FLN
LE COUP DE FORCE
DE BELKHADEM

Abdelaziz Belkhadem a opéré un véritable coup de force, vendredi en début de soirée à l’hôtel Ryadh à Alger, pour imposer le fait accompli à ses contestataires du comité central qui exigeaient sa démission du poste de secrétaire général du Front de libération nationale, ou, à défaut, de se soumettre à un vote de confiance à bulletin secret. ...Suite

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Actualités :

LE BONJOUR DU «SOIR»
Le nouveau «Tout-va-bien !»

Par Maamar Farah
La simple lecture de la presse nationale montre que nous sommes au bord de l'asphyxie, que tout est foutu et qu'il n'y a plus qu'à se pendre à la branche d'un olivier pour échapper à l'hécatombe.
Nos journaux nous annoncent tous les jours que la fin du monde est pour le lendemain. Outre cette crise économique qui va devenir plus aiguë, il y a l'année blanche à l'université, l'agitation chez les lycéens, le terrorisme, la corruption, les détournements, la justice dépendante, la cherté des prix, les visas livrés au compte-gouttes, l'état des routes, la facture de l'électricité et du téléphone, le niveau de l'école, les tracas de l'administration, la crise des transports, la pollution, les ascenseurs en panne… Ouf ! Heureusement qu'il y a Jeune Afrique pour nous rassurer sur notre pays !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers.»
(Coluche)

 Actualités :

 LES CORRECTIONS DES COPIES DU BAC ONT COMMENCة HIER
Concentration et ambiance studieuse

Une ambiance des plus studieuses régnait, hier, au centre de correction du baccalauréat Thamer- Benchennouf à Ben Aknoun. A sept heures du matin tapantes, les enseignants ont entamé la correction des copies. Au niveau de ce centre, 457 enseignants prendront en charge 69 156 copies, toutes matières confondues.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Il est dix heures, et au centre du lycée Thamer-Benchennouf, c’est la pause-café. Les correcteurs, qui se sont penchés sur les copies tôt le matin, discutaient entre eux dans la cour principale de l’établissement, histoire de se détendre avant de reprendre la correction. Les choses sérieuses ont donc commencé hier et les copies des candidats au bac seront passées au peigne fin l’espace d’une dizaine de jours. Au rez-de-chaussée, les préposées aux cuisines s’attelaient à mettre au point le repas et lavaient les marmites pour que tout soit au point à l’heure du déjeuner, prévu à 14 heures, juste à la fin de l’opération de correction pour la journée. Dans les salles de classe, les correcteurs travaillent par matière et après la pause-café, ils se concentrent de nouveau sur les copies qui leur ont été attribuées. Selon Ahmed Meghzi, chef de centre et inspecteur, les préparatifs ont commencé le 11 juin et ont duré trois jours. Entre-temps, les copies sont arrivées du centre de regroupement, selon notre interlocuteur. «Les copies sont codées anonymes et il n’y a aucun moyen de les reconnaître. Aucune identification n’est possible, ni de connaître l’origine de la copie ni le nom du candidat. Le correcteur est là seulement pour corriger les copies», explique le chef du centre. Ceci alors que les journées des 14 et 15 juin ont été consacrées à l’étude des corrigés et barèmes de l’ensemble des matières en vue d’éviter les écarts entre les correcteurs. «Nous faisons en sorte que chaque élève ait son dû, pour cela, il y a deux corrections pour chaque copie et éventuellement une troisième s’il y a un grand écart entre les deux premières.» L’écart est estimé à 3 points et demi pour les matières scientifiques et de 4 points pour la filière lettres. Selon M. Meghzi, qui précisera qu’il y a au niveau du centre 10 inspecteurs et 10 commissions, il n’est pas possible de savoir d’où viennent les copies, et ce, pour plus de crédibilité de l’opération. Les correcteurs ont, par contre, le droit de se concerter entre eux concernant la correction des copies. Ceci alors que les enseignants correcteurs viennent des établissements du Grand-Alger. Au niveau du centre, tout a été fait pour assurer le bon déroulement des corrections : présence donc aussi bien des policiers mais aussi de médecins et d’agents de la Protection civile. En début d’après-midi, les choses étaient bien rodées au centre et les premières notes commençaient à tomber. Par ailleurs, les copies, anonymes et codées, ont été transférées des 9 centres d'accueil des copies vers les centres de correction. Après la correction, les copies seront transférées vers le Centre national de regroupement des copies et d'annonce des résultats à Kouba (Alger). Enfin, les candidats prendront connaissance des résultats du baccalauréat le 2 juillet.
F.-Z. B.

Actualités : ILS PORTENT PLAINTE CONTRE LE MINISTبRE DE L’ةDUCATION
Les adjoints techniques de laboratoire montent au créneau

Les adjoints techniques de laboratoire ont décidé de porter plainte contre le ministère de l’Education nationale. Le motif ? Son refus d’intégrer ce corps dans le secteur de l’éducation.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - N’ayant obtenu aucune réponse à leurs revendications, les adjoints et adjoints techniques de laboratoire ont décidé de porter leur dossier devant la justice. «C’est notre dernier recours après avoir frappé à toutes les portes sans avoir eu gain de cause», a indiqué la Coordination nationale des adjoints techniques de laboratoire, affiliée au SNTE, lors d’une conférence de presse. Ce corps, qui demande l’intégration et la classification à la catégorie 10, se dit «marginalisé». Le ministère de l’Education nationale refuse de les reconnaître, sous prétexte qu’ils dépendent des corps communs, donc sous tutelle du ministère de l’Intérieur. Un argument que réfutent les concernés qui expliquent qu’ils étaient formés au niveau des Instituts technologiques de l’éducation nationale (ITE), lesquels dépendent du ministère de l’Education. «Nous avons obtenu le diplôme d’adjoints techniques de laboratoire ATL avec affectation au niveau des différents établissements scolaires où nous exerçons depuis une quinzaine d’années. La formation que nous avons reçue dans les instituts technologiques de l’éducation devrait suffire pour jouir d’un statut au sein du secteur de l’enseignement», a indiqué Mme Bouguetof Hayet, représentante des adjoints de laboratoire. Pis, explique-t-elle, «au lieu de nous intégrer, le ministère de l’Education nationale nous impose cinq années d’expérience plus un concours pour pouvoir changer de nomination, attaché et attaché principal de laboratoire, deux nouveaux postes créés dans le nouveau statut et qui ouvrent droit aux catégories 7 et 10». La conférencière, qui souligne que les adjoints ouvrent droit de fait à ces postes, a expliqué que les adjoints de laboratoire ont suivi le même parcours, concours et une année de formation que les instituteurs de l’enseignement primaire, classés à la 10. «Une injustice» que le ministère de l’Education nationale est appelé à réparer.
S. A.

Mourir d’un Heb-Heb pour Abdelaziz Ethani,quelle misère !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Selon un chiffre officiel, 10% des Algériens sont atteints de troubles mentaux. Et encore, ce taux a été calculé avant la tenue du… … Comité central du FLN ! Au moment précis où Belkhadem commettait le contre-coup d’Etat scientifique contre les auteurs du coup d’Etat chimique qui le visait, et au moment surtout où l’Empastillé comptait avec de la salive verte aux lèvres le nombre de voix en sa faveur parmi les leveurs de bras du Comité central, des policiers de la BMPJ comptaient eux le nombre de Heb-Heb qui s’abattaient sur leur caserne, dans les Ouacifs, à quelques encablures, à vol d’oiseau de proie de l’hôtel El Riadh. Tout le drame de l’Algérie est là, justement. Les comptes ne se font pas de la même manière. Les règles du comptage diffèrent du tout au tout. Au FLN, parti majoritaire à l’Assemblée, censé diriger le pays de par son poids acquis lors des dernières législatives, on joue avec des bûchettes, des jetons, des bouliers et on crie à la légitimité des instances du parti, ne provoquant au final que le vol effrayé de quelques goélands apathiques de Sidi- Ferruch. Tandis que dans le reste du pays, des chiffres autrement plus effrayants laissent presque de marbre une opinion shootée aux augmentations de salaires à répétition, aux promesses de réajustement des retraites et aux totaux de barils de pétrole vendus. Sinon, comment expliquer que l’on ne s’émeuve pas outre mesure de cette info : aux Ouacifs, et selon les témoignages recueillis par la plupart des correspondants de presse, les terroristes auteurs du bombardement et de l’attaque de la BMPJ étaient au nombre de soixante. 60 ! Soixante tangos armés de Heb-Heb et de RPG. Et Abdelaziz 2 envoie son porte-parole annoncer à la presse l’heureuse nouvelle de sa reconduction à la tête d’un parti présidé à titre «honorifique», nous dit-on, par Abdelaziz 1er. Plus crûment, les policiers qui ont encaissé l’attaque terroriste aux Ouacifs savent-ils qu’ils font paravent, qu’ils protègent Alger pour que l’Empastillé y anime et contre-anime redressements, contre-redressements, coups d’Etat scientifiques, et autres joyeusetés du genre ? D’où l’idée. Cette idée et pas une autre. Puisque le FLN est majoritaire, puisque nous avons été tous tellement nombreux, entre vivants et morts à voter pour le Front, pourquoi Belkhadem n’a-t-il pas tenu la session de son comité central aux… Ouacifs ! Là-bas aussi, Abdelaziz Ethani a réussi des scores «fabuleux» ! Très très fabuleux. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.