans les prochaines semaines ? C’est en tout cas ce dont menacent les syndicats, qui dénoncent un refus total de la tutelle de prendre en considération leurs revendications.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La grève cyclique annoncée pour aujourd’hui par les syndicats autonomes vise une grande mobilisation des travailleurs du secteur. Pour les syndicalistes, la série de décisions prises par les autorités marginalise les enseignants et les confine dans une situation de précarité. Dans leurs différentes déclarations, ils évoquent notamment la dégradation du pouvoir d’achat et la cherté de la vie, comme le prouve le taux d’inflation qui, cette année, est de 5,7 %. Ces chiffres de l’Office national des statistiques sont mis en évidence dans un communiqué des syndicalistes. Il faut dire que ces dernières années, les grèves se sont succédé dans le secteur sans pour autant que les enseignants obtiennent gain de cause. Iront-ils, cette fois-ci, jusqu’à la radicalisation de leur mouvement de protestation ? C’est en tout cas ce qu’ils annoncent. Notons que le coup de grâce pour la corporation a été l’instruction gouvernementale du 30 septembre dernier concernant le régime indemnitaire qui ne sera appliqué qu’après sa publication dans le Journal officiel. Les syndicalistes comptent ainsi sur la mobilisation et la détermination des enseignants à sortir du marasme qu’ils dénoncent depuis maintenant des années. D’ailleurs, le conseil national du Cnapest a qualifié la grève du 5 octobre dernier de réussite, soulignant qu’elle a été largement suivie par les enseignants. Les syndicalistes du secteur de l’éducation tâteront donc à partir d’aujourd’hui le pouls de leur base et sa capacité de mobilisation dans toute une semaine de débrayage. Pour les syndicats partants pour le débrayage, l’heure n’est plus au bricolage et, précisent- ils, la balle est encore une fois dans le camp du ministère de l’Education.
F.-Z. B.

Des revendications sans écho
Les revendications des syndicats du secteur de l’éducation reviennent de façon cyclique, comme un leitmotiv. Elles n’ont cependant pas été prises en charge par la tutelle, en dépit des rencontres et autres discussions organisées entre les deux parties. Elles se résument en les points suivants :
- L’annulation de la circulaire émanant du Premier ministère et jugée arbitraire. Cette dernière annule l’effet rétroactif des indemnités, contrairement à ce qui a été retenu pour les autres corps tels que les personnels hospitalo-universitaires, les hauts fonctionnaires de l’Etat, les députés et les magistrats. Les syndicalistes contestent donc ce qu’ils qualifient de «situation d’iniquité».
- La reconsidération de la gestion des œuvres sociales qui, rappellent les syndicats autonomes, sont actuellement accaparées par l’UGTA. Ils demandent que soit annulée la décision ministérielle n°94/158 jugée arbitraire. Les syndicalistes proposent la création d’un organisme neutre, élu par les travailleurs, qui se chargera de la gestion des œuvres sociales. Ils suggèrent aussi que les travailleurs aient un droit de regard sur ce dossier.
- Les travailleurs du secteur de l’éducation contestent par ailleurs les classifications du statut particulier n°08/315 et la grille des salaires n° 07/304. Ces derniers, selon les syndicalistes, ont porté un sérieux coup au moral des travailleurs et bloqué toute possibilité de promotion dans la carrière et le développement professionnel des métiers.
- Les syndicalistes revendiquent la révision des classifications, particulièrement pour les adjoints d’éducation, les laborantins et les corps communs, ainsi que l’annulation du système dit des postes supérieurs. Ils évoquent aussi l’augmentation conséquente du point indiciaire.
- Enfin, une nouvelle politique de la médecine du travail figure parmi les revendications des travailleurs du secteur de l’éducation. Ils demandent aussi la mise en place d’une enquête épidémiologique conjointe avec le ministère de la Santé dans le secteur.
Elle permettrait de répertorier les maladies professionnelles et de les faire homologuer par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale.
F.-Z. B.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/08/article.php?sid=90993&cid=2



Actualités : PREMIER JOUR DE GRبVE DES ENSEIGNANTS
Les établissements scolaires paralysés


Ils avaient promis de paralyser les établissements scolaires pour une durée indéterminée. Et au premier jour de la grève, la mobilisation a été quasi générale. Aucun cours n’ayant été assuré hier dans plusieurs établissements, les élèves durent rebrousser chemin.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Malgré l’instruction de Benbouzid aux directeurs des établissements scolaires, les instruisant de la nécessité de garder les élèves dans les écoles, ces derniers ont bel et bien été renvoyés chez eux. Les établissements étaient dans l'impossibilité de garder les élèves puisque les adjoints de l’éducation chargés d’assurer la surveillance avaient eux aussi répondu au mot d’ordre de grève lancé par le Cnapest, l’Unpef et le Snapest, qui seront rejoints dès aujourd’hui par le CLA. Au regard des déclarations des syndicats selon lesquelles leur mouvement de protestation se poursuivra au-delà d’une semaine, les parents d’élèves se disent inquiets de l’issue de cette protesta qui, selon eux, pénalisera leurs enfants. A 11h 00, hier matin, à la place du 1er-Mai, les élèves étaient déjà dans la rue. Aux abords des établissements, à défaut de rencontrer des élèves en tablier attendant de renter en classe, l’on pouvait observer, ici et là, de petits groupes épars, discutant de tout et de rien, comme de l’aubaine de pouvoir profiter d’une bonne semaine de «vacances». Et le mauvais temps n’a fait qu’augmenter le bonheur de certains, qui disaient ne voir aucun inconvénient à échanger leur classe contre leur chambre chaude. Néanmoins, deux jeunes lycéennes, main dans la main, n’ont pas caché leur désarroi. «On nous a demandé de revenir la semaine prochaine. On veut bien se reposer en raison du rythme de travail auquel nous sommes soumises. Mais nous sommes tout de même inquiètes pour la suite», ont-elles déclaré. Selon elles, le rythme ne sera que plus dur à la reprise. «Les enseignants vont essayer de rattraper le retard en accélérant la cadence de travail. Et ainsi, nous aurons du mal à assimiler les cours», ont-elles tenu à souligner. «Je veux bien rester quelques jours à la maison pour d’éventuelles révisions, puisque nous ne terminons les cours qu’a 17h30. Mais si la grève devait durer, cela nous mettrait dans une situation des plus inconfortables» dira une élève du lycée El-Idrissi, sis à la place du 1er-Mai. Une mère qui est venue chercher sa fille, inscrite en première année primaire, estime, pour sa part, qu’une semaine d’arrêt de cours, c’est beaucoup. «Je comprends les revendications des enseignants mais je désapprouve leur décision d’arrêter les cours pour une semaine ou plus», nous a-t-elle confié. Les enfants du primaire ne semblent pas comprendre ce qui se passe autour d’eux. Pour eux, l’heure est à la détente puisque, à l’école, on leur a dit de ne revenir que dans trois jours. Et malgré la pluie, certains chérubins ont continué à jouer un peu partout. Les syndicats grévistes ont annoncé une forte adhésion au mouvement de grève des enseignants. Le mouvement n’est qu’à son premier jour et les syndicats promettent une lutte continue jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. La rue sera encore pour quelques jours le refuge de plusieurs enfants, en attendant les inévitables heures supplémentaires.
S. A.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/09/article.php?sid=91061&cid=2

 



Actualités : ILS APPELLENT ہ UNE GRANDE MOBILISATION
Les syndicats décidés à «paralyser» les établissements scolaires


Le bras de fer entre les syndicats autonomes de l’éducation et la tutelle risque-t-il de paralyser les cours dans les prochaines semaines ? C’est en tout cas ce dont menacent les syndicats, qui dénoncent un refus total de la tutelle de prendre en considération leurs revendications.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La grève cyclique annoncée pour aujourd’hui par les syndicats autonomes vise une grande mobilisation des travailleurs du secteur. Pour les syndicalistes, la série de décisions prises par les autorités marginalise les enseignants et les confine dans une situation de précarité. Dans leurs différentes déclarations, ils évoquent notamment la dégradation du pouvoir d’achat et la cherté de la vie, comme le prouve le taux d’inflation qui, cette année, est de 5,7 %. Ces chiffres de l’Office national des statistiques sont mis en évidence dans un communiqué des syndicalistes. Il faut dire que ces dernières années, les grèves se sont succédé dans le secteur sans pour autant que les enseignants obtiennent gain de cause. Iront-ils, cette fois-ci, jusqu’à la radicalisation de leur mouvement de protestation ? C’est en tout cas ce qu’ils annoncent. Notons que le coup de grâce pour la corporation a été l’instruction gouvernementale du 30 septembre dernier concernant le régime indemnitaire qui ne sera appliqué qu’après sa publication dans le Journal officiel. Les syndicalistes comptent ainsi sur la mobilisation et la détermination des enseignants à sortir du marasme qu’ils dénoncent depuis maintenant des années. D’ailleurs, le conseil national du Cnapest a qualifié la grève du 5 octobre dernier de réussite, soulignant qu’elle a été largement suivie par les enseignants. Les syndicalistes du secteur de l’éducation tâteront donc à partir d’aujourd’hui le pouls de leur base et sa capacité de mobilisation dans toute une semaine de débrayage. Pour les syndicats partants pour le débrayage, l’heure n’est plus au bricolage et, précisent- ils, la balle est encore une fois dans le camp du ministère de l’Education.
F.-Z. B.

Des revendications sans écho
Les revendications des syndicats du secteur de l’éducation reviennent de façon cyclique, comme un leitmotiv. Elles n’ont cependant pas été prises en charge par la tutelle, en dépit des rencontres et autres discussions organisées entre les deux parties. Elles se résument en les points suivants :
- L’annulation de la circulaire émanant du Premier ministère et jugée arbitraire. Cette dernière annule l’effet rétroactif des indemnités, contrairement à ce qui a été retenu pour les autres corps tels que les personnels hospitalo-universitaires, les hauts fonctionnaires de l’Etat, les députés et les magistrats. Les syndicalistes contestent donc ce qu’ils qualifient de «situation d’iniquité».
- La reconsidération de la gestion des œuvres sociales qui, rappellent les syndicats autonomes, sont actuellement accaparées par l’UGTA. Ils demandent que soit annulée la décision ministérielle n°94/158 jugée arbitraire. Les syndicalistes proposent la création d’un organisme neutre, élu par les travailleurs, qui se chargera de la gestion des œuvres sociales. Ils suggèrent aussi que les travailleurs aient un droit de regard sur ce dossier.
- Les travailleurs du secteur de l’éducation contestent par ailleurs les classifications du statut particulier n°08/315 et la grille des salaires n° 07/304. Ces derniers, selon les syndicalistes, ont porté un sérieux coup au moral des travailleurs et bloqué toute possibilité de promotion dans la carrière et le développement professionnel des métiers.
- Les syndicalistes revendiquent la révision des classifications, particulièrement pour les adjoints d’éducation, les laborantins et les corps communs, ainsi que l’annulation du système dit des postes supérieurs. Ils évoquent aussi l’augmentation conséquente du point indiciaire.
- Enfin, une nouvelle politique de la médecine du travail figure parmi les revendications des travailleurs du secteur de l’éducation. Ils demandent aussi la mise en place d’une enquête épidémiologique conjointe avec le ministère de la Santé dans le secteur.
Elle permettrait de répertorier les maladies professionnelles et de les faire homologuer par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale.
F.-Z. B.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/08/article.php?sid=90993&cid=2


10/11/2009
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