IL PENSE QUE L’ARGENT SALE ET LA CORRUPTION LA MINENT
Sévère réquisitoire de Lakhdar Bouregaâ contre la classe politique

Sévère, c’est le moins que l’on puisse dire du regard que porte Lakhdar Bouregaâ, commandant de l’ALN de la Wilaya IV historique, sur la classe politique nationale, notamment à l’égard du FLN dont il fut, à un certain moment, membre du comité central, qu’il qualifie de «véritable SPA». ...Suite

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Actualités : EXAMEN DE SIXIبME
De plus en plus d’élèves l’obtiennent avec mention

Avec un taux de réussite de 76 %, les résultats de l’examen de fin du cycle primaire session mai 2012 confirment la tendance amorcée en 2008 avec le passage au moyen de la première promotion issue de la réforme du système éducatif.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - De plus en plus d’élèves réussissent l’examen de «cinquième» et de plus en plus d’élèves obtiennent de bonnes mentions. De même que l’écart se compresse de plus en plus entre les notes obtenues par les élèves au terme de cet examen, devenu national, et celles que donnent les instituteurs à titre de l’évaluation continue des élèves. Par les chiffres, ce sont 452 388 élèves sur les 599 014 inscrits qui ont réussi l’examen. 24 471 l’ont réussi avec brio. Ils ont obtenu une mention «excellent» en réalisant une moyenne entre 9/10 et 10/10. Les parents de 85 d’entre eux peuvent être fiers car leurs enfants ont réussi un sans faute : 10/10. Aussi, qualitativement parlant, 358 730 élèves ont été reçus avec mention, soit près de 80 % des élèves ayant réussi l’examen. Dans le détail, ce sont 90 894 mentions «très bien» (entre 8/10 et 9/10), 124 603 mentions «bien» (entre 7/10 et 8/10) et 118 782 mentions «assez bien» (entre 6/10 et 7/10). La moyenne générale des admis est de 7,07/10. Celle des élèves ajournés est de 3,67/10. Comparativement à 2011 où 78,46% des élèves présents ont réussi l’examen, il y a lieu de signaler un léger recul de 2,46%. Un recul qui, souligne-t-on, n’altère pas la tendance amorcée depuis 2008 (54,40% en 2008, 67,44% en 2009 et 64,34% en 2010). Ces statistiques ont été communiquées, hier, lors d’une conférence de presse tenue au cabinet du ministre de l’Education nationale par le directeur central des enseignements primaire et moyen, Brahim Abassi. Il en ressort également que les notes de contrôle continu ont porté le taux d’admission en 1re année moyenne à 90,18%, soit 536 825 élèves. 84 437 élèves (14,18%) sont passés au palier supérieur grâce au contrôle continu. «L’admission en 1re année moyenne, faut-il le rappeler, tient compte de la moyenne générale annuelle du contrôle continu pour les candidats non admis à l’examen. » Sinon, si un élève n’obtient pas la moyenne au titre de l’évaluation de son instituteur et est admis à l’examen, il passe systématiquement au moyen. Une deuxième session est programmée pour le 26 juin prochain. Elle concerne 62 216 élèves. Il s’agit des 58 456 non admis et des 3 760 s’étant absenté lors de la première session. L’examen de «cinquième» (ou communément la «sixième» en référence au nombre d’années du primaire dans l’école fondamentale), qui sanctionne le passage du primaire au moyen, est un examen national obligatoire institué en 2005. Il porte sur trois matières, à savoir les mathématiques et les langues arabe et française. Ce n’est pas un «obstacle » entravant le parcours scolaire des écoliers mais, avance M. Abassi, «un moyen pédagogique de se procurer des données fiables sur le niveau de maîtrise des outils d’apprentissage et des connaissances nécessaires aux élèves pour la poursuite du cursus».
L. H.

Epreuve de l’éducation islamique au BEM
Le directeur des enseignements primaire et moyen au ministère de l’Education nationale s’est, par ailleurs, arrêté sur le sujet adopté pour l’épreuve de l’éducation islamique au BEM et dont des élèves se sont plaints de ne l’avoir pas eu au programme : «Il s’agit de restituer des versets de la sourate Fossilate (de 34 à 36). Le cours intitulé El istikama (droiture, ndlr) se base sur ces versets. Avant 2008, les collégiens étaient tenus de les réciter. Mais après cette date, ce cours a été intégré avec celui sur Thawab el imen (les mérites et fruits de la foi, ndlr). Or, ces versets sont programmés dans le nouveau cours. La commission installée par le ministère pour enquêter sur le sujet a conclu que certains enseignants n’ont pas jugé utile d’insister auprès de leurs élèves pour les réciter. Soit. Aucun élève ne sera sanctionné. Ceux ayant restitué les versets auront leur note. Et le barème sera adapté pour ne pas léser les autres.»
L. H.

Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
La bêtise «unique» !

Par Maamar Farah
Tu vois le topo : TF1 passe «Le plus grand cabaret du monde» le lendemain de sa diffusion sur France 2 et M6 te propose le feuilleton de France 3 ! Ou encore, à 20h, le JT de la première chaîne marocaine est visible sur 2M ! Ou encore l’émission de variétés de Hannibal TV passe sur Nessma !
C’est impossible, cocasse, comique et franchement ridicule, me dites-vous ? Pourtant, c’est ce qu’on voit sur les fameuses trois chaînes «uniques» de l’ENTV ! Et c’est avec ça qu’ils veulent monter sur la TNT !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Chaque année, il y a de plus en plus de cons. Cette année, c'est encore pire, je pense que les cons de l'année prochaine sont déjà arrivés.»
(P. Timsit)

Banque Hallal !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Moncef Marzouki, le président tunisien, annule sa visite au Brésil.   La samba, la yadjouz ! Prenant son air le plus sérieux, voire le plus sévère, arquant ses sourcils et sa pastille légendaire, Belkhadem a lancé sa menace en public : «Désormais, je n’accorderai plus de crédit aux membres indisciplinés du Front !» Mon Dieu ! Et dire que je n’étais pas au courant. Et dire qu’on m’avait caché ça. Et dire que c’est au crépuscule de ma carrière que je découvre la chose. Comment ai-je fait pour passer à côté d’une information pareille ? Belkhadem a décidé de ne plus accorder de crédits ! Ce qui veut dire que jusque-là, Belkhadem accordait des crédits à ses potes du FLN. Et la Banque d’Algérie qui ne réagit pas ! Comment se fait-il qu’un homme puisse ainsi accorder du crédit à d’autres hommes, voire même à des femmes, sans que l’autorité de régulation financière ne soit au courant ? Plus crûment, Belkhadem disposait-il d’un agrément bancaire pour pouvoir ainsi distribuer des crédits à droite, à gauche et encore à droite ? Des quantités d’hommes d’affaires algériens peinent à ouvrir des banques et se voient la plupart du temps refuser l’agrément. D’autres ont littéralement explosé en vol à partir du moment où ils ont eu la très mauvaise idée de créer leur propre banque. Et là, lui, l’Empastillé, l’air de rien, presque en sifflotant, les mains dans les poches du Comité central, révèle au monde qu’il va cesser d’accorder des crédits. D’où cette question légitime pour nous, simples citoyens privés du crédit à la consommation : sur quelle ligne Belkhadem finançait-il les crédits qu’il accordait à ses collègues du Front ? Sur la ligne du parti ? A partir de caisses noires ? De caisses vertes ? Il faut que l’on sache ! Je dirais même plus, il faut que l’on sache ! Ce n’est pas parce que le monsieur annonce aujourd’hui qu’il cesse d’accorder du crédit à ses membres que nous allons passer l’éponge sur l’ardoise. Belkhadem doit rendre des comptes. D’autant plus que de sources financières diverses, on me murmure que cette interruption des crédits au Front ne serait que temporaire, voire tactique, et que Abdelaziz 2 compte bien reprendre la distribution généreuse de crédits dans quelque temps. A quelques semaines d’octobre et des communales, par exemple. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.