BENBOUZID L’A ANNONCÉ HIER À PARTIR DE BLIDA
«Le bac sera réduit à deux jours»

Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a fait savoir, hier, à Blida, lors du coup d’envoi des examens du BEM, que la durée de l’examen du baccalauréat sera probablement réduite à deux jours.Tout comme il dira qu’il n’y aura pas de ...Suite

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Actualités : PREMIER JOUR DES EXAMENS DU BEM
Un début «abordable»

Début hier des épreuves du brevet de l’enseignement moyen (BEM) pour 775 955 candidats. Les futurs lycéens qui ont composé dans les épreuves d’arabe et de physique ont quitté les centres d’examen soulagés et contents d’avoir répondu à des sujets «faciles». Aujourd’hui, place aux épreuves de maths, anglais et histoire-géo.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Après les épreuves du baccalauréat, place à un autre examen décisif pour les élèves de la quatrième année moyenne. Ces derniers ont affronté, hier, les premières épreuves de l’examen qui leur ouvrira les portes du secondaire. Au programme de la journée d’hier, les épreuves d’arabe, de physique, de sciences islamiques et d’éducation civique. Les élèves de l’établissement Ibnou Ness, sis à la place du 1er Mai, ont bénéficié d’une pause vers 10h après la fin du premier examen de la langue arabe. L’ambiance était plutôt joyeuse au sein des groupes d’élèves qui discutaient déjà de la deuxième matière à affronter dans la même matinée, la physique. Après s’être débarrassés du stress du premier examen, jugé «satisfaisant», les candidats regroupés dans l’enceinte de l’établissement s’apprêtaient à composer en physique avec la même détermination. 11h30, de nombreux parents guettaient la sortie de leurs enfants avec inquiétude. «Mon fils a obtenu de brillantes notes pendant toute l’année scolaire mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter», a déclaré la mère d’Imad qui passe l’examen du BEM pour la première fois. L’inquiétude de cette maman était, cependant, de courte durée, puisque Imad a franchi le grand portail vert du centre d’examen avec le sourire. Leila, sa copine de classe, qui l’accompagnait, affichait le même visage joyeux. Selon leurs dires, les deux examens de la matinée étaient «abordables». «Très faciles même» de l’avis de Souad et sa copine qui n’ont aucun doute quant à décrocher l’examen. Elles se retrouveront bien aux bancs de la première année secondaire à la rentrée prochaine, affirment- elles avec détermination. L’aventure se poursuit aujourd’hui pour les candidats qui doivent se pencher sur les sujets de maths et d’anglais et dans l’après-midi, ils affronteront les sujets d’histoire géographie. Pour le troisième et dernier jour de l’examen, les candidats composeront dans les matières des sciences naturelles et du français. Le candidat doit obtenir une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 pour être admis. Les recalés seront jugés sur la base de la moyenne obtenue au BEM additionnée à la moyenne annuelle de contrôle continu divisée par deux. Le taux de réussite au BEM l’année dernière était de 70%. Cette année, les résultats seront connus le 2 juillet prochain.
S. A.

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Coupons les liens avec la source de nos malheurs !

Par Maamar Farah
On lui a conseillé, en vain, de s’accoutrer comme un enturbanné du désert arabique, de perdre son accent très chantant de la Petite-Kabylie et de prendre des airs de conquérant, il veut rester Algérien jusqu’au bout des ongles, M. Rebrab !
Et ça, c’est jouer perdant ! Car, dans le domaine des investissements, «on» préfère donner un coup de pouce aux copains des Emirats (lisez TSA, le journal électronique algérien number one, auquel nous souhaitons un joyeux 5e anniversaire !) Pas loin des Emirats, les enragés du Qatar qui tiennent à mener la «révolution» arabe à son terme — comme exigé par les maîtres sionistes — font du porte-à-porte, quémandant l’intervention des forces étrangères en Syrie ! Pour mieux se consacrer au casse-tête algérien, unique république de la région qui restera debout ! Et tant que c’était le cirque habituel d’Al Jazeera, nous en rigolions plutôt ! Mais là, avec ces informations d’un financement qatari des illuminés du Sahara qui patrouillent à nos frontières, ça dépasse les salamalecs protocolaires et les fines parties de chasse à l’outarde ! Que Medelci appelle son homologue qatari et lui dise qu’il n’a pas envie de parler de Syrie, mais des dépassements de l’émirat. Qu’il exige de libérer immédiatement nos sept diplomates retenus par les milices financées par Doha ! Qu’il lui rappelle ce qu’avait dit Boumediène de ces Etats qui jouent à la grenouille se prenant pour un bœuf : «douwaylat majharia» (Etats microscopiques).
maamarfarah20@yahoo.fr
P. S. : devinez qui a pu filmer en exclusivité nos diplomates le jour de leur enlèvement, uniques images de ce drame ? Al Jazeera, bien sûr !

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SPORTS

Sports : EURO 2012
Le racisme fait son apparition

Un joueur de la République tchèque a été victime de cris de singe de la part de supporteurs de la Russie. Les amateurs de football craignaient que l'Euro 2012 soit gâché par des manifestations de racisme.
Malheureusement, les supporteurs russes ont donné raison aux sceptiques. En effet, le joueur de la République tchèque, Theodor Gebreselassie, a été victime de cris de singe lors de la défaite de son équipe face à la Russie (1-4). «Notre observateur a entendu des cris de singe adressés par quelques fans russes au joueur tchèque Theodor Gebreselassie», a précisé Rafal Pankowski, membre du réseau Fare (football contre le racisme en Europe). De son côté, Mario Balotelli est également visé par les supporteurs néo-nazis de la Squadra Azzurra. En effet, ils reprochent au joueur de Manchester City d'avoir été adopté par des parents de confession juive. Un supporteur a même écrit sur son site internet : «Il devrait jouer pour Israël mais pas pour l'Italie.» Des propos qui font actuellement scandale en Italie. Cesare Prandelli est furieux et il a déjà tenu à prévenir les fans de la Nazionale. «S'il y a des cris racistes contre Balotelli, on quittera tous le banc pour entrer sur le terrain, on fera quelque chose pour lui», a expliqué le sélectionneur italien.

Vous inquiétez pas pour lui, il a déjà assez fait comme ça !
	Par Hakim Laâlam   Email : laalamh@yahoo.fr
Un mois après les législatives : remaniement ministériel ou changement de Premier ministre ? Le Qatar n'a encore rien décidé ! De toutes les chaumières politiques s'élèvent ces dernières heures des complaintes tristounettes dont le refrain principal pourrait se résumer ainsi : mais pourquoi donc le raïs ne fait rien ? Qu'attend-il pour prendre l'initiative ? Je tiens d'abord à rendre grâce à ces inquiets de faire montre de ce sentiment d'inquiétude, je pensais sincèrement qu'ils n'étaient plus capables de s'émouvoir que du nombre de sièges et de P-V authentifiés tous les cinq ans. Ils ont donc une vie en dehors des élections, alléluia ! Cette preuve de vie n'arrive cependant pas à dissiper mon étonnement face à leur inquiétude. Eh oui ! Que voudraient-ils les bougres d'inquiets que Abdekka fasse qu'il n'ait déjà fait ? La mise en concession du pays à titre gracieux, c'est fait, révélations du site TSA à l'appui, n'ayant pas croisé de démenti depuis la publication du détail des paquets cadeaux. La primauté du boucher sur le supplicié, du tueur sur le tué, du tango sur le quidam, c'est fait aussi. Le blocage du pays par la peur, la traque aux gestionnaires, la mise en pièces des services publics en concurrence avec les «amis» enturbannés ou pas, c'est fait aussi. La régence à peine maquillée, c'est fait aussi. La cour ordonnancée et réglée sur le canevas du cadet quand l'aîné est surbooké ou absent, ou juste fatigué ou malade, c'est fait, là aussi. Et j'arrête d'égrener, ainsi, le chapelet traînant au sol tellement les «prouesses» déjà réalisées sont innombrables. En vérité, je me serais attendu à une autre chorale d'inquiets. Et celle-là, je m'y serais joint fort volontiers, donnant de la voix toute mon énergie. Je suis de ceux qui sont aujourd'hui inquiets de voir au contraire le Palais prendre une initiative. C'est un mouvement, un geste, une «moubadara» du châtelain qui tarauderait du coup mon inquiétude. Ce qu'il a fait déjà jusque-là nous a menés là où nous sommes, contrée gruyère, pays perméable permettant à un prédicateur salafiste étranger de réunir foule autour de lui à Oum-El-Bouaghi, durant quatre jours. Dès lors, et au-delà de cette vacance terrible, de cette quasi-impunité criminelle, ce qu'il pourrait faire de plus, ce qu'il initierait encore et encore équivaudrait en langage vétérinaire au coup de grâce donné à la bête au sol que nous sommes devenus. Alors, par pitié, inquiétez-vous s'il bouge et remue les lèvres. Pas avant ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.