Une semaine après celle du championnat national de première division dames, une autre finale aura lieu demain à la salle OMS d’Aïn Taya.
Par rapport à la rencontre de samedi dernier en salle, il y aura encore une fois le GSP qui disputera sa quatrième finale qu’elle a déjà gagnée trois fois déjà. En face, il y aura une autre formation de la région ouest du pays, à savoir celle de Gdiyel qui réalise un beau parcours cette saison. Il est vrai que les observateurs ont un penchant pour les Pétrolières mais les fans de Gdiyel ne croient pas que leur équipe viendra à Aïn Taya en victime expiatoire. Pour les premières, l’armada d'internationales emmenées par l’inusable Dob Nassima est en mesure de réduire à néant toute velléité adverse. Par contre, les fans de Gdiyel misent sur le trio composé des sœurs Boudjella et Benzemour pour bousculer la cohésion pétrolière et ébranler la sérénité adverse. Espérons que cette confrontation sera très disputée pour nous faire oublier celle de samedi dernier.
O. K.

L’équipe nationale dames se prépare à Staouéli
Après une longue trêve, notre équipe nationale dames, toujours sous la férule du coach Aït-Mourad, reprendra demain le chemin de la préparation. Cependant, ce retour à l’activité est lié à sa participation à deux tournois organisés durant ce mois, à savoir celui de Constantine (du 18 au 22) et d’Oran (du 23 au 27). Comme l’urgence n’est pas de mise, le coach national a préféré ne faire appel qu’aux joueuses évoluant en Algérie.
O. K.

Dernières nouvelles des frérots :

Soltani veut convaincre Djaballah de le rejoindre et de s’unir.

C’est chaud !

Ça y est ! Le dernier examen a été expédié. Les enfants du brevet ont rangé cahiers et stylos, pour les plus sages, les autres les ayant carrément envoyé valdinguer en l’air, dès la sortie des classes. Maintenant que ne restent que des feuilles déchirées sur les trottoirs de nos rues, nous allons enfin laisser tranquille Benbouzid pour un congé mérité avant les vingt prochaines années de son ministère et nous pencher sur le seul sujet marquant de cet été, celui qui va venir, revenir, mariner jusqu’en septembre prochain : LE RAMADAN ! Les majuscules, c’est pour bien marquer le côté solennel de la chose. Ne disposant pas d’effets sonores, comme des roulements de tambour, le journal ayant refusé par pingrerie de m’en fournir pour agrémenter théâtralement mon papier, je dois donc me contenter des majuscules. Je reprends donc là où je m’étais arrêté : LE RAMADAN ! Déjà, il y a quelques jours, des confrères ont tenté une incursion indienne dans le mois sacré. J’ai cru comprendre que notre pays n’avait pas complètement renoncé à l’importation de viande en provenance de ce pays où le simple fait de refuser la priorité à une vache au carrefour peut vous valoir la prison à vie. A côté de tous les articles écrits ou à venir sur la viande indienne, ses vertus nutritives, sa qualité certifiée par les laboratoires de Bombay-Sud, il y aura aussi les fameux communiqués. Ah ! Ces communiqués ! On a d’ailleurs tort de citer toujours comme référence des constantes nationales la longévité de Benbouzid à l’éducation. Certes, Bob se défend bien en la matière, mais y a mieux comme constante ! Oui ! Il y a les communiqués de l’Association des commerçants et artisans d’Algérie. Chaque année, à la même période, dès les premiers bruits de casseroles en provenance de nos cuisines, dès les premières odeurs de peinture qui envahissent nos maisons, signe de notre ferveur artistico-religieuse pour accueillir Sidna Ramadan, les commerçants se lâchent du même communiqué immuable, inchangé depuis l’indépendance. Le communiqué qui annonce que cette année, enfin, les prix ne connaîtront pas de flambée. Y a que les dates qui changent. Je suppose qu’ils doivent utiliser le même formulaire, avec consigne donnée à la secrétaire de rafraîchir le référencement pour l’envoi aux journaux. Et que serait ce tableau des sujets de l’été sans le… couffin ? Ah ! Le couffin du Ramadan ! Encore une fois, vous saurez tout sur le couffin. Son poids. Sa taille. Où il sera distribué. Discrètement ou avec tambours et trompettes. Vous suivrez certains confrères dans les méandres des couffins détournés dans les caves de mairies sans foi ni loi. Vous aurez droit à l’intégral des «faux pauvres» qui font la queue pour le couffin et repartent en trombe après avoir fourré le couffin dans la malle de la Mercedes. Rien ne vous sera épargné ! Nous serons sans pitié ! Que voulez-vous ! Le BEM, c’est fini ! Le bac, c’est fini ! Le FFS, c’est fini ! Belkhadem, c’est pas encore fini, mais on s’en fout quand même un peu. Donc, ne nous reste que Sidna Ramadan. Vous allez en souper, c’est moi qui vous le dis ! Tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.

Nombre de lecture : 4387