Benamar Benmohamed, âgé de 59 ans et père de 5 enfants, avait été hospitalisé une semaine après son retour d’Arabie Saoudite où il avait accompli la Omra, en compagnie de sa mère de 82 ans.
La victime laissait apparaître les premiers signes cliniques du coronavirus, à savoir perte de l’appétit, fièvre, accélération de la respiration, toux, diarrhée, chair de poule, posture voûtée…

A Sebra (30 km du chef lieu de wilaya) ville de résidence de la victime, cette nouvelle du décès a choqué la population. Nous y reviendrons…
 

«C’est une visite chaleureuse et positive. Voilà le bilan que je dresse de ces deux journées. Elle était chaleureuse pas seulement à cause du climat, mais nos relations sont à l’image de ce ciel. C’est-à-dire sans aucun nuage», déclarait-il lors d’un point de presse animé, hier, à l’aéroport international d’Alger. Le chef de la diplomatie française a évoqué, dans ce sens, une entente parfaite sur le plan politique et dans le cadre du partenariat économique : «Nous avons bien travaillé. Nous avons parlé de nos relations politiques et nous avons fait le tour du monde, à commencer par cette région. Nous sommes d’accord sur l’analyse des grandes questions et la façon d’appréhender les problèmes régionaux.»

Rappelant le dialogue intermalien entamé hier à Alger, l’orateur a salué de nouveau le rôle de «faiseur de paix» que joue le gouvernement algérien. Il réitère, à cet effet, le souhait de son pays que ce dialogue puisse aboutir afin de parvenir à une solution définitive au conflit qui perdure dans le nord du Mali. «Nous avons parlé également de la Libye, de l’approche régionale et des questions de sécurité car nous sommes à la fois concernés et préoccupés par les derniers développements dans cette région. Sur le plan international et régional, il y a une grande convergence d’analyse entre nous et, sur le plan bilatéral, nos relations sont au beau fixe», a-t-il insisté.

Le diplomate français est longuement revenu sur les questions économiques et le partenariat entre les deux pays : «La France entend être et demeurer le premier partenaire de l’Algérie.» Et d’énumérer une série de domaines recensés dans lesquels les deux gouvernements souhaitent approfondir leur coopération. Laurent Fabius s’exprime à nouveau sur la décision du gouvernement d’exploiter le gaz de schiste.

«L’état d’esprit de Bouteflika est total»

«Le gouvernement algérien a pris sa décision et elle est souveraine. Les ministres avec lesquels j’ai eu des entretiens m’ont parlé de potentialités très importantes. Si les entreprises françaises souhaitent participer à ce projet et que le gouvernement algérien l’accepte, pourquoi refuser», dit-il. Au début de ce point de presse, Laurent Fabius a évoqué le déroulement de l’audience que lui a accordé le président Bouteflika avant son départ.

Il affirme avoir été «frappé par la pertinence de ses analyses et sa mémoire». «J’ai été reçu par le Président pendant 1heure 30, je crois. Je pense que, quels que soient les éléments physiques qu’on connaît, son état d’esprit est total. Et j’ai été frappé par la pertinence de ses analyses et par sa mémoire. La dernière fois qu’il m’avait accordé une audience, il y a de cela une année, nous avions parlé de Jeanne d’Arc parce que je m’y intéresse et que j’écris un livre sur ce sujet. Et, cette fois, le Président m’a demandé : ‘Où en êtes-vous avec votre livre ?’», a-t-il expliqué. «Nous avons également parlé des sujets d’actualité tels que la Libye, la Syrie, internet, Voltaire…», a-t-il ajouté.

Au total, 50 participants entre locaux et étrangers étaleront leurs produits et savoir faire sur les stands de la salle omnisport.  « Le programme ficelé pour les trois jours du salon tournera autour de la présentation des opportunités et potentialités dont dispose la wilaya de Bouira dans le domaine de l’agro-industrie et comment les développer. », dira le directeur du développement industriel et la promotion de l’investissement de Bouira (DIPI), lors d’une rencontre avec presse.

Plusieurs conférences au menu du SIAGRO, qui seront animées par des universitaires et experts internationaux et spécialistes dans le secteur de l’agro-industrie à l’instar de M’barek Malek Serrai avec une communication sous le thème : « Comment récupérer progressivement une place sur le marché international pour les produits agricoles du terroir algérien ». L’expert en agronomie Akli Moussouni développera une autre thématique, « La wilaya de Bouira, un potentiel économique spécifique en attente de valorisation ».

En marge  du salon, des questionnaires seront distribués aux participants et visiteurs dans le but de collecter des propositions qui seront traduites en des recommandations. La wilaya de Bouira dispose de richesses naturelles et d’infrastructures de base qui peuvent la propulser en un pôle de l’agro-industrie, et participer ainsi à diminuer la facture alimentaire du pays. « La facture d’importation dans le domaine de l’agro-industrie est de plus en plus élevée. Ce qui reflète les besoins consistants du marché national. Cette donne ouvrira de grandes opportunités d’investissements aux entreprises. Nous cibleront les sous filières que nous pourront développer au niveau de la wilaya de Bouira. »,  insiste le DIPI de Bouira.     

Au moins vingt jeunes femmes ont été enlevées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram près de la ville où plus de 200 lycéennes ont été capturées il y a près de deux mois, ont indiqué mardi des habitants à l'AFP.
Ce nouvel enlèvement sur lequel les chiffres divergent, un chef local parlant de 40 femmes, s'est produit samedi dans une communauté peule, dans le village de Garkin et ses alentours, à 8 km de Chibok, dans l'Etat de Borno où les lycéennes avaient été enlevées à la mi-avril.
"Selon les informations disponibles, des hommes armées sont arrivés un peu avant midi (11H00 GMT), et se sont emparés de 20 femmes et trois jeunes hommes qui surveillaient le village", a indiqué Alhaji Tar, membre d'une milice d'auto-défense locale.
"Tous les hommes étaient partis dans les champs pour faire paître leurs troupeaux quand les ravisseurs sont arrivés", a-t-il ajouté.
Les informations varient sur le nombre de femmes enlevées dans ce campement de nomades peuls, une ethnie majoritairement musulmane, et aucun contact n'a été établi avec les ravisseurs.
Un responsable local de l'Association d'éleveurs (peuls) de troupeaux Miyetti Allah du Nigeria (Macban) a déclaré que 40 jeunes mères avaient été visées et emportées dans des véhicules vers une destination inconnue.
Des enlèvements similaires pour des rançons ont déjà eu lieu dans cette région mais les habitants ont trop peur d'en parler par crainte de représailles des groupes islamistes, selon le responsable.
"Ce n'est pas la première fois que des femmes sont enlevées dans cette région et sont relâchées uniquement quand nous payons la rançon en bétail aux ravisseurs", a-t-il poursuivi.
"Ils arrivent et font du porte-à-porte, faisant sortir les femmes et sélectionnant des femmes jeunes puis ils les emmènent dans leurs véhicules et réclament entre 30 et 40 vaches pour leur libération", a-t-il expliqué.
Les villageois paient la rançon mais n'informent pas les autorités, selon lui.
Un responsable du gouvernement de l'Etat de Borno a indiqué, sous le couvert de l'anonymat, que les autorités étaient au courant de l'enlèvement de samedi, mais niaient avoir connaissance de précédents enlèvements.
"C'est la première fois que nous entendons parler d'enlèvement de femmes peules et nous cherchons à établir les circonstances de cet enlèvement et décider des actions à entreprendre", a-t-il déclaré.